24 juin 1833, Arras
DEGEORGE, Frédéric membre de l’académie des sciences d’Arras, il adhère à la Charbonnerie qui lui vaut une condamnation à mort en 1823. Exilé à Londres, gracié, il revient en France et fonde le journal « Le Progrès » de tendance républicaine. Apres une carrière politique chaotique et avoir été battu aux législatives de 1852, Degeorges quittera définitivement la scène politique. Intéressante lettre autographe signée adressé à Cabet alors exilé à Londres, il est question de vente d’actions des sociétés montées par Cabet, il lui demande un article de lui au sujet de l’élection de la reine d’Angleterre afin d’avoir une relation débarrassée de « tout ce fatras de cérémonies monarchiques dans les journaux anglais, et que vous m’en disiez quelques mots ». Il compte également sur un article qui apparaîtra dans son almanach. Sur la belle adresse surchargée de tampons français et anglais, Cabet a couvert les marges de rêveries énigmatiques « trop tard, solitaire, bibliothèque, fatigue physique et morale (…) »Étienne Cabet, condamné à deux ans de prison pour délie de presse c’était réfugié à Londres. Son amitié avec Degeorges date probablement de son activité à la tête de la Charbonnerie, société d’entraide secrète dont Degeorges était membre. acheté 400