1921 un volume, chemise demi-toile grise à rabats grand in-quarto éditeur, dos muet (spine - no title) fendu et défraîchi (damaged), plat supérieur illustré en couleurs noir, gris ,rose et bleu-marine par Pierre Legrain), envoi autographe manuscrit de l'Auteur : "..à Germaine Briant bien amical hommage...signé Edouard Degaîne.." à la femme de l'éditeur, justification du tirage : limité à 120 exemplaires - exemplaire N°1 sur Chine, enrichi d'un dessin original avec envoi autographe manuscrit de l'Auteur : "..à Germaine Briant bien amical hommage...signé Edouard Degaîne.."tout en bas du dessin à la plume et d'une double suite des planches en bistre et bleu (164 x 250 mm) contrecollés sur papier gris (limited edition - 120 copies were printed), orné d'une Suite de 20 dessins en noir d' Édouard DEGAINE (164 x 250 mm) contrecollés sur papier gris (la planche 3 : "la Tante Superstitieuse" manque et la planche 2 est en double et d'un format plus grand (19,5x30 cm) au lieu de 16,5 x 24,5 cm] et d'une double suite des planches en bistre et bleu (164 x 250 mm) contrecollés sur papier marron-clair et vert-foncé (les planches 2 et 17 en bleu sont manquantes, les planches en rouge sont completes, sans date (no date) (1921) Paris Briant-Robert Editeurs,
Edition Originale. Superbe chemise de l'éditeur réalisée par Pierre Legrain, illustrée au pochoir de motifs géométriques gris, noir, bleu, blanc et rose., Avant de fonder son atelier en 1922, Pierre Legrain commença sa carrière en dessinant des modèles pour des revues, puis des décors de théâtre. Découvert, puis influencé par Paul Iribe, qui lui demanda des modèles pour la bijouterie, l'orfèvrerie, etc., avant que Jacques Doucet lui propose de dessiner des décors de reliures. C'est peu après qu'il créa un atelier de reliure à la galerie Briant-Robert.Belle impression de François Bernouard. En bon état général malgré les défauts signalés (good condition in spite of the defect indicated).
1921 Couverture rigide Paris, Briant-Robert, sans date (circa 1921). Un volume in-4 (33 x 25,5 cm), en feuilles sous portefeuille gris à rabats, premier plat illustré d'une composition Art déco coloriée au pochoir du relieur et ornemaniste Pierre Legrain, fond gris du portefeuille légèrement passé avec une petite tache au 1er plat. Typographie de Bernouard pour les 4 feuillets de texte (justification du tirage et ordre des planches), suite de 20 dessins surréalisants du peintre Edouard Degaîne, tous fixés sur papier Ingres gris. Premier tirage à 120 exemplaires. Un des 75 exemplaires numérotés sur papier vélin d'Arches (n°78). Exemplaire signé par l'artiste et daté de sa main "Paris, juin 1925". Edouard Degaîne (1887 - 1967) est un peintre et illustrateur français, formé à l'école des Arts décoratifs. Doté d'une formation très technique, il est rompu à l'usage du laque, des vernis, de la peinture. Il est aussi un dessinateur remarquable, probablement initié au dessin libre par Charles-Paul Renouard. Bel état des planches, bon exemplaire de cette édition originale.
Très bon
DEGAINE (Edouard) peintre français, considéré comme l’un des précurseurs de la rénovation de la tapisserie (1887-1967)
Reference : 40C20
Belle correspondance amicale et professionnelle. Plusieurs lettres font état de rencontres et invitations partagées avec l’éditeur. L’une d’elle, a été particulièrement appréciée par les Degaine revenant de Bretagne, où leur séjour a été magnifique, « magnifique à tous points de vue et je pense que nous aurons plaisir a en parler ensemble car c’est bien souvent que les "Courville" étaient évoqués… Nous devions vous envoyer une ou plusieurs cartes les trois hommes Zunz (Robert, banquier et mécène), Briant (Théophile, son galeriste pendant plusieurs années) et moi, mais en mer, il n’y a pas encore de boite aux lettres et sur terre il faut rouler ! ». 1947. Il lui avoue qu’il prend conscience de son « affreuse déficience amicale ? C’est un peu comme si elle se matérialisait, je la palpe, je la considère et écœuré, je la rejette à l’écart ». Il continue à travailler dans « son coin » et ne vois pour ainsi dire personne. « Lors de mon séjour à Paris, en 45 mon ami Briant….m’informait que Robert Rey (l’historien d’art et conservateur de musée), qui fréquentait dans les temps anciens sa galerie et aimait ma peinture, venant d’être nommé, directeur des Arts Plastiques à l’Education nationale, Briant l’avertissait de ma présence à Paris et lui parlait de mes portes laquées ; a la suite de ça, Rey venait me voir et se déclarait fort intéressé, il me donne la certitude d’importantes commandes. En attendant le Mobilier national me commande un petit paravent et c’est ce dernier que j’ai livré il y a une quinzaine. Il fut fort bien accueilli par M. Fontaine administrateur du Mobilier National qui me dit qu’il irait sans doute à l’Elysée ou à Rambouillet ; Mme Auriol et sa belle fille étant deux femmes de goût…». Il est très sensible de la bonne volonté de son ami éditeur au sujet d’illustrations possibles, « mais il faut que cette sorte de travail, être en contact avec éditeur, imprimeur et collaborer et s’entendre sur la conception que l’on a de l’illustration ; pour ma part je ne la conçois que comme une sorte d’accompagnement plastique très loin du descriptif… ». Il a vu également à Paris, le relieur Bernasconi et l’interrogea pour une éventuelle collaboration concernant « La Mort de Venise ». Il lui demande des nouvelles de Zunz, car sa mère l’avait poussé à solliciter « Bernasconi à faire quelque chose ». Très certainement, il pourrait participer à la création de « très intéressantes reliures, mais il faut-il encore trouver de nouveaux amateurs dans le genre de Robert Zunz… ». Marguerite, son épouse, très attachée à son mari et à ses filles conseille, aux Courville, en septembre 1939, de ne pas « s’exposer à Paris ni de remonter le courant. Quels remous ! ». Elle l évoque à l’épouse du libraire, leurs difficultés du quotidien et précise que son mari n’a pas travaillé du tout dehors. « Il dit que cette période est révolue et que le calme de l’atelier lui est nécessaire – Il a peint qqs natures mortes et fait 2 têtes de laque. Il se plait beaucoup ici (à Vallière), loin des ascenseurs, chauffage central, concierge etc… Zunz lui avait demandé en effet d’illustrer un manuscrit de G. Marcel, il ne se sentait pas au moment même dans l’atmosphère souhaitable, mais ça peut venir, l’inspiration étant une grande fantasque… ». Quant à Riquette qui entretient avec la jeune « Luce » des Courville, une correspondance soutenue, on constate qu’une réelle amitié est installée entre les deux jeunes filles et un échange constructif concernant leur scolarité y est présent. Une de ces lettres est terminée par quelques lignes autographes du peintre, en signe d’amitié.
1926 Paris. Editions Briant-Robert, 1926. In-4 broché, couverture titrée rempliée, Imprimé en caractères Elzévir. Lithographies imprimées par Marchizet.
Texte de Pierre Louÿs, accompagné de quatre lithographies hors-texte d'Edouard Degaine. Première édition dans le commerce. Exemplaire sur Japon. Infimes usures
Editions Briant-Robert. 1926. In-4° broché. Non paginé [46 pages]. E.O. tirée à 215 exemplaires. 1/200 du tirage de base sur japon impérial. Bon exemplaire.