Le Nyctalope, 1980 - un volume broché (14x19 cm) sous couverture rempliée, 33 pages - un portrait gravé en frontispice de Villiers de l'Isle-Adam - tirage limité à 342 exemplaires : 1/333 sur vergé ivoire - couverture légèrement passée sinon bon état -
Ces pages proviennnent d'un dossier de brouillons de Villiers de l'Isle-Adam, elles ne sont ni datées, ni numérotées et le titre a été donné par E. Drougard qui présentait le texte dans la revue l'Arche de 1946 -
[Félicien Rops] - Villiers de l'Isle-Adam / Félicien Rops
Reference : DMI-1172
(1890)
Comte de Villiers de l'Isle-Adam, Chez les passants (Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs), couverture et frontispice de Félicien Rops, Paris, Comptoir d'Édition, Librairie de l'Art Indépendant, 1890, 320 p., relié, 11,8 x 18,5 cm. Édition originale sur papier d'édition après 15 exemplaires sur papier Japon. Charmante reliure de l'époque en demi-percaline chinée bleue, pièce de titre brune avec nom de l'auteur et titre dorés, dos lisse avec fleuron et date de publication en queue dorés, relié à la Bradel. Couvertures et dos bien conservés. Couverture bien conservée avec le médaillon ovale du graveur belge Félicien Rops, répété sur le catalogue de la librairie de l'art indépendant en fin d'ouvrage (p. 307), encadrant la figure d'une sirène avec la devise : Non hic piscis omnium (ce n'est pas le poisson de tous). Il s'agit du cartouche intitulé Poisson rare (Exsteens 422). Selon Hélène Védrine : "La réussite de cette devise [...] tient sans doute à la singularité de la figure qui prend à contre-pied le précepte horacien de la monstruosité d'une imagination incontrôlée. [...] Poisson rare propose la représentation d'une muse étrange, bigarrée, inutile et nuisible, incarnant le principe de l'hétérogénéité, où se mêle l'inspiration débridée du peintre et du scripteur. En elle se combinent sous un mode logogriphique les espèces inattendues de la sirène, du vampire et de la sphinge féline, que le texte du motto ne vient en rien élucider en la désignant sous le terme de "piscis". Ce texte ajoute au dévoiement, faisant allusion à l'interprétation idéogrammatique du terme désignant le poisson, ἰχθύς, dans se liraient les différents noms du Christ. Là se réalise le principe de confuse complémentarité de la sentence et de la figure, de l'âme et du corps de la devise. [...] En ce sens, le Poisson rare de Rops constitue une impresa artistique et restitue, conformément à la dimension héroïque de la devise, le projet élitiste, intime et esthétique du graveur." Extrait de l'ouvrage Anamorphoses décadentes / L'Art de la défiguration (1880-1914), Études offertes à Jean de Palacio, sous la direction d'Isabelle Krzykowski et de Sylvie Thorel-Cailleteau, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2002, p. 96-97. Le frontispice de Félicien Rops représente un personnage squelettique déposant la tête coupée de Villiers de l'Isle-Adam au tombeau sur lequel est inscrit "Tribulat Bonhomet RIP" en référence au personnage du docteur du recueil de nouvelles éponyme de Villiers paru en 1887. Il représente les armes du comte Villiers de l'Isle-Adam et reprend l'inscription du tombeau de l'ancêtre du comte Philippe Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mort à Malte en 1534 : Hic jacet virtus victrix fortunae. Selon Félicien Rops, le frontispice de Chez les passants est sa pire réalisation en la matière. Sa correspondance révèle toutes les difficultés et empressements qu'il a eu à réaliser cette illustration à la demande de la veuve de Villiers de l'Isle-Adam pour que paraisse cette édition posthume préparée par Stéphane Mallarmé et Joris-Karl Huysmans. Dans une lettre à Armand Rassenfosse du 17 novembre 1889, Félicien Rops évoque d'abord de nombreux problèmes liés au vernis utilisé et au manque de temps : "Je devais faire au galop & même au triple galop, pour venir en aide à la veuve de Villiers de l’Isle-Adam, un bout de frontispice pour son livre : Chez les Passants et j’ai voulu le faire avec notre nouveau vernis. J’ai décalqué mon croquis avec un crayon dur, puis j’ai fait mordre le trait. J’ai reverni à nouveau après la morsure, qui était d’ailleurs un peu trop forte, pour un simple trait, et j’ai ensuite ajouté au crayon tous les travaux. À la remorsure tous les travaux premiers ; le trait, se sont mis à remordre partout, même sur la pierre tombale o[ù] vous pourrez lire : Tribulat Bonhomet, car je vous envoie une épreuve du 2e État et une épreuve du 3e état. Dans ce troisième état, la planche a été a peu prèssauvée à l’aide de la pointe sèche et de la roulette." Puis, dans une lettre du 24 décembre au même, ce jugement sévère sur son oeuvre sur l'impression réalisée par Nys qui a fini d'achever le mauvais traitement accordé au fronstipice : "Je vous envoie le frontispice du livre : Chez les Passants de Villiers. C’est fort mauvais, et même l’un des plus mauvais frontispices de mon œuvre. Ce malheureux cuivre a éprouvé tous les accidents possibles, et pour comble, Nys, pressé, l’a fort mal tiré. Mais enfin, puisque vous en désirez une épreuve, je vous l’expédie. Remarquez que la tête qui se trouve dans la main du fantôme est presqu’illisible. C’est encore un accident de la dernière heure. En coupant les marges, l’ouvrier avait enlevé d’un coup de burin le nez et un des verres des lunettes du Bonhomet ! C’etait complet !!" Jugement sévère que l'on retrouve dans une lettre adressée à Eugène Demolder le 4 février 1890 : "– Mon opinion sur mon Bonhomet ? frontispice de chez les Passants ? – Très mauvais ce frontispice : voilà. C’est lourd, veule & l’idée est quelconque. Un mauvais Rops !!" L'ouvrage a paru sous la direction de Stéphane Mallarmé et J.-K. Huysmans au Comptoir d'Édition dont on confie au poète Henri de Régnier l'évocation : "Il y avait en 1890, au numéro 9 de la Chaussée d'Antin, une étroite boutique dont la devanture offrait au passant un étalage de livres, accompagnés de tableaux et de gravures d'un symbolisme qui ne laissait aucun doute sur les tendances de la maison. Cette boutique avait d'ailleurs déjà un passé littéraire. Edouard Dujardin y avait installé les bureaux de la Revue Indépendante, et ces bureaux avaient reçu plus d'une fois la visite de Stéphane Mallarmé, de Villiers de l'Isle-Adam, de Paul Verlaine, de Jules Laforgue. Cette brillante collaboration n'avait pas cependant suffi à assurer la durée de la publication d'Edouard Dujardin qui, passée aux mains de François de Nion, avait abandonné la Chaussé natale où l'éditeur Edmond Bailly avait établi son « Comptoir d'édition » devenu bientôt la « Librairie de l'Art Indépendant », d'où sortirent plusieurs volumes maintenant non sans rareté et qui portent pour marque un médaillon ovale encadrant la figure d'une sirène dessinée par Félicien Rops, avec la devise : Non hic piscis omnium. Cette boutique de la Chaussée d'Antin n'était pas un lieu ordinaire. La porte poussée, on se trouvait en présence d'une forte dame à cheveux blancs, d'un petit homme à lunettes d'or, Edmond Bailly lui-même. Or Edmond Bailly, personnage singulier, n'était pas seulement éditeur, il était occultiste et musicien. Il composait des mélodies et rédigeait une revue de science ésotérique. J'ajoute qu'il était poète et qu'on le disait ancien artilleur de la Commune, mais il n'était resté révolutionnaire qu'en poésie et en musique et c'était pour satisfaire ce goût qu'il publiait des ouvrages de symbolistes. Aussi fus-je un de ses auteurs, et les auteurs d'Edmond Bailly entretenaient avec lui d'excellentes relations, de même qu'il en avait de fort bonnes avec l'au-delà ! La boutique de la Chaussée d'Antin servait souvent de point de réunion et de lieu de rencontre à un petit groupe d'écrivains au nombre desquels je me trouvais. On allait chez Bailly causer de littérature. Parfois on y interrogeait les esprits au moyen d'une sorte de trépied en bois auquel les mains imposaient des soubresauts alphabétiques. Edmond Bailly dirigeait les expériences tout en caressant la chatte Aziza. Parfois, il se dérangeait pour satisfaire un client qui s'en allait en emportant sous son bras l'Upanishad du grand Aranyaka, traduit du sanscrit par Ferdinand Hérold, soit l'Antre des Nymphes, de Porphyre, traduit du grec par Pierre Quillard, soit les Chansons de Bilitis, de Pierre Louys, soit la Damoiselle élue, de Claude-Achille Debussy, que Bailly avait luxueusement éditée." Magnifique exemplaire, parfaitement conservé.
Paris, Comptoir d'Edition, 1890. In-12 de frontispice, [4]-312 pages, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés.
Frontispice de Félicien Rops gravé, tiré sur vergé. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août. Peu après paraissait Chez les passants. Mallarmé et Huysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec LéonDierx, au profit de la veuve de l'écrivain et de leur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. Edition originale posthume, comportant un bel envoi autographe de Mallarmé: "A Mademoiselle Read, en souvenir de la Maison de Saint Jean-de-Dieu [puis signature de] J. K. Huysmans Léon Dierx et Stéphane Mallarmé". Louise Read fut la muse, "l'ange noir" de Barbey d'Aurevilly. Fervente admiratrice, elle fut la légataire universelle de Barbey d'Aurevilly, décédé quatre mois plus tôt. On joint à l'exemplaire un carton du Collège Chaptal, pour le concours de 1898, où l'élève [Victor] de Villiers de l'Isle-Adam est admis à concourir en composition française. Sans les quatre derniers feuillets du catalogue de l'éditeur.Frontispiece of Félicien Rops engraved.Villiers de L'Isle Adam, condemned by his cancer in the stomach, was transported in July 1889 from the insalubrious housing where he lived with Marie Dantine, 19 rue Oudinot, to be hospitalized at the Frères Saint-Jean de Dieu, where he died a month later, August 18. Shortly after appeared "Chez les passants". Mallarmé and Huysmans, testamentary executors of Villiers, took care to establish this edition with Leon Dierx, for the benefit of the writer's widow and their son Victor. Indeed, while Villiers was at the point of death, Mallarmé and Huysmans hastened the marriage of the poet with Marie Dantine, August 12, to ensure the future of their son Victor. First posthumous edition, including a beautiful autograph by Mallarmé: "À Mademoiselle Read, à la mémoire de la Maison de Saint Jean-de-Dieu [and signed] Huysmans, Leo Dierx et Stéphane Mallarmé". Louise Read was the muse, "the black angel" of Barbey d'Aurevilly. Fervent admirer, she was the sole leagy of Barbey d'Aurevilly, who died four months earlier. A copy of a cardboard from Collège Chaptal is attached to the copy for the 1898 competition, where the pupil [Victor] de Villiers de l'Isle-Adam is admitted to compete in French composition. Without the last four pages of the publisher's catalog.
VILLIERS DE L'ISLE ADAM, La Sombra de Meyerbeer [L’Ombre de Meyerbeer], escolio y version de Julio Cortázar, apéndice por Daniel Devoto, dibujo de Otano, Buenos Aires, Ediciones Gulab y Aldabahor, Cuadernos del Eco, N° 5, 1949, 56 p., broché, 24,5x16,5cm. [Couverture illustrée] Se acabó de imprimir este quinto cuaderno de la Colección del Eco en casa de don Francisco A. Colombo, Hortiguera 552, Buenos Aires, el 28 de abril de 1949. El tiraje consta de 20 ejemplares en papel Pergament, numerados de I a XX ; 80 en papel Nacional numeras de 21 a 100 ; y 500 en papel pluma Livian. Ejemplar n°93 en papel Nacional (2e grand papier) La Sombra de Meyerbeer est la traduction originale en espagnol d'un texte inachevé de Villiers de l'Isle Adam, probablement écrit vers 1884 et publié de manière posthume, en 1946, par Émile Drougard dans la revue L’Arche, sous le titre « L’Ombre de Meyerbeer » à partir de 7 fragments retrouvés. Rappelons que L’Arche, revue mensuelle dirigée par Jean Amrouche, fondée en 1944 sous le patronage d’André Gide, avait pour comité de rédaction Maurice Blanchot, Albert Camus et Jacques Lassaigne. Cortázar s'y intéressa vers 1947, à l'époque où il traduisit L’immoraliste d’André Gide. Cette édition espagnole comporte un important texte introductif de Cortázar, sous le titre « Noticia » (p.9 à 12), qui met en doute l'ordre des fragments publiés par Émile Drougard, tout comme Alan Raitt et Pierre-Georges Castex le feront dans l'édition des Œuvres de Villiers à la Pléiade. Cortázar propose donc sa propre version et imagine la possibilité d’une autre combinaison des fragments que celle proposée par Drougard, ce qui n'est pas sans rappeler les expériences de permutation narrative que l’auteur de Rayuela mettra en oeuvre dans ce livre dont la particularité est justement de pouvoir se lire dans deux ordres différents. Outre le texte de Villiers traduit par Cortázar (p. 13 à 32), on trouve en appendice deux textes de Daniel Devoto : « Villiers músico » (p. 33 à 36) et « Fortuna de Meyerbeer » (p. 37 à 56), qui se subdivise en trois parties (« I. El Hombre y su Obra » ; « II. Intérpretes » ; « III. La ficción »). Exemplaire fort rare, surtout en grand papier, que les amateurs de Villiers, de la fin-de-siècle et de Julio Cortázar, auront grand plaisir à posséder.
Paris,Londres,N.York J.M. Dent et Fils, Collection Gallia, sd (vers 1910) , 1 Volume,petit in-8, pleine reliure cuir souple, dos à filets,tete dorée,portrait frontispice, 273pp, bon état.
Jean-Marie-Mathias-Philippe-Auguste de Villiers de L'Isle-Adam (1838-1889), dit le comte puis le marquis de Villiers de L'Isle-Adam, est un écrivain français. Appelé Mathias par sa famille, simplement Villiers par ses amis, il utilisait le prénom d'Auguste sur la couverture de certains de ses livres. Il joua un rôle essentiel dans la naissance du symbolisme français: grand admirateur de Poe et de Baudelaire, passionné de Wagner et grand ami de Mallarmé, cet aristocrate qui défendit la monarchie fut en fait résolument moderne en esthétique. Idéaliste impénitent, le rêve seul l'inspirait, non sans s'accompagner d'une ironie sombre qui reste sa marque.Son oeuvre la plus célèbre aujourd'hui est les Contes cruels (1883), auxquels il faut ajouter L'Ève future (1886), roman dans lequel il met en scène le génial Edison, inventeur d'une femme artificielle censée racheter l'Ève déchue. C'est d'ailleurs dans cet ouvrage fondateur pour la science-fiction que Villiers utilise le mot « Andréide » pour désigner une créature artificielle.
Paris Société Nouvelle des Editions Boubée & Cie 1977 in 8 (19x14) 1 volume reliure toilée verte de l'éditeur, dos et plat supérieur titrés, 83 pages et 12 planches en couleurs (légendées en regard), 301 pages [1], avec 61 figures dans le texte, et 24 planches hors-texte en couleurs, légendées en regard. La jaquette illustrée manque. Nouvelle édition revue et augmentée. Villiers A. Docteur de l'Université de Paris, Boursier du Centre National de la Recherche Scientifique. Envoi autographe signé de l'auteur. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Pas de jaquette Reliure Signé par l'auteur
Paris Editions N. Boubée & Cie (1945-1947) 1945 in 12 (18,5x13,5) 2 volumes brochés, couvertures illustrées d'une vignette en couleurs contrecollée, 83 pages et 12 planches en couleurs (légendées en regard), 113 pages et 12 planches en couleurs (légendées en regard). Nouvel atlas d'entomologie. Villiers A. Docteur de l'Université de Paris, Boursier du Centre National de la Recherche Scientifique. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure
Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur.
Reference : 015616
Mémoire pour Messire Jean-Louis de L'Estendart, chevalier, marquis de Bully, défendeur contre Edme-Elizabeth de Lécluse, dite de Mereüeil, ci-devant Actrice de l'Opéra, demanderesse [et] Réponse au mémoire du Marquis de Bully, pour demoiselle Edme-Elizabeth de L'Ecluse de Villiers-les-Haux, demanderesse contre le sieur Jean-Louis de L'Estandart, marquis de Bully, seigneur de Saint-Martin & ci-devant de Montigny, défendeur. Paris, veuve André Knapen & Paris, Langlois, 1737. In-4, 16p & 16p. Rocambolesque histoire, rapportée en partie par Emile Faure dans Grands Seigneurs et Comédiennes, première série : L'Homme s'agite et la Femme le mène (Paris, Dentu, 1887. pp.221-225), probablement d'après le premier imprimé. En 1717, Jean-Louis de L'Estandart (1672-1740) entre dans une loge de l'Opéra et y rencontra Edme-Elisabeth de l'Ecluse dite de Mereuil, une actrice, dont il devint le protecteur. Cette demoiselle, originaire de Villiers-Les-Hauts (Yonne), a laissé peu de traces. Elle est née à Paris, en 1696 selon Bully, en 1701 selon elle. Le surnom Mereuil vient d'ailleurs d'un lieu-dit de Villiers. Suite à cette rencontre, Bully devint son protecteur et fut même, selon les dires de Faure, sous l'emprise de L'Ecluse. Bully lui constitua une pension puis une dot pour le couvent. Evidemment, elle n'alla pas au couvent. Faure en dit : « Mlle de Mereuil, qui a remarqué que l'intendant du marquis a la jambe bien faite, se met à l'admirer si fort, qu'elle en est bientôt grosse ». Mais en 1737, elle assigne le marquis en justice pour obtenir 80000 livres « tant pour dommage à sa vertu que pour aliments d'un fils de dix-huit ans tout à coup montré, et complètement ignoré de son prétendu père ». Le mémoire de Mereuil est une tentative de défense suite au mémoire de Bully. Très intéressants documents. [89]
Paris, Comptoir d'Edition (et) Alphonse Lemerre. 1890, 1870. 12°. (4)-320 (et) (2)-58-(4) pages, frontispice de Félicien Rops gravé sur vergé. Demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée, couvertures conservées pour les deux ouvrages.
Edition originale posthume de Chez les passants. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août. Peu après paraissait Chez les passants. Mallarmé et Huysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec Léon Dierx, au profit de la veuve de l'écrivain et de leur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. La Révolte est ici en édition originale. Villiers de l'Isle Adam y dénonce l'esprit bourgeois de son époque. Créant un scandale, elle disparait de l'affiche après cinq représentations seulement. Dans l'excellente préface, l'auteur règle ses comptes avec la critique. - Beaux exemplaire
, , 1831-1836. Manuscrit de 2 volumes in-4 de 850 pp., veau tabac plats finement quadrillés sous étui pour le premier volume, portefeuille sous étui à soufflet, veau tabac finement quadrillé, dos orné, triple filet d'encadrement sur les plats pour le volume de Supplément (reliure de l'époque signée Alphonse Giroux).
Manuscrit autographe des poésies du vicomte Villiers du Terrage partiellement publié en 1834 sous le titre Loisirs d'un ancien magistrat suivi en 1836 d'une seconde édition publiée sous le titre Poésies morales et historiques. L'auteur a placé en tête de son recueil cet avertissement daté de mai 1836 : « Quoique beaucoup de mes vers aient été imprimés, je n'en recommande pas moins ces manuscrits à mes enfans. Ces portefeuilles, en outre de beaucoup de pièces que par ménagement je n'ai pas publiées, contiennent les plus souvent ma pensée primitive et intime. Si cette version est quelquefois un peu brute et négligée, elle compense ces défauts par une franchise et une vigueur d'expression que je n'aurai pas pu me permettre, dans les vers que j'ai mis au jour, sans soulever des tempêtes autour de moi. Paris le huit mai 1836. Vte de Villiers du Terrage ».Après avoir servi dans l'armée pendant les premières années de la République, Paul-Étienne vicomte Villiers du Terrage (1774-1858) embrassa en 1795 la carrière administrative, occupa sous l'Empire différents emplois puis fut, sous la Restauration, préfet des Pyrénées orientales, du Doubs et du Gard. Il fut élevé à la Pairie par Louis-Philippe en 1837. La révolution de 1848 mit fin à sa carrière politique. Frontispice sur Chine gravé par Marckl d'après Tony Johannot. Manuscrit d'une grande lisibilité dans une reliure signée Alphonse Giroux (1775-1848), libraire-relieur qui participa à l'exposition de 1827 où il obtint une médaille d'argent. En plus des reliures, Giroux réalisa de nombreux albums, portefeuilles et autres sous-main. Son magasin-atelier se trouvait au 7 rue du Coq-Saint-Honoré. Fléty, Dictionnaire des relieurs, 82.
Montpellier et Paris, Fata morgana, 1990. In-4 (285 x 225 mm), 8 ff. n. ch. En feuilles, couverture grise imprimée en noir et violet.
Edition originale dÕun sonnet in_dit de Villiers de l'Isle-Adam. L'édition ne fut tirée qu'à 60 exemplaires sur vélin pur fil du moulin de Pombié. Le portrait original de l'auteur, en noir et ici en sanguine, est numéroté et signé par l'artiste. Ce sonnet de jeunesse inédit est dédié à Hyacinthe du Pontavice de Heussey (Tréguier, 1814-Londres, 1876), poète considéré comme le mentor de Villiers de l'Isle Adam. L'épigraphe est empruntée à son poème Le Sacrifice publié dans Etudes et aspirations en 1857. Villiers lui dédia également son premier roman Isis en 1862. Le manuscrit autographe du sonnet est passé en vente chez De Baecque & Associés le 11 mai 2011. Il permet de rectifier la date donnée par l'éditeur : 1er février 1857 et non 1859. Un des 20 exemplaires de tête (n°14) enrichi d'un état en sanguine de la gravure de Jean Messagier représentant Villiers de l'Isle-Adam. Formé à l'Ecole des arts décoratifs de Paris, Jean Messagier (1920-1999) fit partie de l'Ecole de Paris d'après-guerre. Ce peintre aux talents multiples, célèbre dans les années 1950, a toujours refusé la dualité abstraction-figuration et a trouvé dans la nature une profonde source d'inspiration. Bel exemplaire.
Paris, Comptoir d'Edition [et] Alphonse Lemerre, 1890 [et] 1870. In-12 de frontispice, [4]-320 [et] [2]-58-[4] pages, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée, couvertures conservées pour les deux ouvrages. Beaux exemplaires.
Frontispice de Félicien Rops gravé sur vergé. Edition originale posthume de Chez les passants. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août.Peu après paraissait Chez les passants. MallarméetHuysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec LéonDierx, au profit de la veuve de l'écrivain et deleur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. La Révolte est ici en édition originale. Villiers de l'Isle Adam y dénonce l'esprit bourgeois de son époque. Créant un scandale, elle disparait de l'affiche après cinq représentations seulement. Dans l'excellente préface, l'auteur règle ses comptes avec la critique.
Le Passeur, 1989. In-8 broché (21 x 13 cm), 107 pages. Très bon état.
Pierre-Gaspard-Alexandre de Villiers (1781-1853), écrivain pour la jeunesse, médecin réputé, membre de l'Athénée des Arts, musicien, botaniste.
Reference : 015234
Pierre-Gaspard-Alexandre de Villiers (1781-1853), écrivain pour la jeunesse, médecin réputé, membre de l'Athénée des Arts, musicien, botaniste. L.A.S., Paris, 7 décembre 1824, 1p in-4. Entête de l'Athénée des Arts. Au peintre Claude-François Mirault (1784-1862), membre de l'Athénée des Arts. Villiers, alors secrétaire général de l'Athénée, annonce à Mirault qu'il est nommé président. Il nous a été peu aisé à comprendre qu'Alexandre de Villiers (ou Villier), répertorié ainsi comme membre de l'Athénée des Arts, était bien notre médecin. C'est le dictionnaire encyclopédique des sciences médicales (Paris, Asselin & Masson, 1883, T.28, p.503) qui nous a permis de confirmer cette information. Sympathique lettre. [375]
Coll. "Les Beaux Romans" n° 13, Paris, éd. Henri Jonquières, 8 mai 1925, expl. n° 37/40 sur Vélin du Marais, 2e grand papier après 1 expl sur le même papier avec une suite des gravures, fort in-8, demi-chagrin brun "havane" à gds. coins, plats papier marbré dans les bruns, identique avec les gardes, filets dorés de séparation, auteur et titre dorés, double encadrement doré avec fleurons dorés dans les coins sur dos à 5 nerfs, tranche de tête dorée, couverture d'origine conservée (dos et plats), papier non ajusté avec gds. marges, reliure d'époque mais malheureusement non signée, (2) - 357 - (7) pp., ill. par 8 gravures de Raphaël Drouart, dont 1 en frontispice, serpentes sans rousseurs, table, justificatif du tirage, "Auguste de Villiers de l'Isle-Adam, dit le « comte », puis (à partir de 1846) le « marquis » de Villiers de l'Isle-Adam, est un écrivain français d'origine bretonne, né le 7 novembre 1838 à Saint-Brieuc et mort le 18 août 1889 à Paris 7e. Appelé Mathias par sa famille, simplement Villiers par ses amis, il utilisait le prénom d'Auguste sur la couverture de certains de ses livres imprimés. Ce roman fantastique, également considéré comme l'une des œuvres fondatrices de la science-fiction, paraît d'abord en feuilleton dans La Vie moderne du 18 juillet 1885 au 27 mars 1886 avant d'être publié en volume chez M. de Brunhoff en 1886. Raphaël Drouart (1884 – 1972) fut graveur, peintre et illustrateur français". TRES RARE sur ce grand papier. Très bon état de la reliure et du papier
Comte de Villiers de l'Isle-Adam - Pascal Rannou - Daniel Compère - Suzanne Allaire - Yannick Lemarié.
Reference : 10130
Les Cahiers de L'Imaginaire n° 30 de 1991. In-8 agrafé de 88 pages au format 21 x 15 cm. Couverture illustrée. Fanzine entièrement consacré à Villiers de l'Isle-Adam avec nombreuses études, bibliographie, photos et documents. Publication dirigée par Daniel Couegnas. Textes de Pascal Rannou, Daniel Compère, Suzanne Allaire et Yannick Lemarié. Nouvelle inédite du Comte de Villiers de l'Isle-Adam : A s'y méprendre !. Etat superbe. Micro-tirage hors commerce, à quelques exemplaires. Rare édition originale.
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Plon 1984 1984. Gérard de Villiers: SAS: Le vol ne répond plus/ Plon 1984 . Gérard de Villiers: SAS: Le vol ne répond plus/ Plon 1984
Très bon état
Plon 1984 1984. Gérard de Villiers: SAS N°63: Des armes pour Khartoum/ Plon 1984 . Gérard de Villiers: SAS N°63: Des armes pour Khartoum/ Plon 1984
Etat correct
Plon 1974 1974. SAS: Que viva Guevara/ Plon- Gérard de Villiers 1974 . SAS: Que viva Guevara/ Plon- Gérard de Villiers 1974
Bon état
1974 1974. Gérard de Villiers-Maurice Vincent: Dossiers secrets de la Brigade Mondaine/ France Loisirs 1974 . Gérard de Villiers-Maurice Vincent: Dossiers secrets de la Brigade Mondaine/ France Loisirs 1974
Bon état
Plon 1985 1985. Gérard de Villiers: L'exécuteur N°52: Hécatombe à Portland/ Plon-Hunter 1985 . Gérard de Villiers: L'exécuteur N°52: Hécatombe à Portland/ Plon-Hunter 1985
Bon état
1989 1989. SAS: L'ordre règne à Santiago/ Gérard de Villiers 1989 . SAS: L'ordre règne à Santiago/ Gérard de Villiers 1989
Bon état
Plon 1979 1979. SAS: Berlin: Shanghai express/ Gérard de Villiers-Plon 1979 . SAS: Berlin: Shanghai express/ Gérard de Villiers-Plon 1979
Etat correct
Plon 1970 1970. Gérard de Villiers: SAS: Que viva Guevara/ Plon 1970 . Gérard de Villiers: SAS: Que viva Guevara/ Plon 1970
Bon état
Plon 1970 1970. Gérard de Villiers: Que viva Guevara/ Plon 1970 . Gérard de Villiers: Que viva Guevara/ Plon 1970
Etat correct