J. Rothschild, Paris 1893, 15x23cm, relié.
Quatrième édition. Reliure en demi basane noire, dos à cinq nerfs orné de filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures (comportant deux légers manques angulaires en pied) conservées, reliure moderne. Ouvrage orné de 280 portraits et illustrations. Préface de H. Meilhac et introduction de V. Franconi. Légères rousseurs sur les gardes et aux versos des plats de couvertures, sinon agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Marpon et Flammarion, Paris, Marpon et Flammarion1883 ; grand in-8, demi-chagrin vert, dos à nerfs avec caissons à guirlandes dor., marque dor. frappée sur le plat, tête dor., non rogné, couverture illustrée en parchemin. (Reliure de l’époque) 2 ff. (titre et fx-titre), 1 f. (dédicace au prince Bibesco), V pp. (lettre du prince Bibesco), IX pp. (préface de Maupassant), 261 pp. - 43 planches hors-texte tirées sur chine.ÉDITION ORIGINALE. Vicaire VII, 983 attribue par erreur les livres signés Baron de Vaux au baron Ludovic de Vaux, l’auteur en 1883 d’un livre sur la Palestine. En réalité il s’agit d’Arthur-Charles Devaux, un ancien sous-officier de cavalerie né en 1843, mort en 1915, qui est devenu journaliste et écrivain sportif après avoir quitté le service en 1866. On lui doit des ouvrages sur les chevaux (il fut brigadier à Saumur), sur l’escrime et sur les femmes et hommes de sport. Après avoir publié Les Hommes d’épée, il s’occupe ici des tireurs au pistolet. “À vrai dire, écrit G. Bibesco dans la lettre en tête, l’étude du pistolet n’offre pas la même attraction que celle de l’épée, mais elle présente des côtés très intéressants qui, sous votre plume habile, ne peuvent pas manquer de prendre le relief qui leur convient.”La préface de Maupassant, intitulée Le Pistolet est un chef-d’œuvre d’humour malicieux : “Mais le pistolet reste et restera un sport d’élite, aimé seulement de quelques-uns. Il ne fait pas maigrir, il ne fait pas digérér, il ne fait pas applaudir ceux qui le pratiquent, comme sont applaudis les tireurs de fleuret (...) puisque le duel est une nécessité stupide imposée par la bêtise humaine, proclamons qu’à notre époque, un seul genre de duel est logique, le duel au pistolet.” Maupassant figure dans la galerie des tireurs (pp. 99-101), mais l’auteur, parlant de sa musculature d’Hercule Farnèse, signale surtout les prouesses de l’auteur de La Maison Tellier à la canne et à la boxe, “comme tireur au pistolet, c’est un fantaisiste, qui fait le carton en s’amusant”. Parmi tous les grands tireurs célébrés ici, les Bibesco, Bossant, Castellane, Dolfuss, Lamberty, Marçay et autres Potocki, Puslowski, Talleyrand... on trouve une femme, une seule, la princesse Marie Gihka : “cette toute gracieuse amazone manie le pistolet non seulement avec grâce, mais avec une sûreté de main très remarquable”. Illustrations dans le texte et 43 planches (portraits, scènes de tir) par divers artistes.Bel ouvrage tiré à 6000 exemplaires numérotés. Un des 550 sur papier de Hollande (n° 428), provenant de la bibliothèque du Cercle de l’Union Artistique (cachets et sigle sur le plat). Ce cercle créé en 1860, a fusionné en 1946 avec le Nouveau Cercle de la rue Royale, puis en 1983 avec le Cercle de l’Union pour former le Nouveau Cercle de l’Union. Ce club masculin très élitiste se trouvait au 288 bd. Saint-Germain.
P., Rouveyre1882; in-8. XXXI-167pp. 27 planches hors-texte et 15 dessins in-texte. Demi-percaline grise. Sans la couverture illustrée en couleurs. Quelques rares rousseurs.
Edition tirée à 650 exemplaires, un des 600 sur papier vergé, illustré de 3 eaux-fortes par F. Oudart et J. Jacquemart, et 24 portraits imprimés sur Chine, les en-têtes, culs-de-lampe et lettrines ont été dessinés par Mesple. L'identité du Baron de Vaux (1843-1915) semble difficile à déterminer : Thiébaud (824) le prénome Charles-Maurice, et son paronyme serait bien de Vaux. Raymond Toole-Scott dans sa bibliographique des ouvrages sur le cirque et les arts qui y sont liés : "Circus and Allied Arts, A World Bibliography," Volume 2, p. 115, lui conserve ce patronyme. Il le signal comme officier de cavalerie de 1860 à 1867, puis journaliste et "reporter sportif" spécialisé dans les courses, l'équitation, le tir, la chasse et l'escrime. Il aurait contribué à de nombreux journaux. Dans cet ouvrage il dresse la physionomie de l'homme d'épée à travers les portraits des meilleurs d'entre eux. Parmi ceux-là on trouve Vigeant, Mimiague, Rouleau, Carolus-Duran, Th. de Grave, Aurélien Scholl, le baron Harden-Hickley, le comte Potocki, le marquis d'Alta-Villa, P. Sohège, Yvan de Woestyne, A. de Saint-Albin, le capitaine Dérué, J.-C. de Maghalaeus, D. Giobergia, M. Pellerin, Armand Silvestre, Léon Chaperon, Henri Fouquier, le baron de Sain Malato...