Paris, Le Divan 1927-1947, 160x100mm, broché. Exemplaires numérotés sur papier vergé Lafuma. Rare ensemble complet de la collection des oeuvres de Stendhal, éditées par Henri Martineau (1882-1958). Joint: Du même éditeur, Petit Dictionnaire Stendhalien, 1948. - Le Calendrier de Stendhal, 1950.
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Paris, Société d’Editions Le Livre 1927, 225x160mm, 127pages, broché. Exemplaire de collaborateur numéroté sur papier vélin à la form d’Arches XXXV/XL. Bel exemplaire.
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broché - 16 x 24 - pages 105 à 207 - 32 ème année - N°126 - revue trimestrielle 15 janvier 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Florence, Cabinet scientifique-littéraire de J. P. Vieusseux, 1840. Grand in-8 de VI-358 pages, demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés.
Orné d'un frontispice gravé figurant la maison de la Fornarina à la porte Sellimiana dans le Trastevere (probablement de la main de Constantin).Decorated with an engraved frontispiece representing the house of the Fornarina at the Sellimiana gate in the Trastevere (probably by the hand of Constantin). Edition originale. C'est Paul Arbelet, qui en 1923, attribue la paternité de ce texte à Stendhal. Après un gros travail de recherche, dû à Sandra Teroni et Hélène de Jacquelot, il est permis de savoir quelle est la part prise par Stendhal dans cet ouvrage qui est à la fois une monographie sur Raphaël et un manuel d'apprentissage à la vision du tableau. Travail de symbiose, Stendhal se greffe sur l'écriture de Constantin. Rédigées entre 1835 et 1837, les dix-sept notices sur les tableaux que le peintre sur porcelaine avait copié afin de faire des émaux, seront le début du texte. Puis Stendhal encouragera son ami à élargir son propos, en évoquant les palais, les églises de Rome, et les plus beaux tableaux. C'est lui qui propose le titre; c'est encore Stendhal qui se livre à un important travail de rédaction et de révision — il réécrit parfois complètement et rédige des passages voire des chapitres entiers. Il veille à la mise au net, à la présentation typographique, aux titres courants, mais aussi à l’articulation du texte (il s’est chargé de répartir la matière en chapitres), texte qu’il complète sur épreuve et jusqu’au stade du manuscrit final, car c’est encore lui qui signe les « bons à tirer ». C'est donc une véritable œuvre à quatre mains. Très bel exemplaire, malgré un dos passé. Ex-libris de Charles Gautier. V. Lieber, Ex-libris genevois, n°203; voir l'édition du texte par S. Teroni et H. de Jacquelot aux éditions Beaux-Arts de Paris.First edition. It was Paul Arbelet, who in 1923 attributed the authorship of this text to Stendhal. After a great research work, due to Sandra Teroni and Hélène de Jacquelot, it is possible to know what part Stendhal plays in this work which is both a monograph on Raphael and a learning manual to read the paintings. Work of symbiosis, Stendhal is added on the writing of Constantin. Written between 1835 and 1837, the seventeen explanatory leaflets on the paintings that the painter on porcelain had copied in order to make enamels, will be the beginning of the text. Then Stendhal will encourage his friend to broaden his words, by evoking the palaces, the churches of Rome, and the most beautiful paintings. It is him who proposes the title; it is still Stendhal who makes an important work of writing and revision - he sometimes rewrites completely and writes passages or even entire chapters. He keeps a watchful eye on set up of printing page,on the typographical presentation, to the running titles, but also to the lining sentence of the text (he was responsible for dividing the material into chapters), text which he completes on proof sheet and until the final manuscript, because it is still him who signs the "ready for press". It is a real work with four hands. Very nice copy.
Chambéry, Editions de Tentatives 1924, 245x180mm, broché. Un des 800 exemplaires sur papier vélin Lafuma. Bel exemplaire.
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Chamonix, Libraire Jean Landru 1944, 280x225mm, VII - 86pages, broché. Edition originale sur papier Madagascar, numérotée n.° 4/ 12, deuxième tirage après 2 exemplaires sur Japon impérial et avant 730 exemplaires sur vélin d’Arches et de Rives. Bel exemplaire.
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Paris, Editions du Stendahl-Club 1923-1935, 235x155mm, 255x165mm, broché. Petit tigrage, de 75 à 200 exemplaires. Bon état.
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Paris, Pierre Larrive 1953, 290x195mm, frontispice, 356pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées. Exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1951, 290x195mm, frontispice, 429pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, très bel exemplaire, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1956, 290x195mm, frontispice, 265pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1953, 290x195mm, frontispice, 346pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1956, 290x195mm, frontispice, 345pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1954, 290x195mm, frontispice, 370pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1951, 290x195mm, frontispice, 324pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, très bel exemplaire, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1951, 290x195mm, frontispices, 265 + 291 + 279pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Paris, Pierre Larrive 1954, 290x195mm, frontispices, 335 + 351 + 321pages, broché. Couverture rempliée. Exemplaire sur papier vélin du Marais filigrané “Stendhal”, numéroté n.° 170 / 1000. Pages non coupées, exemplaire neuf, sous emboitage marbré de l’éditeur.
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Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).
26 mars 1808, 20x24,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet.
Longue lettre autographe de Stendhal, adressée à sa sur Pauline, rédigée d'une écriture fine à l'encre noire. Adresse du père de Stendhal chez qui réside sa sur, à Grenoble et tampon «?n°51 Grande Armée?». Cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. Plusieurs pliures d'origine, inhérentes à l'envoi postal. Un manque de papier, dû au décachetage de la lettre, habilement comblé. Très belle lettre, empreinte de passion romantique, mêlant nostalgie de l'enfance et histoires sentimentales et préfigurant Le Rouge et le Noir. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint le jeune Henri Beyle - ici âgé de vingt-cinq ans - avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «?journal?» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal?: «?Voilà mes rêveries, ma chère amie ; j'en ai presque honte ; mais, enfin, tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?» Dans cette lettre témoignant du lien fort entre frère et sur, Stendhal, alors en Allemagne, fait part de toute sa nostalgie?: «?J'ai repassé dans ma mémoire tout le temps que nous avons passé ensemble?: comment je ne t'aimais pas dans notre enfance ; comment je te bâtis une fois à Claix, dans la cuisine. Je me réfugiai dans le petit cabinet de livres ; mon père revint un instant après, furieux, et me dit?: «?Vilain enfant?! Je te mangerais?!?». Ensuite, tous les maux que nous fit souffrir cette pauvre tatan Séraphie ; nos promenades dans ces chemins environnés d'eau croupissante, vers Saint-Joseph.?» Ces regrets d'un temps passé s'accompagnent d'une mélancolie toute stendhalienne?: «?Hélas?! Ce bonheur charmant que je me figurais, je l'ai entrevu une fois à Frascati, quelques autres à Milan. Depuis lors, il n'en est plus question ; je m'étonne de n'avoir pu le sentir. Le seul souvenir en est plus fort que tous les bonheurs présents que je puis me procurer.?» Cette évocation de l'Italie regrettée va de pair avec les femmes qu'il a aimées?: «?Je t'ai conté qu'étant à Frascati, à un joli feu d'artifice, au moment de l'explosion, Adèle s'appuya un instant sur mon épaule ; je ne peux t'exprimer combien je fus heureux. Pendant deux ans, quand j'étais accablé de chagrin, cette image me redonnait du courage et me faisait oublier tous mes malheurs. Je l'avais oubliée depuis longtemps ; j'ai voulu y repenser aujourd'hui. Je vois malgré moi Adèle telle qu'elle est ; mais, tel que je suis, il n'y a plus le moindre bonheur dans ce souvenir.?» Ce long passage concernant Adèle Rebuffet, sa cousine avec laquelle il vécut une histoire sentimentale forte avant d'entretenir des relations plus intimes avec sa mère, témoigne du sentimentalisme de Stendhal. Il évoque d'ailleurs une autre de ses brûlantes passions, Angelina Pietragrua, idéal de la femme italienne et incarnation de ses souvenirs milanais?: «?Madame Pietragrua c'est différent?: son souvenir est lié à celui de la langue italienne ; dès que, dans un rôle de femme, quelque chose me plait dans un ouvrage, je le mets involontairement dans sa bouche.?» Ce «?rôle de femme?» que mentionne Stendhal est un écho à l'essentiel de cette lettre, l'uvre Il Matrimonio segreto du compositeur Cimarosa?: «?Joues-tu quelquefois le Matrimonio?? C'est le passage Cara sposa au commencement entre Carolina et Paolino. [...] Mais joue le Matrimonio pour l'amour de moi surtout Signor deh permettette et la finale Io rival de mia sorella.?» Cet opéra de Cimarosa, loin d'être une lubie passagère, jalonnera toute la vie et l'uvre de l'écrivain. Dans ses Souvenirs d'égotisme (1832) il explique?: «?à Milan, en 1820, j'avais envie de mettre cela sur ma tombe [...] Je voulais une tablette de marbre de la forme d'une carte à jouer?: «?Errico Beyle - Milanese - Visse, scrisse, amò - Quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakspeare - Morì di anni... il ... 18...?» («?Henri Beyle - Milanais - Il vivait, écrivait, aimait - Cette âme adorait Cimarosa, Mozart et Shakspeare - Il mourut en l'année...le...18...?»)?». Quelques années plus tard, dans la Vie de Henry Brulard, uvre autobiographique rédigée en 1835-1836, il persiste et signe?: «?J'avouerai que je ne trouve parfaitement beaux que les chants de deux seuls auteurs?: Cimarosa et Mozart, et l'on me pendrait plutôt que de me faire dire avec sincérité lequel je préfère à l'autre. [...] Quand je viens d'entendre Mozart ou Cimarosa, c'est toujours le dernier entendu qui me semble peut-être un peu préférable à l'autre.?» Mais l'hommage le plus révélateur que Stendhal rend à son compositeur fétiche se trouve dans son chef-d'uvre Le Rouge et le Noir?: «?Pendant tout le premier acte de l'opéra, Mathilde rêva à l'homme qu'elle aimait avec les transports de la passion la plus vive ; mais au second acte une maxime d'amour chantée, il faut l'avouer, sur une mélodie digne de Cimarosa, pénétra son cur. L'héroïne de l'opéra disait?: Il faut me punir de l'excès d'adoration que je sens pour lui, je l'aime trop?!?» (Le Rouge et le Noir, chapitre XLIX) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
, Diane de Selliers, 2002 hardcovers, 2 vols, Couverture originale de l' diteur, 708 pages + notes, 26 x 8.2 x 34 cm, Texte en Francais, Illustrations en couleurs en noir & blanc nombreuses illustrations dans et hors texte. ISBN 9782903656270.
Stendhal est passionn par l'Italie qu'il d couvre en 1800 lors des batailles napol oniennes. Tout dans ce pays le s duit, l' meut. Mes voyages en Italie me rendent plus original, plus moi-m me . J'apprends chercher le bonheur avec plus d'intelligence. Cette Italie mythique, d crite par Stendhal, dans Rome, Naples et Florence et Promenades dans Rome au rythme de ses lans et de ses motions, s'accompagne ici de 316 peintures romantiques de 123 peintres europ ens du d but du XIXe si cle et de 45 chefs-d'oeuvre ant rieurs, admir s par l'auteur.316 peintures du d but du XIXe si cle entra nent le lecteur mot mot et pas pas dans Rome, Naples et Florence, mais aussi dans Milan, Bologne, Parme, Piacenza ou les lacs italiens. Ces Voyages en Italie ressuscitent la rencontre profond ment romantique entre Stendhal et les 120 peintres europ ens, contemporains de l'auteur, pr sents dans l'ouvrage. Turner, Ingres, Corot, Caffi, Friedrich... nous font d couvrir l'Italie travers leur sensibilit d'artiste. Leurs oeuvres t moignent d'une grande diversit et d'une richesse picturale en tonnante symbiose avec les r cits de voyage de Stendhal. 45 peintures ant rieures au XIXe si cle aim es de Stendhal : celles de Michel-Ange, Rapha l, Corr ge, Guido Reni, le Caravage... accompagnent galement les Promenades dans Rome. Chaque image sugg r e se retrouve en regard du texte l'endroit pr cis o Stendhal en parle, renfor ant ainsi la magie et la puissance de l' vocation.
broché - 16 x 24 - pages 1 à 104 - 32 ème année - N°125 - revue trimestrielle 15 octobre 1989 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 194 à 264 - 33 ème année - N°131 - revue trimestrielle 15 avril 1991 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Exemplaire imprimée sur vélin et conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru. Paris, Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp. ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Plein maroquin rouge, large encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés de même, double filet or sur les coupes, encadrement intérieur de cinq filets dorés, tranches dorées. Élégante reliure signée de Chambolle-Duru. 213 x 126 mm.
Edition originale, imprimée sur vélin, de l’un des romans les plus convoités du XIXesiècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché ». M. Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXè siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. « Dans cette « Chartreuse de Parme » Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et l'extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Stendhal écrivit La Chartreuse de Parme entre le 4 novembre et le 26 décembre 1838 après avoir composé L'Abbesse de Castro. La Chartreuse de Parme rédigée dans un état de grâce de cinquante-deux jours, est devenue depuis l'image parfaite du « bonheur d'écrire ». Son roman naquit de son projet de récit napoléonien centré sur la bataille de Waterloo et de son intérêt pour l'histoire d'Alexandre Farnèse (futur pape Paul III) dont la vie recoupe bien des événements de la vie de Fabrice del Dongo. Les contemporains de Stendhal firent un accueil enthousiaste au roman, comme en témoigne la célèbre lettre de Balzac à Stendhal: «La Chartreuse est un grand et beau livre, je vous le dis sans flatterie, sans envie, car je serai incapable de le faire». Très bel exemplaire de ce grand classique de la littérature française conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru.
« Un des plus libres et des plus vivants exposés d’une pensée toujours originale et vive ». Paris, Delaunay, 1829. 2 volumes in-8 de : tome I : faux-titre, titre, iv p. avertissement, 450 pages et 1 f. errata, 1 gravure de Saint-Pierre de Rome, 1 plan des vestiges de Rome replié ; tome II : faux-titre, titre, 592 pages, planche de la colonne Trajane, qq. annotations et passages soulignés au crayon, texte piqué, ex libris manuscrit à l’encre sur les gardes. Demi-veau vert, dos lisses ornés de roulettes dorées et de fleurons à froid, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 200 x 125 mm.
Edition originale. Clouzot, 257. « Assez souvent piqué » mentionne Clouzot. Comme beaucoup de ses œuvres, celle-ci est dédiée aux « happy few », ce qui prouve que Stendhal n'était pas dupe de son calcul et qu'une fois de plus c'est pour quelques lecteurs qu'il écrivait. Les Promenades se présentent comme un journal de voyage qui couvre presque deux ans d’août 1827 à avril 1829. Nous retrouvons Stendhal dans ses considérations sur l'art, ses idées sur la beauté, sur le sublime, ses appréciations nuancées et toujours très personnelles sur les œuvres d’art, qui complètent les jugements portés dans l’Histoire de la peinture en Italie. Ce sur quoi une fois de plus ici Stendhal attire l’attention de son lecteur, c’est qu’il faut se préparer à voir ; c’est un art qui s’apprend et sa connaissance décuple le plaisir. Mais Stendhal ne se contente pas de nous faire visiter des monuments ; il nous promène dans la société romaine, et les portraits de quelques-uns des personnages qu'il nous présente seraient dignes, par la pénétration psychologique de l'auteur, par cette manière unique que Stendhal a de radiographier en quelque sorte le personnage vivant et de nous montrer les ressorts de son comportement, de figurer dans ses romans. A propos de cette société et de la cour pontificale, Stendhal, avec la pente naturelle de son esprit, est insensiblement mené à nous présenter, par petites touches, une analyse de cet étrange Etat pontifical ; souvent ses considérations dépassent le monde qu’il décrit et s'étendent à toute la société de son temps. Les Promenades dans Rome, par la justesse de leurs observations et surtout par le caractère direct des réflexions de Stendhal, constituent un des plus libres et des plus vivants exposés d’une pensée toujours originale et vive. Exemplaire conservé dans ses séduisantes reliures de l’époque en demi-veau vert.
broché - 16 x 24 - pages 1 à 112 - 34 ème année - N°133 - revue trimestrielle 15 octobre 1991 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 185 à 280 - 28 ème année - N°111 - revue trimestrielle 15 avril 1986 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.