Diderot Denis Voltaire Saint-Lambert Jean-François De Lanni Dominique
Reference : 80525
(2007)
ISBN : 9782081202825
Flammarion 2007 161 pages 17x12x1cm. 2007. Poche. 161 pages.
French édition - légères marques plis de lecture et/ou de stockage mention ouvrage gratuit sur dos de couverture mais du reste en très bon état;Expédition soignée sous blister dans une enveloppe a bulles
VOLTAIRE (François-Marie Arouet, dit). VERGIER (Jacques). SENECE (Antoine Bauderon de). MONCRIF (François-Augustin Paradis de). DUCERCEAU (Jean-Antoine). GRECOURT (Jean-Baptiste Willart de). SAINT-LAMBERT (Jean-François de). CHAMFORT (Sébastien-Roch Nicolas), PIRON (Alexis). DORAT (Claude-Joseph).
Reference : 2403
Paris J. Lemonnyer 1878-1879 Deux volumes in-16 (16 x 11 cm.), 208 et 210 pp. couverture conservée, demi-reliure à coins maroquin vert, dos à nerfs décorés (Pagnant). Edition illustrée de 46 gravures par Duplessis-Bertaux. Tirage non justifié sur papier vergé d'Arches. Cuir très légèrement assombri.
Charmant exemplaire bien relié de ce recueil de petits conteurs de la fin du XVIIème et du XVIIIème siècles. (Vicaire II, 950-951). Jacques Vergier (1655-1720), poète et conteur, fréquenta les milieux littéraires après une carrière dans l'administration de la Marine. Ses oeuvres ne furent publiées qu'après sa mort tragique (il fut assassiné par la bande de Cartouche, rue du Bout-du-Monde.) Antoine Bauderon de Sénecé (1643-1737) fut le premier valet de chambre de la reine Marie-Thérèse. Il publia entre autres ouvrages une Lettre de Clément Marot touchant l'arrivée de Lully aux Champs-Elysées (1688), Epigrammes et satyres (1695) et une paraphrase des psaumes de David (1722). François-Auguston Paradis de Moncrif (1687-1770) fut poète, musicien et acteur. Académicien depuis 1733 (outre ses fonctions successives de secrétaire, lecteur, censeur royal et secrétaire général des postes), il est l'auteur de comédies et de ballets, de poésies et de chansons. Jean-Antoine du Cerceau (1670-1730) fut père jésuite et le précepteur du prince de Conti. Il mourut aussi briquement, tué accidentellement au fusil de chasse par un de ses élèves.Jean-Baptiste Willart de Grécourt (1683-1743) se fit connaitre par la vivacité de ses sermons, puis par les contes et les vers licencieux qu'il faisait circuler sous le manteau ou lisait dans des cercles choisis. Jean-François, marquis de Saint-Lambert (1716-1803) est aussi oublié aujourd'hui qu'il fut célèbre en son temps. Militaire, il parut à la cour du roi Stanislas à Lunéville. Il fut l'amant de Madame du Châtelet - elle mourut en couche de ses oeuvres. Outre ses oeuvres de littérature poétique (Epitre à Chloé, Fêtes de l'amour et de l'hymen), il est l'auteur d'un Essai sur le luxe pour l'Encyclopédie, d'un Discours sur la Poésie et d'un pesant ouvrage de morale laïque inspiré de d'Holbach et d'Helvétius, Principes des moeurs chez toutes les nations ou Catéchisme universel. "Sec, spirituel, bien tourné, il avait du trait, quelque imagination, de l'élégance, de la raideur" Sainte-Beuve.Sébastien Roch Nicolas, dit Chamfort (1740-1794) est bien connu pour son esprit étincelant, capable de passion malgré une lucidité cynique. Auteur de pièces à succès, il est élu à l'Académie en 1781 et devient administrateur de la Bibliothèque nationale. Ses écrits polémiques lui valent d'être arrêté et il meurt des suites d'une tentative de suicide. Les Maximes qui lui assurent l'essentiel de sa postérité sont publiées après sa mort. Ses contes en vers furent publiés pour la première fois en 1788 par Cazin.Alexis Piron (1689-1773), esprit brillant, caustique, désintéressé, follement gai, composa de nombreuses pièces de tous les genres et fut au centre de nombreuses polémiques littéraires - il est l'auteur de centaines d'épigrammes griffant les poètes de son temps. "Le plus turbulent des poètes" (Jules Janin), "le sel et la gaité même" (Sainte-Beuve).Claude-Joseph Dorat (1734-1780) fut un auteur fécond de pièces et de poésies, toujours en quête du succès, frivole et sans illusion sur sa postérité ("tout ce qui plait n'est pas durable"). Il reste dans les mémoires comme un auteur charmant et léger, habiles aux "riens élégants". Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, H. Agasse, an V (1797) (1798-1801) 5 vol. in-8, veau fauve marbré, dos lisses cloisonnés et fleuronnés, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, hachuré doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque). Manquent les pièces de titre et de tomaison, des coiffes rognées, charnière supérieure du volume I entièrement fendue.
Edition originale de la collective des écrits philosophiques du marquis de Saint-Lambert, préparée par ses soins, et dont l'histoire éditoriale est d'une rare complexité. Figure active des Lumières, auteur de plusieurs articles de l'Encyclopédie, Jean-François de Saint-Lambert d'origine lorraine (1716-1803) eut successivement pour maitresse la Marquise de Boufflers, Émilie Du Châtelet et Louis d'Éinay, dont Jean-Jacques Rousseau fut éperdument amoureux. L'Académie française lui ouvrit ses portes en 1770.I. En suivant la longue notice contenue dans la Bibliographie de Quérard, on peut reconstituer ainsi les étapes de la publication :1) Le manuscrit était achevé en 1788, mais le début des troubles révolutionnaires l'année suivante en empêcha l'impression. Aucune des parties qui le composent - à l'exception d'un seul titre - n'avait fait l'objet d'une impression antérieure.2) L'auteur donna les deux premiers volumes de l'ouvrage, ainsi que la première partie du troisième, en floréal an VI [mai 1798], tout en laissant la date de 1797 aux titres, et en plaçant les différentes pièces sous l'intitulé unique des Principes des moeurs. Cette première partie contient L'Analyse de l'homme, L'Analyse de la femme, De la Raison et Les Principes des moeurs chez toutes les nations, avec le Commentaire.3) La seconde partie du volume III, ainsi que les volumes IV et V ne parurent, eux, qu'en germinal an IX [avril 1801], tout en gardant la même date des titres, à savoir an V (1797). Ils contiennent L'Analyse de la société, un Essai sur la vie de Bolingbroke (composé en 1753), un Essai sur Helvétius, qui avait déjà paru en préface du Bonheur en 1772, et enfin le conte Les Deux amis (le seul texte du recueil à avoir été publié antérieurement et séparément, en 1770). Si l'on excepte les trois derniers opuscules, la collective comprend six textes majeurs, et ce sont ces six textes qui firent l'objet de l'éloge prononcé par Joseph-Marie Chénier au nom de l'Institut devant le Conseil d'Etat : il parle explicitement de six parties, ce qui est logique puisqu'il s'arrête à L'Analyse de la société.Sur ces bases, ont pu naître les confusions suivantes qu'on lit ici ou là :a) La séparation des deux titres Oeuvres philosophiques et Principes des moeurs pour en faire deux livres différents : il s'agit du même recueil désigné dans un cas par l'intitulé des faux-titres, dans l'autre par celui des titres.b) Le flottement sur la date : 1801 et 1797 ou 1798, en fait ni l'une ni l'autre, mais les deux.c) L'attribution de six volumes (au lieu de six parties) aux Oeuvres philosophiques. En fait, la série est complète en cinq volumes.Collation : I. [2] ff. n. ch., 348 pp. [Analyse de l'homme ; Analyse de la femme ; De la Raison, ou Ponthiamas]. - II. [2] ff. n. ch. 378 pp. [Catéchisme universel ; Commentaire sur le Catéchisme, première partie]. - III. [2] ff. n. ch., 413 pp. [Commentaire sur le Catéchisme, seconde partie ; Analyse historique de la société, première partie]. - IV. [2] ff. n. ch., 418 pp. [Analyse historique de la société, seconde partie]. - V. [2] ff. n. ch., 336 pp. [Essai sur la vie de Lord Bolingbroke ; Essai sur la vie d'Helvétius ; Les Deux amis, conte iroquois].II. Contenu.Ce fut le poème léger Les Saisons (1764) qui ouvrit au marquis de Saint-Lambert (1716-1803) les portes de l'Académie française, et les histoires de la littérature ne retiennent généralement que ce titre. Mais cette somme philosophique totalement dans l'esprit du XVIIIe siècle, où, selon la formule de Chénier, la raison ne plie devant aucun préjugé, semble plus intéressante aujourd'hui à étudier. L'époque de sa publication coïncidait chez nous avec les prémisses du romantisme et de la mode d'une méfiance de plus en plus forte vis-à-vis de la rationalité, accusée de tous les débordements de la Révolution. Déjà fort âgé, Saint-Lambert persiste dans cette rationalité éclairée de sa jeunesse, et livre comme une synthèse des principaux thèmes en honneur avant que Rousseau ne parût ... Quérard VIII, 348-349. Cioranescu, XVIII, 58 525 et 58 542 (grosses confusions).Précieux exemplaire de l'auteur, avec son chiffre lauré (SL) poussé au centre des plats. C'est lui qui a laissé en marge de nombreuses corrections manuscrites, soient typographiques, soient des changements de mots ou de phrases qui affinent la pensée. Ces notes sont partuclièrement développées aux volumes 3 et 4, probalement dans l'idée d'une nouvelle édition corrigée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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JANET,COTELLE 1823,In-8, XI-460 p.,frontispice gravé,1/2 basane ,dos lisse orné de motifs dorés ,trés passés,coiffes abimées,coins frottés,
Paris, Agasse, 1798.
Première édition. Poète adulé en son temps Jean-François de Saint-Lambert (1716-1803), auteur de quelques articles dans l' Encyclopédie, se fit moraliste. Il expose dans ce "Catéchisme" que les vices sont encore des passions, mais des passions utiles à l'homme et à ses semblables. Les vices et les vertus ne sont que des conventions propres à chaque peuple. Un chapitre a pour titre : "Analyse de la femme". Saint-Lambert eut une liaison avec Emilie du Chatelet, qui se retrouva enceinte de ses oeuvres, et en mourut. Bel exemplaire. /// 3 volumes in-8 de (4), 348 / (4), 378 / (4), 213 pp. Cartonnage rouge, pièce de titre noire. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
1796 Paris: De l'imprimerie de P. Didot l'aîné, l'an IV de la République, 1796. In-fol.: 25 x 34 cm, 2 ff. n. chiff. [faux-titre, titre], xxiv pp. [discours préliminaire], 406 pp., [Les saisons suivies des Pièces fugitives, Contes, et Fables Orientales], 1 f. n. chiff. [tables] + 4 pl. grav. col. Luxueuse édition de Didot l'aîné illustrée de 4 figures de Chaudet gravées par Morel et entièrement rehaussées en couleurs de l'époque. (Cohen, col. 927). Reliure de l'époque en demi-maroquin rouge à très petits coins. Dos à cinq nerfs incrustés de bandes de maroquin vert ornées de roulettes géométriques, auteur, titre et éditeur en capitales dorées, caissons richement ornées de fers à motifs, deux trophées de chasses et deux couronnes de lauriers sur piédestal. Gardes recouvertes de papier marbré. Ex-libris: "Bibliothèque de Monsieur Jacques Laffitte". De Jacques Laffitte (1767-1844), homme d'affaire et banquier né à Bayonne, plusieurs fois député entre 1816 et 1844, ministre des finances en 1830. Ex-libris: "André Gutzwiller". Banquier et bibliophile bâlois. Rousseaux principalement marginales. Bel exemplaire en grand papier non ébarbé. très grande de marge, particulièrement désirable pour ses gravures rehaussées et sa reliure de style directoire. "Les Saisonsde Jean-François de Saint-Lambert nont pas seulement imposé le genre de la poésie descriptive, elles constituent un précieux document sur les préoccupations philosophiques des Lumières". (Présentation Classique Garnier, 2014)
Amsterdam, 1782, 8 X 13 cm., relié, 236 pp. Sixième édition revue et corrigée. Demi-basane fauve marbrée à dos lisse orné de filets dorés et décors floraux, et pièce de titre rouge. Importantes épidermures, accrocs au dos et pièce de titre fendue. Taches, déchirures et plis sur les gardes, tache rouge sur la tranche de gouttière. Exempt de rousseurs.
Jean-François de SAINT-LAMBERT est un militaire, philosophe, conteur et poète lorrain puis, après 1766, français. Le nom de Saint-Lambert est resté attaché uniquement à son poème des Saisons, qui est le chef duvre de la poésie descriptive du XVIIIe siècle.
A Amsterdam, s.n., 1775. 7e édition. Grand in-8, 467 pp., veau marbré de couleurs, dos lisse à faux-nerfs orné de filets et de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, triple filet doré autour des plats, dos lisse à faux-nerfs, orné de filets et de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Très belle édition, ornée de sept figures en premier tirage, par Moreau, gravées par Delaunay, Duclos, Prévost, Lebas et Simonet, ainsi que de quatre vignettes et un fleuron de titre par Choffard. A la suite du texte des Saisons, figurent des Pièces fugitives, des Contes, et des Fables Orientales. Exlibris de L. Gidel et A. Grandsire. Quelques infimes épidermures, un coin légèrement abimé, l'intérieur très frais. Bel exemplaire.
Ray vitrine galerie *
S.n., à Amsterdam 1775, Grd et fort in-8 (14x23cm), xxxvj 38-467p., relié.
Septième édition des Saisons, après l'originale parue en 1769 et illustrée par Gravelot, mais premier tirage de l'illustration de Moreau. Cette édition est une réimpression de celle de 1769, et reprend les en-têtes de Chauffart, mais elle ajoute les 7 figures de Moreau, gravées par Delaunay, Duclos, Lebas, Prévost. On notera également que le papier fort employé pour cette édition n'est pas le même que le papier fin de l'édition originale. Reliure en plein veau d'époque. Dos lisse richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Plats en veau flammé (avec grecque d'encadrement) d'une date postérieure ajoutés en restauration. Coins émoussés. Une fente au mors supérieur sur 5 cm. Assez bon exemplaire. Les saisons sont précédées d'une préface sur la poésie bucolique et champêtre et suivies des contes (philosophique comme Ziméo), des pièces fugitives, et enfin des fables orientales. Voltaire eut une grande admiration pour Saint-Lambert, et notamment pour son oeuvre maîtresse : Les saisons. Cette poésie descriptive n'est d'ailleurs pas sans charme et elle continuera d'être goûtée au XIXe siècle. Saint-Lambert fut en outre incontournable pour la société littéraire du XVIIIe par sa présence dans les salons. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Paris, chez H. Agasse, 1798. 3 tomes en 2 vol. in-8 de (4)-348 pp. et (4)-378-(4)-213 pp., veau havane glacé, dos lisses ornés, pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, roulette dorée d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale. Grand oeuvre du philosophe et moraliste Saint-Lambert (1716-1803), très proche des encyclopédistes, ce catéchisme devait offrir un code complet de morale universelle composé à l'instar du livre de l'Esprit par Helvétius. L'ouvrage était achevé depuis 1788, mais les orages révolutionnaires en arrêtèrent l'impression et la partie la plus importante fut enfin publiée en 1798 : Tome I. Discours préliminaire ; Analyse de l'homme ; Analyse de la femme ; De la Raison ou Ponthiamas. Tome II. Le Catéchisme universel ; Commentaire sur le Catéchisme universel. Tome III. Commentaire sur le Catéchisme universel. Deuxième partie. J.-M. Chénier fit un grand éloge du Catéchisme universel, dans le Tableau de la littérature française (1831) : « Arrivé près du terme de la vie, Saint-Lambert ne déserta point la bannière adoptée par sa jeunesse. Inaltérable dans ses principes, fuyant l'excès, même dans le bien, il n'affecta ni le pieux rigorisme, ni l'autorité stoïcienne. Sans détacher la morale du principe stoïcien, nécessaire, démontré d'un Dieu surveillant et protecteur, il la trouva toute entière dans les rapports qui unissent l'homme à l'homme, dans nos besoins, dans nos passions, dans cette foule d'intérêts individuels qui, sans cesse armés l'un contre l'autre, mais forcés par la nature à traiter ensemble viennent former, en se ralliant, l'intérêt général des sociétés ». Bel exemplaire.
A Paris, de l'imprimerie de Didot l'aîné, 1795. 2 volumes in-18 de XXX-231 et [8]-240 pages, plein maroquin bordeaux, dos lisses ornés de fleurons, pastilles, roulettes, filets, titre et tomaison dorés, filet et 2 roulettes encadrant les plats, roulette dorée sur les coupes et intérieure, toutes tranches dorées, gardes de soie vert d'eau. Coiffe inférieure du volume I manque, petit accroc à la coiffe sup. du vol. II, coins un peu frottés, auréoles en début des 2 volumes, pastille rouge au verso de la première garde.
"Le nom de Saint-Lambert est resté attaché uniquement à son poème des Saisons, qui est le chef-d’œuvre de la poésie descriptive du XVIIIesiècle. Voltaire n’hésite pas à le ranger parmi les «ouvrages de génie» et affirme que: «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité»." [Wiki]. [Brunet V, 52]. Illustré XIXe
Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’aîné, l’An IIIe de la République 1795 2 volumes. In-18 13,5 x 8 cm. Reliures de l’époque plein veau fauve glacé, dos lisses ornés de petits fers encadrés de roulettes dorés, piéces de titre maroquin orange, pièces de tomaison maroquin bleu-marine, plats encadré de grecque dorée, coupes ornés de roulette dorée, XXX-231-240 pp. Beaux exemplaire élégamment reliés.
Vol. I, Les Saisons, poëme - Vol. II, Pièces fugitives & Fables Très bon état d’occasion
A Paris, chez Janet et Cotelle, 1823. Un fort vol. au format in-8 (207 x 132 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., ix - 457 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée blonde, filet, filet en pointillés et dentelle dorés encadrant les plats, dos lisse orné d'un ''décor à la grotesque'' comportant un double filet d'encadrement doré, filets gras et maigres dorés, chaînettes dorées, larges fleurons romantiques dorés, entrelacs de filets sinusoïdaux dorés, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches marbrées.
Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. Il s'ouvre sur un joli frontispice gravé à l'eau-forte par Roger d'après Desenne. ''Le nom de Saint-Lambert est resté attaché uniquement à son poème des Saisons, chef-d’œuvre de la poésie descriptive du XVIIIème siècle. Voltaire n’hésite pas à le ranger parmi les « ouvrages de génie » et affirme que : « C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité »''. Quérard VIII, La France littéraire, p. 349. Mors supérieur du premier plat fendillé (sans conséquence). Piqûres dans le texte (dont quelques feuillets sont davantage pourvus). Du reste, bonne condition. Peu courant.
Amsterdam, s.n., 1775, grand in-8°, maroquin poncé, rouge, triple filet d'encadrement des plats, dos lisse à faux nerfs dorés, richement décoré et doré avec notamment le fer "à la fontaine", roulette décorative sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque) ; XXXVI, [37] - 467 pp. ; 7 figures y compris le frontispice par Moreau le Jeune, gravé par Delaunay, Duclos, Prévost et Lebas et un fleuron sur le titre et 4 vignettes par Choffard légèrement différentes de celles de l'Edition originale de 1769 qui est illustrée par le Prince et Gravelot.
Nouvelle édition avec des illustrations différentes de l'originale, qui a été réimprimée en 1771 comme 3e édition ; et en 1773 comme 5e édition. Exemplaire d'Aimable Guy Blancard (1774-1853), avec sa signature autographe. Général d'Empire, il s'est illustré dans de nombreuses batailles de la Révolution puis du 1er Empire : à Austerlitz ; Friedland, Ratisborne, Wagram, où il est fait baron de l'Empire, campagne de Russie, Moskova, Winkowo, campagne de Saxe, puis Waterloo, où il est blessé. Général de brigade, il est employé en 1831 dans le département du Rhône.Quelques minuscules trous de ver à la reliure, sans conséquence.(Cohen Seymour de Ricci 925-926)Bel exemplaire en plein maroquin rouge de l'époque.
Phone number : 06 60 22 21 35
A Paris, de l'Imprimerie de P. Dido l'Aîné, an IV / 1796. Un fort vol. au format gd in-4 (323 x 243 mm) de 2 ff. n.fol., xxiv - 406 pp. et 1 f. n.fol. Reliure très légèrement postérieure de demi-chagrin maroquiné sapin, dos à nerfs orné d'un important décor comportant doubles filets dorés, filets sinusoïdaux dorés, larges fleurons dorés et à froid, jeu de petits filets dorés sur les nerfs, tire doré, palette dorée en tête et queue, tranches jaspées.
Edition en parte originale. L'ouvrage - revêtu d'une reliure décorative - recèle 4 (sur 4) belles figures par Chaudet gravées par Morel. Elles ont la particularité d'avoir été ici gravés avant toute lettre. ''Cette édition a été faite sous les yeux de l'auteur et contient quelques pièces nouvelles''. (in Quérard). Chef d’œuvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n’hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l’année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [...] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes – mentionné comme l’auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert –, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d’Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d’Houdetot, qui était la belle-sœur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d’un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d’Houdetot. On l’appela dès lors «le sage d’Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise... Cohen II, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème, 927 - Boissais, Le Livre à gravures au XVIIIème siècle, p. 159 - Cohen, Guide de l'amateur de livres à vignettes, 450 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 52 - Quérard VIII, La France littéraire, p. 349 - Graesse VI, Trésor de livres rares et précieux, p. 225 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française au XVIIIème, 58547. Angles, coupes et coiffes légèrement élimés. Légers frottements affectant le papier marbré des plats. Inégales rousseurs dans le texte. Quelques cahiers très légèrement oxydés. Nonobstant, belle condition.
1769 Amsterdam, sans éditeur, 1769, volume in-8 relié pleine basane marbrée de l'époque, XXVIII-369 pages, dos lisse orné de caissons dorés, tranches rouges, pièce de titre bordeaux, 1 frontispice de Le Prince, 4 gravures hors texte de Le Prince et Gravelot et 5 vignettes (dont celle de la page de titre) de Choffard, édition originale, très bon état
A Londres, s.é. [Cazin], 1782. Un vol. au format in-16 (163 x 83 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 133 pp. et 1 f. bl. Reliure postérieure de demi-basane fauve, dos lisse orné de filets gras à froid, pièce de titre de maroquin brique, titre doré, toutes tranches mouchetées.
Belle impression sortie des presses d'Hubert-Martin Cazin. L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice signé B. Cheraux et Duponchel. Les éditions Cazin étaient très réputées pour leur qualité, mais aussi pour leur caractère licencieux qui valut à l’éditeur la saisie des livres, une amende et deux séjours à la Bastille. Chef d’œuvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n’hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C’est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l’année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [...] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes – mentionné comme l’auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert –, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d’Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d’Houdetot, qui était la belle-sœur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d’un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d’Houdetot. On l’appela dès lors «le sage d’Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise... Manuel du Cazinophile, XLVII. Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant chacun des mors inférieurs. Quelques rares rousseurs dans le texte. Infime manque en marge du dernier feuillet. Nonobstant, bonne condition.
A Amsterdam, sans nom d'éditeur, 1773. 2 parties en 1 volume. 2 feuillets. XXXVI. 215 pages. + 240 pages. (17x10,5 Cm). Plein veau. Dos à nerfs orné. Tranches rouges. Coins et coiffes légèrement émoussés. Considéré comme le chef d'œuvre de l'auteur, ce poème accompagné de contes et de fables orientales avait notamment suscité l'admiration de Voltaire et il figure parmi les œuvres les plus représentatives du préromantisme Français. On y trouve notamment le conte "Ziméo, par George Filmer, né primitif", qui décrit la vie des esclaves en Jamaïque. Bel exemplaire très bien conservé.
Librairie des bibliophiles L. Jouaust , Paris 1883, 11x18cm, relié.
Edition illustrée d'une eau-forte d'Adolphe Lalauze en frontispice. Reliure en demi maroquin marron chocolat, dos lisse orné d'une frise florale dorée, petites traces de frottements en queue du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, tête dorée. Exemplaire agréablement établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
De l'Imprimerie de P Didot l'Ainé A Paris, De l'imprimerie de P Didot l'Ainé l'an IV de la république, 1796. In-4 relié pleine basane. Dos à nerfs orné à motis dorés, double filet doré sur les plats, tranches rouges, sous étui. Un feuillet blanc, faux titre, titre avec vignette, XXIV + 406 pages + table, un feuillet blanc. Gravures dessinées par Chaudet et gravées par Morel. Contient Les Saisons, Pieces Fugitives, Contes, et Fables Orientales. Bien complet des 4 gravures. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
1825 P., Froment, Libraire, 1825, 1 vol. in-18 (123 x 80 mm) reliure de l'époque 1/2 veau fauve glacé à coins, dos à 4 faux-nerfs richement orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin marron, filet doré bordant les plats, de (2) ff. (faux-titre et titre) - VII pp. (notice historique) - XXII pp. (discours préliminaire) - (1) f. (argument) - 186 pp.Fines et pâles rousseurs, très bel exemplaire très bien relié par ailleurs.
Très jolie vignette en frontispice représentant 2 amants enlacés sous un arbre, dessinée par Desenne et gravée par Derly.
A AMSTERDAM. 1770. In-16. Relié plein cuir. Bon état, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 334 pages. Quelques bandeaux et culs-de-lampe. Relié plein veau marbré. Titre et caissons dorés sur le dos. Tranches mouchetées. Quelques épidermures.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Ex-Libris Manuscrit. Classification Dewey : 841-Poésie
A Amsterdam. 1778. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. XXXVI + 215 + 240 pages. Tranches roses. Contreplats jaspés. Dos à 5 nerfs, pièce de titre manquante, motifs dorés passés. Dos frotté, manques en coiffe de pied et au centre du dos. Quelques traces de mouillures sans conséquences sur le texte. 2 photos disponibles.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, Paris 1796, grand in-4 (23x31,5cm), (2) xxiv ; 406 pp. (2), relié.
Edition illustrée de 4 planches gravées sur cuivre par Morel d'après les dessins de Chaudet. Reliure de l'époque en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs richement illustré de dentelles, filets et fleurons dorés, plats encadrés d'une double dentelle dorée, roulette dorée sur les coupes et les coiffes, gardes et contreplats - encadrés d'une dentelle dorée - de papier caillouté, toutes tranches dorées. Ce poème est aujourd'hui encore considéré comme le chef-d'oeuvre de la poésie descriptive du XVIIIème siècle ; Voltaire écrivit d'ailleurs à son sujet : "c'est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité." Très bel exemplaire à toutes marges. - Photos sur www.Edition-originale.com -