Paris, Au Moulin de Pen-Hur, 1945. 1020 g In-4, broché sous couvertures rempliées, 165-[1] pp., [1] fb., [1] f.. Illustré par Roger Tolmer de 18 compositions en couleurs dont 9 hors-texte y compris le frontispice. Les illustrations ont été réalisées en phototypie par Duval et rehaussées au pochoir dans les ateliers Ranson fils. Ouvrage tiré à 1000 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin de chiffon des papeteries de Lana. . (Catégories : Livres illustrés, Littérature, )
Paris D. Giraud et J. Dagneau 1852 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin tête de nègre à coins, dos à nerfs, caissons ornés d'un double encadrement de filets à froid, tête dorée (Lortic), XVI + 356 pp., gravure allégorique en frontispice et fac-similé hors-texte.Edition originale avec un envoi autographe signé de Nerval aux frères Goncourt, dans une fine reliure de l'époque par Lortic, leur relieur préféré.Ce précieux exemplaire est resté inconnu des biographes. On ne connaît pas d'autre livre de Nerval dédicacé aux Goncourt ; dans le catalogue de leur bibliothèque ne figurent que les deux volumes des Scènes de la vie orientale parus en 1850, sans envoi donc. Le Journal des Goncourt évoque surtout Nerval au moment de son suicide, Jules ayant été dessiner la rue où le poète se donna la mort. Cependant, à l'époque de leur collaboration à L'Éclair, les Goncourt ont signé deux articles sur Nerval, le premier le 10 juillet 1852 sur Les illuminés ou les Précurseurs du socialisme (n°27, p.8-9), le second sur Lorely, souvenirs d'Allemagne le 18 septembre 1852 (n° 37, p. 126-127). C'est sans aucun doute à cette occasion que Nerval leur dédicaça ce volume. La Bibliothèque historique de la Ville de Paris a par ailleurs présenté à l'exposition Nerval de 1996 (n°436 du catalogue) un exemplaire du Salon de 1852 avec envoi des Goncourt au poète (coll. part., ancienne coll. J.E. Blanche).Quelques rousseurs marginales, sinon superbe exemplaire.
Paris 11 février 1844, 10,4x13,6cm, quatre pages sur deux feuillets.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois - à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris s.d. (avril 1841), 13,5x21cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay rédigée à l'encre noire.Nom du destinataire de la main de Nerval au dos du feuillet. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval est enfin «libre et sorti de la maison Blanche» après y avoir séjourné des suites de sa crise du début printemps 1841. Il ne s'agit toutefois pas d'une sortie définitive mais probablement d'une permission accordée par le docteur Blanche à son patient, ce dernier ne sortira définitivement qu'en novembre 1841. L'écriture, difficilement lisible par endroits, montre la fébrilité de Gérard de Nerval, qui cherche à renouer avec le milieu littéraire: «J'apporte des masses de copie, pour vous et trois ou quatre autres journaux.» Hippolyte Delaunay fut rédacteur en chef de la revue L'Artiste dans laquelle Nerval publia le 11 avril de la même année un article intitulé «Mémoires d'un Parisien, Sainte-Pélagie 1832». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1948 S.l.n.d. (ca 1948), ensemble de 28 ff. (270 x 210 mm) manuscrits à lencre noire, dune écriture très lisible, quelques ratures.
Lensemble nest pas signé mais la première partie du manuscrit, Une escale rue Richelieu : Gérard de Nerval à Cythère, est parue dans la Revue dhistoire littéraire de la France, 48e année, pp. 296 à 308, larticle étant signé de Gilbert Rouger.Gilbert ROUGER (1903-1978), professeur agrégé, auteur douvrages à caractère pédagogiques. Grand amoureux et spécialiste du poète, il a établi et annoté une édition des Voyages en Orient (P., Imprimerie Nationale de France, 1950, 4 vol.) ; il est lauteur de lavertissement dune édition des Voyages en Orient (P., Club des Libraires de France, 1955, 2 vol.) ; il est lauteur dune notice biographique, une notice historique et littéraire, des notes explicatives, des jugements, dun questionnaire et des sujets de devoirs pour Pages choisies de Gérard de Nerval (P., Classiques Larousse, 1936) ; et enfin lauteur de lintroduction et la présentation des uvres de Nerval (P., Editions Alpina, 1958).
Très bel exemplaire conservé dans sa fine reliure de l’époque et provenant de la bibliothèque de Paul Eluard. Paris, Victor Lecou, 1852. In-12 de vii pp., 354 pp., (1) f. de table. Demi-veau lavallière, pièce de titre de maroquin vert, tranches marbrées. Reliure de l’époque. 175 x 106 mm.
Précieuse édition originale de cet ouvrage de Nerval «peu commun et recherché». (Clouzot, p. 223). Vicaire, IV, 57; Carteret, II, 219. Le volume réunit des essais et nouvelles publiés en revue entre 1839 et 1850 consacrés à de prétendus «fous». Cette édition originale contient les portraits de Raoul Spifame roi de Bicêtre, de l'abbé de Bucquoy, de Cazotte, de Cagliostro, de Quintus Aucler et surtout celui de Restif de la Bretonne avec lequel Nerval avait en partie identifié son destin : comme Restif, Nerval fut prote d'imprimerie, il s'éprit d'une actrice dont il fit son idole, il adopta la théorie des ressemblances et celle de la transmigration des âmes. «Œuvre de Gérard de Nerval (1808-1855), publiée en 1852 chez Victor Lecou. Cette galerie de portraits d’illuministes est la réunion d’articles publiés, dans des revues, à des époques diverses. Ces excentriques notoires, fous, inspirés, pseudo-mystiques, ‘précurseurs du socialisme’ (c’était le sous-titre que devait porter l’ouvrage), dont certains se rapprochent de Nerval, l’auteur ne les suit pas en aveugle et il se garde de perdre son ironie. Certains critiques ont vu même dans ‘les Illuminés’ une condamnation formelle de cette maladie de l’esprit qui sévit vers la fin du XVIIIe siècle [...] La nostalgie de la vieille foi chrétienne se montre dans ‘les Illuminés’ et le regret que la Renaissance et la Révolution aient porté à cette foi des coups terribles: non que Nerval montre quelque espoir d’un retour victorieux du christianisme. Il n’y a ici qu’une affection triste, la même que Barrès témoignera à l’égard de ces choses, le souhait, simplement humain, de ‘s’attacher avec larmes et avec prières aux pieds sanglants de ce Christ détaché de l’arbre mystique, à la robe innocente de cette Vierge mère, expression suprême de l’alliance antique du ciel et de la terre, dernier baiser de l’esprit divin qui pleure et qui s’envole». (Dictionnaire des Œuvres, III, 672). Très bel exemplaire de cette originale recherchée conservé dans sa fine reliure de l’époque. De la bibliothèque Paul Eluard avec ex libris «Après-moi le sommeil». Cette provenance est remarquable pour ce livre précurseur du surréalisme.
1826 P., Touquet, Galerie Vivienne, s.d. (1826), 1 vol. in-32° (110 x 70) broché sous couverture verte imprimée en noir, de 61 pp. Rousseurs essentiellement concentrées en premières et dernières pages, très bel exemplaire dans son brochage d'origine.
Seconde édition, revue, corrigé et augmentée, parue la même année que l'originale et tout aussi extrêmement rare. Complainte longtemps considérée comme le premier livre de Gérard de Nerval. Lauteur principal, présenté sous le pseudonyme de Cadet-Roussel, serait Félix Bodin, publiciste et historien, auteur de plusieurs opuscules littéraires et politiques de petits formats.À lépoque de cette publication, il était lami de Gérard de Nerval qui lui aurait dédié ses premières ébauches en le désignant également sous le pseudonyme de Cadet-Roussel, notamment dans Les Hauts Faits des Jésuites et dans Monsieur Dents court ou le cuisinier dun grand homme publiés en 1826.Nerval serait cependant lauteur de deux couplets, ainsi que lindiqua son ami Nadar dans une lettre (Journal pour rire, avril 1852), sans malheureusement révéler lesquels.De plus, il existe un exemplaire de la troisième édition avec un ex-dono manuscrit en couverture, de la main de Nerval, à Mr d'Allemagne.On peut penser que dautres collaborateurs participèrent à cette publication, la mention au titre dune Société de Publicistes, Jurisconsultes, et Gens de lettres, laisse supposer quil sagit effectivement dune uvre collective.Cet opuscule se compose de 21 couplets en vers, chacun accompagné de notes, suivis du chapitre XXVII de la genèse sur le droit daînesse, avec la version latine à gauche et sa traduction en regard.Il y eut quatre éditions différentes publiées la même année, la première de 55 pages, la seconde (la nôtre) de 61 pages, la troisième de 31 pages ainsi que la dernière de 32 pages qui comprend deux couplets et deux notes supplémentaires.Réf. biblio. : Max Brix, Manuel Bibliographique des uvres de Gérard de Nerval, p. 39 ; Catalogue de l'exposition Gérard de Nerval, Paris, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 1996, p. 8, n° 35 ; Clouzot, p. 126.
s.l. s.d. [1853], 13,5x8,8cm, une feuille.
Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à son ami Georges Bell, quatre lignes rédigées au crayon de papier et signées de son prénom "Gérard". Trace de tampon au verso. Deux petits trous d'épingle sans atteinte au texte, deux traces transversales de pliure inhérentes à la mise sous pli du billet. Ce petit mot a été rédigé lors de l'avant-dernier séjour de l'écrivain chez le Docteur Blanche en 1853. Ce billet a été retranscrit dans le tome 3 desOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval fit la connaissance de Joachim Hounau,connu sous lenom de plumeGeorges Bell, chez Joseph Méry, à Marseille en 1843, au retour de son voyage d'Orient. Bell fut un très proche ami de Gérard de Nerval qui, agonisant, l'appelera à son chevet. Les autographes de Gérard de Nerval sont très rares. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Notre collection se présente sous formes de tomes annuels ou semestriels, sous reliure cartonnage à dos toilé (fin XIXe siècle). Nous disposons des 6 premiers tomes (de 1835 à 1838). Tous les tomes sont complets de leur frontispice et de leurs gravures. Malgré d'inévitables rousseurs (éparses et assez peu marquées), l'ensemble est en bon état. // C'est dans l'entreprise de ce " Monde dramatique " que Gérard de Nerval engloutit l'héritage de son grand-père et contracta des dettes qui le suivirent tout au long de sa vie. Nerval ne dirigea " le Monde dramatique " que pendant les deux premières années de sa parution. Dans le tome II, page 345, on peut lire un article (non signé) à la gloire de Mademoiselle Jenny Colon - son portrait à pleine page, dessiné par Gavarni, illustre cet hommage. // Textes de Gérard de Nerval (qui signe G, ou ne signe pas), Théophile Gautier, Frédéric Soulié, Alexandre Dumas, Roger de Beauvoir, Jacques Arago, Alphonse Karr, Jules Janin // Gravures de Célestin Nanteuil, Paul Gavarni, Camille Rogier, Henry Monnier, Napoléon Thomas, Louis Lassalle...
Paris (1 - puis 5 -, rue des Filles-Saint-Thomas). Fondateurs : Gérard de Nerval et Anatole Bouchardy. Grand in-8°. Périodicité hebdomadaire puis bi-hebdomadaire. Cette revue parut de mai 1835 à septembre 1841.
Paris, A. Tallone (impr. de A. Tallone), 1946. In-4 étroit (26,5 x 13cm), relié demi-maroquin noir, couverture conservée (plats et dos), 229 pages. - Préface de H. Clouard. Ce volume a été tiré à 775 exemplaires numérotés à la presse, celui-ci le n° 110 sur vélin ivoire pur chiffon. Très bel exemplaire bien relié.
Paris 18 novembre [1841], 13,9x20,8cm, une page sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Auguste Cavé, rédigée d'une écriture soignée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Infimes traces de pliures inhérentes à la mise sous pli et quelques claires piqûres. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Après deux violentes crises de nerfs, Gérard de Nerval fut contraint de séjourner à la clinique du Docteur Blanche entre mars et novembre 1841. Désargenté, il adresse cette lettre à son ami Auguste Cavé, alors directeur de la section des Beaux-Arts au ministère de l'Intérieur, pour solliciter son appui auprès de «M. le Ministre»: «Quoi qu'entièrement rendu à la santé, je sens que je ne puis encore travailler qu'avec ménagement, et s'il était possible que l'on m'aidât d'une légère somme mensuelle [...] je serais plus sûr de pouvoir reprendre peu à peu ma position littéraire, sans risquer de nouveaux accidens». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [1837 ou 1849], 13,4x9,4cm, un petit billet.
Reçu autographe signé "Gérard" : "J'ai reçu de M. Rouy la somme de 10F à compte. Gérard. Ce 27". Daniel Rouy était gérant et caissier du journalLa Presse. Deux traces de pliure transversales. Cette reconnaissance de dette, simplement datée "ce 7" pourrait avoir été rédigée en août 1849, si l'on se réfère à unelettre à Ernesta Grisi, compagne de son ami Théophile Gautier, dans laquelle, le poète évoque une telle créance : "Je n'ai pu toucher l'argent qu'aujourd'hui mercredi. M. Rouy n'y était pas. J'y suis allé 4 fois aujourd'hui..."(Pléiade, tome 1, lettre 143 du 30 août 1849). CependantMichel Brix, auteur de Nerval, Glanes et miettes de presse et membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, nous a très obligement fait remarquer que Nerval signait "Gérard" plutôt entre1837 et 1840 et qu'en 1849, il signait ce genre de billets "Gérard de Nerval". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris s.d. [novembre 1853?], 10x13,6cm, un feuillet et son enveloppe dépliée.
Lettre autographe signée "votre G." adressée à Georges Bell, rédigée à l'encre bleue au recto d'un petit feuillet. Enveloppe autographe dépliée jointe contenant une phrase que Nerval n'avait pas mise dans sa lettre. Cette lettre a été retranscrite dans la Pléiade, tome 1, lettre 264. Après plusieurs rendez-vous manqués et alors qu'il se trouve à la clinique du Docteur Blanche, Nerval demande à George Bell de ne "[se] préoccupe[r] pas trop de l'affaire de Passy". Malgré son enfermement, Nerval continue à mener ses affaires :"Je conçois un projet ou système d'emprunt qui a quelques chances de réussite - mais il faut que j'engage très sérieusement ma signature."Il termine sa lettre sur une énigmatique formule :"Vous savez que je vous ai fait un conte ce matin. Je sortais des bras de...cherchez." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.l. [1837 ou 1849], 9,9x14,3cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe.
Lettre autographe signée "votre bien dévoué Gérard" adressée à Daniel Rouy. Enveloppe jointe. Cette lettre, simplement datée "Le 12" pourrait avoir été rédigée en août 1849, si l'on se réfère à unelettre à Ernesta Grisi, compagne de son ami Théophile Gautier, dans laquelle, le poète évoque un tel escompte : "Je n'ai pu toucher l'argent qu'aujourd'hui mercredi. M. Rouy n'y était pas. J'y suis allé 4 fois et j'ai porté les 10F. aujourd'hui, je ne sais pas s'il faut faire le prochain feuilleton ni comment il faut signer."(Pléiade, tome 1, lettre 143 du 30 août 1849). CependantMichel Brix, auteur de Nerval, Glanes et miettes de presse et membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, nous a très obligement fait remarquer que Nerval signait "Gérard" plutôt entre1837 et 1840 et qu'en 1849, il signait ce genre de billets "Gérard de Nerval". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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(Paris): H. Roudil, 1958.La Tour Saint-Jacques, Numero Special. No. 13-14.In 8 avec 4 planches pleine page-Bel etat-LA TOUR SAINT-JACQUES. Gerard de Nerval. Lourdes de Grillot de Givry. Bulletin de Parapsychologie.
Paris, Victor Lecou, 1852. 1 vol. (105 x 175 mm) de VII, 354 p. et [1] f. (table). Percaline verte, dos à nerfs ornés, plaque d'encadrement à froid sur les plats, titre doré, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Édition originale. De la bibliothèque Jacques Attali (ex-libris).
Excentriques notoires, fous, inspirés, pseudo-mystiques, « précurseurs du socialisme » selon le sous-titre que devait porter cette réunion « peu commune et recherchée » (Clouzot) : Raoul Spifame roi de Bicêtre, l'abbé de Bucquoy, Cazotte, Cagliostro, Quintus Aucler et surtout Restif de la Bretonne auquel Nerval avait en partie identifié son destin. Prote d'imprimerie comme lui, il s'était épris d'une actrice dont il fit son idole et adopta la théorie des ressemblances et celle de la transmigration des âmes. Ce livre marque un tournant occultiste dans l'oeuvre de Nerval. À la fin de l'année 1849, il collabore au Diable rouge, almanach cabalistique pour 1850, l'année où il publie plusieurs essais qui formeront la matière de ce volume publié deux ans plus tard. Transmutation de l'exaltation révolutionnaire de 1848 ? Initiation véritable ? Nerval prétendra en 1854 être affilié à l'ordre des Mopses... et, de fait, il gravite parmi les ins-pirés : le futur Eliphas Lévi et Esquiros, Alexandre Weill (l'initiateur prétendu de Hugo), Ganneau dit le Mapah, le magnétiseur Henri Delage qui était de l'Almanach cabalistique, ou encore le groupe « Démocratie pacifiste », d'inspiration fouriériste, foyer des premières expériences spirites... « Le rêve est une seconde vie » écrira bientôt l'écrivain, inspiré par Emmanuel Swedenborg, en ouverture d'Aurélia. Bon exemplaire en reliure d'époque. Rousseurs.
P., Fayard, 1995, gr. in-8, br., couv. ill., 502 pp., cahier d'illustrations en noir hors-texte, généalogies, index des noms de personnes et des personnages de oeuvres de Nerval, des noms de lieux, des titres d'oeuvres de Nerval. (DI20)
Paris Léon Ganivet 1845 In-8, XC-192 pp. Portrait de Cazotte gravé sur acier d'après Edouard de Beaumont, six planches hors-texte gravées d'après celles de l'édition originale et deux cent vignettes dans le texte. Demi-reliure de maroquin vert, "Halimi" en bas du dos. (reliure d'époque)
Edition originale de la préface de Nerval. "Cette édition qui est devenue rare a été publiée par Gérard de Nerval qui l'a fait précéder d'une notice sur Cazotte. Gérard était encore un des pensionnaires de la maison du docteur Blanche, lorsqu'il publia cette édition à laquelle il voulut joindre un commentaire sur la manière la plus facile de se mettre en rapport avec le diable ; mais on ne lui en donna pas le temps de rédiger son commentaire et il se contenta de fournir à l'artiste chargé d'illsustrer l'ouvrage un portrait authentique de la fameuse tête de chameau." le Bibliophile Jacob dans une notice du catalogue Dutacq. (Vicaire II 147 ; Carteret III 145)x). Rousseurs, petite enfoncement sur la tranche d'un plat., épidermures légères, léger éclaircissement du dos. Un jeune homme, Alvare, décide par forfanterie de convoquer le diable en compagnie de deux amis. Le diable lui apparaît d'abord sous les traits d'un chameau, puis d'un épagneul et enfin sous les traits gracieux de Biondetta, dont il accepte les services. Alvare s'efforce de résister aux séductions et aux agaceries de Biondetta. Il décide enfin de présenter Biondetta à sa mère pour pouvoir l'épouser. En chemin, ils s'arrêtent pour participer à une noce et comme on les a pris pour mari et femme, ils se retrouvent dans la même chambre. Au moment ultime, Biondetta jette le masque pour rappeler qu'elle est Belzébuth. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Gérard de Nerval (1808-1855), poète, écrivain. L.A.S., sd [été 1840], 1/2p in-8. A M. Forgues, rédacteur au journal du commerce i.e. Paul-Emile Daurand-Forgues (1813-1883), journaliste et écrivain, utilisant notamment les pseudonymes Old Nick et Tim : « Mon cher Forgues, Voici un exemplaire de mon volume : pourrez-vous en parler dans une revue bibliographique. Est-il nécessaire d'envoyer un autre volume au journal ? Dans ce cas, dites-moi à qui. Ecrivez-moi cela rue de Navarrin n°14. Votre bien dévoué. Nerval » . Cette lettre est datable par plusieurs détails. Tout d'abord l'adresse, rue de Navarin [avec un seul r], qui est en fait celle de Théophile Gautier qui l'héberge en 1840-1841. De plus, Forgues était rédacteur au journal Le Commerce mais l'avait quitté en 1841. Par ailleurs, il signe simplement « Gérard », ce qui peut laisser supposer que le volume en question est sa traduction des Deux Faust publiée en juillet 1840 seulement sous le nom Gérard. Notre lettre est donc certainement de juillet ou août 1840. Malheureusement, aucun article ne fut publié. Forgues n'aura pas répondu à cette sollicitation. Cette lettre a été éditée à plusieurs reprises : Marsan (1911, n°CXXXV), Béguin (1952, p.1109 ; 1975, p.1200) puis Pichois (oeuvres de Nerval, 1989, T.I, p.1354). Provenances : Edouard Champion (1882-1938) ; Vente Drouot, 19-20 novembre 1987 (n°173) ; Paul Beauvais (acquis à la vente de 1987) ; Vente Sotheby's, 26 novembre 2013 (a priori n°44). Sympathique lettre. [370]
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Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1931 1 volume In-8° (14 x 21,6cm) Reliure d'époque demi-velin; pièce d'auteur et titre au dos bordée de larges filets dorés; papier de couvrure des plats et gardes marbrés à dominante jaune ocré; couverture conservée; tête dorée. 4 feuillets dont 1titre imprimé en noir et rouge, 254p., 1feuillet. Bon état (gardes légèrement fumées en marges).
Importante étude du critique littéraire roumain comparatiste Nicolas J. POPA, de "Les Filles du feu"; notes et références; suivie des variantes et de notes et éclaircissements. Etude complète dans ce 2è volume des "Oeuvres complètes de Gérard de Nerval" publiées sous la direction d'Aristide Marie, Jules Marsan et Edouard Champion, et dont elle fait seule l'objet (tome second de "Les Filles du feu - Nouvelles", le 1er tome contenant le texte de Nerval). Tirage à 1225 exemplaires; 1 des 1100 sur vélin pur fil, justifié n°1220 (après 25 sur papier japon et 100 sur papier d'Arches). Exemplaire relié.
1854 In-12 (174 x 110 mm), demi-chagrin acajou, dos à 4 faux-nerfs filetés or, orné de compartiments garnis d'un décor de filets à froid et petit fer aldin doré entre-nerf, titre doré, tranches mouchetées (reliure de l'époque), (4), xix, (1), 336 p. Paris, D. Giraud, 1854.
Edition originale publiée alors que Nerval était interné à la clinique du docteur Blanche à Passy, quelques mois avant son suicide. Ce recueil, chef-d'oeuvre de la production nervalienne que l'auteur qualifiait lui-même de "descente aux enfers", se compose de huit nouvelles dont "Sylvie" et un ensemble de douze sonnets assemblés sous le titre de "Les Chimères" dont le célèbre "El Desdichado". "En faisant paraître 'Les Filles du feu', Nerval, par-delà les crises de folie et la maladie, prouve au monde que son génie reste intact. Abolissant les frontières entre ici et ailleurs, entre autrefois et aujourdhui, entre autobiographie et songe, ces textes ont fasciné les plus grands auteurs du siècle suivant, de Proust à Yves Bonnefoy, en passant par André Breton ou encore Julien Gracq" (Jacques Bony).L'ouvrage est dédié à Alexandre Dumas.(Carteret II, 220. "En Français dans le texte", n°273. Vicaire, VI, 58).Quelques petites rousseurs éparses.Très bon exemplaire, frais, bien relié à l'époque.
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Nerval (G rard De) Van Parys (Blanche)/ G rard de NERVAL, Blanche Van Parys
Reference : 53566
Bruxelles, Lumi re,, 1946 Broche, couverture originale de l' diteur, 173 pages illustre, orn de 24 dessins de Blanche Van Parys.
Exemplaire de l' dition num rot e sur V lin pur Fil; Numerote; 179.
Coll. "Pléiade - Album" n° 32, Paris, éd. Gallimard, 12 mars 1993, EDITION ORIGINALE, in-12, pleine basane havane éd., rhodoïd éd., 288 pp., ill. par 249 reproductions de documents anciens en coul. et en noir, iconographie réunie et commentée par Eric Buffetaud et Claude Pichois, Toute la vie de Gérard de Nerval dans cette prestigieuse collection. Bien complet du rhodoïd. Très bon état
Paris s.d. (fin 1852 - début 1853), 10,3x13,2cm, quelques lignes sur un double feuillet.
Billet autographe signé "Gérard de Nerval" adressé à l'historien Charles Romey : "Mon cher Romey, Je reçois votre lettre aujourd'hui seulement parce qu'on me l'a envoyée par la poste de chez Didier. Je la lui renvoie. Il sera sans doute trop tard. Voici l'autre petit volume. Votre affectionné Gérard de Nerval. Attendez plutôt huit jours pour parler des deux." Pliures inhérentes à la mise sous pli. Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 3, p. 799). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 10 juin 1842, 10,6x17cm, quelques lignes sur un double feuillet.
Billet autographe signé "Gérard" adressé à Georges Guénot-Lecointe : "Mon Cher Monsieur, Je ne pourrai vous aller voir demain. Je crois que mon affaire se termine au Ministère. A après demain donc." Pliures inhérentes à la mise sous pli. Trace de cachet de cire et adresse manuscrite en quatrième page.Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 1, p. 917). L'"affaire"dont il est ici question est celle d'une aide de 300 francs qui avait été accordée à Nerval deux mois plus tôtpar le ministre de l'Instruction publique Abel Villemin. Georges Guénot-Lecointe fut critiqueàLa Sylphide, revue à laquelleGérard de Nerval collabora également. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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