Amsterdam, Louys Elzevier, 1652-1651. 2 vol. in-4 de (8)-1207-(15) pp. ; 903-(11) pp. 275-(3) pp., vélin rigide, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale des troisième et quatrième parties. Après la mort de Duplessis-Mornay, le 11 novembre 1623, ses secrétaires ont entrepris, sous la férule de Jean Daillé, la publication de ses papiers. Très rapidement, deux volumes furent imprimés sur les presses installées au château de La Forêt-sur-Sèvre, le 1er en 1624 (sans indication de lieu), le second en 1625. Mais devant les difficultés rencontrées par l’imprimeur saumurois Jean Bureau qui était venu s’établir au château à la demande des héritiers de Mornay, la publication fut interrompue. Elle ne reprit qu’en 1651-52 par la mise en lumière de deux nouveaux tomes qui viendront compléter l’édition débutée en 1624. (H. Daussy, Les Huguenots et le Roi, p. 26 et suivantes). Comme le souligne Hauser (n°1612), il ne s’agit pas de « mémoires » au sens ou nous l’entendons, mais plutôt, suivant la division adoptée par Daillé, de traités, discours, mémoires et advis. En un mot, ce sont les papiers de Mornay, papiers parmi lesquels figurent I°, des écrits de Mornay antérieurement publiés sous le voile du pseudonyme ou de l'anonyme ; 2° des écrits inédits ; 3° des lettres de et à Mornay ; 4° des instructions remises à Mornay lors de ses diverses missions, ou rédigées pour d'autres négociateurs sous son inspiration ; 5° des pièces officielles (Déclarations ou protestations du roi de Navarre, etc.) dont Mornay est sans doute l'auteur. Ex-libris manuscrit sur le titre à l'encre du temps "Le Ch. des cinq villes". Quelques pâles rousseurs sinon bel exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 1912 ; Hauser, III, 1612-1485 ; Willems, 1149-619.
Leyde, Bonaventure et Abraham Elsevier, 1647 ; marque "le solitaire" ; in-4 ; plein vélin ivoire rigide de l'époque, titre manuscrit au dos ; (12), 732, (6) pp.
Ex-libris manuscrit ancien : Pierre Choulet.Edition originale, rédigée par David Licques, d'après un manuscrit de Madame de Mornay, jusqu'à l'année 1606 et pour es 17 dernières années (jusqu'en 1623), d'après les renseignements fournis par Jean Daillé et par Jules de Meslay et René Chalopin, secrétaires de Mornay (Barbier, II-713 ; Willems, 619).Né à Bulry (Seine et Oise) en 1549, mort à La Forêt sur Sèvre (Deux-Sèvres) en 1623, Philippe Duplessis-Mornay fut un des hommes politiques et religieux des plus considérables de son époque et reste une figure morale de tout premier plan dans l'Histoire de France. Protestant, il parvint rapidement au cercle du pouvoir, échappa de peu à la Saint-Barthélémy et se mit au service de Henri de Navarre, futur Henri IV, qu'il servit avec tout son talent, sa fidélité et sa fougue pendant plus de 20 ans sans avoir une grande reconnaissance en retour. Surnommé "le Pape des Huguenots", Duplessis-Mornay essaya toute sa vie de rapprocher les divers courants du Christianisme sans que son utopie ne puisse même prendre un semblant de réalité.Exemplaire en très bel état.
Phone number : 06 60 22 21 35
A Saumur, par Thomas Portau, 1611, 1 volume in-folio de 240x340 mm environ, (2) ff., 607 pages, (2) ff. Reliure plein cuir granité brun, dos à 6 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs d'encadrements et fleurons dorés, contregardes seules marbrées, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Sans la planche en fin de volume. Un mors fendu et début de fente sur l'autre mais la structure est solide, coins émoussés avec manque de cuir sur l'un d'eux, coiffes ébréchées, ex libris tamponné et inscription grattée sur la page de titre, quelques rousseurs et pages brunies, .
Philippe Duplessis-Mornay, en réalité Philippe de Mornay, seigneur du PlessisMarly, également appelé Philippe Mornay Du Plessis (né le 5 novembre 1549 à Buhy, dans l'actuel Val-d'Oise - mort le 11 novembre 1623 à La Forêt-sur-Sèvre, près de Cerizay, dans les Deux-Sèvres) était un théologien réformé, un écrivain et un homme d'État français, ami d'Henri IV, qui fut l'un des hommes les plus éminents du parti protestant à la fin du XVIe siècle, surnommé le "pape des hugenots".Première édition en français, publiée la même année que l'édition latine Mysterium Iniquitatis , par le même éditeur. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
S.l. [Genève], chez Jean Durant, 1581. In-8 de 248 pp. (A-P8 Q4), veau gris, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches rouges (Galette).
Premier ouvrage de l'auteur. Troisième édition fort rare de ce petit traité de Philippe de Mornay, dédié à sa soeur et publié une première fois en 1575.Le texte de Mornay occupe les 70 premières pages. Il est suivi de traductions d'auteurs anciens sur le même thème : l'Axioque de Platon, le discours de Cicéron touchant la mort tiré de son traité De Senectute, un extrait de Sénèque sur la vie et la mort, le sermon de la mortalité de St Cyprien, le traité de St Ambroise Du bien de la mort et de quelques sentences, prières et méditations touchant la mort.Marque au livre enflammé entouré de deux rameaux (36 x 32 mm) de Jean Durant, imprimeur-libraire : originaire des environs de Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), Jean Durant fut reçu habitant de Genève en 1553 et bourgeois en 1556.Provenance : Henri Lutteroth (1802-1889), journaliste protestant et laïque engagé ; Ernest Stroehlin (1844-1907) docteur en théologie et professeur d'histoire de la religion à l'Université de Genève - avec son ex-libris dont la devise est Mente Libera, le monogramme "GES" (pour Gaspard-Ernest Stroehlin), et l'inscription Champel allusion vraisemblable au lieu d'exécution de Michel Servet, opposant de Calvin : Ernest Stroehlin fut, en effet, membre du Comité pour l'érection du premier monument expiatoire de Champel, qui fut inauguré en 1903.Bel exemplaire établi au XIXe siècle par Galette, relieur rue Mazarine, ancien ouvrier de Thouvenin. Paul Chaix, Alain Dufour, Gustave Moeckli, Les Livres imprimés à Genève de 1550 à 1600, p. 104 ; Adams, M 1804 ; Haag VII, 538 ; Catalogue de livres sur le protestantisme composant la bibliothèque de feu H.-Th. Lutteroth (1889), 271.
PLESSIS-MORNAY, Philippe de MORNAY, dit & Charlotte Duplessis-Mornay (1548-1606) & Valentin Conrart ( 1603-1675 ):
Reference : 131228aaf
A Paris, chez Treuttel et Würtz, libraires, (de l’impr. de Crapelet), 1824 - 1825, gr. in-8vo, Exemplaire frais, reliure en d.-cuir d’époque, dos à 4 nerfs, orné or, plats couverts de papier marbré. Bel état.
Première édition. Haag VII, 541; Hauser, 1612; Bourgeois & André, 670; Cioranescu, 16277
Phone number : 41 (0)26 3223808
A La Rochelle, Par Hierosme Haultin, 1598. 1 vol. in-8 de 91-(2)-956 pp., vélin souple à rabats (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue et augmentée ; la première publiée la même année à la même adresse.Ce fameux et important ouvrage de Duplessis-Mornay, un des plus illustres représentants de la Réforme en France, où la messe était attaquée à l'aide de témoignages puisés dans le nouveau Testament dans les Pères et les docteurs de l'Eglise, produisit en France et à Rome une vive réaction. La Sorbonne le condamna ; les jésuites de Bordeaux le déférèrent au Parlement ; toutes les chaires retentirent d'invectives contre l'ennemi de la messe. Une conférence fut arrêtée pour le 4 Mai 1600 à Fontainebleau entre Duplessis-Mornay et Du Perron, évêque d'Evreux. Celui-ci tenta de prouver que l'auteur avait inséré dans son livre une foule de passages tronqués ou falsifiés. Suite au discrédit qui fut infligé à son ouvrage, Duplessis-Mornay se retira à Saumur où il prépara une nouvelle édition.Très bon exemplaire dans sa première reliure ; des rousseurs.
A Paris, chez Guillaume Auuray, & Nicolas de Louuain, 1596 / A Paris, chez Abel Angelier, 1597, 2 textes reliés en 1 volume in-16 de 90x150 mm environ, première partie : (1) f., page de titre ornée d'une vignette, 132 pages, deuxième partie, texte rarissime : page de titre ornée d'une vignette, 116 pages, manque la dernière garde, pleine peau retournée avec traces de liens de fermeture sur les plats, couverture muette. Quelques rousseurs, mouillure sur la première partie du premier texte, petites épidermures, manque de cuir sur la coiffe supérieure, intérieur bon état
Philippe Duplessis-Mornay, en réalité Philippe de Mornay, seigneur du PlessisMarly, également appelé Philippe Mornay Du Plessis (né le 5 novembre 1549 à Buhy, dans l'actuel Val-d'Oise - mort le 11 novembre 1623 à La Forêt-sur-Sèvre, près de Cerizay, dans les Deux-Sèvres) était un théologien réformé, un écrivain et un homme d'État français, ami d'Henri IV, qui fut l'un des hommes les plus éminents du parti protestant à la fin du XVIe siècle. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Leyde, Elzevier, 1647.In-4 de (6) ff., 732 pp., (3) ff. Veau moucheté, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coiffes anciennement restaurées, mors supérieur faible, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 225 x 163 mm.
Édition originale de la biographie du fameux ministre de Henri IV, figure emblématique du protestantisme, conseiller intime du roi et l’un des hommes les plus remarquables de son temps. Willems, Elzevier, 619; Brunet, III, 1912. L’ouvrage a été rédigé par David Licques d’après le manuscrit de Mme de Mornay (Charlotte Arbaleste) et les notes de deux secrétaires du ministre. L’épitre dédicatoire, signée des Elzevier, est en réalité de Valentin Conrart, huguenot lui aussi, dont les réunions littéraires ont donné naissance à l’académie française. Elle est également en édition originale. Précieux exemplaire du poète Saint-Amant, portant sur le titre la mention de sa main A Saint-Amant. Élevé dans la foi réformée, familier du cercle de Conrart, Saint Amant était l’ami intime du petit-fils de Duplessis-Mornay, Philippe de Jaucourt, Baron de Villarnoul (La mère du Baron de Villarnoul était la fille de Duplessis-Mornay) celui qu’il appelait «sa chère moitié» et pour qui il avait écrit, l’année précédente, l’Épistre à Monsieur le Baron de Villarnoul (1646): Quoy que le temps toute chose corrompe, Mon Villarnoul en mes vers brillera, Tant que la Terre, ou le Ciel tournera …
P., Mme Vve Jules Renouard, 1868-1869, 2 vol. gr. in-8°, viii-396 et lvii-330 pp, reliures demi-veau blond, dos lisses à filets dorés, pièces de titre et de tomaisons basane noire (rel. de l'époque), un mors fendu et recollé au tome 1, bon exemplaire
Un texte exceptionnel. Les Mémoires de Charlotte Duplessis-Mornay retracent l'histoire des guerres de religion et l'adoption par la France de l'édit de Nantes, dit Traité de tolérance (1598). Epouse de Philippe Duplessis-Mornay, bras droit du futur Henri IV, Charlotte Duplessis-Mornay recueille des informations de première main qu'elle présente et analyse dans un style clair et élégant avec un souci d'exactitude et d'objectivité qui font de ce texte une source historique cruciale. Son point de vue de femme, d'épouse et de mère fait de son témoignage un document rare et poignant d'écriture historienne et féminine sur les guerres de religion. On y trouve des récits d'enfance et de voyages, l'histoire du ralliement à la cause protestante, le témoignage de la saint Barthélemy niais aussi la mise en place des réseaux internationaux de soutien au protestantisme. Entre les lignes de l'histoire, s'inscrit la chronique d'une famille noble entièrement dévouée à la cause protestante.
Paris, Jean Richer, 1583. In-8 de (16)-603-(2) pp., vélin rigide à recouvrement, titre manuscrit sur le dos à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue par l'auteur dédiée "a tres haut et tres puissant Henri Roy de Navarre". Texte majeur, dont l'originale fut imprimée à Anvers en 1581, où le politique et polémiste réformé Philippe de Mornay (1549-1623) - que son rôle fit surnommer « le pape des huguenots » - propose une apologie du christianisme contre les athées à qui il prouve l'existence de Dieu, contre les épicuriens à qui il montre la providence divine, contre les païens à qui il prouve l'immortalité de l'âme, contre les Juifs à qui il montre la nécessité d'un nouveau culte, etc. A la même époque, Duplessis-Mornay prit une place de premier rang auprès du futur Henri IV qui le nomma avec Henri III gouverneur de Saumur où il fondera en 1599 la première académie protestante. Provenance : Isaac d'Huisseau avec sa signature autographe sur le titre. Pasteur à Saumur, Isaac d'Huisseau (1607-1672) publia l'édition définitive en 1650 du texte de la Discipline des Églises réformées tandis que parut en 1670, sous le voile d'un anonymat vite découvert, La Réunion du christianisme ou la Manière de rejoindre tous les Chrestiens sous une seule confession de foy à l'origine d'une fameuse controverse qui entraîna son excommunication : bien que soutenue par certains professeurs de l'Académie de Saumur, La Réunion du chistianisme fut condamnée par le synode provincial de l'Anjou à deux reprises. Bel exemplaire en vélin du temps orné d'un titre à encadrement et d'un bandeau sur le dernier feuillet gravés sur bois. Pâle mouillure marginale sur les premiers feuillets, infime galerie de ver marginale. Haag, VII, 512.
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624).
Reference : 013822
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624). P.S., juin 1602, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements. [328-2]
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624).
Reference : 013823
Jean du Jon ou Dujon (ca.1570?-?), médecin ordinaire des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII, conseiller du roi, protestant, médecin ordinaire de Philippe de Mornay dit Duplessis-Mornay, médecin de François d'O mignon d'Henri III. On le dit originaire de Béziers mais il est peut-être le fils du fameux pasteur François du Jon (1545-1602), Jean-Casimir (1570-1624). P.S., 7 novembre 1621, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses appointements. [328-2]
L’un des meilleurs ouvrages de Duplessis-Mornay. Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, Claude Micard, 1583.In-8 de (16) ff., 603 pp., (2) pp. Dernière garde blanche couverte d’annotations manuscrites. Relié en plein vélin souple à recouvrement, dos lisse portant le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 169 x 112 mm.
Seconde édition parisienne, entièrement revue par l'auteur, de «ce traité qui passe pour un des meilleurs ouvrages du célèbre auteur protestant» (Morgand et Fatout, n°11426). Brunet, III, 1911. L'originale avait paru à Anvers chez Plantin en 1581. Philippe de Mornay, sieur du Plessis-Marly (1549-1623), fut l’un des plus illustres représentants de la réforme en France. Les témoignages des historiens sont unanimes sur le compte de ce grand homme d’Etat qui fut aussi un homme religieux et un caractère comme il s’en rencontre peu. Les Catholiques eux-mêmes ont rendu justice au «Pape des Huguenots». Homme d'action autant que d'une grande érudition, il fut un proche conseiller d'Henri IV, pour lequel il effectua de nombreuses et importantes missions diplomatiques en France et à l'étranger. Si le roi se détacha progressivement de lui après son abjuration, Mornay contribua néanmoins activement à la préparation de l'Edit de Nantes (1593). Son traité De la vérité de la religion chrétienne décrit les principaux fondements de la foi chrétienne en conformité avec les préceptes protestants. «Dans ce traité, qui passe pour un de ses meilleurs ouvrages, Mornay, présupposant l’existence de Dieu et la religion naturelle, en déduit, par une suite de raisonnements très solides, les doctrines de la création du monde, de la Providence et de l’immortalité de l’âme; mais il n’est pas toujours aussi heureux. Lorsqu’il essaie, par exemple, d’appuyer le dogme de la Trinité sur des preuves tirées de la raison et sur le témoignage des païens, ou de prouver la chute de l’homme par la religion naturelle, on reconnait sans peine qu’il a entrepris une tâche impossible. Son plan d’ailleurs est simple et méthodique, et l’érudition qu’il déploie très vaste». (E. Haag, La France protestante ou vie des protestants français..., p. 538) Précieux exemplaire d’une grande pureté, conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement.
Paris chez Treuttel et Würtz 1824 1 vol. broché in-8, broché, couverture muette d'attente, (4) + XVI + 516 pp. (dos cassé, couverture défraîchie). Edition originale, publiée par A.-D. de La Fontenelle de Vaudoré et P. R. Auguis, destinée à constituer le premier volume de la collection des "Mémoires et correspondance de Duplessis Mornay". Bon état intérieur, non rogné. A relier.
Leiden, B. & A. Elzevier, 1651. In-8 de (24)-805 pp., maroquin brun, dos à nerfs, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Édition elzévirienne dédiée à Constantin Huyghens.Texte majeur, dont l'originale fut imprimée à Anvers en 1581, où le politique et polémiste réformé Philippe de Mornay (1549-1623) - que son rôle fit surnommer « le pape des huguenots » - propose une apologie du christianisme contre les athées à qui il prouve l'existence de Dieu, contre les épicuriens à qui il montre la providence divine, contre les païens à qui il prouve l'immortalité de l'âme, contre les Juifs à qui il montre la nécessité d'un nouveau culte, etc. A la même époque, Duplessis-Mornay prit une place de premier rang auprès du futur Henri IV qui le nomma avec Henri III gouverneur de Saumur où il fondera en 1599 la première académie protestante. Bel exemplaire.Haag, VII, 512 ; Willems, 697.
Amsterdam, Louys Elzevier, 1652, et Amsterdam, Louys Elzevier, 1651, 2 très forts volumes petit in 4° reliés plein vélin ancien à rabats, dos lisses, titres manuscrits, 4 feuillets non chiffrés - 1207 pages et 13 pages non chiffrées, et 903 pages - 10 pages non chiffrées (Supplément aux deux premiers Tomes des Mémoires...) - 275 (3) pages ; fortes mouillures au premier volume (ayant abimé l'angle supérieur des 30 premières pages) ; des galeries de vers, amputant le texte de quelques mots au premier volume, sans entraver la lecture ; quelques rousseurs au second volume ; des défauts aux reliures.
Bon exemplaire. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
A Genève, par Philippe Albert, 1612. In-8 de (48)-1355-(1)-(31) pp, vélin (reliure de l'époque).
Nouvelle édition genevoise, suite à la condamnation le 22 août 1611 en Sorbonne de la première édition (Saumur 1611) de ce « détestable livre » suivant le mot de Richelieu dans ses mémoires. Le célèbre polémiste a dédié son livre au roi de France et une traduction latine à celui d'Angleterre. Il l'a composé alors que les protestants étaient à Saumur, pour s'élever contre le pouvoir de l'Église et du pape Paul V comparé à la bête de l'Apocalypse. Le fonds de l'impression fut conservé au Château de Saumur dont Mornay était gouverneur, mais celui-ci fut démis en 1621 de sa charge, et les gens de la suite du roi, alors à Saumur brûlèrent peu après dans la cour du château, la plupart des exemplaires du Mystère d'iniquité.Très bon exemplaire dans sa première reliure. Des rousseurs.Bourgeois & André, VII, 6081 ; Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 93.
[Genève], Jean Richer, 1583.
"Seconde édition revue par l'auteur". L'ouvrage a été publié pour la première fois en 1581 à Anvers, chez Plantin. Proche conseiller d'Henri IV, homme tolérant et d'une grande rectitude morale, Philippe Duplessis-Mornay rédigea cette apologie du christianisme, sans esprit de controverse avec le catholicisme. Titre dans un bel encadrement gravé sur bois. Marque d'imprimeur au dernier feuillet. Petits manques à la reliure, notamment aux coiffes, restes de liens d'attache. Des traces d'humidité. Bel exemplaire avec des rabats sur trois côtés. Un ex libris contemporain sur la page de titre. /// In-8 de (32), 603, (3) pp. Vélin à rabats. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Saumur, Portau, 1611. In-folio de (2)-13-(1)-607-(1) pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Première édition en français ornée d'une vignette au titre et d'une planche double hors-texte. Elle a été publiée la même année que l'édition latine Mysterium iniquitatis chez le même éditeur.Le célèbre polémiste a dédié son livre au roi de France et une traduction latine à celui d'Angleterre. Il l'a composé pendant que les protestants étaient à Saumur, pour s'élever contre le pouvoir de l'Église et du pape Paul V comparé à la bête de l'Apocalypse. Ce « détestable livre » suivant le mot de Richelieu dans ses mémoires, fut condamné en Sorbonne le 22 août 1611 et provoqua une vive polémique. Le fonds de l'impression fut conservé au Château de Saumur dont Mornay était gouverneur, mais celui-ci fut démis en 1621 de sa charge, et les gens de la suite du roi, alors à Saumur brûlèrent peu après dans la cour du château, la plupart des exemplaires du Mystère d'iniquité.Vignette à la Tour de Babel sur le titre (18 x 17 cm) ; Portrait de l'auteur hors-texte gravé par L. Gaultier.Très rare complet de la planche dépliante : Tel se fait peindre Paul cinquiesme en la premiere page de plusieurs livres a lui dediez, imprimez à Rome & à Bouloigne.. Des feuillets roussis, restauration ancienne sur le coin inférieur droit du plat supérieur. Bourgeois André, VII, 6081 ; Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 93.
Paris, Renouard, 1868-1869. 2 volumes in-8, (4) ff., VIII, 396 pp. et (4) ff., LVII, 331 pp., bradel demi percale chocolat, plats de couverture conservés.
Mémoires de Charlotte Arbaleste, femme de Messire Philippe de Mornay seigneur du Plessis Marly. Rousseurs.
1624 in-8° (17 x 23 cm) Vélin 687 pp + 16 pp de tables "...Seigneur du Plessis Marli, Baron de la Forest sur Sevre, &c., Conseiller du Roy en ses Conseils d'Etat, et Privé, Capitaine de cent Hommes d'armes de ses Ordonnances, Gouverneur, & Lieutenant Général pour sa majesté en la Seneschaussee, Ville, & Chasteau de Saumur, &c."
Contenant Divers Discours, Instructions, Lettres, Depesches par luy dressées, ou écrites aux Roys, Roynes, Princes, Princesses, Seigneurs, et plusieurs grands personnages de la Chretienté, depuis l'an 1572 jusqu'à l'an 1589. Ensemble quelques lettres dessusdits audit Sieur Du PlessisPremière édition de cet ensemble de documents, juste un an après sa mort en 1623. Quelques accrocs à la reliure, papier jauni, très bruni sur certaines pages, mais toujours lisible. Photos de tous nos ouvrages sur demande
S.l., s.d. (1621) in-8, 13 pp., demi-veau Bradel havane, dos orné de filets dorés, tranches rouges (reliure moderne). Bon exemplaire.
La situation de guerre civile de 1620-1623 fut souverainement inconfortable pour Du Plessis Mornay (1549-1623), gouverneur de Saumur depuis 1589, et favorable à un apaisement entre les deux partis. Sommé par l'Assemblée de la Rochelle de se déclarer "ou serviteur du Roi, ou fils de la Religion", il préféra garder sa fidélité à Louis XIII que d'adhérer à la révolte rochelaise, mais choisit en même temps de renoncer à la vie publique : à l'arrivée de l'armée royale en mai 1621, il fut de toutes façons suspendu de ses fonctions, et alla se retirer sur ses terres.SHF, Bourgeois & André, 3478. Desgraves I, 2812. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Claude Micard, 1585. 1 vol. petit in-8°, parchemin souple. Reliure du temps restaurée, traces de lacets, gardes renouvelées. Titre dans un encadrement gravé sur bois, (16) ff., 603 pp., (35) pp., (1) f. blanc. Signatures : at8 et8 [A-Z]8 [Aa-Rr]8. Infimes galeries de vers marginales.
L'un des plus célèbres ouvrages de Philippe de Mornay, le traité de la vérité de la religion chrétienne " qui passe pour un de ses meilleurs ouvrages, Mornay, présupposant l'existence de Dieu et la religion naturelle, en déduit, par une suite de raisonnements très solides, les doctrines de la création du monde, de la Providence et de l'immortalité de l'âme" (Haag). Il cherche également à montrer la supériorité du christianisme sur le paganisme et les autres religions. Son livre fit l'unanimité tant chez ses coreligionnaires que chez les catholiques. L'ouvrage, dédié à Henri de Navarre, le futur Henri IV avait obtenu le privilège du roi et préfigure les débuts d'une relation amicale qu'il entretint avec le futur roi. Publié pour la première fois en 1581, il fut plusieurs fois réimprimé. Pour cette édition, revue par l'auteur, Claude Micard et Jean Richer se partageaient le privilège. On trouve des exemplaires à l'une ou l'autre adresse. FVB, 38692; Haag VII, 538; USTC, 25258.
Phone number : 02 47 97 01 40
Bureaux du journal. 21 janvier 1952. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 23 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Des aigrefins atomiques torpillent de quatre vingts millions le baron Scipion du roure ébloui par des étoiles en toc par Lucienne Mornay, Près de Pont Saint Esprit, léproserie de l'espérance redonne la joie a ses hotes frappés du mal sacré par Maurice Morin Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Bureaux du journal. 17 décembre 1956. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 27 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Uruffe pleure, Régine Fays par Lucienne Mornay, Célèbre a 20 ans par Emile Toulouse, J'ai allumé la guerre des blondes, Fille d'un pêcheur de Bandol, Josane Béranger, fiancée a la vedette mondiale Marlon Brando, était partie chercher en Amérique la gloire et l'amour mais le conte de fée a mal fini par Jean Marvier Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux