Paris, Henri Lefebvre, sans date [1963]. In-folio en feuilles, couverture rempliée, chemise à dos toilé, étui illustré. Édition originale d'un des grands livres de Montherlant. Elle est illustrée par le peintre catalan Marti Bas de 32 lithographies en noir in et hors-texte, de lettrines et d'un titre gravés sur bois. Les lithographies ont été tirées par L. Détruit et R. Guillard. Un des 250 exemplaires tirés sur grand vélin d'Arches (n°103). Dans sa préface au catalogue d’une exposition Marti Bas en mai 1966 à la galerie Agora, Montherlant écrivait : " Je lui confiai plus tard l'illustration de Le Chaos et la nuit. Ce livre est un des plus beaux livres de luxe qui m'aient été consacrés ".
In Art et Médecine, revue mensuelle réservée au corps médical. Cette livraison de mars 1935 offre des articles inédits sur le thème du feu par : Montherlant (Ignis Idem ou la leçon du feu), M. Genevoix (Le feu domestique), A. Thérive (Les mythes du feu) et P. Scize (Les métiers du feu). Belle illustration photographique en héliogravure.
Henry de Montherlant, Jacques Chardonne, Jacques Audiberti, Dominique Aury, Charles-Albert Cingria, Max Jacob, Paul Léautaud.
Reference : 43617
Paris, directeur Jacques Laurent. Un volume (14,3x22,6 cm) sous couverture illustrée d'un dessin de Cocteau en médaillon, (150) pages. Dos jauni et couverture légèrement poussiéreuse sinon bon état. Textes de Henry de Montherlant, Jacques Chardonne, Jacques Audiberti, Dominique Aury, Charles-Albert Cingria, Max Jacob, Paul Léautaud.
Créée par Jacques Laurent en 1953, cette revue donnera voix notamment aux Hussards mais aussi à de jeunes écrivains et poètes, et comptera 52 numéros jusqu'en avril 1958.
Paris, (G. Daragnès), 1936. Fort in-folio, couverture imprimée, en feuilles, lithos sous serpentes, 147 pages, chemise et étui cartonnés de l’éditeur. Belle édition illustrée par Luc-Albert Moreau de 27 lithographies originales tirées par André Clot. L’ouvrage a été imprimé par Gabriel Daragnès à 120 ex. sur vélin d'Arches (n°35). Bel exemplaire exempt de rousseurs.
Gallimard, 26 février 1968. In-8, 14 x 20,5 cm, broché, 578 pages. Edition définitive. Un des 235 exemplaires sur vélin pur fil (n° 63).
Tunis, Editions de Mirages, 1936. In-4, 19,3 x 28 cm, broché, couverture rempliée, 49 pages. Edition originale. Un des 40 exemplaires réimposés dans le format in-8 jésus et de ceux-ci un des 10 premiers sur Hollande, les 12 autres Hollande sont au format courant. Tirage : 40 réimposés dont 10 sur Hollande et 30 sur pur fil, 12 Hollande au format des alfas. Exemplaire impeccable dans le meilleur tirage possible, non coupé.
Gallimard, 1954. 4 volumes in-12, cartonnages de l'éditeur ornés sur les plats et le dos de compositions en couleurs dessinées par Paul Bonet. Un des 1.050 exemplaires numérotés sur vélin labeur. Complet en quatre volumes. Les dos ont bruni comme très souvent, les plats et les intérieurs sont restés frais.
Amiot-Dumont, 1956. In-12, broché, couverture à rabats, 139 pages. Edition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur Madagascar, premier papier (n° XXXVII). Exemplaire parfait.
CAMUS (Albert) - MONTHERLANT (Henry de) - BOULLE (Pierre) - CHARMET (Raymond) - LAURENT (Jacques) - PARINAUD (André) - collectif - ARTS (revue)
Reference : 34435
Paris : Arts, 1952 - journal grand format en feuilles (42,8x69,5 cm), 12 pages abondamment illustrées - exemplaire plié en deux sans atteinte au texte - bon état général -
Au sommaire de ce numéro, Albert Camus (L'artiste en prison), Henry de Montherlant (Une brèche dans les remparts de la ville), Pierre Boulle (Hallucination), Raymond Charmet (la valeur des naïfs, Jean Van Eyck), etc.Fondée en 1952, animée par Louis Pauwels, André Parinaud et Jacques Laurent, la revue Arts a notamment ouvert ses pages à une large diversité d'écrivains. Arts est sans doute l'hebdomadaire qui rend le mieux compte de la vie intellectuelle française des années 1950 et 1960 (Arts a cessé de paraître en 1966).
WEDEKIND (Frank). SOUPAULT (Philippe). GERMAIN (André). MONTHERLANT (Henri). GOMEZ DE LA SERNA (Ramon). FABRE LUCE (Alfred).
Reference : 45047
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,8x25,5cm broché de 80 pages. Couverture légèrement poussiéreuse sinon bon état. Première traduction du Démon de la terre (Lulu au cinéma), de Franck Wedekind (suite).
Bonne revue littéraire fondée par l’éditeur et critique Paul Budry et soutenue par le mécène André Germain, Les Ecrits nouveaux comptent 60 livraisons jusqu’en décembre 1922 avant de devenir la Revue Européenne.«Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada.»(Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
ARAGON (Louis). CINGRIA (Charles-Albert). MORAND (Paul). SUARES (André). MONTHERLANT (Henry de). GILLOUIN (René). DE LA SERNA (Ramon Gomez). DEREME (Tristan). ALASTAIR.
Reference : 45029
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,8x25,5cm broché de 72 pages. Bon état. Excellent compte-rendu par Aragon de l’intervention du groupe dada au vendredi de Léo Poldès.
Bonne revue littéraire fondée par l’éditeur et critique Paul Budry, et soutenue par le mécène André Germain, Les Ecrits nouveaux comptent 60 livraisons jusqu’en décembre 1922 avant de devenir la Revue Européenne.«Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada.»(Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
SUARES (André). BENOIT (Pierre). MONTHERLANT (Henry de). CAMO (Pierre). ARCOS (René). HERARD (Viviane). HENRIOT (Emile). JACOB (Max). MURAT (Amélie). TOUPINE (Arthur). CLAUDIEN.
Reference : 45014
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,6x25,2cm broché de 110 pages. Important texte de Max Jacob : Le Christ à Montparnasse.
Bonne revue littéraire (60 livraisons jusqu'en 1922), fondée par l'écrivain, critique et éditeur Paul Budry et soutenu par le mécène André Germain. "Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada." (Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
CLERMONT (Emile). VIVIEN (Renée). CHADOURNE (Louis). DERENNES (Charles). JALOUX (Edmond). CENDRE (Loïs). MONTHERLANT (Henry de). SUARES (André).
Reference : 45020
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,6x25,2cm broché de 140 pages.
Bonne revue littéraire (60 livraisons jusqu'en 1922), fondée par l'écrivain, critique et éditeur Paul Budry et soutenu par le mécène André Germain. "Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada." (Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
Gallimard, 1954 (daté au dos de 1959 comme toute l’édition). In-12, cartonnage pleine toile de l'éditeur relié d’après la maquette de Paul Bonet, 245 pages, rhodoïd, étui muet. Un des 550 exemplaires numérotés sur vélin labeur, seul tirage. Exemplaire à l’état de neuf dans son rhodoïd de parution.
Henry de Montherlant Première Olympique Le Paradis à l'ombre des épées Paris, Librairie Grasset, Les Cahiers Verts — 31 —, 1924 190 p., broché, 19x12,5cm Bel exemplaire sur vergé bouffant (n°4024/6740) enrichi en page de garde d'une belle citation autographe manuscrite signée de Montherlant extraite du dernier chapitre de la Première Olympique, "la leçon de football" : "Dans la fatigue, sa bouche reste entrouverte, son regard est devenu terne et ses prunelles ont étrangement pâli / ici p. 153 / Montherlant". Après guerre, le sport est pour le jeune Montherlant un exutoire et un moyen de mettre en oeuvre ses idées de dépassement de soi et d'esthétisme de l'effort. Lui qui a pratiqué la tauromachie est désormais gardien de football et fréquente assidument les stades et leurs athlètes. L'approche des Jeux olympiques d'été de 1924, à Paris, accroît son intérêt. Il organise ses textes sur le sport en deux petits volumes publiés dans la collection "Les Cahiers Verts" dirigée par Daniel Halévy chez Bernard Grasset : en 1924, le numéro 31 regroupe "La Première Olympique" sous-titrée "Le Paradis à l'ombre des épées", puis quelque temps plus tard, numéro 41, "La Deuxième Olympique", "Les Onze devant la porte dorée". Avec La Première Olympique, Montherlant participe au concours de littérature des Jeux olympiques mais ne reçoit pas de médaille. Traitant de l'athlétisme, du football, de la boxe, ces volumes sont réunis en 1926 sous le titre Les Olympiques qui reparaîtra alors régulièrement chez divers éditeurs en éditions courantes ou de luxe, notamment illustrées. En 1929, Montherlant publie également en tirage limité "Earinus / Troisième Olympique" (éditions Émile Hazan) où l'on trouve, entre autres textes contemporains, ses "Notes sur le sentiment de la beauté chez les Grecs", écrits de 1915. Ce troisième volet des "Olympiques" ne sera pas repris dans les éditions ultérieures, sauf quelques textes comme "Les bras abaissés", "Incertitude", "Odeur du citron". Édition originale sur vergé bouffant enrichie d'une citation autographe manuscrite signée de Henry de Montherlant, en page de garde, sur le football. Couverture un peu passée, dos fripé, sinon bel exemplaire. Ex-libris sur la dernière page de garde du bibliophile Gérard Gully en Don Quichotte avec la devise parodique "samen aqua touça". Envoi soigné.
Nous avons : Henry de Montherlant, Le Fichier parisienParis, éditions La Palatine, 1952, 12,5 x 19 cm, br., 182 pp., E.OUn des exemplaires de tête sur pur fil des Papeteries Lafuma, le nôtre portant le numéro L.44/L.55. Ouvrage illustré de six photographies en noir et blanc en hors-texte de Joublin.Henry de Montherlant, Le Paradis à l'ombre des épées, Premier Olympique Paris, éditions Bernard Grasset, collection « Les cahiers verts » n°31 sous la direction de Daniel Halévy, 1923, 12,5 x 19 cm, br., 190 pp., E.OUn des 80 exemplaires sur papier Hollande van Gelder, le nôtre portant le numéro CCHenry de Montherlant, Les Onze devant la porte dorée, Deuxième Olympique Paris, éditions Bernard Grasset, collection « Les cahiers verts » n°41 sous la direction de Daniel Halévy, 1924, 12,5 x 19 cm, br., 244 pp., E.O, Un des 120 exemplaires sur papier Hollande van Gelder, le nôtre portant le numéro 29Henry de Montherlant, Les Nouvelles chevaleriesMarseille, Jean Vigneau éditeur, 1942, 19 x 23,5 cm, br., 78 pp., E.O, Un des 750 exemplaires, le nôtre portant le numéro 552, sur papier d'Auvergne pur chiffon spécialement fabriqué à la main pour l'éditeur.Henry de Montherlant, Coups de soleil, Afrique-AndalousieParis, éditions La Palatine, 1950, 13 x 19 cm, br., 150 pp., E.O, Un des 50 exemplaires de tête sur Vélin pur fil, le nôtre portant le numéro 13.Catalogue Gallimard, « Henry de Montherlant et son oeuvre »Paris, éditions Gallimard, s.d. [1954-1955], 13,5 x 21 cm, agr., n.p. [8]
Henri Lefebvre Éditeur, Paris, 1960 - Henri Lefebvre, Paris, 1960. In folio ( 34x42cm) en feuilles non rognées sous chemise contre pliée en vergé fort recouvert dun rhodoïd et sous étui au teintes bois de hêtre, importante illustration au fil de louvrage hors texte recto, parfois à double page et sous serpente de rhodoïd Au total 34 Eaux fortes pour cet exemplaire signé par Montherlant en page de garde et la couvrant presque intégralement de ce texte dans laquelle Montherlant dit que «ce Cardinal est un des problèmes les plus difficiles qui ait été porté au théâtre» - puis dédicacée encore en page de titre à côté de la signature de Trémois et celle de léditeur. Il sagit de lun des 200 exemplaires sur Grand vélin dArches contenant létat définitif ( N°67 ) après 20 Japon et les 30 suivants sur Arches contenant 1 suite .
Envoi autographe de l'auteur à part -Bel exemplaire en parfait état quant à sa pagination, l'emboîtage présentant quelques frottements et menus défauts naffectant pas sa solidité . Lenvoi supplémentaire et les remarques particulières de H.Montherlant à part concernant son artisanat est une curiosité originale au regard de lensemble des exemplaires de cet Édition Originale . -Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
1936 Paris : Impr. de Daragnès, 1936;In-fol., 147 p., fig.,en noir,en feuilles sous emboitage,
tirage total à 120 ex.,HC reservé pour l'imprimerie,rousseurs tranches et marges,rare.L'œuvre de Luc-Albert Moreau consacrée à la Grande Guerre se compose de peintures, de dessins et d'illustrations. Né à Paris en 1882, mort en 1948, l'artiste ne revendique pas une appartenance à un mouvement artistique du XXe siècle, mais, il demeure un artiste moderne. Son œuvre est singulier, en ce sens qu'il peut apparaître comme la synthèse des différentes problématiques posées par la première guerre moderne : guerre invisible, guerre indicible ? La question est étudiée, jusqu'alors sur le fondement de l'opposition entre les artistes avant-gardistes et les artistes "classiques". Luc-Albert Moreau transcende ce clivage et révèle d'autres oppositions aussi fondamentales comme la postérité ou la simultanéité de l'œuvre artistique au regard de l'événement historique, la rivalité entre l'esprit Ancien Combattant et les autres. Il est un artiste et un soldat de Verdun qui a peint la guerre, après son retour du front. Il dément ainsi la thèse jusqu'alors établie selon laquelle les artistes n'auraient pas représenté la Première Guerre mondiale. Il est également un excellent lithographe en illustrant un ouvrage majeur, Le Chant Funèbre pour les morts de Verdun d'Henry de Montherlant.The work of Luc-Albert Moreau dedicated to the Great War consists of paintings, drawings and pictures. Born in Paris in 1882, died in 1948, the artist does not claim any affiliation to an artistic movement of the XXth century, but he remains a modern artist. His work is singular, to the extent that it can appear as a synthesis between the different issues raised by the graphic representation of the first modern war : invisible war, or inexpressible war ? Hitherto, the question was analyzed on the basis of the opposition between the avant-garde artists and the classical ones. Luc-Albert Moreau goes beyond this divide and reveals other oppositions just as essential, such as the posterity and the simultaneity of the artistic work in the light of the historical event, the rivalry between the spirit of the Veteran and the others. He is an artist and a soldier of Verdun who painted the war, following his return from the front. He thus contradicts the thesis so far established that artists did not represent the First World War. He is also an excellent lithographer, for having illustrated a major book, the "Chant Funèbre pour les morts de Verdun", by henry de Montherlant.
Montherlant adresse à Grasset …larticle que jai voulu publier sur Clermont, d(ans) le Figaro, le jour même où a été annoncé mon Grand Prix des Lettres de lAcadémie. Quelques semaines après, jai fait une allocution sur lui aux « Amis de 1914 ». Vous voyez si la réédition de Amour Promis mest chère… note-t-il avant dajouter : …Noubliez pas de me dire votre opinion s/les Jeunes Filles…Joint : L. dactylographiée S. « Montherlant » (signée en lieu et place par une autre personne). Paris, le 20 avril 1967. 1 p.in-4.…Le sens de linvocation de Mariana, et je ne sais comment on peut sy prendre, elle sadressait à Jacinto, on le verrait par la seule phrase : « Ô cher entre tous les hommes !... » Sans doute le Christ est lhomme-Dieu , mais quand même !...Mobilisé et décoré en 1916, Henry de Montherlant tirera de cette expérience un roman autobiographique, Songe, et Son chant funèbre pour les morts de Verdun. Nombre des ouvrages publiés après-guerre, sont empreints de ce goût pour les valeurs viriles et fraternelles, jusquaux Jeunes Filles, roman en quatre volumes délibérément misogyne et qui lui valut une renommée internationale.A partir des années 1940, le théâtre occupe une place importante dans son œuvre : La Reine Morte, Fils de personne, Malatesta, Port-Royal …Émile Clermont est un romancier, ancien élève de lÉcole Normale, né en 1880 et mort sur le champ de bataille le 5 mars 1916. Il est lauteur notamment de Laure et Amour Promis. Sa mort prématurée la empêché de connaître une gloire durable. Henry de Montherlant écrira quÉmile Clermont fut « un des rares écrivains tués par la guerre ».
PARIS, Editions Rombaldi, 222, Boulevard Saint-Germain, 1951, (1929), Br.20x15, 5, couv. rempliée blanche petite ill. coul., texte en noir et marron; 179 et (9) pp.; 5 h.-t. ill. coul. hors pag. (gravures sur cuivre). (Collection Rombaldi). Edition originale, un des 3500 exemplaires numérotés sur vélin crème des Papeteries de Rives.
Bon état;
Editions du Trianon, Paris 1933, 11,5x17,5cm, broché.
Edition originale, un des 875 exemplaires numérotés sur vergé de rives, le nôtre non justifié. Ouvrage illustré de quatre cuivres de Charles Guyot. Agréable exemplaire. Important envoi autographe signé d'Henri de Montherlant à la femme de lettres et philosophe Alice Poirier : "A Alice Poirier, qui trouvera ici Khosröes et de ses compagnons, sympathique souvenir de Montherlant." Fervente admiratrice et amoureuse d'Henri de Montherlant qu'elle surnommait son "Rilet chéri", Alice Poirier entretiendra, de 1927 à 1950, une importante correspondance avec l'écrivain, lettres auxquelles ce dernier ne répondait pas toujours mais qu'il conserva pour nourrir son oeuvre. Ainsi, Allice Poirier servit de modèle aux deux principales figures féminines,Andrée Hacquebaut et Solange Dandillot, du cycle tétralogique des "Jeunes filles". Brillante docteur en philosophie, elle fut égale proche de Pierre Drieu la Rochelle et Jean Paulhan et tirera de sa correspondance épistolaire avec son grand amour, en 1955, un roman largement autobiographique intituléRécit de Greteoù Henri de Montherlant apparaîtra sous le personnage deMichel Cabrol. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bruxelles. " Les Cahiers du Journal des Poètes ". 1937. In-8° broché. 97 pages. Portrait original de Montherlant par Henri Matisse en frontispice. E.O. 1/650 du tirage de base. [10 japon / 25 Featherwight fort / 150 Featherwight léger / 650 ordinaires].
Envoi autographe de Ventura García Calderón. Bon état.
Germaine Dermoz [Archives de la comédienne Louise Conte] [Montherlant]
Reference : DMI-207
(1964)
21. Germaine Dermoz (1888-1966), magnifique lettre autographe signée adressée à la comédienne Louise Conte (1923-1995), Paris, 27 novembre [1964], 1 f., 2 p. + enveloppe, 21x13,4cm, à propos de la diffusion du Cardinal d’Espagne de Montherlant à la télévision. Provenance : archives de la comédienne Louise Conte (1923-1995) Trois jours après la diffusion du Cardinal d’Espagne de Montherlant, à la télévision, sur la Première Chaîne, le 24 novembre 1964, réalisé par Jean Vernier, avec Louise Conte (Jeanne, reine de Castille), Henri Rollan (Cardinal de Cisneros) et André Falcon (Luis Cardona), la grande actrice Germaine Dermoz adresse à Louise Conte une longue lettre de félicitations : "Paris — Vendredi 27 novembre 64 Madame, J'ai un peu hésité à vous écrire cette lettre car nous n'avons jamais eu la chance de nous rencontrer, mais je ne peux pas ne pas vous dire ce que je vous dois pour les moments d'émotion profonde et de joie déchirante que vous nous avez fait connaître l'autre soir où, toute seule chez moi, je regardais l'émission du Cardinal d'Espagne à la télévision. Vous avez été magnifique. Magnifique de vie, d'humanité, de vérité, de sobriété, de beauté. J'avais vu la pièce au Théâtre Français — mais vous étiez remplacée. Si vous l'aviez jouée ce soir-là, je sais bien que je n'aurais pas quitté le Théâtre Français sans aller vous dire tout ce que je vous écris aujourd'hui. Mais je crois, moi qui pourtant mets le Théâtre très haut au-dessus de la Télévision, du Cinéma ou de la Radio, que je vous aurais moins bien goûtée que je ne l'ai fait l'autre soir car je dois avouer que les gros plans nous mettaient avec les acteurs, sur un plan bouleversant d'intimité, et cela le théâtre ne peut le faire. Cette soirée restera pour moi une soirée qui compte. Elle m'a fait comprendre beaucoup de choses sur notre art bien-aimé, que je n'exerce plus mais qui me reste si cher. Quelle splendide sincérité de jeu vous avez. Je vous dis un grand, très grand merci. Vous êtes de ceux qui se donnent totalement à leur personnage. C'est bien beau. Croyez à toute ma sincérité en tout ceci, et à toute ma profonde sympathie. Germaine Dermoz" Quatre après avoir créé la pièce, à la Comédie Française, qui fut un grand succès populaire, mais aussi le théâtre de grandes protestations et chahuts à la Hernani (notamment lors de la 27e représentation avec intervention de la police pour évacuer une partie de la salle composée d'étudiants de la rue d'ULM venus en découdre avec la pièce de Montherlant), Louise Conte, André Falcon et Henri Rollan reprirent leurs rôles respectifs dans un grand moment de télévision qui fut unanimement salué.
[Albert Decaris] - Henry De Montherlant, préface de Pierre Sipriot
Reference : 067
(1983)
Thrasylle de Henry De Montherlant, préface de Pierre Sipriot chez Les Éditions du Grand-Pont en 1983. Édition originale numéroté HC/21/200 sur vélin Lana réservés à l'équipe de fabrication et au bon plaisir de l'éditeur. Signé par l'artiste et l'éditeur. Le livre est illustré de 21 gravures originales (plus 2 non intégrées au texte) sont l'oeuvre d'Albert Decaris. Elles ont été tirées sur les presses à bras de l'Atelier de taille-douce de Georges Leblanc à Paris, sous la direction de Pierre Lallier. Le livre mesure 27x34 cm et pèse 2,500 kg (c) pour 205 pages. Reliure d'éditeur en feuille sous chemise cartonné et emboîtage. Le livre est en très bon état, chemise avec des taches, 4 accrocs sur l’emboîtage.
Thrasylle, vous connaissez? Enfoui dans les papiers de Montherlant, Jean-Claude Barat, son exécuteur testamentaire, a découvert ce roman de jeunesse. Terminé à vingt ans Thrasylle est une part importante de l'héritage de Montherlant et la publication de ce roman est un événement. D'emblée, on sent que le jeune Montherlant préfère une vie de sensations à une vie de pensée. La pensée ne lui servira qu'à se rendre plus heureux par une acceptation de l'ordre du monde, l'exercice d'une lucidité qui prévoit l'enchaînement des états ou des crises qui se font et se défont en nous pour se reformer autrement.Premier roman de Montherlant, Thrasylle c'est la naissance d'un désir tout intérieur qu'on n'a pas à inventer, car il y a quelqu'un en nous ou quelque chose qui nous le fait voir. Qui désire s'accepte et il faut un autre qui nous le révèle à nous même. Cet être qui reflète notre tendresse est unique. On le trouvera dans la foule, mais la vision en est si nette qu'aucune méprise n'est possible. Dans une Grèce d'idylle, celle qu'évoquent les noms d'Anacréon, de Théocrite, Thrasylle c'est Héro et Léandre. L'histoire de deux amants innocents séparés par un monde injuste et qui doivent s'isoler, se révolter même contre un groupe dont ils refusent à la fois l'autorité et la vulgarité. Lycas et Thrasylle « font l'amitié » comme on disait dans le monde antique. Ils ne savent pas encore ce qu'est l'amour. Avec la puberté, Thrasylle a découvert la violence des sens, et la passion dévastatrice. Mais Lycas n'est encore qu'un enfant. L'âge de Lycas impose à Thrasylle « le devoir d'aînesse ». Il admire cet adolescent, fleur de la beauté humaine, mais craint de le corrompre par des désirs qu'il devra épurer en sentiment noble. L'aventure de Thrasylle et de Lycas sacralise l'amour. C'est la tendresse protectrice; c'est l'admiration de Lycas pour Thrasylle; c'est aussi une amitié héroïque qui les aide à vaincre l'incompréhension et l'injustice.
Bernard RISTROPH [Archives de la comédienne Louise Conte] [Henry de Montherlant]
Reference : DMI-213
(1974)
23. Bernard Ristroph (1920-1990), carte autographe adressée à la comédienne Louise Conte (1923-1995), [Paris], [octobre 1974], 12,7x8cm, à propos de la représentation de L’Exil de Henry de Montherlant au Studio des Champs-Élysées. Provenance : archives de la comédienne Louise Conte (1923-1995) Le metteur en scène Bernard Ristroph invite Louise à une représentation de L’Exil. En tant que comédien, Ristroph interpréta de nombreux personnages de pièces de Montherlant à la scène : dans La Ville dont le prince est un enfant, en 1967 et 1977 ; dans Le Maître de Santiago, en 1971 ; dans Port-Royal, avec Louise Conte, en 1977 ; dans Brocéliance, avec Louise Conte, en 1984 ; toujours dans des mises en scène de Jean Meyer. * ** Louise Conte est une actrice française, sociétaire honoraire de la Comédie-Française, née le 25 juillet 1923 à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) et morte le 19 octobre 1995 (à 72 ans) à Château-Thierry (Aisne). Engagée dès 1943 à la Comédie-Française Louise Conte en devient, à partir de 1948, sociétaire. Puis, elle est nommée sociétaire honoraire en 1970, ce qui lui permet de continuer à s'y produire. Lors d'une tournée de représentation de La Machine infernale de Jean Cocteau pour la saison 1953/1954, elle croise le chemin de l'acteur dramatique Hubert Rouchon qui deviendra son compagnon. Alors qu'elle poursuit sa carrière d'actrice il se tourne vers l'écriture et le dessin. Le couple fera dans le petit village de Guiseniers l'acquisition d'une propriété que Louise baptisera "Les étonnements". Trop isolés de la capitale, ils s'installèrent finalement à Enghien-les-Bains au 23/25 de la rue des thermes. Du vivant de Montherlant, Louise Conte a créé le rôle de Sœur Catherine de Sainte-Flavie dans Port Royal, à la Comédie Française, dans une mise en scène de Jean Meyer, en 1954 ; puis, celui de la reine Jeanne dans Le Cardinal d’Espagne, à la Comédie Française, dans une mise en scène de Jean Mercure, en 1960. Elle reprit, après la mort du dramaturge, le rôle de Sainte-Flavie, toujours dans une mise en scène de Jean Meyer, au Théâtre des Célestins, en 1977 ; puis celui de la Reine Jeanne, dans une mise en scène de Raymond Gérôme, au Théâtre de la Madeleine, en 1989. Enfin, et toujours sous la direction de Jean Meyer, elle reprend le rôle de madame Persilès dans Brocéliande, au Théâtre des Célestins, en 1984.