P., Henry Cyral, 1930, 2 tomes, in-8, br., non coupés, 350 et 382 pp.
Tirée à 1040 exemplaires numérotés, celui-ci sur vélin de Rives.
Paris, J. B. Fournier père et fils, 1801. 2 vol. in-24, faux-titre, titre, iv-192 pp. ; faux-titre, titre, iv-221 pp. ; maroquin rouge à long grain, filet doré, dos lisse, roulette int., tranches dorées (Rel. de l’époque).Issue de la célèbre “Bibliothèque portative du voyageur”, cette édition miniature est une des premières collections de voyage. Ce charmant exemplaire fait partie du tirage à petit nombre sur papier vélin.Minimes taches.
P., Emile-Paul Frères, 1948, In-12, br., 166 pp.
Exemplaire numéroté sur vélin teinté bleu avec un ex-dono de Claire Goll daté 4 janvier 1959 à Paris.
P., Grasset, 1953, In-12, br., non coupé, 71 pp.
Envoi autographe signé de l'auteur à Jacques Feschotte.Edition originale, exemplaire numéroté sur Alfa.
P., Librairie L. Conquet, 1881, In-4, en feuilles sous chemise( dos déchiré sans manque).
Tirée à 500 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 50 ajoutés sur Japon en bistre.
P., Delarue, sans date, 2 volumes, In-12, br., non rogné, non coupé.
Exemplaire sur Chine.
P., Le Livre du Bibliophile, Georges Briffaut, 1932, In-8, demi-chagrin grenat à coins, couverture et dos conservés, 253 pp.
Exemplaire numéroté sur vélin de Rives.
P., Le Livre du Bibliophile, Georges Briffaut, 1929-1931, 2 volumes, In-4 étroit, br., ( infimes rousseurs sur le dos), non coupé, 332 et 284 pp.
Tirée à 915 exemplaires numérotés, celui-ci sur vélin de Rives.
Numéro 1 - 1989 - Revue annuelle publiée par les Amis de Jean de La Fontaine. Musée Jean e La Fontaine, 02400 Château Thierry - in-4 broché
bon état
PERCIER, Charles (1764-1838). FONTAINE, Pierre-François-Léonard (1762-1853). [Claude-Louis BERNIER et Léon DUFOURNY.
Reference : LCS-18546
Exemplaire sur grand papier de Hollande orné de 100 cuivres relié en maroquin de l’époque aux armes impériales de Russie. À Paris, chez les auteurs, et P. Didot l'aîné, [1802]. In-folio, 8 pp., 100 gravures sur 99 planches, 3 pp., 40. Exemplaire à grandes marges, maroquin rouge à grain long, encadrement doré de motifs géométriques et frises végétales avec armoiries dorées au centre, dos cloisonné et orné de treillis géométriques, roulette ornant les coupes et les chasses, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure armoriée de l'époque. 409 x 285 mm.
[video width="1816" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/PERCIER-FONTAINE.mp4"][/video] Seconde édition, dont l'originale avait paru sans nom d'auteurs en livraisons chez Ducamp de 1798 à 1801. Le texte a été entièrement recomposé avec minimes changements de rédaction, et une vignette gravée a été changée d'emplacement. Illustration gravée sur cuivre hors texte : 99 planches portant 100 cuivres numérotés 1à100 (avec les n° 12 et 13 sur un même feuillet) et 16 titres illustrés de compositions architecturales et ornementales fictives. 3 vignettes dans le texte dont une estampée sur le titre imprimé. La Rome «moderne» revisitée. Fruit d'un séjour des architectes Percier, Fontaine et Bernier à Rome, de 1786 à 1791, ce superbe recueil réunit des vues en perspectives dessinées par Fontaine, des frontispices composant des éléments architecturaux et ornementaux composites en somptueuses vues fictives, imaginées par Percier, et des plans géométraux dressés par Bernier ; des notices historiques imprimées ont été procurées par l'architecte Dufourny. L'ouvrage est principalement consacré à l'architecture romaine de la Renaissance, mais sans négliger le Moyen Âge ni la période baroque, et traite de bâtiments de tailles et natures diverses : palais majeurs ou plus modestes, voire simples maisons, et quelques églises. « Une rupture dans la théorie de l’architecture » (Jean-Philippe Garric). À la différence des catalogues antérieurs d'édifices anciens, simples juxtapositions d'exemples comme ceux de Bibiena, Ferrerio ou Vasi, Percier et Fontaine opèrent ici une sélection dictée par un propos global obéissant à des critères particuliers, à une stylisation géométrisée idéale, et procédant pour cela parfois à des transformations, des retranchements, des recompositions éloignées de l'exactitude documentaire. Enoutre, les frontispices des livraisons se voient reconnaître un statut particulier, démonstrations d'un art de l'ornementation, et l'un d'entre eux reprend le modèle des Églises de l'Empire d'Orient. Ces compositions éclectiques de Percier s'avèrent tributaires dans leur foisonnement créatif des compositions du Piranèse, mais s'en écartent par un dessin épuré qui reconstruit une Antiquité idéalisée. Destiné à un public élargi d’artistes et d’amateurs, «Palais, maisons et autres édifices modernes dessinés à Rome» est le premier d’une série de recueils publiés en France, par Percier et Fontaine, Durand, Rondelet ou Ledoux, qui marquèrent une évolution majeure dans les conceptions architecturales, conformes aux attentes de l’époque, et qui inspirèrent toute une génération d’architectes. Première collaboration imprimée de Percier et Fontaine qui deviendraient les maîtres d’œuvre officiels du régime impérial, Charles Percier (1764-1838) et Pierre-François-Léonard Fontaine (1762-1853) se lièrent alors qu'ils étudiaient à Paris auprès de l'architecte Antoine-François Peyre, et séjournèrent ensemble en Italie de 1786 à 1790. À leur retour, Percier fut nommé directeur des décorations de l'Opéra, et Fontaine son adjoint, puis ce dernier fut chargé en 1798 de travaux au château de Montgobert que le général Leclerc et son épouse Pauline Bonaparte venaient d'acquérir. Leurs conceptions séduisirent Bonaparte et Joséphine, et ils se virent confier en 1802 l'aménagement de la Malmaison, Percier dessinant et Fontaine se chargeant des réalisations. Ils cumulèrent ensuite les positions officielles, comme celle d'architectes du Gouvernement, et leurs collaborations se succédèrent : escalier de la colonnade du Louvre, décors des grandes fêtes dont le Sacre, arc de triomphe du Carrousel, rue de Rivoli, aménagement des appartements impériaux dans les palais de la Couronne, etc. - ils furent également sollicités par des commanditaires étrangers. La chute de l'Empire mit fin à leurs grandes ambitions, et ils durent par exemple abandonner leur projet de palais pour le roi de Rome, fils de Napoléon 1er. Fontaine poursuivit sa carrière officielle sous les régimes suivants tandis que Percier se consacrait alors pleinement au professorat. Ils exercèrent en définitive une immense influence, par leurs réalisations concrètes, par leurs publications et, indépendamment, Percier par son enseignement et fontaine par sa position de conseillers des souverains. Claude-Louis Bernier (1755-1830) n'eut pas une carrière aussi brillante que ses deux amis, mais demeura un collaborateur régulier sous l'Empire comme inspecteur des travaux des palais de Saint‑Cloud et du Louvre. Très intimes, les trois hommes furent côte à côte au cimetière du Père Lachaise. Superbe exemplaire en maroquin aux armes impériales de Russie. Provenance: Bibliothèque du palais de l’Ermitage (2ème ex-libris avec ajouts manuscrits, l’un lithographié du XIXe siècle de la section des livres étrangers, l’autre imprimé daté de 1909 du département des gravures et dessins, avec mention manuscrite de double).
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. A Paris, chez Pierre Le Petit, Imprimeur et Libr. Ordinaire du Roy, 1671. Avec privilège de sa Majesté. 3 volumes in-12 de : (16) ff., 418 pp. ; (6) ff., 414 pp. ch. 424, (4) ff., correction manuscrite p. 65 ; (4) ff., 368 pp. Frontispice gravé non signé, en tête de chaque volume. Plein maroquin rouge janséniste, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Martin Held. 153 x 88 mm.
Edition originale rarissime complète du troisième volume qui présente la célèbre « Élégie pour Monsieur Foucquet » de Jean de La Fontaine. Ce « Recueil est composé avec goût et renferme plusieurs morceaux qu’on chercherait vainement ailleurs ». (Brunet). « Fouquet, dans le moment de sa plus grande fortune, et, à ce qu’il croyait, de sa plus haute faveur, fut arrêté à Nantes le 5 septembre 1661, c’est-à-dire dix-neuf jours après avoir donné à Louis XIV et à toute sa cour une fête splendide dans son superbe château de Vaux. Les rigueurs du roi à son égard firent craindre qu’on eût le dessein de le faire périr. La Fontaine s’adresse dans cette élégie aux nymphes de Vaux ; il leur confie ses douleurs sur le malheur de son ami, et il les supplie de fléchir le roi en faveur de celui qui a embelli leurs demeures avec tant de magnificence. Cette Élégie fut publiée d’abord dans le Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, Cologne, 1667, in-12, t. II, p. 195 avec ce titre : Pour le malheureux Oronte ; ensuite dans les Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine, 1671, in-12, p. 105, avec ce titre : Pour M. F. ; et enfin dans le Recueil de poésies, 1671, t. III, p. 340, avec ce titre : Pour Monsieur Fouquet. « Élégie. Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes ; Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors Dont les regards de Flore ont embelli ses bords. On ne blâmera point vos larmes innocentes ; Vous pouvez donner cours à vos douleurs pressantes ; Chacun attend de vous ce devoir généreux : Les Destins sont contents, Oronte (Fouquet) est malheureux. Vous l'avez vû naguère au bord de vos fontaines, Qui, sans craindre du Sort les faveurs incertaines, Plein d'éclat, plein de gloire, adoré des mortels, Recevait des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits : Les soucis devorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où l'ont enfin jetté Les attraits enchanteurs de la prospérité ! Dans les palais des Rois cette plainte est commune, On n'y connaît que trop les jeux de la fortune, Ses trompeuses faveurs, ses appâts inconstants ; Mais on ne les connaît que quand il n'est plus temps. Lorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents & les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s'endort sur la foi des Zéphirs. Jamais un favori ne borne sa carrière ; Il ne regarde point ce qu'il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des grandeurs & du bruit, Ne le saurait quitter qu'après l'avoir détruit. Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte, Ne suffisaient-ils pas, sans la perte d'Oronte (Fouquet) ? » « Ce Recueil de Poésies composé par Loménie de Brienne contient 24 pièces de La Fontaine : l’Épitre au prince de Conty, la Paraphrase du psaume XVII, dans le Tome I : l’Élégie pour Fouquet, une Ode au Roy, quatre fragments de Psyché, et 16 fables dans le tome III. L’achevé d’imprimer est du 20 décembre 1670. On trouve souvent le 3ème volume séparément. » (Tchemerzine). « Cette édition formée par Henri Loménie de Brienne ou Lucile Hélie de Brèves, suivant son pseudonyme, contient 24 pièces de La Fontaine. Au tome I, l’Épitre au prince de Conty et (pp. 413 à 418) la paraphrase du psaume XVII ; au tome II, aucune pièce ; au tome III (pp. 340 à 368), l’Élégie pour Fouquet, une ode au Roy, quatre fragments de Psyché et seize fables. – Le Tome II a le même titre que le tome III, sauf la virgule qui suit rue Saint Jacques et contient, dans les deux derniers feuillets, un privilège portant les dates du premier. Il faut reconnaître que La Fontaine y est le plus favorisé des auteurs par le nombre de ses pièces. M. P. P. Plan, dans un article du Mercure de France : Un texte non cité de La Fontaine (Tiré à part : Paris, Champion, 1903. Pièce in-8), lui attribue même la Préface du tome I. Les bibliographes semblent aussi, en disant que le tome III est rare à trouver avec les deux autres, en faire une édition séparée, ne veulent-ils pas parler plutôt du tome qui seul porte le titre de Poésies chrestiennes ? » (Rochambeau). Précieux exemplaire provenant des bibliothèques de Louis XIV (1638-1715) avec son chiffre entrelacé frappé au pied du feuillet de titre de chacun des trois volumes ; Pierre Michel Marie Double, évêque de Tarbes avec ses armoiries sur les plats ; Léopold Double (1812‑1881) ; baron Lucien Double (1848-1895) avec son ex-libris. Le baron Lucien Double (1848-1895) a été élevé au milieu des livres de la bibliothèque de Louis XIV que son père, Léopold, avait acquise en 1848. Ses deux centres d’intérêt étaient les livres de provenance royale ou princière et les livres d’une haute curiosité bibliographique (incunables, etc.). Sa bibliothèque fut dispersée à Paris en 1897.
Numéro 3 - 1991 - Revue annuelle publiée par les Amis de Jean de La Fontaine. Musée Jean e La Fontaine, 02400 Château Thierry - in-4 broché
bon état
Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy.In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668.Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque.243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164).Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105.« Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866).L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire.Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »...Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105).L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois.Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe.La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert.La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français.« Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.)La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire.Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ».Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne.Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ».Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque.Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès.Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque :- en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus).- en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164).- en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €.- en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €.- quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans.Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état.Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).
Elle comprend 120 Fables en édition originale. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1678-1679-1694.5 volumes, nombreuses figures de F. Chauveau, gravées sur cuivre et tirées à mi-page. Ensemble 5 volumes in-12. Plein maroquin bleu nuit, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Belz-Niédrée vers 1865. Tome I : 57 gravures dans le texte, relié sans le f. d’errata puisque les fautes mentionnées ont été corrigées dans notre exemplaire ; Tome II : 60 gravures dans le texte ; Tome III : 44 gravures dans le texte ; Tome IV : 43 gravures dans le texte ; Tome V : 31 gravures dans le texte. Pte. déchirure anciennement restaurée pp. 91 et 221 du tome IV.159 x 88 mm.
Edition originale collective des Fables de La Fontaine, la seule qui ait été imprimée et corrigée sous la direction de l’auteur. Elle est du plus haut intérêt et de la plus grande importance. Elle comprend 120 Fables en édition originale. Les 3 derniers volumes sont en édition originale ; les deux premiers, réimprimés vers 1692 sous la date de 1678, sont la réimpression de l’édition in-12 de 1668.« Seule édition complète des Fables de La Fontaine qui ait été imprimée sous les yeux de l’auteur. » (Brunet, Manuel du Libraire, III, 751).« Cette précieuse et célèbre édition se trouve difficilement complète et en bon état, la plupart des exemplaires, comme le fait remarquer M. Brunet, ayant passé par les mains des enfants. » (A. Claudin. Cat. Rochebilière, n° 168).Le Tome III contient 41 fables nouvelles et l’épitre dédicatoire à Madame de Montespan.Le Tome IV contient 39 Fables nouvelles avec un épilogue.Le Tome V contient 29 Fables nouvelles.Elle est ornée de plusieurs centaines d’estampes de Fr. Chauveau et de M. Guérard dont la plupart paraissent pour la première fois. « La Fontaine a été salué comme l’inventeur du vers libre. Mais, à vrai dire, ce poète connaît peu de rivaux dans l’art de manier le vers français et là, comme dans cette fusion du lyrisme et du réalisme, La Fontaine dépasse son époque : c’est pourquoi son succès n’a jamais faibli et qu’il est demeuré universel ; c'est pourquoi Taine a pu dire que La Fontaine était ‘la suprême manifestation du génie français’ ».« Le tome III a eu deux tirages : dans le 1er, le 7ème vers de la p. 101 [Et sans cela nos gains seraient assez honnestes], a été omis ; il est rétabli dans le second tirage par le moyen d’un carton sur onglet.Dans le 1er tirage du tome IV, à la fin de la fable Le Singe et le Léopard, on lit ainsi le dernier vers : Bigarrez en dehors ne sont rien en dedans, modifié dans le second tirage, et devenu : N'ont que l'habit pour tous talens !Le tome V, dont on trouve quelques très rares exemplaires datés de 1693, a eu trois éditions sous la même date : la 1ère porte sur le titre le chiffre de Barbin ; la 2ème a un fleuron typographique ; la 3ème est chiffrée régulièrement jusqu’à la fin, p. 230, et sa composition est entièrement différente. » (Tchémerzine).Le tome III est ici en second tirage, le tome IV en premier tirage, le tome V appartient au troisième tirage. Ces cinq volumes constituent l’édition originale collective des Fables de La Fontaine.L’exemplaire Rochebilière décrit par A. Claudin mesurait de 157 à 158 mm de hauteur selon les volumes ; celui-ci mesure 159 mm.Fort bel exemplaire relié en maroquin bleu de Belz-Niédrée vers 1865.
Edition originale de ce recueil renfermant 5 pièces de La Fontaine qui paraissent pour la première fois. Bel exemplaire très pur dans sa condition d’origine. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1682.In-12 de (2) ff., 242 pp. et (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 160 x 87 mm.
Édition originale de ce recueil renfermant 5 pièces de La Fontaine qui paraissent pour la première fois. Rochambeau, Bibliographie des œuvres de La Fontaine, n°12 ; Tchemerzine, III, 887 ; Graesse, Trésor de livres rares, IV, p. 76 ; Catalogue du baron Ruble, n°561 ; Picot, Catalogue Rothschild, n°2612 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, p. 489 ; Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 245 ; Brunet, III, 761. Ce volume contient, outre le Poème du quinquina, les deux contes de La Matrone d’Ephèse et de Belphégor, et les deux opéras de Galatée et Daphné qui paraissent tous ici pour la première fois. Le Poème célèbre la guérison de Colbert par le quinquina, remède originaire d'Amérique latine et très en vogue à l'époque, guérison de courte durée, Colbert mourut l’année suivante, et La Fontaine eut son siège à l’Académie. Louis XIV avait acheté le secret de cette poudre pour 48 000 livres à un préparateur anglais du nom de Talbot, qu'il avait aussi élevé au rang de Chevalier. Le nom du médicament fut ensuite publié en 1682 par la volonté du roi, qui ordonna aux facultés de s'y intéresser. « Ici ‘Belphégor’ commence par un envoi en vers, de deux pages environ, ‘à Mademoiselle de Chammelay’, laquelle pièce ne se retrouve pas dans le cinquième volume (de 1694) des Fables, où Belphégor et aussi la Matrone d’Ephèse reparaissent […] La Fontaine composa ce poème sur la demande de la duchesse de Bouillon, qui, enthousiasmée des vertus fébrifuges de la fameuse écorce, récemment découverte, le pria de les célébrer […] On remarque à la fin une sorte d’apologue, qui mériterait d’avoir été placé parmi les fables de La Fontaine, où il pourrait être intitulé ‘Jupiter et les deux tonneaux’, comme le dit M. Walckenaër ». (Le Petit). Exemplaire de seconde émission, avec les 3 cartons signalés par Rochambeau aux pp. 22, 26 et 164, semblable aux 2 exemplaires de la Bibliothèque nationale. Bel exemplaire d’une grande pureté, particulièrement grand de marges (hauteur : 160 mm), conservé dans sa reliure de l’époque non restaurée.
— Paris : Auguste Fontaine (Imp. G. Chamot) 1874 In-8, 252 x 155 : (2 ff.), 588 pp. Pleine toile noire à la bradel, dos lisse orné de doubles filets dorés (reliure de l’époque).
Rare catalogue de l’illustre librairie Auguste Fontaine créée en 1834.Théologie, Jurisprudence, Sciences et Arts, Belles-Lettres, Histoire, autant de thématiques pour ce catalogue de 2477 notices qui donnent raison au Bibliophile Jacob (Paul Lacroix) qui parlait en ces termes d’Auguste Fontaine : « C’est Monsieur Fontaine qui a créé ce qu’on peut nommer la librairie de luxe ou l’industrie des beaux livres ; c’est lui qui a remis en honneur les chefs-d’oeuvre typographiques de Pierre Didot ainé, qui a fait remonter à si haut prix les classiques français, qui a fait remonter la valeur des magnifiques éditions anciennes de Voltaire, Buffon, J.J. Rousseau qu’on avait complètement laissées de côté comme trop volumineuses ».On joint dans une reliure identique : Catalogue de Livres anciens et modernes, rares et curieux de la Librairie Auguste Fontaine. — Paris : Auguste Fontaine (Imp.G. Chamot), 1875. Papier bruni.
Paris J. Fontaine, Vaillant & Ferté (lith. Goyer) 1890 1 vol. relié in-4, cartonnage imprimé de l'éditeur (dos manquant), 20 planches lithographiées par Goyer. Catalogue (vers 1890) de la serrurerie d'art Fontaine & Cie, fondée en 1740, proposant sur 19 planches lithographiées à double page des modèles de boutons de serrures, serrures à répétition ou à petites gâches, crémones, espagnolettes, poignées, paumelles, etc. Avec in-fine une double-planche lithographiée donnant la liste des tarifs pour chaque article. La maison Fontaine était alors dirigée par Henri et Lucien Fontaine, les frères d'Arthur Fontaine. Plats du cartonnage usés, dos manquant. Mouillure en bordure supérieure de l'ensemble des planches, sans atteinte à l'illustration. En l'état. Rare.
[DORAT, Claude Joseph / GRECOURT, Jean-Baptiste Willart de / LA FONTAINE, Jean de, et al.]
Reference : 7643
(1782)
1782 Chez Apollon: au Mont Parnasse [i.e Paris: Cazin?], 1782. Complet en 3 vol. in-18: 9 x 13 cm. I/ 1 front., 143 pp. + 5 pl. grav.; II/ 2 ff., 140 pp. + 5 pl. grav.; III/ 142 pp. + 6 pl. grav. Recueil de pièces légères de Grécourt, Dorat, La Fontaine, Ch. Bordes, Voltaire, Vergier, Gresset, et Sénecé illustré dun frontispice et de 16 charmantes figures hors-texte non signées. (Gay, VI, p. 78). Edition attribuée par Cohen à H.-M. Cazin mais mentionnée parmi les "faux cazins" par J.-P. Fontaine. (Cazin: Léponyme galvaudé, 2012, p. 204). Reliures de lépoque en demi-basane brune à petits coins. Dos à cinq nerfs avec pièce de titre roses, tomaisons en capitales dorées et caissons ornés de fers à motifs floraux. Très charmant ensemble. En très bon état de conservation.
Contenu. I: "L'amour oiseleur" / [Grécourt]. "Les dévirgineurs" / [Dorat]. "Les cerises" / [Grécourt]. "Alphonse" / [Dorat]. "Euphrasie ou Les grâces philosophes". "Le paysan qui avoit offensé son seigneur" / [La Fontaine]II: «Parapilla» [Ch. Bordes]/. «Joconde» / [La Fontaine]. «Rosine» / [Gércourt]. «Les Trois Manières» / [Voltaire]. «Le Mal dAventure» / [Vergier]. III: «Ver-Vert» / [Gresset]. «Camille, ou la Manière de filer le parfait Amour» / [Sénecé]. «Ce qui Plait aux Dames» / [Voltaire]. «La Fiancée du Roi de Garbe. Nouvelle» / [La Fontaine]. «Le petit chien, qui secoue de largent & de pierreries» / [La Fontaine]. «Le Savetier» . [La Fontaine].
Trécis (Troyes), J. Le Febvre, s.d. (1696). In-8 de 80 pp., percaline rose, dos lisse orné d'un fleuron doré répété sur le premier plat, pièce de titre en maroquin brun, non rogné (J. Lemale).
Édition originale de la version latine avec le texte original en regard, d'un choix de fables de Jean de La Fontaine établi par le P. Pierre Tissart et le P. Modeste Vinot qui signent le poème liminaire.Titre de départ : « Fables choisies de M. de La Fontaine, traduites en vers latins et autres pièces de poésies latines et françoises ». Contient : Le Rat et l'Huître ; Le Loup et le Chaval ; Le Berger & son Troupeau ; L'Âne et le petit Chien ; Le Loup et les Bergers ; L'Âne portant des Reliques ; La Chauvesouris et les deux Belettes ; Le Lièvre et la Perdrix ; Le Faucon et la Chapon ; Le Chartier embourbé ; L'Huître et les Voyageurs ; L'Oiseau blessé d'une flèche ; La Femme noyée ; Le Loup et l'Agneau ; Le Rat de ville et le Rat des champs ; Le Lion, le Lou et le Renard ; Le Héron ; La Lionne et l'Ourse ; Le Cochon, la Chèvre et le Mouton ; Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi ; Le Renard et le Raisin. Suivi de Aliae Fabulae ; Varia Carmina ; Vers de M. Malherbe ; Epistola. Le succès du recueil de Tissart et Vinot entraîna de nombreuses rééditions au XVIIIe siècle. Le Père Jean-Baptiste Giraud publia en 1765 un nouveau choix de fables traduites en latin par ses soins.Rare impression de Jacques II Febvre, (1657-1738) imprimeur-libraire, relieur et fondeur de caractères à Troyes actif de 1680 à 1737. Reçu maître imprimeur à Troyes le 7 août 1682, il possèda une papeterie à Fontaine, près de Bar-sur-Aube, de 1723 à 1736 (probablement non exploitée). Déclaré en faillite, son matériel est vendu à la fin de décembre 1726. Surpris par la police en flagrant délit d'impressions jansénistes ("Parallèle de la doctrine des payens avec celle des Jésuites..."), il fut incarcéré à la Bastille avec son fils Antoine-Joseph Febvre le 6 février 1726 et transféré à la Conciergerie le 3 août suivant puis réembastillé le 14 novembre et à nouveau transféré avec son fils à la Conciergerie le 27 janvier 1727 pour leur procès, à l'issue duquel (arrêt du parlement de Paris du 5 juillet 1727) ses deux fils Denis et Antoine-Joseph furent déclarés déchus. Victime d'un incendie en avril 1731 qui acheva de le ruiner, il se retire chez son fils Jacques III Febvre. Dos insolé.Brunet, III, 756, mentionne la seule édition de 1765 ; Quérard, IV, 411 date 1666 par erreur ; Bohnert Céline. La Fontaine à l’école : l’éclairage des textes officiels. In : Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, n°32, 2021. 1995-2020 Un quart de siècle d’études lafontainiennes. pp. 151-164.
[RÉGIONALISME - FONTAINE-FRANÇAISE - BEAUMONT-SUR-VINGEANNE (CÔTE D'OR)] AU DOMICILE DE L'ABBÉ FOLLIOT A BEAUMONT-SUR-VINGEANNE + DOMINIQUE JACQUINOT NOTAIRE TABELLION RESIDANT A FONTAINE FRANCOISE
Reference : 25462
(1740)
CEZY 1740 un document, manuscrit à l'encre brune, de 8 pages, sur parchemin velin reliés aux angles par 4 rubans de soie bleu-roi et jaune, format : 25 x 17,5 cm, velin avec 1 timbre fiscal fixe en noir : "Généralité de Dijon - 13 SOLS 4 DENIERS " , signature manuscrite : DOMINIQUE JACQUINOT NOTAIRE TABELLION RÉSIDANT A FONTAINE FRANCOISE, FAIT A BEAUMONT-SUR-VINGEANNE, LE 18 DECEMBRE 1740,
CONTRAT DE MARIAGE ENTRE FRANCOIS CLOPIN PUISNÉ ESCUYER DEMEURANT A DIJON ET DAME DENISE CLESQUIN VEUVE DE FRANCOIS MICHEL, ESCUYER, CONSEILLER DU ROI, GREFFIER EN CHEF AU BUREAU DES FINANCES ET CHAMBRES DU DOMAINE DE DIJON, FAIT A FONTAINE FRANCOISE, LE 18 DECEMBRE 1740, ... DOCUMENT ORIGINAL vraiment trés lisible pour l'époque ..... RARETÉ ... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
1767 Amsterdam, 1767, 2 tomes en 2 volumes in-8, demi-veau à coins, dos à 5 nerfs orné et doré, pièces de titre et de tomaison de maroquin noir (reliure de l'époque), (7) feuilles, 216 pages - (5) feuilles, 217, (2) pages.
Copie de la contrefaçon appréciée de 1764, des Contes de La Fontaine, illustrée de vignettes d'après Boily. Le texte est encadré, ainsi que le titre écrit en caractères rouges et noirs. Au Tome Ier, la vie de l'auteur et la préface sont supprimées. Un portrait de La Fontaine est celui de Macret mais modifié. Le nom de La Fontaine figure sur le fronton de la planche. Dans le cartouche figure deux pigeons qui se becquettent. Le frontispice du Tome II représente deux groupes de femmes en larmes, placés de chaque côté d'un mausolée. 80 vignettes hors-texte, copient les vignettes de Boily. Certaines planches sont modifiées comme composition ou sont la copie des refusées de 1762, in Hédé-Haüy Les Illustrations des Contes de La Fontaine page 52. La Fontaine (1621-1695) publia en 1665 ses premiers Contes qui lui valurent, avant les Fables, sa grande réputation littéraire. A la fin de sa vie, malade et harcelé par le clergé qui avait entrepris sa conversion, il désavoua publiquement ses oeuvres badines, en présence d'une députation de l'Académie, le 12 février 1693. Reliure d'époque usagée, taches.
LA FONTAINE - Compositions décoratives de Paul Baudier - Illustrations de Edmond Malassis et Fred Money - Gravures sur bois en couleurs par MM. André Baudier et Paul Baudier
Reference : 118623
(1933)
1933 A Paris, Louis Conard, libraire-éditeur - MCMXXXIII (1933) - Fort in-12, broché, couverture rempliée illustrée - 355 p. - Superbes illustrations in et hors texte en couleurs
Bon état - Plis de lecture et légère insolation au dos - Départ de fente en haut du "mors" de la 1ère de couverture - Petites salissures sur la couverture
1822 A Paris, chez Lefèvre, libraire, 1822 (1821pour le tome V, 1823 pour le tome VI). 6 volumes in 8° reliés en demi-chagrin à coins, tëte dorée, signet. Edition illustrée d'un portrait frontispice et de 23 gravures. Les fables constituent les deux premiers volumes, les Contes et nouvelles le tome III, le tome IV est cosacré au Théâtre, les tomes V et VII présentent les Oeuvres diverses. Le premier volume des fables présente un avant-propos de l'éditeur, suivi d'un long Eloge de La Fontaine et d'un long essai sur la Fable et les Fabulistes avant La Fontaine, une préface de La Fontaine précède encore une "Vie d'Esope le Phrygien". Rousseurs éparses, principalement sur les premiers feuillets. Malgré de menus défauts, bon exemplaire à grandes marges, sur beau papier.
Bon exemplaire de cette édition de qualité, considérée comme une référence pour l'étude de La Fontaine.
à Londres, s.n., s.d.
La FONTAINE Jean de, Contes et nouvelles en vers (2vol), illustré de 87 gravures à Londres, sn, sd. Ensemble de 2 vol in-12 reliés (140x80mm), plein veau brun, dos lisse à caissons ornés, triple liseré doré sur les plats, tranches dorées. Vol1 (41 gravures):1f faux-titre,1f frontispice (portrait de La Fontaine en médaillon), 1f titre, 2ff préface de l'auteur, (xii) Vie de La Fontaine, 212pages, 1f table, 1fbnc; Vol2 (46 gravures):1fbnc,1f frontispice, 1f titre,3ff préface,247pages, 2fbnc. Accompagné de 87 illustrations, signées pour certaines du graveur Martinet. Recueil de près de 70 contes et nouvelles en vers de Jean de la Fontaine (1612-1695), parus initialement en 5 volumes de 1664 à 1685, souvent gais, qui prennent le ton de la causerie. On s'en souvient, Jean de la Fontaine s'était vu supprimer en 1675, par ordre du roi son recueil, sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles l'auteur n'était lu et pratiqué que dans les sociétés libertines de son temps. Le critique Émile Faguet a pu dire que ses contes et vers ''n'en restent pas moins un véritable modèle de narration élégante et gracieuse''. '' Quoi ! tu me quittes, disait-elle ! As tu bien l'âme assez cruelle, Pour préférer à ma confiante amour Les faveurs de la Cour ? Tu fais qu'à peine elles durent un jour, qu'on les conserve avec inquiétude, Pour les perdre avec désespoir.'' (Joconde, vol1) Charnières travaillées, reliures correctes.
Fables de la Fontaine. Tome II (Livres VII-XII) des œuvres complètes de La Fontaine, Le Livre VII des Fables de La Fontaine est le premier livre du deuxième recueil des Fables rimées de Jean de La Fontaine, écrit en 1678 (publié en 1679). Cette série de dix-sept fables met en scène des animaux ou des hommes. Ce livre contient des fables relativement populaires, comme La Laitière et le Pot au lait ou Les Animaux malades de la peste, un animal dans la lune... Le Livre VIII est paru en 1678 et contient : La Mort et le Mourant Le Savetier et le Financier Le Lion, le Loup et le Renard Le Pouvoir des fables L'Homme et la Puce Les Femmes et le Secret Le Chien qui porte à son cou le dîné de son maître Le Rieur et les Poissons Le Rat et l'Huître ..etc volume relié, plein veau lisse époque, 20x15, coins émoussés, très bel état intérieur, 6 jolies gravures en taille douce, 320pp. Paris, Lefevre, Libraire, 1818 ref/81