Madame de La Fayette Madame de La Fayette
Reference : 500092575
(2020)
ISBN : 9782091864921
Nathan 2020 96 pages 14x19x0cm. 2020. Relié. 96 pages.
Très bon état
Madame de La Fayette Madame de La Fayette
Reference : 500092858
(2020)
ISBN : 9782091864921
Nathan 2020 96 pages 14x19x0cm. 2020. Relié. 96 pages.
Très bon état
1976 1976. La Voix du Combattant La Fayette nous voila / N° 1415 1976 Référence interne: LBA 3
Bon état
Porrentruy, chez les éditeurs des Portes de France 1947, in-12 broché, couverture rempliée, XXIII-121 p. (très bon exemplaire) Tirage limité à 3135 exemplaires, 1 des 3000 numérotés sur vélin blanc. La gloire de la Princesse de Clèves ne doit pas faire oublier ce premier texte de Madame de La Fayette, que les éditeurs considèrent comme "la première nouvelle réussie de la littérature française".
Librio 1999 1999. Madame de La Fayette: La princesse de Clèves / Librio 1999 . bon état
Très bon état
A La Cité Des Livres Paris 1925-1930 3 volumes in-8 ( 200 X 140 mm ) de XXVII-310, 328 et 277 pages, demi maroquin bronze à coins, dos à nerfs ornés de chainettes et filets dorés, têtes dorées, couvertures et dos conservés ( Reliure signée de FRANZ ). Très belle édition à l'impression soignée. Volumes non rognés. Oeuvres publiées d après les textes originaux avec une introduction et des notices par Robert LEJEUNE. Tirage à 1065 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 30 sur grand papier de Hollande. Très bel exemplaire, de cette série complète et bien reliée dans un beau maroquin.
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
Phone number : 06 81 35 73 35
La Grange, 8 frimaire An XII (30 novembre 1803). 1803 1 ff. in-4° (181 x 142 mm.) manuscrit à l'encre brune daté et signé. Maintenu par des onglets dans une chemise de papier d'époque.
Lettre manuscrite du marquis de La Fayette (1757-1834) rédigée à son domicile du château de La Grange le 30 novembre 1803 nous informent sur ses préoccupations financières et son état de santé après sa chute accidentelle du début de lannée. Alors à lécart de la vie publique, le célèbre héro de la guerre dindépendance américaine est installé avec sa famille au château de La Grange-Bléneau, ancienne maison forte, située sur la commune de Courpalay, dans le département de Seine-et-Marne. Il y demeurera de 1802 à sa mort en 1834. En 1803. La Fayette se concentre sur lagriculture et lamélioration de son domaine. Il soppose cependant en 1802 à lattribution du titre de « consul à vie » à Napoléon Bonaparte et il votera contre le titre dEmpereur en 1804. Mettant en cause lEmpire et son atteinte aux libertés publiques dans ses lettres à Thomas Jefferson. La Fayette comble peu à peu ses dettes grâce à son exploitation agricole et à la revente de terres quil possédait en Bretagne et à Cayenne. Il adresse sa lettre à son "cher ancien collègue" qui est "nommé à la présidence du tribunal". Il lui demande de venir le voir à La Grange pour se reposer et l'informe du marché que M. Villars propose en lui vendant la nue-propriété de sa maison : "et il ajoute : « si j'avais de l'argent, j'aimerai mieux le placer en agriculture qu'en maisons de Paris ». Mais ses enfants pourraient être intéressés et il lui demande de négocier le prix de la maison. La fin de sa lettre nous livre une précieuse information sur son état de santé dix mois après son accident : « Ma guérison avance graduellement et sera complète ». le 23 février 1803, La Fayette glisse sur du verglas en sortant du ministère de la Marine à Paris et se casse le col du fémur. Ainsi relate-t-il cet accident dans sa lettre du 31 mars 1803 à Thomas Jefferson : « () My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside. () » Puis dans une nouvelle lettre à Jefferson écrite le 17 mai, il relate : « the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dearthe application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergoneMy Situation does not yet allow much writingBut I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received ». Ainsi, Pour éviter un raccourcissement de la jambe et à une infirmité permanente, La Fayette avait opté pour une alternative proposée par ses médecins : l'enfermement de sa jambe dans une nouvelle « machine » et ainsi enduré 6 semaines de souffrances. Dans sa présente lettre à un ami rédigée fin 1803, La Fayette est donc optimiste sur sa guérison. Cependant, il boitera et marchera avec une canne le reste de sa vie. 1 ff. 4-to (181 x 142 mm.) handwritten in brown ink, dated and signed. Held by tabs in a period paper folder. Handwritten letter of the marquis de La Fayette (1757-1834) written at his home in the castle of La Grange on November 30, 1803 informs us about his financial concerns and his state of health after his accidental fall at the beginning of the year. The famous hero of the American War of Independence was away from public life at the time and lived with his family in the Château de La Grange-Bléneau, an old fortified house located in the commune of Courpalay, in the department of Seine-et-Marne. He lived there from 1802 until his death in 1834. In 1803. La Fayette concentrated on agriculture and the improvement of his estate. However, in 1802 he opposed the attribution of the title of "consul for life" to Napoleon Bonaparte and he voted against the title of Emperor in 1804. In his letters to Thomas Jefferson, he questioned the Empire and its infringement of civil liberties. La Fayette gradually made up his debts thanks to his farm and the resale of land he owned in Brittany and Cayenne. He addresses his letter to his "dear former colleague" who is "appointed to the presidency of the court". He asks him to come and see him at La Grange to rest and informs him of the deal that Mr. Villars is proposing by selling him the bare ownership of his house: "and he adds: "if I had money, I would rather invest it in agriculture than in houses in Paris (translated from French)". But his children might be interested and he asks her to negotiate the price of the house. The end of his letter gives us a precious information about his health ten months after his accident: "My recovery is progressing gradually and will be complete". On February 23, 1803, La Fayette slipped on ice while leaving the Ministry of the Navy in Paris and broke his femoral neck. He relates this accident in his letter of March 31, 1803 to Thomas Jefferson: "(...) My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside (...) ". Then in a new letter to Jefferson written on May 17, he relates: "the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dear-the application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergone-My Situation does not yet allow much writing-But I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received". Thus, to avoid a shortening of the leg and a permanent infirmity, La Fayette had opted for an alternative proposed by his doctors: the confinement of his leg in a new "machine" and thus endured 6 weeks of suffering. In this letter to a friend written at the end of 1803, La Fayette is therefore optimistic about his recovery. However, he will limp and walk with a cane for the rest of his life.
Phone number : 06 81 35 73 35
[RECUEIL FACTICE MARQUIS DE LA FAYETTE / COLLECTION FACTICE MARQUIS DE LA FAYETTE].
Reference : 5539
(1825)
Paris, Ponthieu, Jehenne, 1825. / Paris, L'Huillier, 1826. 1825 1 vol in-8° ( 210 x 132 mm.) de: I. 104 pp. (dont faux titre et titre); II. 4 pp. (prospectus), [2] ff. (portrait lithographié, titre), 178 pp. [sur 364 pp.]; III. 30 pp. (Rouseurs éparses, déchirure ancienement restaurée). Demi-maroquin à coins d'époque, dos lisse orné, titre de maroquin brun
Recueil factice consacré au marquis de La Fayette comportant 4 textes rares en édition originales publiés dans la mouvance de son ultime et très populaire voyage en Amérique. La participation de La Fayette (1757-1834) à la guerre d'indépendance des États-Unis lui vaut une immense célébrité et une place symbolique en tant que trait d'union entre les Américains et la France et d'être surnommé « le héros des deux mondes ». Son engagement auprès à seulement 19 ans et les circonstances de son départ de France, sans l'autorisation du roi, finançant le voyage de ses propres deniers font de La Fayette le symbole du soutien français aux insurgés d'Amérique. En 1824, La Fayette a 66 ans quand il entreprend son dernier périple en Amérique. La particularité de cette tournée, pendant laquelle il sillonnera le pays, est quil a été accueilli avec un enthousiasme et une ferveur populaire qui ont duré de son arrivée à New York le 16 août 1824 à son départ le 9 septembre 1825. Le premier texte du recueil est lédition originale en Français par Dubergier de la biographie du général. Travail retraçant la carrière du héros de la guerre jusquà son voyage de 1825. Il sachève par les chapitres : « Lafayette en Amérique », « Déclaration des droits de lhomme et du citoyen », « Captivité de Lafayette » », et « stances dédiées au général Lafayette par ses compatriotes habitant New-York ». Est relié à la suite le très rare prospectus annonçant la publication du récit du voyage du général aux Etats Unis, précédent les deux premières livraisons (sur 4) de ce fameux récit, avec en frontispice un portrait lithographié de Lafayette par C. de lAsteyrie. Enfin est relié in-fine « Discours sur les améliorations des gouvernements, par Charles J. Ingersoll. Bel ensemble conservé dans sa reliure dorigine. 1 vol. 8mo ( 210 x 132 mm.) of: I. 104 pp. (including false title and title); II. 4 pp. (prospectus), [2] ff. (lithographed portrait, title), 178 pp. (out of 364 pp.); III. 30 pp. (scattered wrinkles, tear previously restored). Contemporary half morocco with corners, smooth spine decorated, brown morocco title. Factitious collection dedicated to the Marquis de La Fayette comprising 4 rare texts in original editions published in the wake of his final and very popular trip to America. La Fayette's (1757-1834) participation in the American War of Independence earned him immense fame and a symbolic place as a link between the Americans and France and to be nicknamed "the hero of both worlds". His commitment to the cause at only 19 years of age and the circumstances of his departure from France, without the authorization of the king, financing the trip with his own money, made La Fayette the symbol of French support for the insurgents in America. In 1824, La Fayette was 66 years old when he undertook his last trip to America. The particularity of this tour, during which he criss-crossed the country, was that he was welcomed with an enthusiasm and popular fervor that lasted from his arrival in New York on August 16, 1824 until his departure on September 9, 1825. The first text in the collection is Dubergier's original French edition of the general's biography. This work traces the career of the war hero up to his journey in 1825. It ends with the chapters: "Lafayette in America", "Declaration of the Rights of Man and Citizen", "Lafayette's Captivity", and "Stanzas dedicated to General Lafayette by his compatriots living in New-York" (translated from French). Bound afterwards the very rare prospectus announcing the publication of the account of the general's trip to the United States, preceding the first two issues (out of 4) of this famous account, with a lithographed portrait of Lafayette by C. de l'Asteyrie as frontispiece. Finally is bound in-fine " Discourse on the improvements of governments, by Charles J. Ingersoll. Beautiful set preserved in its original binding.
Phone number : 06 81 35 73 35
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.
Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, Editions Robert Laffont 1947, reliure demi basane rouge ( très légère petite tâche peu visible sur le premier plat: voir photo ), coins supérieurs très légèrement frottés, plats marbrés, tranche supérieure dorée, couverture conservée, 16 pages comportent quelques légères jaunissures ( voir exemple en photo ) sinon l'intérieur est propre. Ouvrage illustré de 10 eaux-fortes de Marie Laurencin, 1 / 230 exemplaires sur pur fil Marais ( celui-ci: n° 191 ), 205 pages. Bel exemplaire.
Plus de photos sur demande.
, , 1720 ca. Manuscrit in-4 de 157 ff. à 20 à 23 lignes par page, vélin vert, lacets (relié vers 1760).
Rare copie manuscrite d'une parfaite lisibilité, antérieure à la première édition : L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre première femme de Philippe de France, duc d'Orléans parut en 1720 (Amsterdam, Michel Charles Le Cene).A la suite et de la même main : Relation de la mort de Mde Henriette d'Angleterre duchesse d'Orléans par le Sieur Feuillet (pp. 157 à 165).Le manuscrit rédigé d'une même main est vierge de toute marque d'édition (les quatre parties de l'édition originale n'apparaissent pas), copié sans biffure vraisemblablement sur le premier état du texte - avec ajout de quelques notes en marges ; le texte est généralement conforme à l'édition princeps de 1720. Cette biographie d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Mme de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé une première fois vraisemblablement en France (malgré l'adresse) l'Histoire d'Henriette d'Angleterre fut revue et corrigée par Bazin en 1853 pour une édition de référence. Le manuscrit de L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre a été relié vers 1760 dans une chemise en vélin vert, étiquette de Robert, marchand ordinaire du Roy.Pour l'édition originale : Brunet, 744 ; Tchemerzine, III, 842 et 847 ; Bourgeois et André, III, 1829.
Paris : Compagnie des Libraires associés, 1725 Deux volumes in-12, (2)-xcviii-(2)-312-(2)-324 pages. Veau porphyre de l'époque, dos lisse fleuronné.
Le second roman de Madame de La Fayette. La première édition de cette histoire héroïque hispano-mauresque parut à Paris en 1670-1671.Dans son Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : "Sa Princesse de Clèves et sa Zaïde furent les premiers romans où l'on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles, décrites avec grâce. Avant madame de La Fayette, on écrivait d'un style ampulé de choses peu vraissemblables."Ségrais, banni de la maison de Mademoiselle pour avoir blâmé son mariage avec Lauzun, fut reçu dans celle de madame de La Fayette. Pendant le séjour qu'il y fit, elle composa ses romans de Zaïde, et de la Princesse de Clèves, qu'elle le pria de faire paraître sous son nom. Il ne voulut pourtant pas qu'on ignorât qu'elle en était l'auteur ; il a écrit ces propres paroles : "La Princesse de Clèves est de madame de La Fayette : Zaïde est aussi d'elle. Il est vrai que j'y ai eu quelque part, mais seulement pour la disposition du roman". Huet, évêque d'Avranches, joignit son témoignage à celui de Ségrais, en déclarant qu'il avait vu madame de La Fayette composer Zaïde, et qu'elle le lui avait communiqué tout entier pièce à pièce. Ce fut pour mettre en tête de Zaïde qu'il fit son Traité de l'origine des romans. (Michaud, Biographie universelle)
Amsterdam, Michel Charles Le Cene, 1720. In-12 de (8)-223-(25) pp., portrait en frontispice, basane brune, dos à 3 nerfs, triple filet à froid d'encadrement sur les plats, pièce de titre manuscrite sur le dos, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale ornée du portrait d'Henriette d'Angleterre gravé sur cuivre par Gysbert Schouten, en frontispice.Biographie romancée d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (1634-1693) tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Madame de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé vraisemblablement en France selon Brunet. Le titre en rouge et noir est illustré d'une vignette gravée sur cuivre non signée. Suivi du catalogue du libraire Michel-Charles Le Cène.Brunet, 744 ; Bourgeois et André, III, 1829 ; Tchemerzine, IV, p. 842.
1 vol. in-8 carré br. sous couv. rempliée, Imp. Marchessou, Le Puy, s.d. [ 1907 ], 94 pp. et 1 f.
Bon état pour ce rare exemplaire de l'ouvrage d'hommage à l'écrivain et poète du Forez Olivier Calemard de La Fayette (1877-1906), né à Saint-Georges-d'Aurac. Il était le petit-fils de Charles Calemard de Lafayette (poète, médecin, député de la Haute-Loire). L'exemplaire est dédicacé par J. Calemard de la Fayette au poète Auguste Dorchain. Bon état (petite fente à un mors)
J. Techener Paris, 1857, in-12 demi-basane rouge un peu éclaircie au dos, dos rond sans nerf. Premier plats de couverture conservé. Reliure moderne. 2ff.-XXpp.-350pp.-1f. Portrait de madame de La Fayette et de Madame de Sévigné en frontispices. Un fac-similé d'autographe et une planche de musique repliée in-fine. Quatrième édition revue sur l'édition originale par P. A. Parison. Notes de Barbier. Vicaire IV-867 indique que ce texte, publié anonymement pourrait en fait être non pas de mme de La Fayette mais de M. du Buisson, capitaine au service de la Hollande et de la France, auteur distingué d'une vie de Turenne. Petits manques aux coins de la couverture de brochage sinon bon exemplaire, sans rousseur. Peu courant.
LA FAYETTE Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (comtesse de) + TENCIN Claudine-Alexandrine Guérin (marquise de) + FONTAINES Marie Louise Charlotte de Pelard de Givry (comtesse de)
Reference : 22920
(1804)
Paris Colnet 1804 -in-8 plein-veau 5 volumes, reliure plein veau havane moucheté in-octavo (binding full calfskin flecked in-8)(20 x 13,2 cm), dos long (spine without raised bands), décorations "or" (gilt decoration), titre et tomaisons frappés "or" avec une roulette "or" et un filet "or" de part et d'autre, pièce de titre et de tomaison sur fond vert foncé, triple filets "or" en place des nerfs, entre-nerfs à fleuron "soleil" "or", dos frotté avec légers manques de dorure, plats décoré "or" d'un filet "or" en encadrement, roulettes "or" sur les coupes avec légers manques de dorure, toutes tranches lisses jaspées bleues, marque-page en tissu vert (bookmark in tissue), PROVENANCE : Duc de Cumberland, Ex-Libris gravé en noir au dos de la 1ère de couverture de chaque volume : « EDC » avec la devise royale: «Honi soit qui mal y pense», orné d'un portrait de Madame de La Fayette gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 1 + un portrait de Madame de Tencin gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 4,Reliures légèrement frottées, fines et trés légères rousseurs, restaurations anciennes à la reliure mais vraiment proprement, (XXIII + 424) + (414) + (426) + (374) + (370 + 2 p. de catalogue Editeur) pages, 1804 à Paris Colnet, Fain, Mongie, Debray, Delaunai Editeurs,
Autre auteur : Auger, Louis-Simon (1772-1829). Éditeur scientifique..... Édition précieuse et estimée qui rassemble pour la première fois de manière complète les uvres complètes des deux écrivains, avec l'ajout de deux romans de Madame de Fontaines........Beaux Exemplaires.......en bon état général (good condition). bon état
Madame de La Fayette Michel Butor Béatrice Didier
Reference : 500161709
(1973)
ISBN : 9782253006725
Le Livre de Poche 1973 250 pages 11x18x1cm. 1973. Poche. 250 pages.
Très bon état
Editions Flammarion 2017 208 pages 11x18x2cm. 2017. mass_market. 208 pages.
Etat correct
Nathan 2019 260 pages 12x18x1cm. 2019. Poche. 260 pages.
Bon état
Editions Flammarion 2017 208 pages 11x18x2cm. 2017. mass_market. 208 pages.
Bon état