Rare réunion de deux textes recherchés de Guez de Balzac, dont son chef-d’œuvre Aristippe, reliés en vélin de l’époque à recouvrement. I -Paris, Augustin Courbé, 1657.II - Paris, Augustin Courbé, 1658. Soit 2 titres reliés en 1 volume in-12 de: I/ (49) ff. y compris le frontispice, le titre, l’épitre, la table, et le faux-titre, pp. 3 à 387, (1) p.bl. et (10) ff.; II/ (6) ff., pp. 3 à 278, (14) ff., (3) ff.bl. Plein vélin de l’époque à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 132 x 75 mm.
I/ Première édition au format in-12, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et étonnamment plus chère que cette dernière (voir les enchères citées par Tchemerzine). Tchemerzine, I, 371; Brunet, I, 632. Les Entretiens sont un ensemble de petits essais sur divers sujets de littérature et d'histoire présentés sur le ton de la conversation et adressés à des seigneurs et hommes de lettres du temps, parmi lesquels Conrart, le marquis de Montausier (à qui d'ailleurs l'ensemble est dédié), Sarasin, Racan, Chapelain, Girard, … «Jean Louis Guez de Balzac (1595-1654) commença d’écrire d’Italie ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, il s’acquit l’admiration de la haute société française. Lorsqu’il revint à Paris en 1622, il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable. En 1634, il fut élu parmi les membres de l’Académie […] Partout sa phrase est construite à la perfection. En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique.» (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Cette édition posthume, publiée par Guillaume Girard, est ornée d'un beau frontispice, d’une vignette gravée sur le titre, ainsi que d'un bandeau et d'une lettrine au premier feuillet de l'épître dédicatoire au marquis de Montausier. C'est la seule édition, avec l’originale in-4, qui comporte 41 entretiens, le 40ème ayant été supprimé dans les éditions ultérieures. Cette première édition in-12 a de tout temps été la plus recherchée. Ainsi, il est intéressant de remarquer que Tchemerzine cite deux exemplaires de cette première édition in-12, reliés en veau et en vélin, qui furent vendus 125 fr. et 120 fr. avant 1918, alors que les deux exemplaires équivalents de la première édition in-4 étaient vendus 20 fr. et 10 fr. seulement à la même époque, soit 6 fois moins cher. II/ Première édition au format in-12 d’’Aristippe’, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375; Brunet, I, 632. «Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Si, dans ‘Le Prince’, Balzac fait l’apologie de Louis XIII et de Richelieu, dans cet ouvrage, qui peut être considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, Guez de Balzac étudie les mœurs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (‘Port-Royal’) loue Balzac d’avoir, le premier, donné à la prose française ‘les nombres’ et d’avoir possédé ‘cette sage économie du discours qui permet d’en continuer toujours la magnificence’. Ces remarques sont vraies pour les ‘Lettres’, mais lorsqu’on parle d’’Aristippe’, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 247). Bel exemplaire d’une grande pureté de ce recueil contenant deux textes recherchés de Guez de Balzac, conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Aucune de ces deux éditions originales in-12 n’est passée sur le marché public depuis le début des relevés.
Éditions du Moniteur 1980 in8. 1980. Relié.
dos et angles légèrement frottés intérieur propre bonne tenue
Paris, 2007, in-8, 342pp, broché, Très bel exemplaire abondamment illustré! 342pp
La Brigandine 1981 poche. 1981. Broché. 2 volume(s).
bords frottés intérieur uniformément jauni annotation dans le 4 plat intérieur du livre "Des coups plein l'aïeul"
J'ai lu 2002 184 pages 17 2x11x1 4cm. 2002. Poche. 184 pages.
Bon Etat
Stock 1969 292 pages in12 ob long. 1969. Cartonné. 292 pages. qq illustration in texte en noir et blanc
Etat Correct couverture frottée intérieur uniformément jauni
, Brepols, 2022 Paperback, 279 pages, Size:216 x 280 mm, Illustrations:11 b/w, 70 col., Language(s):English, Spanish. ISBN 9782503589084.
Summary Recent research on the collections treasured by artists during their lifetime, or those collections they had access to, has contributed significantly to the understanding of their own compositions. Traditional historiography has favoured the study of the royal and aristocratic collections that could have inspired artists rather than of the artists' own collections. Only those of the 'great' artists, such as Rubens, Bernini, Vel zquez or Mengs, have been comprehensively examined. In the eighteenth century, the notion of collecting itself was transformed. An aesthetic taste was fostered and developed through the gathering of objects, and the personal collection of an artist could therefore provide the key to a more thorough understanding of their production. The nineteenth century witnessed artists bequeathing their collections to different institutions, sometimes even creating their own institutional collection. Architects, painters, sculptors and goldsmiths assembled some of the most important artistic collections of their time in their workshops. TABLE OF CONTENTS Introduction. The Pictor Doctus and the Artists' Collections: From Taste to a Training Resource ? Ana Di guez-Rodr guez & ngel Rodr guez Rebollo I. Learning from the Artistic Collections, Libraries and Workshops Pablo de C spedes, arte y humanismo en su biblioteca. Una nueva propuesta de interpretaci n en torno a su colecci n bibliogr fica ? Alejandro Jaquero-Esparcia Bernardino Poccetti as Collector ? Alexander R stel & Grant Lewis ?Ha muerto Rubens?. El eco de su colecci n en el rey de Espa a ? Mat as D az Padr n Francisco de Sol s, Collector of Drawings ? ngel Rodr guez Rebollo & Isabel Garc a-Tora o II. Coteries: The Role of the Friendship and the Academies Vicente Carducho's Modelling of Artistic Practice and Connoisseurship ? Tiarna Doherty Between Guild and Academy: Collections of Central European Painters as a Source of Artistic Progress or a Steady Livelihood? ? Tom ? Vale? French Barbizon Landscapes Collected by Pre-Raphaelite and Aesthetic Movement Artists in the second half of the Nineteenth Century ? Sarah Herring Women Painters and Academicians: Models and Collections ? Mari ngeles P rez-Mart n III. Artists at the Court: Experience and Erudition Court Institutions and their Impact on Artworks by the valet de chambre Artists Serving at the Valois-Burgundian Court during the Fifteenth Century ? Oskar Rojewski Vel zquez and the Royal Collection. Opening the Pandora's Box ? Miguel Hermoso Cuest Index of Names
Paris, Michel Bobin, 1660 In-12 de (8)ff., 420pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées (reliure de l'époque).
"Première édition in-12 du fameux panégyrique à double-tranchant de LouisXIII par Guez de Balzac. Guez de Balzac, surnommé ""l'ermite de la Charente"", fut, durant la première moitié du XVIIe siècle, un modèle de prose élégante en réaction contre la rhétorique gréco-latine qui fleurissait alors. On a ainsi pu le qualifier de ""Restaurateur de la langue française"". Le Prince, contrairement à ce que peut faire penser son titre machiavélien, est un ouvrage sans doute unique en son genre. Encore aujourd'hui, il n'y a pas consensus quant à son interprétation. Commande de Richelieu en personne, est-ce là un éloge décidément trop chargé d'emphase? Une farce audacieuse jouée au commanditaire dont le rôle politique considérable paraît réduit à rien par la figure imposante du souverain, élevé par Guez de Balzac au rang de roi-soleil avant la lettre? Ou même un authentique détournement de la commande initiale, véritable satire déguisée où l'hyperbole ne serait qu'une forme d'ironie? On sait en tout cas que la Sorbonne, cela dès la deuxième édition, contraignit l'auteur à modifier son texte. Plus important, Roland Purnal -collaborateur régulier de la N.R.F. proche de Jean Paulhan- a souligné, au moment d'évoquer l'œuvre de Guez de Balzac, que c'est bel et bien ""dans le Prince que l'on trouve les meilleures pages qu'il ait écrites."" Très bel exemplaire en maroquin du temps. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 358, b."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
GUEZ RICORD (Christian Gabrielle) - GUEZ (Christian) - GAUTHERON (Bernard) - SAINT-BONNET (Bernard) - LABRUSSE (Hugues) - MORE (Jean-Marie) - PARENTE (Arlette) -
Reference : 42420
Grenoble : comité de rédaction : Monique Jost, Jean-Marie More, Monique Darmet, Francis Fabre, Bernard Gautheron, Christian Guez - un volume 18,5x22cm broché sous couverture à rabats, illustrée et imprimée, non paginé - bon état -
GUEZ RICORD (Christian Gabrielle) - GUEZ (Christian) - GAUTHERON (Bernard) - SAINT-BONNET (Bernard) - DAVID (Michel) - JOUBERT (Jean) - WETZEL (Marc) - GUIBBERt (Jean-Paul) -
Reference : 42421
Grenoble : comité de rédaction : Monique Jost, Jean-Marie More, Monique Darmet, Francis Fabre, Bernard Gautheron, Christian Guez - un volume 18,5x22cm broché sous couverture à rabats, illustrée et imprimée, non paginé -
Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
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La Porte Dorée, 1978. In-8 en feuilles. Plaquette composée de Le Timonier par J. Moutte et La mouette par C.-G. Guez Ricord. E.O. 1/100 ex. num. sur Vélin d'Arches accompagné d'un dessin signé d'André Lauro. Très bel envoi autographe de Christian Gabriel Guez Ricord et Joëlle Moutte.
A Amsterdam, chez les Elzéviers, 1664. Un vol. in-16 (138 x 78 mm) de 424 pp. (dont titre-frontispice gravé), 2 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice allégorique gravé, signé P. Philippe. Ecrivain libertin, maître de la littérature épistolaire, Guez de Balzac compte parmi les premiers à siéger à l'Académie et passe pour l'un des créateurs de la prose classique dans la première moitié duXVIIesiècle. Après avoir passé deux ans à Rome de 1621 à 1623 comme agent du cardinal de La Valette, il vint à Paris où il s’était fait connaître par ses lettres qui, adressées à ses connaissances et aux personnages importants de la cour, lesquelles lui assurèrent une grande réputation. Paru en 1624, le premier volume de ses Lettres lui valut d’emblée les plus grands éloges. Surnommé «le grand épistolier», il devint l’oracle de l’hôtel de Rambouillet, côtoyant entre autres, Chapelain, Malherbe ou Boisrobert. Néanmoins l’orgueil, vu comme un signe de libertinage caractérisant ses Lettres, fera bientôt l’objet d’attaques... Il n'en demeure pas moins que cette correspondance épistolaire renferme des ''billets spontanés et sensibles, dans un style dont la négligence mêle grâce et beauté’ » (in Dictionnaire des lettres françaises). Dans ces Lettres se rencontrent une élégance et une harmonie jusque-là jamais rencontrées dans aucun ouvrage en prose de langue française. En effet, l'ensemble des lettres de Guez, démontrent une véritable maîtrise du style en introduisant dans la prose française une clarté et une précision nouvelles qui encouragent à développer la langue française sur ses propres ressources en privilégiant les plus idiomatiques de ses éléments. Il peut donc à bon droit être crédité d’avoir réalisé pour la prose une réforme parallèle à celle de Malherbe pour la poésie. Tchemerzine, Bibliographie d'éditions originales et rares, 401 et Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 632 (pour l'édition de 1659) - Willems, Les Elséviers, 688 - Beugnot, 119. Angles émoussés. Frottements affectant les plats. Dos à l'éclat altéré présentant des frottements ainsi qu'un infime manque en queue. Quelques rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Montpellier, Fata Morgana, 1988. In-8 broché de 74-[6] pages, couverture à rabats.
Illustration de Christian Guez-Ricord. Edition originale tirée à 500 exemplaires, celui-ci un des 20 sur vélin Johannot (11).
Montpellier, Fata Morgana, 1981. In-8 de [72] pages, en feuilles, couverture à rabats, imprimée en rose.
Illustré par Christian Gabrielle Guez Ricord de dessins hors-texte et d'un dessin original signé. Édition originale tirée à 333 exemplaires, celui-ci un des 33 sur Johannot (15), premier papier et seul comportant un dessin original de l'auteur.
Montpellier, Fata Morgana, 1981. In-8 de [72] pages, en feuilles, couverture à rabats, imprimée en rose.
Illustré par Christian Gabrielle Guez Ricord de dessins hors-texte et d'un dessin original signé. Edition originale tirée à 333 exemplaires, celui-ci un des 33 sur Johannot (16), premier papier et seul comportant un dessin original de l'auteur.
L'Isle-sur-la-Sorgue : Le Lamparo, 1989 - un volume 18,5x25cm broché à l'italienne, sous couverture bleue imprimée, non paginé (120 pages) avec des reproductions en noir de dessins de l'auteur. Edition originale tirée à 357 exemplaires numérotés : celui-ci exemplaire de présent justifié à la main "Atelier Rimbaud" - bon état -
Edition originale du cycle complet de ce grand poème en 10 chants en vers alternés de 17 et 19 pieds : L'avoir été - La Demeure de la mort, elle - La Table gardée - La Nuit Al-Qadr - La Mort par ses armes - La Levée du corps - La Mort des images - L'Avoir lieue - L'Âme d'une chambre entre les temps - La Sphère par neuf -
Paris, Louis Billaine, 1665 2 volumes in-folio de (31) ff., 1059, (1) pp. - (6) ff., 717 pp., (3) ff., 220 pp., mal chiffrées 218, (1) f., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs ornés de filets, caissons et motifs dorés, coupes filetées or, bordures décorées, tranches dorées (Capé).
"Première édition complète, en partie originale, des Œuvres de Guez de Balzac. Donnée par Valentin Conrart et précédée d'une analyse de l'abbé Cassaigne, c'est la plus belle édition ancienne, la seule au format in-folio. Le tome I s'ouvre sur un magnifique portrait en médaillon de Guez de Balzac gravé en taille-douce par Guillaume Vallet (1634-1704). Titre en rouge et noir, large marque typographique, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Le tome I est entièrement consacré aux lettres, dont quelques unes adressées à Balzac. Le tome II contient les œuvres principales (Le Prince, Aristippe, Socrate chrestien), des éléments des Œuvres diverses et des Entretiens répartis en trois rubriques - Dissertation chrestiennes et morales, Dissertations politiques et Dissertations critiques - ainsi, entre autres, que Le Barbon. ""C'est la seule édition qui ait tenté de rassembler tout l'œuvre de Balzac"" (Beugnot). Les exemplaires de cette édition furent imprimés au même moment sous les noms de Louis Billaine ou de Thomas Jolly ""dans la petite salle du Palais, à la Palme et aux armes de Hollande"". Superbe exemplaire, très grand de marges, magnifiquement établi par Capé. De la bibliothèque Ferdinand Brunetière avec ex-libris. Tchemerzine, I, 389-390. - Bibas et Butler, I, p. XXVI-XXVII. - Beugnot, n° 130."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Paris, Toussaint Du Bray, de l'Imprimerie de Rob. Estienne, 1628 Un volume in-8 de (20) ff., 740 pp., (6) ff. de table, vélin ivoire moucheté brun, traces de lacets, titre doré, tranches nues (reliure de l'époque).
"Nouvelle édition avec un privilège du 12 juin 1627 donné pour l'édition de 1627 des Œuvres. Vignette de titre des Estienne, lettrines. En 1627, Balzac donne une version corrigée et augmentée de ses Lettres, ""selon un ordre entièrement nouveau"" (Jehasse), mettant en valeur le patronage de Richelieu et sous le nouveau titre explicite d'Œuvres. Cet ouvrage est réédité l'année suivante avec l'indication ""septiesme édition"". Il rassemble 95 Lettres réparties en 4 livres. Les Œuvres s'ouvrent sur leur présentation au cardinal de Richelieu par Jean de Silhon, puis la préface de Jacques de la Motte Aigron. La lettre de Richelieu qui précédait la lettre XLI dans l'édition princeps de 1624 passe désormais en tête recueil. Par ailleurs, les noms des destinataires ne sont plus précisés. ""Le livre est conçu pour se défendre, en doublant la démonstration de l'apologiste [voir n° précédent] d'une preuve en acte. […] le changement de titre a aussi la vertu d'élever les écrits que le livre rassemble. Le terme d'Œuvres efface la désignation générique du texte, et avec elle le soupçon de médiocrité attaché à la forme épistolaire ; à la place, il insiste sur la vocation générale des écrits de Balzac […]"". Bel exemplaire en vélin de l'époque. Tchemerzine, I, p. 406 (titre et collation identique). - Beugnot, n° 72 (L'édition présentée - tout comme celle de la BnF - porte au titre la spécification ""Première partie"" absente de notre exemplaire). - Les premières lettres de Guez de Balzac, H. Bibas et K.-T. Butler (éd.), 1933-1934, I, p. XXII, G. - J. Jehasse, Guez de Balzac et le génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977."
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L'Atelier Blanc, 1979. In-16 en feuilles. E.O. Un des quelques exemplaires H.-C. sur vélin d'Arches signé au colophon par l'auteur et accompagné d'une gravure originale signée par Colette Deblé. Bel envoi autographe de Christian Gabriel Guez Ricord.
Tapuscrit. Thèse présentée pour le doctorat de l'Université de Paris par Madame Zobeidah Youssef. P. Chez l'auteur, 1970. Fort in-4 (27/21cm), 490 feuillets. Brochure.
Le but de ce travail a été de grouper, dans une seule étude, l'ensemble des polémiques littéraires auxquelles fut mêlé directement ou indirectement J.L. Guez De Balzac. Bon état.
Crapelet Crapelet Gravure sur acier, coloriée et gommée à l'époque. Format 17x27cm. Bon état.