Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780. 4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure. 200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal. Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio. Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254. « Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron. La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage. En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire. En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ». Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R). Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans. Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).
Stéphanie-Félicité Du Crest Genlis, comtesse de).; Par Mme de Genlis.- Michel Lambert; Eugène Onfroy; Jean-Baptiste-François Née de La Rochelle
Reference : 24983
A Paris, de l'imprimerie de Michel Lambert. Chez Onfroy, libraire, rue du Hurepoix, près du pont S. Michel. Née de La Rochelle, libraire, même rue. M. DCC. LXXXVI. 2 vol.in12, pleine basane racinée époque,dos ornés ternis,reliures solides (xx-634-[2] p.; [1-1 bl.]-693-[3] p.;
Par Mme de Genlis.sans le Le tome III qui contient trois contes moraux: "Les deux réputations"; "Daphnis & Pandrose, ou les Oréades"; "Le palais de la vérité" -Privilège du 20 fevrier 1784.Sig. a10, A-Cc12, Dd6; [ ]1, A-Ff12; [ ]1, A-X12.- 2 vol. (xx-634-[2] p.; [1-1 bl.]-693-[3] p.; La comtesse de Genlis est née près d'Autun en Bourgogne le 25 février 1746. "Devenue, en 1770, dame d'honneur de la duchesse de Chartres. elle fut chargée de l'éducation des filles de cette princesse, et, bientôt après de Celle des trois jeunes princes ses fils. Ce fut à cette époque qu'elle publia ses premiers ouvrages, le Théâtre d'éducation (1779), Adèle et Théodore (1782), les Veillées du château (1784). La manière dont elle conçut et dirigea l'éducation des enfants d'Orléans, a dit Sainte-Beuve, est extrêmement remarquable, et dénote chez l'institutrice un sens de la réalité plus pratique que ses livres ne sembleraient l'indiquer" (Institut Français de l'éducation). Ses ouvrages publiés sous Louis XVI, avant 1789, ont tous un rapport direct avec l'éducation.
1810 Paris Ch. Barrois 1810. In-12 broché,non rogné,couvertures muettes,etiquette titre au dos cassé,fx-t. t.- xxxp.+ table (165-166p) + 164pp. 54 planches en noir, à grandes marges ,rare condition -18 cm .
Edition originale de l' ouvrage le plus inattendu de Madame de Genlis composé alors qu'elle occupait et tenait salon dans le plus bel appartement de l'Arsenal. Elle offrit cette curiosité littéraire à l'épouse de Joseph Bonaparte Julie Clary reine de Naples (Marseille 1771- Florence 1845). Le volume est illustré de 54 gravures hors-texte représentant des emblèmes devises et ornements conçus et dessinées par elle-même. Ce volume fut complété par l'auteur avec une publication supplémentaire illustrée de 24 planches (1811). Ouvrage complet en lui-même, un deuxième volume est paru l'année suivante en complément de celui-ci. Gumuchian, 2698. - Un des plus curieux ouvrages illustrés de cette époque. Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, devenue par son mariage Comtesse de Genlis, marquise de Sillery, Issy-l'Évêque 1746 - Paris 1830, femme de lettres française.
Genlis (Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis)
Reference : 4129
(1810)
1810 1810 Charles Barrois, Paris, 1810. Edition originale. In-12 plein cartonnage vert, titre au dos, [1f.] blanc, faux-titre, page de titre, XXX, 166 pages, [1f.] blanc, plein complet des 54 hors texte en couleurs sous serpentes. Un cahier détaché mais présent. Plats et coins frottés. Bon exemplaire néanmoins, intérieur frais.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Chez Maradan, à Paris 1802, In-18 (8,5x13cm), 177pp. (3), relié.
Edition originale, rare. Ainsi que le rappelle l'avertissement, cette nouvelle de Madame de Genlis avaient primitivement paru dans la Bibliothèque des romans, tome V. Reliure en pleine basane brune granitée d'époque. Dos lisse de 4 points et de filets. Pièce de titre de veau noir. Un accroc avec petit manque sur le plat supérieur. Un coin émoussé. Bel exemplaire, frais. In fine : Ouvrage de Madame de Genlis qui se vendent chez le même libraire. Le chef-d'oeuvre oublié de la Comtesse de Genlis, nouvelle à l'écriture classiquequi répond si bien au précepte d'écriture qu'elle a fixé: «clarté, naturel, pureté, élégance sont les marques indispensables d'un bon style», et à sa conception de la nouvelle: «dans ce dernier ouvrage tout doit marcher au but avec rapidité, ou tout doit s'y rapporter.».Mademoiselle de Clermontraconte l'authentique passion de la jeune Marie-Anne de Bourbon-Condé, princesse de sang, pour un duc que son rang social lui interdit d'épouser. Dans cette histoire véridique rapportée à l'auteur, nulle facilité telle que le coup de foudre, l'épanchement du langage amoureux. La nouvelle est courte, efficace, dépouillée de tout artifice. "Mme de Genlis la narratrice construit des structures narratives où, par un jeu subtil entre le temps du raconter et le temps du raconté, se succèdent narration au passé et commentaire au présent ; récit cadre et récit enchâssé.Amel ben Amor,Thèse de doctorat enLangues et littératures francaises." Littérature du XVIIIème Siècle - Photos sur www.Edition-originale.com -
Hambourg, Hoffmann, 1796. 8vo. In contemporary marbled paper covered boards with gilt lettering to spine. Small paper-label pasted on to top of spine. Light wear to spine, a nice and clean copy. IV, 5-296 pp.
Uncommon first edition of Stéphanie Félicité, comtesse de Genlis’ographical work where she defends her actions and choices during and after the French Revolution. Here Madame de Genlis addresses public criticisms of her life and decisions, particularly in her roles as a writer, educator and political figure associated with the royal family.
GENLIS (Caroline-Stéphanie-Félicité Du Crest de Saint-Aubin, comtesse de)
Reference : 234219
Paris, Ladvocat, 1825 10 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse, roulettes dorées au dos, tranches citron mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Rousseurs.
Édition originaleDeux portraits de Madame de Genlis en frontispice des tomes 1 et 8. Ils ne figurent dans aucun des exemplaires rencontrés."Mémoires réputés pour leurs anecdotes sur les salons, la vie littéraire, les arts. Le Journal des Débats accueillait favorablement en 1825 le tome VIIII, tableau piquant de l'esprit des mœurs en France pendant trois quarts de siècle. Anecdotes écrites avec la pureté de style et racontées avec le charme naturel qui caractérisent toutes les pages de Mme de Genlis. L'historien devra toutefois se méfier des traits rapportés par Mme de Genlis et ne leur accorder qu'un crédit très restreint". (Tulard, 611). Et le lecteur y prendra beaucoup de plaisir ...Par ailleurs, la longévité de son auteur rend cet ouvrage exceptionnel, puisque le récit commence sous le règne de Louis XV pour se terminer sous celui de Louis XVIII.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris : Didier et Cie, 1858. Reliure éditeur rouge 18x11,5cm, dos à 4 nerfs marqués par des pointillés dorés, titre doré et décor d'étoiles dorées, tranches dorées, gardes et contre-gardes moirées, 392 pages illustrées de 4 gravures en noir par Jules Noël, gravées par Jean-Jacques Outhwaite, sous serptentes. [BEG, rousseurs]
Le texte de Mme de Genlis, initialement titré : "Les Petits Émigrés, ou Correspondance de quelques enfants : ouvrage fait pour servir à l'éducation de la jeunesse", date de 1798. Constamment réédité, ce roman épistolaire d'une famille noble qui fuit la France de la Terreur en 1792 (tout comme le fit l'autrice, exilée en Angleterre), détonne dans sa prose habituellement pédagogique à destination de la jeunesse : Mme de Genlis précise en effet dans son préambule "Cet ouvrage, que je vous offre, n'est cependant pas fait pour l'enfance".
Paris, Barrois, 1810-1811.
Première édition. Exemplaire complet de ses deux parties. Ce charmant ouvrage est illustré de 78 planches gravées par Gaitte sur les dessins de l'auteur. Ces "arabesques" sont des emblèmes des divinités de l'Antiquité. Elles ont été imprimées en couleurs. On trouve plus souvent des exemplaires en noir et blanc. (A noter que le titre est alors différent. Le titre du premier volume des exemplaires en couleurs portent "en 54 gravées en couleurs d'après les dessins coloriés de Madame de Genlis", ceux en noir, "en 54 gravées d'après les dessins coloriés..."). Madame de Genlis (1746 - 1830) a été la gouvernante du futur roi Louis-Philippe et a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Très bel exemplaire, luxueusement relié par François Bozérian, dit le jeune, l'un des relieurs les plus fameux du XIXe siècle, qui exerça de 1801 à 1818. /// 2 volumes in-8 de (4), XXX, 166 (notée 266) pp., 54 planches / (4), IV, 228, (2) pp., 24 planches. Maroquin à longs grains rouge, dos très orné, encadrements dorés sur les plats, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// First edition. This charming emblem book on gods of Antiquity is illustrated by 78 engraved colour-printed plates by Gaitte after designs by the author. Madame de Genlis (1746 - 1830), after having been governess to the future king Louis-Philippe, is the author of many educational works. This book is more often found with plates in black and white. Very fine copy bound by François Bozérian, one of the most famous binder of the 19th c. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
P., Maradan, An XIII - 1804, 4 vol. in-12, xxxv-392, 423, 423 et 405 pp, déchirure avec manque à un feuillet (pages 75-76 du tome I), reliures plein veau époque, dos lisses ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison basane verte, tranches jaunes, qqs coiffes et coins lég. émoussés (rel. décorative de l'époque), bon exemplaire
"Ce roman épistolaire à visée éducative a été écrit par madame de Genlis en 1781 et publié en 1782, fort peu de temps après sa nomination comme gouverneur des enfants du Duc de Chartres dont l’un d’eux le duc de Valois est le premier prince du sang. L’intérêt de cet ouvrage, maintes fois republié et traduit en plusieurs langues pendant tout le XIXe siècle, consiste en cette association de deux éducations, l’une pour les filles et les garçons d’origine aristocratique, l’autre pour un prince dont le gouverneur met tout en oeuvre pour qu’il devienne un monarque éclairé, préfiguration du futur Louis-Philippe. Ce texte aborde la question de l’éducation des princes de manière originale, il en est l’un des derniers épigones avant les bouleversements révolutionnaires qui considéreront cette question close. Madame de Genlis, dont les traits se retrouvent dans le personnage principal du roman, madame d’Almane, y affirme la légitimité pour les mères de présider à l’éducation de leurs enfants, selon une ligne de conduite associant principes moraux et accès au savoir également reconnu pour les filles et les garçons. Outre cette visée éducative, le roman, par son évocation de la société parisienne et ses murs, relève, également, de la critique sociale et est un témoignage éloquent sur les dernières décennies de l’Ancien Régime." (Isabelle Brouard-Arends, 2006) — "L’ouvrage qui consacre la célébrité de Stéphanie-Félicité de Genlis est une réponse à l’Émile de Jean-Jacques Rousseau sous la forme d’un roman épistolaire polyphonique publié en 1782 chez l’éditeur parisien Lambert. La première édition d’ ”Adèle et Théodore ou lettres sur l’éducation” s’enlève « en moins de huit jours» et est bientôt traduite dans plusieurs langues. Le texte connaîtra de multiples rééditions, adaptations et imitations." (Martine Reid, Revue de la BNF, 2011)
P., chez l'Editeur, à l'ancienne Librairie du Pont, An IX (1800), 4 vol. pt in-8°, xx-335, 320, 295 et 301 pp, reliures demi-basane vertes, dos lisse ornés en long, auteur, titre et tomaisons dorés, palettes dorées en queue (rel. de l'époque), dos et plats lég. frottés, intérieurs très frais, sur papier vergé, bon état
Complet. — L'ouvrage connut à l'époque un vif succès, néanmoins, ayant négligé de signer un contrat écrit, l'auteur ne toucha rien. — "L’exemplarité des héroïnes de Mme de Genlis ne les met nullement à l’abri d’une réception sociale difficile de leurs projets éducatifs et nul personnage n’incarne mieux cet état de fait que Pauline dans les “Mères rivales” : incarnation de la perfection, Pauline n’en subit pas moins l’humiliation répétée des doutes jetés sur son honnêteté. Dans les fictions d'Isabelle de Charrière et de Mme de Genlis, l’impératif rousseauiste paraît donc contradictoire : il pousse certes les femmes à assurer l’éducation de leurs enfants et, éventuellement, dans le cas de Genlis, de ceux des autres, mais en leur interdisant toute intellectualité, il les empêche d’assurer efficacement cette tâche et, dans le cas où elles se cultiveraient pour y satisfaire, les expose au mépris et à l’incompréhension." (François-Ronan Dubois, Lettres rousseauistes au féminin)
GENLIS ( Madame la Comtesse de Genlis, Stéphanie-Félicité Ducrest de Saint-Aubin)
Reference : 25845
(1820)
Louis Janet, Paris et Martin Bossange, Londres, non daté (1821, édition originale). In-12 relié (17,2 x 10,4 cm), reliure plein veau d'époque, triple filet fleuronné sur les plats, titre doré sur pièce de titre rouge et fleurons sur le dos, frontispice sur la page de titre, orné de 5 gravures fines, 315 (7) pages. Six nouvelles : La peste de Marseille, l'Amitié fraternelle, La soeur de charité, La conversation et le manuscrit, la Belle-mère curieuse, l'Ambitieux.-300g.L. - Intérieur bien frais, exempt de rousseurs, reliure solide et en très bon état.
P., Perrin, 2001, gr. in-8, br., couv. ill. à rabats, 528 pp., cahier d'illustrations en noir hors-texte, bibliographie des oeuvres de madame de Genlis, bibliographie, index. (SS208bis)
Paris Maradan 1801
in-12, 1f. (catalogue de l'éditeur), 2f. (faux-titre et titre), 218p., 1f. (table) et 1f. (suite du catalogue de l'éditeur). Couverture jaune imprimé (avec les conditions d'abonnement). :: Ce tome comprend : Le Palais du Silence, [traduit du grec et imprimé en 1754 sans nom d'auteur], par Fabre d'Olivet; Les Pâtres des Pyrénés, [ou fragment d'un voyage fait en 1778], par madame Ducrest Genlis; Il l'aimait plus que sa vie, par Lachaise; et Tankmar de Saxe, par Duperche. :: Le texte de Mme de Genlis est en pré-originale, il fera partie de Les Souvenirs de Félicie L**** (Maradan, 1804). :: Broché, non rogné, couverture défraichie. Rare avec ses couvertures imprimées et le catalogue de l'éditeur.
Paris Alphonse Giroux 1819 Très rare. Première édition, dans de jolies planches contemporaines turquoises avec des décorations dorées. Avec une page de titre gravée et des portraits de saints gravés. Toutes les tranches sont dorées. Texte en français. Comprend un espace pour les notes et les souvenirs, ainsi qu'un calendrier. [2], 45, [45] pp. 125 x 80 mm (5 x 3Œ inches). Les coins de la reliure sont mous, petite marque d'encre sur le premier plat, et décoloration sous les bordures décorées en doré. Le joint supérieur est fendu et l'intérieur est légèrement roussi ; les charnières ont été réparées à un moment donné. Caroline-Stéphanie-Félicité ou Madame de Genlis (25 janvier 1746 - 31 décembre 1830) est un écrivain français de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, surtout connu pour ses romans et ses théories sur l'éducation des enfants. Sa dévotion à la religion, à la morale et à la soumission féminine contraste étrangement avec sa propre vie et son art.
Very scarce. First edition, in attractive turquoise contemporary boards with gilt border decorations. With engraved title page and engraved portraits of saints. All edges gilt. Text in French. Includes space for notes / souvenirs, and a calendar. [2], 45, [45] pp. 125 x 80 mm (5 x 3Œ inches). Boards soft at corners, small ink mark to front board, and discolouration under gilt decorated borders. Upper joint split, and inside is slightly foxed; and hinges have been repaired at some point. Caroline-Stéphanie-Félicité or Madame de Genlis (25 January 1746 31 December 1830) was a French writer of the late 18th and early 19th century, best known for her novels and theories on children's education. her devotion to religion, morality, and feminine submission, strangely contrasts with her own life and her art.
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 4 pp., en feuille.
Le marquis de Sillery (et comte de Genlis - 1737-1793) est plus connu pour avoir eu le courage d'épouser en 1763 Félicité du Crest de Saint-Aubin (Madame de Genlis).Martin & Walter, 31 670. Polak, 8817. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Maradan, Libraire, 1817. 4 feuillets. 306 pages. 1 feuillet. (17x10 Cm). Demi-veau de l'époque. Dos lisse orné. Charnières fendues. Coins et coiffes émoussés. Plats un peu frottés. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et par de nombreux ouvrages littéraires. La Comtesse s'exile en Angleterre pendant la Terreur et fut ensuite engagé par Napoléon comme espionne. Ce dernier lui vérse une pension en échange d'une correspondance régulière dans laquelle Genlis traite de morale et de littérature et surtout raconte à son protecteur des anecdotes de l'ancien régime. Papier un peu bruni. Rares rousseurs.
A Paris, chez Maradan, an XII - 1804. 2 feuillets. 392 pages. (17x10,5 Cm). Plein veau. Dos lisse orné. Coins et coiffes émoussés. Charnières frottées. Livre des souvenirs de la Comtesse de Genlis. Il s'agit en quelque sorte de la primeur de ses Mémoires. Sous une forme agréable et facile, Madame de Genlis y retrace les traits principaux de sa vie, les événements auquels elle fut mêlée, bon nombre d’anecdotes curieuses sur les personnages de son temps. Bon exemplaire. Rares taches et rousseurs.
Seguita da una novella intitolata I FIORI O GLI ARTISTI, di Madama De Genlis. Versione dal francese. Sonzogno, Milano, 1813. In-16 p. (mm. 165x95), 2 voll. in 1, mz. tela coeva, fregi e titolo oro al dorso, pp. VIII,174; 166,(2). Volumi delle Opere di Madama de Genlis tradotte in italiano. La botanica.. contiene tutti i tratti, tutti gli aneddoti, e le superstizioni relative ai fiori de' quali si fa menzione nella storia sacra e profana, e delle particolarit sopra alcune piante singolari, o che portano il nome di celebri personaggi, e sopra quelle che servono ai culti religiosi e nelle cerimonie civili dei diversi popoli e dei selvaggi; con gli emblemi e i proverbj, ec., ai quali han dato luogo i vegetabili.Lieve abrasione al frontespizio del 1 vol (con relativa perdita di alcune lettere); lievi fioriture intercalate nel testo, ma complessivamente buon esemplare.
Paris, Maradan, 1804
Deux tomes en un volume in-8 (190 x 114 mm), xxviij - 214 pp. - (2) ff. - 248 pp. - 24 pp. catalogue, bradel cartonnage vert, dos lisse, pièce de titre de cuir rouge, non rogné (reliure d'époque). Cinquième édition. (défauts d'usage et frottements, dos passé, coins émoussés, quelques déchirures marginales, quelques rousseurs légères). // Two volumes bound in one octavo volume (190 x 114 mm), xxviij - 214 pp. - (2) ff. - 248 pp. - 24 pp. catalog, bradel in green paper, smooth spine, red leather title label, uncut (contemporary binding). Fifth edition. (defects of use and rubbings, spine faded, corners used, some tears in margins, some light brownings).
De l'imprimerie de M. Lambert, à Paris 1782, In-8 (12x19,6cm), (4) xix, 460p. et (2) 430pp. et (4) 464pp. (4), 3 volumes reliés.
Seconde édition révisée et première illustrée dont l'originale est parue plusieurs mois plus tôt. Préface de l'auteur qui confesse avoir passé 15 années de réflexion à cet ouvrage. Cette édition est illustrée de 12 magnifiques gravures à l'aquatinte, à la manière noire, dans des cadres ornés par Borel. Cette suite est extrêmement rare, elle n'est pas annoncée en page de titre et est inconnue des bibliographes. Ces gravures sont légendées et ont bien été faites pour cette seconde édition mais aucun autre exemplaire de cette seconde édition que nous ayons rencontré ne les contient. Absent à Cohen, Livres illustrés du XVIIIe siècle. Reliure en plein veau glacé porphyre. Dos à nerfs orné. Pièces de titre et de tomaison en maroquin chocolat encadrées de filets. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches doreés. Mors du tome II ouverts en queue. Un manque en queue au tome III. Sur les derniers feuillets du tome II en marge, une tache pâle et jaunâtre. Au tome III, 2 taches rousses en marge p.3. 3 coins émoussés. Epidermures le long des mors. Un petit manque sur le plat supérieur du tome I. Frottement. Au tome 1, p.216, une déchirure avec manque en marge basse sur moins d'un cm. Quelques rousseurs. Malgré quelques défauts, bel exemplaire dans une reliure de qualité. Ce roman épistolaire à visée éducative, influencé par la pensée de Rousseau sur la pédagogie, a été écrit par madame de Genlis en 1781 et publié en 1782, fort peu de temps après sa nomination comme gouverneur des enfants du Duc de Chartres dont l'un d'eux, le duc de Valois, est le premier prince du sang, le futur Louis-Philippe. L'intérêt de cet ouvrage, maintes fois republiés et traduit en plusieurs langues pendant tout le XIXe siècle, consiste en l'association de deux éducations, l'une pour les filles et les garçons d'origine aristocratique, l'autre pour un prince dont le gouverneur met tout en oeuvre pour qu'il devienne un monarque éclairé. Madame de Genlis, dont les traits se retrouvent dans le personnage principal du roman, madame d'Almane, y affirme la légitimité pour les mères de conduire l'éducation de leurs enfants, selon une ligne de conduite associant principes moraux et accès au savoir également reconnu pour les filles et les garçons. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Maradan, An X – 1802. In 16, demi-basane blonde à coins, dos lisse légèrement frotté orné de filets dorés, tranches jaunes, quelques légères rousseurs, ex-libris. 180 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Ce court roman se déroule dans le « séjour enchanté » de Chantilly. Là Mademoiselle de Clermont, fille du prince de Condé, et le duc de Melun vivent une passion sans issue, la différence de leurs rangs interdisant leur union. Mademoiselle de Clermont est généralement considéré comme le chef-d’œuvre de l’autrice. De la bibliothèque Barante (ex-libris armorié sur le contreplat). L’association Prosper de Barante – Félicité de Genlis n’est pas sans intérêt : dans la collection des Mémoires relatifs à la Révolution française publiés par Baudoin, l’édition des Mémoires de la marquise de Bonchamps donnée par Genlis, et celle des mémoires de la marquise de La Rochejacquelein donnée par Barante, furent réunies dans un seul et même volume (1823). La comtesse appréciait le talent d’écrivain de Barante et dans un tableau qu’elle établit de la littérature française à l’intention de Napoléon, elle plaça Barante parmi les « auteurs si justement célèbres » (Gabriel de Brolglie, Madame de Genlis, p. 339). Ce roman a été réédité de nombreuses fois, mais l’édition originale est rare. Elle est ici dans une jolie provenance.
Mongie 13 x 20,5 Paris Edition Originale 1818 Deux volumes in-8, reliure demi-basane de l'époque, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison de cuir vert, titre et tomaison dorés, plats marbrés, tranches jaunes, xxii-409 et [4]-402 pp, table par ordre de matières in fine. La comtesse de Genlis (1746-1830), née Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin Tableau très vivant et évocation parfois nostalgique de la société d'ancien régime et des pratiques sociales de l'aristocratie sous la forme d'un dictionnaire par Madame de Genlis (1746-1830). Les entrées de lecture sont autant d'instantanés de la vie quotidienne: allaitement, baignoires et bains, billards, blanc (fard), corps baleinés, duels, Encyclopédie, frivolité, idées libérales, parfums, perruques, Révolution, salières, tabac et tabatières... Reliure sèche, plats avec marques d'insolation, bon intérieur. Table des matières très pratique in fine. Ex-libris manuscrit de "Hyacinthe de Thévenard, commandant d'infanterie de marine" [Auray 1822, Lorient 1875] sur la page de titre du second volume. Edition originale peu fréquente.(EvB29) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST Livre
Bon
P., Maradan, 1808, 2 vol. in-12, xviii-166 et 199-24 pp, notice historique sur les personnages du roman (pp 168-199), et catalogue de Maradan (24 pp) à la fin du tome 2, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-toile noire, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. postérieure fin XIXe s.), étiquette de bibliothèque en tête, plats et coupes frottés, intérieur frais, qqs pages tachées, bon état général. Edition originale
Une adaptation sous forme de roman historique de la légende de Bélisaire, général romain du temps de Justinien, qui fut à l’origine de divers romans, tragédies et opéras. Mme de Genlis, gouvernante des enfants du duc d’Orléans, éducatrice et femme d’esprit, fut l’un des plus féconds auteurs de son temps, avec quelque quatre-vingts ouvrages publiés. Elle expose dans la préface sa conception du roman: “le mérite essentiel d’un ouvrage d’imagination est beaucoup moins dans l’exacte vraisemblance des événemens et des incidens, que dans le style, dans la nouveauté des situations, et dans la vérité des sentimens et des caractères.” — Le livre déroule la longue carrière de Bélisaire, le chapelet de ses campagnes, de ses exploits et de ses victoires depuis la guerre menée contre les Perses jusqu'au dernier combat engagé contre les Huns. Bélisaire est peint sous les traits du général riche de talents militaires, aimé de ses soldats et-du peuple, sensible à la gloire d'un triomphe, mais sachant refuser les couronnes offertes au conquérant. Près de lui, on rencontre ses rivaux et notamment Narsès, face à lui les souverains ennemis de Byzance – roi des Vandales, roi des Bulgares... L'oeuvre s'attache à suivre les rapports qui lient le général à l'Empereur, privé, lui, de tout génie militaire, mais célébré pour le travail d'ordre juridique, religieux... accompli sous son règne : d'abord confiants et harmonieux, ces rapports vont se détériorant sous l'action conjuguée du dépit et de la jalousie de Justinien, des maladresses et des imprudences des amis et des partisans de Bélisaire, de l'envie enfin et de la haine des courtisans et des rivaux intrigants et perfides. Mme de Genlis recourt au procédé rituel de l'histoire contée par le personnage : l'Histoire de Bélisaire couvre plus du tiers du livre et est d'ailleurs suivie de l'Histoire de Gelimer, roi des Vandales, dans un mouvement de comparaison habituel au genre. Dans son récit, Bélisaire observe l'ordre chronologique des faits et des événements et, par ce biais, est amené à reconstituer fidèlement dans leur suite ses interventions militaires. L'ouvrage retrace ainsi les lignes générales d'un règne qui, au terme d'une période brillante rehaussée d'éclatantes victoires, est exposé au déclin et finit par se fondre dans la légende. (Robert Granderoute, Revue d'histoire littéraire de la France, 1999)
Paris, Chez Charles Barrois, 1810. In-12, reliure de l'époque cartonnée, pièce de titre rouge, 2 ff. + page de faux-titre, page de titre, XXX pages d'avertissement et discours, 166 pages = 54 pages de planches en noir.
Premier volume complet en soi, le second paru en 1811. Ce livre fut composé par Madame de Genlis en 1808 et 1809 à l'Arsenal. Sur un petit dictionnaire de la Mythologie elle dessina des planches d'une conception tout fait originale. Le nom de la divinité est écrit verticalement au centre de la planche en lettres gothiques et dedoublé par symétrie. Autour, est assemblé ses attributs et emblèmes accompagnés de fleurs. Le tout arrangé en arabesque et dessiné avec finesse. Elle fit présent des aquarelles à la Reine de Naples, puis publia l'ouvrage en deux volumes en 1810/1811. Il en existe une édition avec les figures en noir et une autre édition avec les figures coloriées, qui constitue l'un des ouvrages illustrés les plus curieux du début du XIXème siècle. Photos sur demande.