JACQUES LECOFFRE ET CIE. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur frais. 550 pages. 2ème plat et quelques dernières pages désolidarisées et pliées en coin. Déchirures sur les plats.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
SOMMAIRE : Socrate chrestien - Aristippe - Entretiens. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
JACQUES LECOFFRE ET CIE. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur frais. 553 pages. Déchirures et manque en 1er et 2ème plats.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
SOMMAIRE : Le prince - Discours - Lettres et pensées. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Rare réunion de deux textes recherchés de Guez de Balzac, dont son chef-d’œuvre Aristippe, reliés en vélin de l’époque à recouvrement. I -Paris, Augustin Courbé, 1657.II - Paris, Augustin Courbé, 1658. Soit 2 titres reliés en 1 volume in-12 de: I/ (49) ff. y compris le frontispice, le titre, l’épitre, la table, et le faux-titre, pp. 3 à 387, (1) p.bl. et (10) ff.; II/ (6) ff., pp. 3 à 278, (14) ff., (3) ff.bl. Plein vélin de l’époque à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 132 x 75 mm.
I/ Première édition au format in-12, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et étonnamment plus chère que cette dernière (voir les enchères citées par Tchemerzine). Tchemerzine, I, 371; Brunet, I, 632. Les Entretiens sont un ensemble de petits essais sur divers sujets de littérature et d'histoire présentés sur le ton de la conversation et adressés à des seigneurs et hommes de lettres du temps, parmi lesquels Conrart, le marquis de Montausier (à qui d'ailleurs l'ensemble est dédié), Sarasin, Racan, Chapelain, Girard, … «Jean Louis Guez de Balzac (1595-1654) commença d’écrire d’Italie ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, il s’acquit l’admiration de la haute société française. Lorsqu’il revint à Paris en 1622, il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable. En 1634, il fut élu parmi les membres de l’Académie […] Partout sa phrase est construite à la perfection. En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique.» (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Cette édition posthume, publiée par Guillaume Girard, est ornée d'un beau frontispice, d’une vignette gravée sur le titre, ainsi que d'un bandeau et d'une lettrine au premier feuillet de l'épître dédicatoire au marquis de Montausier. C'est la seule édition, avec l’originale in-4, qui comporte 41 entretiens, le 40ème ayant été supprimé dans les éditions ultérieures. Cette première édition in-12 a de tout temps été la plus recherchée. Ainsi, il est intéressant de remarquer que Tchemerzine cite deux exemplaires de cette première édition in-12, reliés en veau et en vélin, qui furent vendus 125 fr. et 120 fr. avant 1918, alors que les deux exemplaires équivalents de la première édition in-4 étaient vendus 20 fr. et 10 fr. seulement à la même époque, soit 6 fois moins cher. II/ Première édition au format in-12 d’’Aristippe’, publiée l’année de l’originale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375; Brunet, I, 632. «Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Si, dans ‘Le Prince’, Balzac fait l’apologie de Louis XIII et de Richelieu, dans cet ouvrage, qui peut être considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, Guez de Balzac étudie les mœurs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (‘Port-Royal’) loue Balzac d’avoir, le premier, donné à la prose française ‘les nombres’ et d’avoir possédé ‘cette sage économie du discours qui permet d’en continuer toujours la magnificence’. Ces remarques sont vraies pour les ‘Lettres’, mais lorsqu’on parle d’’Aristippe’, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 247). Bel exemplaire d’une grande pureté de ce recueil contenant deux textes recherchés de Guez de Balzac, conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque. Aucune de ces deux éditions originales in-12 n’est passée sur le marché public depuis le début des relevés.
Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
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Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Paris, Michel Bobin, 1660 In-12 de (8)ff., 420pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées (reliure de l'époque).
"Première édition in-12 du fameux panégyrique à double-tranchant de LouisXIII par Guez de Balzac. Guez de Balzac, surnommé ""l'ermite de la Charente"", fut, durant la première moitié du XVIIe siècle, un modèle de prose élégante en réaction contre la rhétorique gréco-latine qui fleurissait alors. On a ainsi pu le qualifier de ""Restaurateur de la langue française"". Le Prince, contrairement à ce que peut faire penser son titre machiavélien, est un ouvrage sans doute unique en son genre. Encore aujourd'hui, il n'y a pas consensus quant à son interprétation. Commande de Richelieu en personne, est-ce là un éloge décidément trop chargé d'emphase? Une farce audacieuse jouée au commanditaire dont le rôle politique considérable paraît réduit à rien par la figure imposante du souverain, élevé par Guez de Balzac au rang de roi-soleil avant la lettre? Ou même un authentique détournement de la commande initiale, véritable satire déguisée où l'hyperbole ne serait qu'une forme d'ironie? On sait en tout cas que la Sorbonne, cela dès la deuxième édition, contraignit l'auteur à modifier son texte. Plus important, Roland Purnal -collaborateur régulier de la N.R.F. proche de Jean Paulhan- a souligné, au moment d'évoquer l'œuvre de Guez de Balzac, que c'est bel et bien ""dans le Prince que l'on trouve les meilleures pages qu'il ait écrites."" Très bel exemplaire en maroquin du temps. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, I, 358, b."
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A Amsterdam, chez les Elzéviers, 1664. Un vol. in-16 (138 x 78 mm) de 424 pp. (dont titre-frontispice gravé), 2 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice allégorique gravé, signé P. Philippe. Ecrivain libertin, maître de la littérature épistolaire, Guez de Balzac compte parmi les premiers à siéger à l'Académie et passe pour l'un des créateurs de la prose classique dans la première moitié duXVIIesiècle. Après avoir passé deux ans à Rome de 1621 à 1623 comme agent du cardinal de La Valette, il vint à Paris où il s’était fait connaître par ses lettres qui, adressées à ses connaissances et aux personnages importants de la cour, lesquelles lui assurèrent une grande réputation. Paru en 1624, le premier volume de ses Lettres lui valut d’emblée les plus grands éloges. Surnommé «le grand épistolier», il devint l’oracle de l’hôtel de Rambouillet, côtoyant entre autres, Chapelain, Malherbe ou Boisrobert. Néanmoins l’orgueil, vu comme un signe de libertinage caractérisant ses Lettres, fera bientôt l’objet d’attaques... Il n'en demeure pas moins que cette correspondance épistolaire renferme des ''billets spontanés et sensibles, dans un style dont la négligence mêle grâce et beauté’ » (in Dictionnaire des lettres françaises). Dans ces Lettres se rencontrent une élégance et une harmonie jusque-là jamais rencontrées dans aucun ouvrage en prose de langue française. En effet, l'ensemble des lettres de Guez, démontrent une véritable maîtrise du style en introduisant dans la prose française une clarté et une précision nouvelles qui encouragent à développer la langue française sur ses propres ressources en privilégiant les plus idiomatiques de ses éléments. Il peut donc à bon droit être crédité d’avoir réalisé pour la prose une réforme parallèle à celle de Malherbe pour la poésie. Tchemerzine, Bibliographie d'éditions originales et rares, 401 et Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 632 (pour l'édition de 1659) - Willems, Les Elséviers, 688 - Beugnot, 119. Angles émoussés. Frottements affectant les plats. Dos à l'éclat altéré présentant des frottements ainsi qu'un infime manque en queue. Quelques rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
Paris, Louis Billaine, 1665 2 volumes in-folio de (31) ff., 1059, (1) pp. - (6) ff., 717 pp., (3) ff., 220 pp., mal chiffrées 218, (1) f., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs ornés de filets, caissons et motifs dorés, coupes filetées or, bordures décorées, tranches dorées (Capé).
"Première édition complète, en partie originale, des Œuvres de Guez de Balzac. Donnée par Valentin Conrart et précédée d'une analyse de l'abbé Cassaigne, c'est la plus belle édition ancienne, la seule au format in-folio. Le tome I s'ouvre sur un magnifique portrait en médaillon de Guez de Balzac gravé en taille-douce par Guillaume Vallet (1634-1704). Titre en rouge et noir, large marque typographique, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Le tome I est entièrement consacré aux lettres, dont quelques unes adressées à Balzac. Le tome II contient les œuvres principales (Le Prince, Aristippe, Socrate chrestien), des éléments des Œuvres diverses et des Entretiens répartis en trois rubriques - Dissertation chrestiennes et morales, Dissertations politiques et Dissertations critiques - ainsi, entre autres, que Le Barbon. ""C'est la seule édition qui ait tenté de rassembler tout l'œuvre de Balzac"" (Beugnot). Les exemplaires de cette édition furent imprimés au même moment sous les noms de Louis Billaine ou de Thomas Jolly ""dans la petite salle du Palais, à la Palme et aux armes de Hollande"". Superbe exemplaire, très grand de marges, magnifiquement établi par Capé. De la bibliothèque Ferdinand Brunetière avec ex-libris. Tchemerzine, I, 389-390. - Bibas et Butler, I, p. XXVI-XXVII. - Beugnot, n° 130."
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Paris, Toussaint Du Bray, de l'Imprimerie de Rob. Estienne, 1628 Un volume in-8 de (20) ff., 740 pp., (6) ff. de table, vélin ivoire moucheté brun, traces de lacets, titre doré, tranches nues (reliure de l'époque).
"Nouvelle édition avec un privilège du 12 juin 1627 donné pour l'édition de 1627 des Œuvres. Vignette de titre des Estienne, lettrines. En 1627, Balzac donne une version corrigée et augmentée de ses Lettres, ""selon un ordre entièrement nouveau"" (Jehasse), mettant en valeur le patronage de Richelieu et sous le nouveau titre explicite d'Œuvres. Cet ouvrage est réédité l'année suivante avec l'indication ""septiesme édition"". Il rassemble 95 Lettres réparties en 4 livres. Les Œuvres s'ouvrent sur leur présentation au cardinal de Richelieu par Jean de Silhon, puis la préface de Jacques de la Motte Aigron. La lettre de Richelieu qui précédait la lettre XLI dans l'édition princeps de 1624 passe désormais en tête recueil. Par ailleurs, les noms des destinataires ne sont plus précisés. ""Le livre est conçu pour se défendre, en doublant la démonstration de l'apologiste [voir n° précédent] d'une preuve en acte. […] le changement de titre a aussi la vertu d'élever les écrits que le livre rassemble. Le terme d'Œuvres efface la désignation générique du texte, et avec elle le soupçon de médiocrité attaché à la forme épistolaire ; à la place, il insiste sur la vocation générale des écrits de Balzac […]"". Bel exemplaire en vélin de l'époque. Tchemerzine, I, p. 406 (titre et collation identique). - Beugnot, n° 72 (L'édition présentée - tout comme celle de la BnF - porte au titre la spécification ""Première partie"" absente de notre exemplaire). - Les premières lettres de Guez de Balzac, H. Bibas et K.-T. Butler (éd.), 1933-1934, I, p. XXII, G. - J. Jehasse, Guez de Balzac et le génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977."
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Paris, Augustin Courbé, Paris, Augustin Courbé1650 ; in-4, vélin de l’époque. Titre-frontispice gravé, titre imprimé, 6 ff. n. ch., 475 pp., 5 ff. n. ch.ÉDITION ORIGINALE. Superbe frontispice de F. Chauveau gravé par N. Regnesson. Sur le titre, vignette à l’emblème de A. Courbé signé Ioan.. Picart, bandeau, lettre ornée et cul-de-lampe par F. Chauveau.Ce volume, publié par Gilles Ménage, vaut à Guez de Balzac une place méritée au Parnasse des poètes latins. Ce sont des vers épiques et élégiaques. Parmi les pièces les plus remarquables de ces deux genres, il faut citer son Christus victor et son Amyntas. Borrichius estimait infiniment les poèmes latins de Balzac, il leur trouvait “une hardiesse heureuse dans le tour des vers, dans lesquels il n’y a rien de trop sec ni d’inutile.” Costar a envoyé une lettre de 26 pages à Balzac au sujet de ses poèmes. On y lit : “qu’il n’y a point d’esprit poétique, ni de poète qui ait eu la bouche plus grande et plus forte... qu’en un mot notre poète a fait fondre dans ses vers Apollon tout entier, toutes les neuf Muses, Vénus avec toute sa suite, les trois Grâces... et qu’il aurait eu le plaisir de le voir mourir par compliment.”Né à Angoulême en 1595 (mort dans la même ville en 1649), Balzac avait fait ses études au collège de sa ville, puis à Poitiers où il eut le P. Garasse pour maître, ensuite à Paris et à Leyde où il fut le compagnon de Théophile de Viau sous Heinsius et Baudius. Après 1622 il se retira dans son château de Balzac et, en véritable “ermite des Charentes”, il y polit et repolit les fameuses lettres auxquelles il doit sa célébrité. Tout le monde connaît sa terrible querelle avec les pédants et les moines (qu’il avait comparé aux rats de l’arche de Noé) ; après des années d’insultes et de calomnies, Balzac l’emporta sur ses adversaires, ayant pour lui Malherbe et Descartes. Balzac fut un des premiers académiciens. Ce volume, publié par Ménage peu après sa mort, est le seul recueil de vers latins qu’on ait de lui. Il est dédié à la reine Christine de Suède. Dans la longue épître dédicatoire, Ménage explique qu’il avait souvent été sollicité par Balzac pour constituer un recueil de ses poèmes latins jusque là épars. Avant sa mort, celui-ci les avait rassemblés et les lui avait fait parvenir. En deuxième partie, le recueil offre un choix de lettres de Balzac en latin, adressées à diverses personnalités (Ménage, Costard, chancelier Séguier, Jean de Lachapelle, F. Mainard, duc d’Epernon, Richelieu et autres).Tchemerzine p. 367 - Cioranesco 9677 - Niceron 23 p. 326 : “le latin de Balzac est assez pur ; mais il y a bien des gallicismes” - Oberlé. Néo-latins 297.Bel exemplaire à grandes marges, dans sa première reliure. Il provient de la bibliothèque de Barante (ex-libris de Prosper de Barante). Dans la marge de la page 1, signature autographe de Claude-Ignace Brugière [sieur de Barante] (1670 - 1745). On doit à ce jurisconsulte plusieurs pièces de théâtre ainsi qu’une anthologie des poètes français (1698). Accident à la peau du 2e plat.
Paris, Augustin Courbé, 1658 Petit in-4 de (3) ff., 244 pp., (10) de tables et privilège, vélin ivoire, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale du ""Grand Œuvre"" de Balzac. Frontispice gravé par Grégoire Huret (1606-1670) : Minerve dans un habit fleurdelysé, tenant d'une main une lance et un rameau d'olivier, appuyée sur un écu aux armes de Suède, le pied sur la tête de la Gorgone. Vignette de titre gravée. Paru quatre ans après la mort de Balzac, Aristippe représente le travail de toute une vie, tant sur le plan formel, dans la maîtrise de la langue, que du fond, avec les idées politiques et la philosophie du pouvoir développée. Le succès de cet ouvrage contribua à la gloire posthume de l'auteur. ""Son Aristippe est sans doute ce qu'il a fait de plus beau"" (Chapelain à N. Heinsius, 1657). En 1631, la publication du Prince, bien peu conforme aux attentes de son puissant commanditaire, Richelieu, avait entraîné avec le cardinal ministre, une rupture que la réédition, fort peu corrigée, de 1634 ne chercha pas véritablement à réparer. C'est donc avec tout son esprit d'indépendance que Balzac entreprend cette réflexion - sur un mode augustinien - sur les mœurs de la Cour, cherchant le moyen de concilier devoir et politique, et n'hésitant pas à dénoncer les vices des Grands avec la plus grande liberté. Devant l'opposition du ""tyran"" Richelieu, Balzac conserve ce projet dans ses portefeuilles jusqu'en 1644. Prétendant à nouveau jouer un rôle politique après la mort de ""l'homme rouge"", Balzac envisage de dédier son ouvrage, sous le titre de Cleophon sive de la Cour, à Mazarin. Las, il est également tenu à l'écart par le nouveau pouvoir, suspect entre autres de trop de sympathie à l'égard des princes ; Balzac se propose alors d'adresser sa dédicace à Auguste. En 1651, il remet son ouvrage en chantier, et dans une lettre semble songer à une dédicace à la Reine Christine de Suède, ce que retiendront ses exécuteurs testamentaires. ""Je le dis sans exagérer la chose, et il est très vrai néanmoins, que mon Aristippe est mon bien-aimé, qu'il est les délices de mes yeux et la consolation de ma vieillesse. Je l'ai fait et refait une douzaine de fois ; j'ai employé à le faire toute ma science, toute mon expérience, tout mon esprit, tout celui des autres. Voilà de grandes paroles ; mais après de si grandes paroles, après tant de veilles et tant de travail, je serais bien attrapé si le monde faisait peu de cas de ces veilles et de ce travail."" (Balzac à Valentin Conrart, 11 déc. 1652). Bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Petite galerie de vers au coin supérieur extérieur très éloignée du texte. Tchemerzine, I, p. 374. - Beugnot, n° 126. - Jean Jehasse, Guez de Balzac et le Génie romain 1597-1654, Université de Saint-Étienne, 1977. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. V, p. 383, n° 406."
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Ses « Lettres » demeurent un document de premier ordre sur l’histoire de la langue. Sonore, claire et harmonieuse, la prose de Balzac est un modèle des lettres classiques. Paris, Augustin Courbé, 1647. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (12) ff. dont 1 frontispice, 640 pp., (8) ff., de table ; II/ (1) f., 683 pp., (17) pp. Ex libris manuscrit dans la marge blanche de la p. 15 du 1er volume, répété p. 31 du second volume.Plein veau brun granité, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, tranches marbrées. Reliure de l’époque.219 x 137 mm.
Édition originale des 258 lettres choisies de Guez de Balzac, écrites de 1637 à 1647, « son œuvre littéraire la plus significative ». Elle fut plusieurs fois réimprimée (Brunet, I, 632).Tchemerzine I, 415.L’un des rarissimes exemplaires de luxe imprimé sur grand papier mesurant 25 à 30 mm de plus que les exemplaires du tirage courant, conservé dans ses élégantes reliures de l’époque.« En 1647 paraissent les Lettres Choisies, 258 lettres en sept nouveaux livres (OC., L. X-XVI). Balzac y vise une éloquence du cœur, excitant les passions douces et humaines, où «la puissance de contraindre, est desguisée en Art de persuader », où règnent la raillerie fine et l’atticisme.Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l'ambition majeure des statuts de l'Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s'efforce de repenser selon la nature la société et l'art.« Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l'urbanité contre la double trahison d'une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n'étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d'un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l'art de plaire et persuader qu'il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. »« Ayant commencé cette correspondance durant son séjour à Rome, Balzac y emploie les termes raffinés d'une conversation de société. Il exprime ses jugements sur les œuvres du temps, raconte sa vie, témoigne de l'intérêt à tout ce qui lui semble digne d'être vécu. II réserve surtout ses épîtres élégantes à Chapelain, à Boisrobert, à Voiture et à Conrart, Dans une forme parfaite, mais aride, l'écrivain juge des choses de son époque et fait entendre sa voix de critique littéraire. »« Véritable oracle des « précieux » et de l’Hôtel de Rambouillet, il cherche à imposer la loi en matière de style ; sa compétence fait de lui le réformateur de la prose française comme Malherbe avait été celui de la poésie. II s'adresse, par exemple, au chancelier Séguier, pour lui dire sa gratitude et le louer de sa sagesse. Ou bien il remercie une dame pour quelque sachet de parfum ; ou un personnage, pour certaine recommandation ; ou encore des amis, pour quelque cadeau. Il lui arrive aussi de se défendre contre les critiques malveillants qui attaquent son style ou de proclamer que la vertu a plus de prix que la situation sociale. Il disserte sur la manière dont, à Rome, sont élus les Papes, ainsi que sur les plaisirs de la ville ; il cherche à ramener un litige à des justes proportions, il discute de politique et montre sa déférence à l'égard des Jésuites. Son argumentation raffinée, toujours sûre, est parfois présentée de manière pompeuse. »Ses « Lettres » demeurent un document de premier ordre sur l’histoire de la langue. Sonore, claire et harmonieuse, la prose de Balzac est un modèle des lettres classiques.Brunet (I, 632) ne cite qu’un seul exemplaire imprimé sur grand papier vendu au prix élevé de 95 F OR en 1858.De la bibliothèque Albert Natural avec ex-libris.
Tapuscrit. Thèse présentée pour le doctorat de l'Université de Paris par Madame Zobeidah Youssef. P. Chez l'auteur, 1970. Fort in-4 (27/21cm), 490 feuillets. Brochure.
Le but de ce travail a été de grouper, dans une seule étude, l'ensemble des polémiques littéraires auxquelles fut mêlé directement ou indirectement J.L. Guez De Balzac. Bon état.
Crapelet Crapelet Gravure sur acier, coloriée et gommée à l'époque. Format 17x27cm. Bon état.
A Grenoble, chez Philippes Charbus, Libraire et Imprimeur du Roy, 1665, 1 volume in-16 de 145x85 mm environ, (2) ff., 172 pages, (11) ff. (table), (2) ff., reliure moderne signée, avec titres en longs sur le dos en rouge et noir, orné de bandeaux et culs-de-lampe. Notes manuscrites au crayon à papier sur le premier contreplat, Bon état.
Jean-Louis Guez de Balzac, né à Angoulême le 31 mai 1597 et mort à Angoulême le 8 février 1654, est un écrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
BALZAC (JEAN-LOUIS GUEZ DE. 1597-1654). OGIER FRANCOIS (1597-1670).
Reference : 1008
(1663)
A PARIS. CHEZ THEODORE GIRARD. 1663. IN-12 (9 X 14,5 X 2 CENTIMETRES ENVIRON) DE (12) + 203 ET 68 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU BRUN, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE, ROULETTE DOREE SUR COUPES, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. SECONDE EDITION DECRITE PAR TCHEMERZINE (I. 351). «L’APOLOGIE EST ATTRIBUEE A F. OGIER, PSEUDONYME DE J. L. GUEZ DE BALZAC POUR CERTAINS AUTEURS. D’APRES MENAGE, BALZAC AURAIT SEULEMENT CONTRIBUE POUR UNE GRANDE PART A LA REDACTION DE CET OUVRAGE». PETIT TRAVAIL DE VER SANS AUCUNE ATTEINTE AU TEXTE EN MARGE BASSE, PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, SINON BON EXEMPLAIRE.
A Amsterdam, chez les Elseviers (sic), 1656. Petit in-12 de 12 feuillets (titre-frontispice, avertissement, adresse, table) et 404 pages. Etat intérieur satisfaisant : déchirure aux pages 27 et 29 restaurée et un très petit manque de papier en marge des deux premiers feuillets sans atteinte à la gravure. Plein vélin postérieur (début XIXème) mais bien exécuté, pièce de titre de maroquin rouge, en très bon état.
Premier tirage à cette date, imprimé par Louis et Daniel Elzevier, avec les remarques indiquées par Rahir. Les éditions elzeviriennes ont consacré le succès de l'oeuvre de Guez de Balzac et de la grande renommée de l'auteur à cette époque. La réputation actuelle de Balzac se fonde essentiellement sur ses Lettres dont un premier recueil parut en 1624 et un second en 1636. On y lit, selon les critiques, une élégance et une harmonie « jusque-là jamais rencontrées dans aucun ouvrage en prose de langue française. » Les lettres de Balzac, qui connaissait également litalien et lespagnol, démontrent une véritable maîtrise du style en introduisant une prose française claire, précise, nouvelle, affranchie du latin. Rahir W.1193.
Paris, Chez Augustin Courbé 1658 In-18 14 x 8 cm. Reliure postérieure XIXe siècle, demi-basane havane, dos lisse orné de filets dorés, 452 pp., table des discours des oeuvres diverses du Sieur de Balzac. Reliure frottée, intérieur uniformément et légèrement jauni, mouillure angulaire en continu.
Nouvelle édition, en partie originale. Il s'agit de la première, en petit format renfermant quatre pièces de plus que l'originale des oeuvres diverses de 1644. Aux 18 précédents Discours, cette édition adjoint un "Discours à la Reyne Régente [Anne d'Autriche], présenté le 7 novembre 1643" ainsi que 3 courtes pièces en vers latins. Bon état d’occasion
Paris, Jean Camusat, 1637 In-8 de (10) ff., 512 pp., vélin ivoire, tranches nues (reliure à l'imitation de l'époque).
"Édition originale de 61 lettres en français inédites. Bandeaux typographiques et culs-de-lampe. Table complète en fin de volume. Privilège du 1er avril 1637 et achevé d'imprimer du 14 août 1637. Ce recueil, publié chez l'imprimeur-libraire de l'Académie Jean Camusat, contient 61 lettres en français - datées de 1632 à 1637 (la plupart de 1636) - et 2 lettres en latin de Daniel Heinsius. La seconde partie, Ioannis Ludovici Balzacii Epistolarum Liber unus, entièrement en latin, regroupe 16 épîtres, dont 4 à Richelieu, ainsi que 3 poèmes. ""C'était s'afficher avec éclat devant ""le païs latin"" comme latiniste, tant en prose qu'en poésie. Et confirmer par l'exemple [ses] prétentions humanistes […]"" (Jehasse). Le Recueil s'ouvre sur une lettre de remerciements, datée du 1er juillet 1637, adressée au chancelier Séguier qui venait d'interdire la publication d'un libelle contre Balzac, témoignant ainsi que ""l'ermite de la Charente"" n'avait pas encore totalement renoncé à la Cour. ""Mais, Monseigneur, la bonté que vous avés pour moy, va plus loin que la Justice ordinaire. Vous ne voulés pas seulement que je sois en repos dans l'agitation de toute l'Europe : vous voudriez encore que le Monde respectast mon repos, & qu'estant esloigné des hommes, je fusse hors de la portée de la médisance."" Frontispice gravé par Claude Mellan (1598-1688), Minerve appuyée sur une cippe sur laquelle est inscrit le titre, un enfant tenant deux couronnes de laurier à ses côtés : ""Monsieur, Quoy que je n'aye pas les yeux fort sçavans, je connois bien que l'ouvrage de Mellan est plus noble & mieux conceû que celuy de l'autre Sculpteur. Mais le bon Camusat fait bien de l'honneur à mes Escrits, de les enrichir de si belles & si ingénieuses figures. Que dites-vous particulièrement de cette Pallas rêveuse & mélancholique ? Ne semble-t-il pas, qu'elle n'est à l'entrée du Livre avec une verge, que pour en donner sur les doigts au Sophiste Gorgias & au Grammairien Palemon"" (à Chapelain, 15 octobre 1637). Bel exemplaire. Tchemerzine, I, 414. - Beugnot, n° 77. - Guez de Balzac, Épîtres latines, Jean Jehasse et Bernard Yon (éd.), Université de Saint-Étienne, 1982. - IFF Graveurs du XVIIe siècle, t. 17, Claude Mellan, 1988, n° 303."
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[collectif, dont :] SCUDERY (Madeleine de) - [GUEZ de BALZAC (Jean-Louis)].
Reference : 23194
(1671)
A Paris, chez Jean Couterot et Louis Guérin, s.d. [1671]. Un vol. au format pt in-12 (162 x 98 mm) de 494 pp. et 2 ff. n.fol. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et mouchetée blonde, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, roulettes dorées, pièce de titre de maroquin rouille, titre doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
Edition originale ou parue à la date de l'originale. ''La création des premiers prix remonte au XVIIème siècle. Guez de Balzac, le premier, souhaita léguer à l’Académie une somme destinée à la fondation d’un prix d’éloquence. Celui-ci devait être décerné tous les deux ans et couronner la personne qui aurait « le mieux réussi et fait le meilleur discours sur la matière ou le sujet proposé ». La fondation fut créée en 1656 mais le prix ne commença à être attribué qu’en 1671, sur le premier sujet indiqué par Balzac lui-même dont la première lauréate du prix fut Mlle de Scudéry.'' (in Académie française). Lachèvre III, Bibliographie des recueils collectifs de poésie, p. 167. Angles émoussés. Coiffe de tête arasée. Très légères altérations superficielles affectant par ailleurs la reliure. Première contre-garde effrangée. Papier oxydé. Rousseurs ou petites tâches éparses dans le corps d'ouvrage. Infime manque en marge d'un feuillet. Nonobstant, bonne condition. Rare.
Jean-Louis Guez de Balzac, Angoulême, 31 mai 1597, 8 février 1654, Ecrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII
Reference : 28034
(1658)
1658 PARIS, chez Augustin Courbe - 1658 - In-16 - Reliure plein veau de l'époque (frottée, coiffes usées) - manque pièce de titre -Dos à nerfs à caissons dorés -Ecoinçons dorés sur les plats - Toutes tranches rouges - Frontispice - Vignette gravée en page de titre - Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe -(4)-178 pages + Table 26 pages & privilège (2) - Ex-libris manuscrit Gwenc'hlan Le Scouézec - envoi rapide et soigné
Première édition au format in-12 dAristippe, publiée lannée de loriginale in-4, plus rare et plus recherchée que cette dernière. Tchemerzine, I, 375 ; Brunet, I, 632.« Cet ouvrage est dédié à la reine Christine de Suède. Cet ouvrage peut être considéré comme le chef-duvre de lauteur, Guez de Balzac étudie les murs de la cour et cherche les moyens de concilier le devoir avec la politique. Sainte-Beuve (Port-Royal) loue Balzac davoir, le premier, donné à la prose française les nombres et davoir possédé cette sage économie du discours qui permet den continuer toujours la magnificence. Ces remarques sont vraies pour les Lettres, mais lorsquon parle dAristippe, on doit ajouter que son style est soutenu, grave et élevé. » (Dictionnaire des uvres, I, 247). - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris chez Toussainct du Bray 1633, petit in-8, (page de titre)-(14 pages de dédicace par Silhon)-(19 pages de préface de Mr de la Motte Aigron)-(1 pp. blanche)-718 pages-(1ff. de privilège)-(10 pages de table)-(1 pp. de corrections). Modeste demi basane XIXe frottée, coins et coupes usés; exemplaire court de marges, en début et fin de volume un nom a été entièrement raturé à l'encre brûne qui a traversé plusieurs feuillets. (LVII)-(500 gr)
Écrivain libertin français, très réputé en son temps pour la qualité de sa prose, qui apparaît notamment dans ses Lettres. Son art de la satire mordante éclate dans Le Prince, pseudo-éloge de Louis XIII. Guez de Balzac, compte parmi les écrivains ayant le plus contribué à réformer la langue française. Il était le fils du maire d’Angoulême, Jean-Louis Guez, qui fut anobli et prit le nom du fief de Balzac, au bord de la Charente, où il se fit bâtir un château. Le premier volume de ses Lettres, paru en 1624, lui valut d’emblée les plus grands éloges. Surnommé « le grand épistolier », il devint l’oracle de l’hôtel de Rambouillet, côtoyant entre autres, Chapelain, Malherbe ou Boisrobert.
1648 Paris, Augustin Courbé, 1648 ; in 8°, Reliure plein-maroquin rouge, dos à 5 nerfs très ornés, triple filets dorés sur les plats, larges dentelles interieures . : travail signé de Trautz-Bauzonnet . De la bibliothèque du Dr Desnos (ex-libris) . . Edition originale, ornée d'un beau frontispice de François Chauveau gravé sur cuivre par Nicolas Regnesson. Ce récit romancé est en fait un écrit polémique de Balzac, qui, sous les aspects de Barbon, s'en prend à deux de ses adversaires, François de Harlay, archevêque de Rouen, et le philologue Guyet
Leide Jean Elzevier 1659 In-12 (14 x 8,5 cm.), 396 pp., y compris le titre-frontispice, (5) ff de table. Pleine reliure veau blond, plat décoré d'un encadrement à la roulette et d'un double filet doré, dos à nerfs, tranches dorées. Frontispice gravé par P. Philippe, lettrines.
Première édition élzévirienne (Willems, p. 206, n 840 ; Tchemerzine, I-432) établie par Girard, archidiacre de l'archevêque d'Angoulême.Guez de Balzac (1597-1654) est le représentant d'une humaniste mondain, au style facilement héroïque, reconnu pour son style (selon le témoignage du grammairien Ménage et la variété de ses sujets. "Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l'art de plaire et persuader qu'il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis-XIII" (Dictionnaire des Lettres Françaises - XVIIe siècle). Bel exemplaire dans une reliure du XIXe de fine facture.Début de fente à un mors, petit manque à une coiffe, quelques épidermures. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Rouen/ Paris Courbé 1660 In-16 (8 X 14 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés. 90 pp non chiffrées (épitre) + 387 + 20 non chiffrées (table).sur le titre F.de Malherbe manuscrit du temps
Edition posthume elzévirienne de ce recueil d’essais publié et préfacé par Claude Girard, ami et correspondant de Guez de Balzac. Elle contient un titre-frontispice et une vignette de titre. (un mors fendu, caisson au bas du dos un peu écrasé, un cerne en marge des soixante premières pages, une petite galerie dans la partie supérieure des premiers feuillets).