1848 Paris, Napoléon Chaix et Cie, 1848, in 8 de (4)-XV-443-(2) pp., rel. d'ép. demi-basane bleu-nuit, dos orné de quadruple-filets dorés, très bon ex. sans rousseurs, bien complet d'une grande carte lithographiée dépliante en couleurs placée à la fin de l'ouvrage.
Éd. orig. peu courante de cette traversée imaginaire du Sahara, à une époque où aucun européen ne l'avait faite. Afin de décrire cet tinéraire imaginaire, les deux auteurs utilisèrent les informations obtenues en interrogeant des marchands arabes ayant voyagé au Soudan. On trouve in fine : un vocabulaire d'histoire naturelle rédigé par le docteur Lagger, et un Code de l'esclavage chez les musulmans.
Paris Imprimerie et librairie centrales de Napoléon Chaix 1848 in-8 demi-veau vert, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés et de fleurons à froid, pièce de titre fauve, tranches mouchetées de bleu [Rel. moderne], cachets
2 ff.n.ch. de faux-titre et titre, XV pp., 443 pp. et 1 f.n.ch. de table, une carte dépliante aux contours rehaussés de couleurs.Gay 1524 (ne cite que des éditions postérieures). Voir Playfair 5461 et Tailliart 1139 (à la date de 1849). Édition originale, peu commune.Forme un des nombreux textes sur le Sahara donnés par Eugène Daumas (1803-1871), engagé dès 1822, et qui avait fait toute sa carrière militaire en Algérie, entretenu les meilleures relations avec Abd-el-Kader à partir de 1837, où il fut consul à Mascara auprès de l'Emir. Sa particularité est de se situer à la frontière du roman et de la relation de voyage, puisqu'il donne un "itinéraire-type", largement fictif, reconstitué à partir des données transmises par les quelques voyageurs qui avaient alors effectué la traversée du Sahara (et spécialement les esclaves noirs d'Alger, ramenés du centre de l'Afrique)."On n'était pas alors encore à Laghouat ; on ne pouvait songer à des renseignements fournis par des Français sur le désert. Daumas interrogea un grand nombre de gens du Sud et particulièrement un Chambi de Metlili qui avait fait partie de maintes caravanes et était même allé jusqu'à Zinder. Il contrôla les renseignements les uns par les autres et établit un ensemble aussi voisin que possible de l'exactitude".Offert par l'auteur, qui a apposé sa signature sur le faux-titre, à la bibliothèque du Cercle Impérial.Bel exemplaire dans une reliure de Lobstein-Laurenchet