Daumas (Maurice) sur François Arago - Emmanuel Grison, Jean Dhombres et Charles C. Gillispie, eds.
Reference : 100401
(1987)
Belin , Un Savant, une Epoque Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1987 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur noir, illustrée d'un portrait de François Arago In-8 1 vol. - 304 pages
nombreuses illustrations dans le texte en noir et blanc 1ere édition, 1987 Contents, Chapitres : Avec Chronologie et des notes, des références bibliographiques et un index - François Arago est un astronome, physicien et homme d'État français, né le 26 février 1786 à Estagel et mort le 2 octobre 1853 à Paris. - Arago, d'abord adepte de la théorie corpusculaire de la lumière, est convaincu par la théorie ondulatoire de son collègue Fresnel, qu'il aide pour faire ses expériences à l'Observatoire ou présenter ses résultats à l'Académie des sciences. Avec Biot, il détermine l'indice de réfraction de l'air et d'autres gaz. En 1825, il est chargé avec Dulong de déterminer la tension de la vapeur d'eau à des pressions dépassant 3 MPa, soit 30 atm. Ses autres études sont consacrées à l'astronomie, au magnétisme et à la polarisation de la lumièree. Il détermine, par exemple, le diamètre des planètes et explique entre autres la scintillation des étoiles à l'aide du phénomène des interférences. Touche-à-tout, il se mêle aux expériences de mesure de la vitesse du son et étudie les cuves sous pression. Il fait creuser le premier puits artésien de Paris par Louis-Georges Mulot, dans la cour de l'abattoir de Grenelle, dans l'actuel 15e arrondissement. Il inspire à Foucault son expérience des miroirs tournants, qui permet ensuite de mesurer la vitesse de la lumière avec précision. Conscient de l'importance potentielle du procédé en astronomie, il promeut la photographie alors naissante en soutenant le daguerréotype mis au point par Louis Daguerre : en janvier 1839, il présente devant l'Académie des sciences et l'Académie des beaux-arts réunies les premiers clichés. Arago est un orateur redoutable, capable de défaire les plus brillants contradicteurs. Il est aussi pédagogue et grand vulgarisateur scientifique. Afin de faire connaître les travaux de l'Académie des sciences, il crée en 1835 les Comptes rendus de l'Académie des sciences, qui existent toujours. Avant lui, il n'y avait pas de transcription écrite des séances de l'Académie. Il donne aussi, de 1813 à 1846, un cours public d« astronomie populaire ». Ce sont ces cours qui donnent naissance à son Astronomie populaire en quatre tomes, parue à titre posthume en 1854. (source : Wikipedia) bon exemplaire, frais et propre