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‎Le Parnassiculet contemporain, recueil de vers nouveaux précédé de l'Hôtel du dragon bleu‎

‎Paris, Lemer éditeur, 1867, in-18, 36 pages et (1) frontispice, broché, couverture blanche imprimée en couleurs , Première édition. Le Parnassiculet est une parodie du Parnasse contemporain, recueil de poèmes paru en trois livraisons. La première date de 1866. Le mouvement parnassien naquit officiellement lors de la parution de la première brochure. Il rassemblait les poètes qui s'opposaient à la poésie romantique et privilégiaient la beauté du texte et le lyrisme impersonnel. Sur le frontispice, "une très-étrange eau-forte", qui représente une femme nue, soûle d'opium, on lit cette inscription doublement ironique, écrite en grec : La Muse Ailouriki. Rousseurs. 36 pages et (1) frontispice. ‎

‎Le Parnassiculet contemporain, recueil de vers nouveaux, précédé de L'Hôtel du Dragon-Bleu. ‎

‎ 1867 Paris : Librairie centrale («J.Lemer» éditeur), 1867. Un volume in-12 broché (12x18cm), couverture illustrée et imprimée en deux tons, 36 pages illustrées en frontispice d'une eau-forte, également parodique : une odalisque orientale ennivrée par quelque drogue fumée au narguilé. Rousseurs éparses sinon bon état ‎

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‎Suite au succès du Parnasse contemporain, paru en 1866 chez Lemerre, un groupe de jeunes écrivains, membres de la «colonie de Clamart», Alphonse Daudet, Jean du Boys et Paul Arène unissent leurs efforts pour rédiger un certains nombres de pastiches de la nouvelle manière parnassienne. C'est Alfred Delvau qui trouve le titre et se charge de faire imprimer le livre. Delor donne l'eau-forte: "La muse au chat". Daudet écrit Le Martyre de Saint Labre, et des Madrigaux sur le mode thébain ; J. Du Boys : L'Automate et Panthéisme; L. Renard : Mélancolie; et Paul Arène : La Séance littéraire à l'hôtel du Dragon-Bleu, Bellérophon et Gaël Imar au grand pied. Drôle. ‎

‎Le Parnassiculet contemporain précédé de L'hôtel du dragon-bleu‎

‎Lib. centrale, Paris 1872, 13x19cm, broché.‎

‎Deuxième édition, en partie originale car augmentée de 9 pièces inédites, un des 500 ex sur Hollande, seul tirage avec 10 Chine et 20 autres papiers. Il s'agit d'une célèbre et savoureuse parodie du 'Parnasse contemporain' à laquelle participèrent P. Arène, A. Daudet, A. Delvau, J. du Boys, Renard et A. Glatigny. Ouvrage orné, en frontispice, d'une eau-forte sur Chine de Delor. La fragile couverture parcheminée comporte trois infimes manques marginaux, quelques rares piqûres intérieures. Rare. Par Paul Arène, Alfred Delvau, Jean du Boys, Alphonse Daudet, LéonRenard;eau-forte de Delor - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Le Parnassiculet contemporain. Recueil de vers nouveaux précédé de L’Hôtel du Dragon Bleu et orné d’une très étrange eau-forte.‎

‎Paris, Librairie Centrale (J. Lemer, éditeur), 1867 ; in-16, bradel de vélin-parchemin rigide à recouvrement, titre manuscrit en caractères gothiques bleus, plats décorés d’un encadrement doré et rouge orné, dans les coins, d’une composition de fruits tenus par un ruban noué, dragon volant au centre du plat supérieur, d’après celui qui orne la couverture et la page de titre tête dorée, étui bordé (Levitzky) ; 36 pp. , couverture en papier sulfurisé simili parchemin, en rouge et noir, l’eau-forte serait de Delor en frontispice.‎

‎Edition originale ; cet opuscule fut publié par Alfred Delvau, Alphonse Daudet, Jean du Boys, Paul Arène et Jules Renard, en parodie du mouvement Parnassien, fondé par Catulle Mendes, en opposition avec le romantisme, et qui venait de publier le “Parnasse contemporain” chez Lemerre, lui-même parodié par l’éditeur “J. Lemer”. L’eau-forte, qui représente une femme nue, ivre de narguilé, avec un chat noir et une inscription grecque “La muse (Ailowiki)” est décrite dans “L’Hôtel du Dragon bleu”, satire des Parnassiens qui ont besoin d’opium ou de haschich pour avoir de l’inspiration et qui cultivent un goût prononcé pour l’exotisme. Quelques rares petites rousseurs pour cet opuscule tiré à petit nombre, dans une reliure aussi curieuse que l’ouvrage et l’eau-forte. ‎