Précieux exemplaire enrichi d’une émouvante lettre autographe de Daudet adressée à son fils Léon à propos d’un diner chez le peintre Giuseppe De Nittis. Paris, E. Dentu, 1872. In-12 de (1) f. bl., (3) ff., 265 pp., (1) f. bl. Relié en maroquin brun, triple filets à froids encadrant les plats, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin rouge, tranches dorées. Reliure de l’époque. 173 x 109 mm.
Édition originale du « livre le plus célèbre d’Alphonse Daudet». Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes, IV, 15; Rahir, La bibliothèque de l’amateur, p. 391; Bibliothèque de Backer, p.650; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, III, 38; Carteret, Le Trésor du bibliophile, I, p. 192; Talvart, IV, p. 15. «Très rare et très recherché». (Clouzot, 81). «Ouvrage capital de Daudet dont il n’a pas été tiré de grand papier» (Carteret). Dans ce livre célèbre, Alphonse Daudet créa avec humour un type inimitable de méridional vaniteux et vantard, prompt à se lancer en imagination dans les plus folles aventures. Ce personnage caricatural est maintenant entré dans la légende. Cet ouvrage, auquel Alphonse Daudet donna deux suites, fut d’abord publié en feuilletons dans le Moniteur puis dans Le Figaro. Il ne connut son véritable succès qu’au moment de sa publication en volume. «C’est le livre le plus célèbre d’Alphonse Daudet (1840-1897). Il a été publié en 1872 sous le titre: ‘Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon’. (…) Ce premier livre fut suivi de ‘Tartarin sur les Alpes’ et de ‘Port-Tarascon’, mais reste le plus original. Débordant de vie, animé d’un bout à l’autre par une joyeuse fantaisie et par un style des plus éclatants, le livre dissimule, sous ses apparences burlesques, l’amour que portait Daudet à la Provence et à ses habitants.» (Dictionnaire des œuvres, VI, p. 342). Ce premier livre fut suivi de Tartarin sur les Alpes et de Port-Tarascon, mais reste le plus original, bien qu'il y ait plus de variété dans le second. Débordant de vie, animé d'un bout à l'autre par une joyeuse fantaisie et par un style des plus éclatants, le livre dissimule, sous ses apparences burlesques, l’amour que portait Daudet à la Provence et à ses habitants. On a relié en tête une émouvante lettre autographe signée d'Alphonse Daudet adressée à son fils Léon Daudet mentionnant une invitation à diner chez le peintre Giuseppe de Nittis, un proche du couple Daudet:« Cher petit, Nous avons oublié de te rappeler ce matin que nous dinions chez les De Nittis. Je compte que tu seras un vrai petit chef de maison, bien raisonnable et prudent avec ton zézé…». Nous pouvons donc dater cette lettre entre 1878 (date de la naissance de Lucien Daudet, fils cadet d’Alphonse Daudet, surnommé «Zézé» par ses parents) et 1884 (date de la mort du peintre Giuseppe de Nittis). Giuseppe De Nittis, né le 25 février 1846 à Barletta (Pouilles, Italie), et mort le 21 août 1884 à Saint-Germain-en-Laye, est un peintre et graveur italien. Ami de Gustave Caillebotte, Edgar Degas et Édouard Manet, Giuseppe De Nittis reste un peintre encore relativement confidentiel, y compris en Italie où il est classé trop rapidement dans l'école impressionniste italienne, malgré la variété de ses sources d’inspiration. Après un apprentissage auprès du peintre local Giovanni Battista Calò à Barletta, il s'inscrit en 1860 à l'Académie des beaux-arts de Naples où enseigne Gabriele Smargiassi. Quatre ans plus, tard il fonde l'école de Resìna, du genre réaliste. De Nittis étudie aussi la peinture en privé avec Vincenzo Petrocelli. En 1867, il part pour Paris où il rencontre Meissonier et Gérôme. Deux ans plus tard, il épouse Léontine Gruvelle qui influence considérablement ses choix sociaux et artistiques. Ainsi, il fait son entrée dans le milieu artistique et intellectuel et fait connaissance des collectionneurs passionnés de japonisme tels qu'Edmond de Goncourt et Philippe Burty. En 1874, à l'invitation d'Edgar Degas, il participe à la Première exposition des peintres impressionnistes qui se tient dans l'atelier de Nadar. En avril 1879, il inaugure la galerie de La Vie moderne. En 1880, il installe son atelier aux nos 3 et 3 bis rue Viète à Paris. En 1881, il séjourne à Gersau près de Lucerne en compagnie d'Alphonse Daudet et de son épouse, à qui il offre en souvenir un tableau représentant l'endroit, qui est évoqué par les Goncourt dans leur Journal; cette huile sur panneau a été vendue 51 600 euros à Chinon le 2 décembre 2015. De Nittis est au sommet de sa renommée lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, où il expose onze de ses toiles. Frappé d'une embolie cérébrale, De Nittis meurt en 1884 à Saint-Germain-en-Laye. Très bel exemplaire de cette rare originale relié à l’époque en plein maroquin.
Précieux exemplaire avec envoi autographe de Daudet « au vieux maître Montigny ». Paris, J. Hetzel, s.d. [1869].In-12 de (2) ff., 302 pp. Relié en plein maroquin rouge, double encadrement de filets à froid avec fleurons d’angle sur les plats, dos à nerfs orné de même, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés. Etui. Devauchelle. 180 x 112 mm.
Édition originale de cet ouvrage d’Alphonse Daudet « très rare et très recherché » (Clouzot, 44).Carteret, I, 191 ; Vicaire, III, 37 ; Bibliothèque de Backer 2069 ; Talvart, IV, 13.« Livre rare et estimé comme contenant les plus beaux contes de l’auteur » (Carteret).Il n’a pas été tiré de grand papier.« Recueil de contes d’Alphonse Daudet (1840-1897) qui fonda comme chacun sait la réputation de l’auteur. Il annonce les divers romans que Daudet allait bientôt consacrer à la Provence et qui sont le meilleur de son œuvre. Fidèle enfant de Provence, Daudet fut jusqu’à sa mort atteint de nostalgie, au point de se sentir à Paris l’âme d’un proscrit. S’étant toujours passionné pour la vie méridionale il s’est complu à en écrire les moindres aspects : ballades en proses, histoires naïves, paraboles, contes fantastiques et drôlatiques, sans oublier le paysage : Daudet excelle à faire flèche de tout bois. Quelque préambule en forme d’acte de vente nous apprend que le poète a fait l’acquisition d’un vieux moulin provençal, afin de pouvoir donner carrière à ses rêveries. C’est là qu’il griffonnera la trentaine de Lettres dont se compose le volume.Outre ‘l’Arlésienne’, les plus connus de ces contes sont les suivants : ‘La chèvre de Monsieur Seguin’, ‘Le secret de maître Cornille’, ‘La mule du pape’, ‘Le curé de Cucugnan’, ‘Le sous-préfet aux champs’, ‘La légende de l’homme à la cervelle d’or’…Ce que l’on goûte surtout ici c’est un mélange incomparable de malice, de verve et d’émotion. Mais leur qualité première restera cette sympathie avec laquelle l’auteur s’attache aux humbles, aux bêtes et aux plantes, avec une sollicitude qui ne désarme jamais. Le travail est celui d’un ‘orfèvre’ qui, d’un seul trait de la plus grande finesse, peut créer un climat et cerner un personnage dont le relief lui permettra de demeurer légendaire. C’est cette simplicité et cet art de ne jamais ‘appuyer’ sur toute chose qui en font un de nos plus grands conteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 172).« Les Lettres de mon moulin parurent par séries successives entre août 1866 et octobre 1869. L’originalité de ce recueil de près de trente textes reste aujourd’hui masquée par la célébrité de quelques-uns d’entre eux…Les Lettres de mon moulin se caractérisent en fait par une couleur d’ensemble sombre, parfois tragique. La brève histoire de L’Arlésienne, popularisée, dans sa version scénique, par la musique de Bizet, en est l’illustration la plus implacable ; (…) c’est l’infinie variété des Lettres de mon moulin qui mérite le plus d’être mise en lumière, et qui justifie le mieux que l’on recommande de les lire en entier » (En Français dans le texte, n°291).Précieux exemplaire offert par l’auteur avec cet envoi autographe sur le faux titre :« A Monsieur MontignyHommage de l’auteurAlphonse Daudet »Adolphe Auguste Lemoine, dit Lemoine-Montigny ou simplement Montigny, né en 1806 à Mons et mort le 6 mars 1880 à Paris 16e, est un comédien et dramaturge français. Directeur du théâtre du Gymnase et du théâtre de la Gaîté il avait épousé la comédienne Rose Chéri. La sœur de son épouse, Anna, ayant épousé l'acteur François-Louis Lesueur, il était également beau-frère de ces derniers, ainsi que l'oncle de la comédienne Anna Judic. À son décès, Lemoine-Montigny était chevalier de la Légion d'honneur. Il était le frère de l'auteur dramatique Gustave Lemoine, mari de la compositrice Loïsa Puget, et de l’homme de lettres Édouard Lemoine. Daudet connaissait très bien Adolphe Lemoine, dit Lemoine. Montigny, auteur dramatique et administrateur, né à Paris en 1812. Ssous le nom de Montigny (qu’il réunit par la suite à son véritable nom), il se fit connaître au théâtre. D’abord acteur, puis directeur de la Gaîté avec M. Meyer, il succéda en 1844 à Delestre-Poirson, dans la direction du Gymnase. Habile administrateur, il sut rendre la vogue à ce théâtre, qui est devenu entre ses mains une des scènes les plus littéraires de Paris. « Lemoine-Montigny, le directeur du Gymnase sous le second Empire, avait joué un grand rôle dans l’évolution de la mise en scène, notamment chez Dumas fils ou chez Sand ».Dans les « Souvenirs d’un homme de lettres », Alphonse Daudet mentionne ainsi son ami Montigny : « Par bonheur Lafontaine entra au Gymnase et eut là, pendant dix ans, un professeur incomparable. Ceux qui ont vu le vieux Montigny dans son fauteuil, à l’avant-scène, bourru, le sourcil froncé, faisant recommencer dix fois, vingt fois le même passage, rompant les plus durs, les plus rebelles, toujours insatisfait, s’acharnant au mieux, ceux-là peuvent se vanter d’avoir connu un vrai directeur de théâtre. Avec lui, le talent de l’artiste se disciplina. »Bel et précieux exemplaire à grandes marges, relié avec les couvertures imprimées conservées, de cette rare édition originale.Les envois d’Alphonse de Daudet sur ce texte sont de la plus grande rareté.Nous avons pu localiser seulement 5 exemplaires de cette rare originale dans l’ensemble des Institutions françaises : à la B.n.F., aux Bibliothèques de Dijon, Pau et Clermont-Ferrand et à celle de l’Institut de France à Paris.
Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Paris, Alphonse Lemerre, 1873. In-12 de (4) ff., 258 pp. Pt. manque de papier dans la marge blanche sup. des pp. 233-235, qq. rousseurs. Demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 111 mm.
Édition originale « très recherchée » (Clouzot) de cet « ouvrage fort rare d’Alphonse Daudet contenant 31 contes de la meilleure inspiration de l’auteur » (Carteret, I, 194). Clouzot, 81 ; Vicaire, III, 41 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 391 ; Talvart, IV, 16. Carteret mentionne 4 exemplaires sur Chine non signalés par Talvart. « Œuvre remarquable d’Alphonse Daudet, parue en 1873 et qui, sans faire oublier les ‘Lettres de mon moulin’, fit autant pour la gloire de l’auteur que l’ensemble de ses romans. Ce recueil comprend une quarantaine de contes, lesquels évoquent pour la plupart, la courte et terrible guerre de 1870 : l’Invasion, le Siège de Paris et la Commune. Rien que des choses vues, en quelque sorte. Moins réaliste qu’impressionniste, Daudet se complaît aux petits tableaux. Nul n’a su, comme lui, enfermer en quelques pages telle situation poignante, fâcheuse ou amplement cocasse. Il excelle à mettre en saillie le côté faible des humains. Il se garde, toutefois, de juger : son goût pour la vérité, sa compassion, sa fantaisie lui interdisent tout comportement de ce genre. Dans ce domaine, Daudet demeure inimitable… Ces contes à fond d’histoire sont vraiment de bonne sorte, comme on eût dit autrefois. Daudet semble les avoir écrits au fil de la plume. A croire qu’ils se sont faits tout seuls. Naturel, fraicheur et simplicité : Daudet apporte dans son style la sève des conteurs provençaux. On aime, par ailleurs, qu’à tant de pathétique il ait joint un tel sentiment de la discrétion. Voilà sans doute ce qui explique l’attrait que les ‘Contes’ ont toujours sur bon nombre de lecteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 64). Précieux exemplaire offert par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly et portant cet envoi autographe au début du volume : « A Mme Emma Bailly, hommage respectueux. Alphonse Daudet. » Louise Lucienne Emma Bérenger, dite Claire de Chandeneux, également connue sous ses deux noms d'alliance : Emma de Prébaron et Emma Bailly, née à Crest (Drôme) le 17 novembre 1836 et morte à Vincennes (Seine) le 6 octobre 1881, est une femme de lettres et romancière française. Mariée successivement à deux militaires, le capitaine de Prébaron, puis le commandant Bailly, elle est l'auteur d'une trentaine de romans ayant pour cadre la vie militaire de province. Membre de la Société des gens de lettres, elle fonda deux revues, Paris littéraire et Paris charmant, deux ans avant sa mort à l'âge de 45 ans. Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Localisation des exemplaires : 5 seulement dans l’ensemble des Institutions publiques françaises (Canteleu, Pau, Dijon, Bordeaux et B.n.F.).
Édition originale de ce classique de la littérature provençale. Paris, G. Charpentier, 1881.In12 de (3) ff., 345 pp., (1) f. de table. Relié à l’époque sans le 1er f. bl. Relié en demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de roses dorées dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.177 x 110 mm.
Édition originale de ce classique de la littérature provençale.Clouzot, p.81 ; Carteret, I, 196 ; Vicaire, III, 53.« Roman d’Alphonse Daudet (1840-1897) publié en 1881. Daudet a voulu avant tout, faire ici un portrait du politicien méridional […] Avec sa faconde, sa verve gonflée, son insouciance, ‘Numa Roumestan’ s’apparente à ‘Tartarin’, et Daudet, comme à ce dernier, lui a donné beaucoup de sa tendresse et de sa bonhomie souriante ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 818).Précieux exemplaire offert par l’auteur à Marcel Coulon, portant cet envoi autographe signé sur le faux-titre : « Au fétiche Coulon qui porte bonheur à mes livres. Alphonse Daudet. »« Natif de Nîmes, Marcel Coulon (1873-1959), après de brillantes études secondaires, alla étudier le droit à Paris. Il y fréquenta les poètes du Quartier latin et en particulier Jean Moréas, dont il devint le familier, et Charles Maurras, sans en partager les idées. […] Le nom de Marcel Coulon restera lié à ceux de Remy de Gourmont, Jean Moréas, Raoul Ponchon, Verlaine et surtout Rimbaud. […] La critique de l’époque fut unanime à reconnaître le rôle de Marcel Coulon, selon Pierre Petitfils, “rester pour ceux qui aiment Rimbaud comme le premier qui ait eu le courage de le démailloter des bandelettes du mensonge où son cadavre avait été enfermé.” »Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire Rimbaud.Marcel Coulon, magistrat procureur de la République, écrivain provençal et critique littéraire, est entre autre l’auteur d’un ouvrage sur Mistral intitulé Dans l’univers de Mistral et d’un texte dédié à Rimbaud : Le Problème de Rimbaud, poète maudit. Il a également établi de nombreuses traductions de textes provençaux en français.Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque et dédicacé par l’auteur au magistrat et critique littéraire Marcel Coulon.Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées.
Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel. Paris, G. Charpentier, 1884. In-8 de (4) ff. dont 2 bl., 337 pp. Maroquin bleu Janséniste, dos à nerfs, filet intérieur doré, doublures de maroquin havane, gardes de tabis bleu et or, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes reliées. Reliure signée Marius Michel. 185 x 115 mm.
Édition originale de ce classique de la littérature provençale. Carteret, Le Trésor du bibliophile, 197. Précieux exemplaire, l’un des 175 imprimés sur papier de Hollande. «Roman qu’Alphonse Daudet (1840-1897) publia en 1884 et qui compte parmi les œuvres les plus importantes de sa seconde manière, ou ‘manière parisienne’. Inspirée par un réalisme désormais triomphant (qui évoluait déjà vers le naturalisme), l’intrigue est d’une grande simplicité: l’auteur se borne à suivre les péripéties, qui n’ont rien que de très ordinaire, de la vie d’un seul personnage. Il est question d’un jeune Provençal, qui fréquente à Paris un groupe d’artistes, et dont s’éprend une très belle femme, modèle connu sous le nom de Sapho… Daudet, qui connaissait par expérience certaine société mal famée de la capitale, a voulu reprendre un thème déjà traité dans ‘Manette Salomon’ et défendre de manière plus précise un idéal de vie saine, proprement bourgeoise, contre les attraits de la bohème. Le livre porte une dédicace significative: ‘A mes fils, quand ils auront vingt ans’. Toutefois, ‘Sapho’ n’a rien du rigorisme froid d’un roman à thèse; la vivacité naturelle de l’art de Daudet, ce large courant de sympathie humaine qui vivifie tous ses livres, confèrent encore aujourd’hui à son œuvre un intérêt certain. D’autre part, on peut retrouver là cette probité dans l’art, cette recherche de la vérité et cette rigueur dans l’analyse, qui caractérisent les meilleurs romans de la seconde moitié du XIXe siècle». (Dictionnaire des Œuvres, VI, 38). Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel.
Edition originale, « rare et très recherchée » du Petit chose. (Clouzot, 80). Paris, J. Hetzel, 1868. In-12 de (3) ff., 370 pp. Pte. tache en marge des pp. 151-155, qq. rares rousseurs. Demi-chagrin noir, plats de papier marbré, dos à nerfs orné de filets à froid dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 175 x 110 mm.
Edition originale, « rare et très recherchée » du Petit chose. (Clouzot, 80). « Livre rare, sans indication d’édition. Une des meilleures œuvres de Daudet. » (Carteret, I, 191). « Première œuvre du romancier, ce livre est une autobiographie et un fragment de mémoires. Daudet lui-même s’en flatte à bon droit ; c’est bien lui, « cet enragé petit Chose », chez lequel « il y avait déjà une faculté singulière qu’il n’a jamais perdue depuis, un don de se voir, de se juger, de se prendre en flagrant délit de tout, comme s’il eût marché toujours accompagné d’un surveillant féroce et redoutable ». […] Le Petit Chose, œuvre touchante et charmante, petit chef-d’œuvre de fine observation et de poésie, n’a pas cessé de connaître un succès de bon aloi auprès d’un très vaste public ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 230). Elégant exemplaire, particulièrement grand de marges (hauteur : 175 mm), de cette rare originale littéraire française, conservé dans sa reliure de l’époque. Alors qu’un exemplaire de l’édition originale des Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon relié en maroquin par Lortic se vendait 1400 fr. à une vente publique organisée à Paris le 25 avril 1968, un exemplaire du Petit Chose relié en maroquin doublé par Noulhac se vendait 2650 fr à la même vente.
La dernière photo d’Alphonse Daudet prise par son secrétaire en 1896. Photogravure, 9 x 12 cm, planche 22 x 28 cm, dans la marge basse ces lignes manuscrites : « à Monsieur Jacques-Henry Bornecque. La dernière photographie de mon père faite par M. Ebner à Champrosay, avec mes dévoués sentiments. Lucien Daudet 31 » Ce portrait de Daudet figure en frontispice de La Doulou en 1929. Le professeur J.-H. Bornecque, alors âgé de 20 ans, consacrera à Daudet sa thèse de doctorat ; il en tirera en 1951 Les Années d'apprentissage d'Alphonse Daudet. Emouvant document. Deux petites fentes dans la large marge.
Paul Nadar , Paris 1891, 6,1x10,2cm, une photographie.
Photographie originale, rare, sur papier albuminé contrecollée sur carton réalisée par Gaspard-Félix Tournachon dit Nadar et représentant Alphonse Daudet en plan poitrine, au lorgnon. Photographie montée sur carton bordé de rouge, en bas à droite, la lettre N. Au dos : Nadar. Rue d'Anjou St Honoré. Paris. Au crayon gris : Alphonse Daudet. Selon une notice d'une vente réalisée par Sotheby's, au 31 mai 2016, la séance de photographie eut lieu en 1891 et donna lieu à plusieurs clichés dont celui vendu par la maison Sotheby's, l'écrivain toujours en plan poitrine, mais de face et regardant le photographe, et celui-ci, l'écrivain de profil, au lorgnon. La photographie de Sotheby's fut vendue dans le cadre d'une vente dédiée à Marcel Proust ; ce dernier resta un fervent admirateur de Daudet dont l'oeuvre évoquait pour lui les charmes de l'enfance. Il fut en outre très amoureux du fils cadet d'Alphonose Daudet, Lucien Daudet, auquel il demanda de lui trouver une photographie de son père. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[ Librairie de France] - DAUDET, Alphonse ; (BERAUD, Henri ; BAGARRY, Adrien ; VILLEBOEUF, André ; PICART LE DOUX ; HERVE BAILLE ; COCHET, Gérard ; PREVERAUD DE SONNEVILLE, Madame ; MAHN, Berthold ; STIVAL ; QUELVEE, François ; ALIX, Yves ; GERNEZ ; D'ESPAGNAT ; EDY-LEGRAND ; PIOT, René ; FEDER ; A DE LA PATELLIERE ; COSYNS, A.F. ; ROCHE, Marcel ;
Reference : 62658
(1929)
20 vol. grand in-8 reliure plein cartonnage rouge, dos à 4 nerfs, Oeuvres complètes illustrées (20 Tomes - Complet), Librairie de France, Paris, 1929-1931, Tome 1 : Les Amoureuses 1858. Précédé de Retour sentimental vers Alphonse Daudet, par Henri Beraud, 1930, 28-170-125 pp. ; Tome 2 : Le Petit chose, Histoire d'un Enfant 1868, illustrations de Adrien Bagarry, 1930, VIII-276 pp. ; Tome 3 : Lettres de mon Moulin, Impressions et Souvenirs 1873, et Lettre à un Absent, Paris, 1870-1871, illustrations de Andre Villeboeuf, VIII-212-184 pp. ; Tome 4 :Aventures prodigieuse de Tartarin de Tarascon, 1872, illustrations de Edy Legrand, Contes du Lundi, 1873, illustrations de Andre Villeboeuf et de Herve-Baille, Les Femmes d'Artiste, 1874, illustrations de C. Picart-le-Doux, 181-222-81 pp. ; Tome 5 : Fromont Jeune et Risler Ainé. Moeurs parisiennes, 1874, Illustrations de Jean Serriere, Etudes et paysages. Robert Helmont. Journal d'un Solitaire, 1870-1871, illustrations de Gerard Cochet, 1929, IX-310-V-224 pp. ; Tome 6 : Jack. Moeurs contemporaines 1876, Illustrations de Madame Preveraud de Sonneville, 1929, XII-498 pp. ; Tome 7 : Le Nabab. Moeurs parisiennes, 1887, illustrations de Berthold Mahn, 1930, IV-430 pp. ; Tome 8 : Les Rois en Exil, Roman parisien, 1879, Illustrations de J.-A. Stival, 1929, X-294 pp. ; Tome 9 : Numa Roumestan, Moeurs parisiennes, 1881, L'Evangeliste, Roman parisien 1883, illustration de Francois Quelvee illustrations de Yves Alix, 1929, 233-244 pp. ; Tome 10 : Sapho. Moeurs Parisiennes, 1884. illustrations d'Alfred Lombard, Tartarin sur les Alpes, Nouveaux exploits du heros tarasconnais, 1885, illustrations de Edy Legrand, 1931, 210-183 pp. ; Tome 11 : L'Immortel. Moeurs parisiennes, 1888, illustrations de Georges D'Espagnat, La Belle Nivernaise, Histoire d'un Vieux Bateau et de son Equipage, 1886, illustrations de Paul Gernez, 218-87 pp. ; Tome 12 : Trente ans de Paris à travers ma vie et mes livres, 1888, Souvenirs d'un homme de lettres, Préfaces, 1930, 141-146-27 pp. ; Tome 13 : Port-Tarascon, Dernières aventures de l'illustre marin, 1890, illustrations de Edy Legrand, Rose et Ninette, Moeurs du jour, 1892, illustrations de Jeanne Rosoy, Entre les frises et la rampe, Petites études de la vie théâtrale, 1894, 1930, 200-85-76 pp. ; Tome 14 : Vie d'enfant - Le Valet de Ferme, Oeuvres provençales de Baptiste Bonnet traduites par Alphonse Daudet, illustrations de Pierre Girieud, et Traductions diverses d'oeuvres provençales, 1929, X-125-162-37 pp. ; Tome 15 : La Petite Paroisse, 1895, illustrations de Rene Piot, Premier Voyage Premier Mensonge, 1900, illustrations de Feder, La Fedor Pages de la Vie, 1896, 1930, 252-50-84 pp. ; Tome 16 : Soutien de Familles, Moeurs contemporaines, 1898, Illustrations de A. de la Patelliere, Notes sur la Vie, illustrations de A.-F. Cosyns, 1929, III-147-304 pp. ; Tome 17 : La Doulou (La Douleur, 1887-1895, Le Tresor d'Arlatan, 1897, illustrations de Rene Piot, 1930, XI-65-50 pp. ; Tome 18 : Pages inédites de Critique dramatique, 1874-1880, Illustrations de Marcel Roche, 1930, 317 pp. ; Tome 19 : Théâtre I. La Dernière Idole, Les Absents, l'Oeillet blanc, Le Frère Aîné - Le Sacrifice - Lise Tavernier - L'Arlésienne - Fromont Jeune et Risler aine - Le char - Jack, 1930, 686 pp. ; Tome 20 : Théâtre II. Le Nabab - Sapho - Numa Roumestan - La Lutte pour la Vie - L'Obstacle - La Menteuse, 1931, 569 pp.
Superbe exemplaire en parfait état, ce qui est peu commun.
E. Dentu, Paris 1879, 12x18cm, relié.
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que quelques Hollande en grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline verte, dos lisse orné d'un motif floral doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin bordeaux moderne, plats de papier marbré, deux coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé d'Alphonse Daudet : " au romancier J.B. d'Aurevilly son admirateur et ami Alphonse Daudet." Quelques petites rousseurs. Les deux écrivains se sont rencontrés à la suite de la critique bienveillante de Barbey surLes Lettres de mon moulindans Le Constitutionnel. Entre le virulent cotentinais et le doux provencal, nait alors uneamitié à laquelle ils resteront fidèles leur vie durant, en dépit des cercles littéraires incompatibles auxquels appartiennent passionément les deux écrivains. En 1876, à la parution de Jack dédié à Flaubert, Barbey rédige une critique où l'admiration se mêle au ressentiment contre l'allégeance de Daudet à Flaubert: "Je voudrais que le 'moi' de Daudet, son 'moi' sensible et réfléchi, tînt plus de place dans son oeuvre actuelle. Lui qui (je m'en souviens) s'est moqué autrefois si joliment des Impassibles, ne peut pas sans inconséquence et perversion de sa nature, en devenir un. Il ne peut pas l'être comme cette forte mécanique de Flaubert, qui, en un roman, fait ce que Taine fait en histoire, c'est à dire montre l'objet et s'en va. (...) Alphonse Daudet est du très petit nombre d'écrivains qui ont à eux une manière qui ne ressemble à celle de personne, et c'est même la raison pour laquelle il échappe souvent à l'esprit de système et à des admirations dangereuses. C'est pour cela que ce talent charmant tremble si joliment dans le manche grossier du réalisme. C'est un conteur d'une grace émue et légère, qu'aucun romancier contemporain n'a au même degré que lui (...). Il a cet avantage des esprits infiniment poétiques, que la poésie suit, comme une lueur où qu'ils aillent et qui font tomber des ciels d'or sur la teigne des pouilleux, comme le faisait Murillo..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
E. Dentu, Paris 1874, 11x18cm, relié.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline sable, dos lisse bruni orné d'un motif floral doré, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin noir, un petit accroc sur la coiffe supérieure, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête rouge, ex-libris gravé de Théodore de Banville encollé sur un contreplat, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs, une ombre sur une garde laissée par une étiquette de description de libraire. Envoi autographe signé d'Alphonse Daudet: «À mon cher maître Th. de Banville». Alphonse Daudet avait été très influencé par l'uvre de Théodore de Banville, considéré de son vivant comme l'un des plus grands poètes du XIXème siècle. Pour sa part, Banville avait témoigné de son estime pour le jeune Daudet dans ses Camées parisiens (1866): «Une tête merveilleusement charmante [...]. [...] Avec ce physique invraisemblable, Alphonse Daudet avait le droit d'être un imbécile; au lieu de cela, il est le plus délicat et le plus sensitif de nos poètes.» Bel hommage de Daudet à son aîné et son respecté maître. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1934 2 volumes - Ed. Alphonse Lemerre, Editeur - 1934 - 2 volumes de 9.5x16,5 cm environ - 383 et 397 pages - reliure demi basane noire à coins, 5 nerfs, avec dos orné de motifs en relief et dorés - titres et tranche supérieure dorés
Bon état
DAUDET Alphonse - Baptiste Bonnet - Illustrations de Pierre Girieud
Reference : 25711
(1929)
Paris Librairie de France 1929 -in-8 demi-chagrin à coins un volume, reliure demi-chagrin rouge grand in-octavo à coins (binding half shagreen with corners)(24 x 19 cm), TRES BELLE RELIURE D'ÉPOQUE , dos 5 nerfs (spine with raised bands), décoré "or" et à froid (gilt and blind-stamping décoration), Titre général, Titre et Auteur frappés "or" dans un encadrement d'un filet "or", entre nerfs à caisson formés de 3 filets "or" en encadrement, double filet "or" en tête et en pied, filet à froid de part et d'autre des nerfs, plats décorés à froid d'un filet large à froid aux mors et aux coins, papier marbré rouge vert et crème aux plats, tête lisse dorée, gouttière et tranche de queue non-rognées, orné de 16 hors-texte en noir et 4 hors-texte en couleurs par Pierre Girieud, ( X-132-II-162-39) pages, 1929 à Paris Librairie de France Editeur,
RARE EDITION ........ SUPERBEMENT RELIÉE ........ en bon état (good condition). en bon état
1975 Touloun : Ed. de l'Escolo de la Targo (Tiatre)1975,126 p ; 21 cm ,neuf non coupé,
l'arlesienne en Provençal,
Nîmes. Editions Méridionales. Sans date [vers 1930]. Grand in-8° broché. XII + 383 pages. Nouvelle édition [E.O. en 1898 chez Dentu]. 1/1.000 du tirage de base. Texte en provençal avec traduction française en regard. Edité sous les auspices de la société félibréenne " la Tour Magno "
Pages non coupées. Bon état.
Fasquelle, 1931. In-8, broché, couverture de feutrine verte, 222 pages, portrait photo de Daudet par A. Ebner en frontispice. Edition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur Hollande (n°43), seul grand papier après 10 Japon impérial. Avant-propos d'André Ebner, dernier secrétaire de l'auteur. La Doulou est le journal de la vie de souffrances endurée par Alphonse Daudet, victime de la syphilis, durant les dix dernières années de sa vie. Les Carnets sont du meilleur Daudet. Non coupé.
IMPRIMERIE VILLAIN ET BAR- DE FRANCE. 1929-30. In-8. Broché. Etat passable, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. XXVIII+170+125 pages + 276 pages (plats désolidarisés) + 212+184 pages (premier plat manquant) + 181+220+VII+79 pages (plats désolidarisés) + 310+221 pages (plats désolidarisés) + 496 pages (plats désolidarisés- second plat abîmé- accrocs sur les 2 dernières pages- table des matières et page de garde déchirées avec manque) + 430 pages (1er plat désolidarisé) + X+294 pages (1er plat désolidarisé- quelques annotations au crayon à papier sur la page de garde) + 268+244 pages + 210+183 pages (désolidarisées du dos) + 218+87 pages + 139+143+27 pages + 200+76 pages (1er plat désolidarisé) + 125+162+34 pages + 249+84 pages (1er plat désolidarisé) + 303+145 pages (1er plat désolidarisé) + 63+49 pages (plats et pages désolidarisés) + 307 pages + 686 pages (quelques trâces de moisissures sur les tranches) + 569 pages (quelques trâces de moisissures sur les tranches- 1er plat désolidarisé- 2nd plat partiellement) - frontispice en couleurs ou certains autres en noir et blanc- quelques illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte- quelques pages non coupées- couverture contrepliée. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
7 PHOTOS DISPONIBLES- OEUVRES COMPLETES ILLUSTREES D ALPHONSE DAUDET- ILLUSTRATIONS DE MARCEL ROCHE- ANDRE VILLEBOEUF- EDY LEGRAND- PICART LE DOUX- JEAN SERRIERE- PREVERAUD DE SONNEVILLE- BERTHOLD MAHN- J A STIVAL- Y ALIX- QUELVEE- DIGNIMONT- D ESPAGNAT- GERNEZ- PIOT- GIRIEUD- DE LA PATELLIERE...- Edition ne Varietur - TOME 1: Les amoureuses 1858 précédé de Retour sentimental vers Alphonse Daudet par Henri Béraud - Le roman du Chaperon rouge Scènes et fantaisies 1862 / TOME 2: Le petit chose- Histoire d'un enfant 1868 / TOME 3: Lettres de mon moulin- impressions et souvenirs 1873- Lettres à un absent / TOME 4: Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon 1872- Contes du lundi- Les femmes d'artistes 1874 / TOME 5: Fromont Jeune et Risler Aîné Moeurs parisiennes 1874- Etudes et paysages Robert Helmont Journal d'un solitaire 1870-1871 / TOME 6: Jack Moeurs contemporaines 1876 / TOME 7: Le Nabab Moeurs parisiennes 1887 / TOME 8: Les rois en exil Roman parisien 1879 / TOME 9: Numa Roumestan Moeurs parisiennes 1881- L'évangéliste Roman parisien 1883 / TOME 10: Sapho Moeurs parisiennes 1884- Tartarin sur les Alpes Nouveaux exploits du héros tarasconnais 1885 / TOME 11: L'immortel Moeurs parisiennes 1888- La belle nivernaise 1886 / TOME 12: Trente ans de Paris 1888- Souvenirs d'un homme de lettres 1888 / TOME 13: Port Tarascon 1890- Rose et Ninette- Entre les frises et la rampe / TOME 14: Vie d'enfant- Le Vallet de ferme- Oeuvres provençales de Baptiste Bonnet / TOME 15: La petite paroisse 1895- Premier voyage Premier mensonge 1900- La Fédor 1896 / TOME 16: Soutien de famille Moeurs contemporaines 1898- Notes sur la vie / TOME 17: La Doulou (La douleur) 1887-1895- Le Trésor d'Arlatan 1897 / TOME 18: Pages inédites de Critique dramatique 1874- 1880 / TOME 19: Théâtre I: La dernière idole- les absents- L'oeillet blanc- Le frère aîné- Le sacrifice- Lise Tavernier- L'arlésienne- Fromont Jeune et Risler aîné- Le Char- Jack / TOME 20: Théâtre II: Le Nabab- Sapho- Numa Roumestan- La lutte pour lavie- L'obstacle- La menteuse Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
s.d (circa 1880), une feuille.
Lettre manuscrite à l'encre sur papierVergé, 11 lignes à l'écriture serrée, sans date ni adresse. Une indication ancienne indique que la lettre était adressée à Émile Zola, information qui ne peut être vérifiée. La lettre offre un aperçu des liens étroits qui unissent le groupe littéraire auquel appartient Alphonse Daudet. Si l'identité du destinataire n'est pas vérifiée, Daudet s'adresse à un membre du Groupe des Cinq dont la mention est clairement identifiable : «J'ai envie de lui écrire un mot pour lui proposer de venir avec nous cinq». L'évocation de «notre dîner» renvoie certainement aux fameux dîners des «auteurs sifflés» constitués par Tourguéniev, Zola, Flaubert, Goncourt et Daudet. Le ton de la lettre explicite les relations parfois tendues avec les personnes à l'extérieur du cercle: «J'ai un remords/ Charpentier. - il avait une si drôle de tête l'autre soir [...] Ils sont embêtés, humiliés, d'un susceptible». Les soirées du groupe semblent relativement fermées, ce que laisse supposer ces lignes : «Goncourt ne sera peut-être pas ravi mais il est trop bien élevé pour le laisser voir. Qu'en pensez-vous?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Librairie de Fance, 1929-1931 19 x 24, 20 volumes, environ 300 à 600 pages par volume, demi-reliure chagrin bleu à 4 nerfs (large dos/coins cuir), 2 pièces de titre rouges, dos orné de filets, tête dorée, couverture conservée (3 pièces), très bon état.
"I. Les amoureuses (1858), précéde de : Retour sentimental vers Alphonse Daudet par Henri Béraud; II. Le petit chose, histoire d'un enfant (1868); III. Lettres de mon moulin (1872), Lettres à un absent; IV. Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon (1872), Contes du lundi, Les femmes d'artistes; V. Fromont jeune et Risler aîné (1874), Etudes et paysages, Robert Helmont; VI. Jack, moeurs contemporaines (1876); VII. Le nabab, moeurs parisiennes (1877); VIII. Les rois en exil, roman parisien (1879); IX. Numa Roumestan, moeurs parisiennes (1881), L'évangéliste, roman parisien (1883); X. Sapho (1884), Tartarin sur les Alpes (1885); XI. L'immortel, moeurs parisiennes (1888), La Belle-Nivernaise (1886); XII. Trente ans de Paris (1888), Souvenirs d'un homme de Lettres (1888); XIII. Port-Tarascon (1890), Rose et Ninette, Entre les frises et la rampe; XIV. Vie d'enfant, Le valet de ferme, Oeuvres provençales de Baptiste Bonnet traduites par Alphonse Daudet; XV. La petite paroisse (1895), Premier voyage, premier mensonge (1900), La Fédor (1896); XVI. Soutien de famille, moeurs contemporaines (1898), Notes sur la vie; XVII. La doulou, la douleur (1887-1895), Le trésor d'Arlatan (1897), XVIII. Pages inédites de critique dramatique (1874-1880); XIX. Théâtre (1); XIX. Théâtre (2). ; illustrations en couleurs et en N/B de Marcel Roche, Adrien Bagarry, André Villeboeuf, Edy Legrand (2), Jean Serrière, Madame Préveraud de Sonneville, Berthol Mahn, J.-A. Stival, Yves Alix (2), Dignimont, Georges d'Espagnat, Pierre Girieud, René Piot, A. de La Patellière; autres illustrations : photos, fas-similés, etc.; pour les livraisons à destination de la France et de la Belgique, il ne sera pas demandé de suppléments aux frais de port; pour les autres pays, le tarif peut varier selon la destination."
Librairie de France Oeuvres complètes illustrées de Alphonse Daudet Broché 1930 In-8, (24x19.5 cm), broché sous jaquette, 686 et 569 pages, 1 portrait photographique de Alphonse Daudet en frontispice dans chaque volume (1884 et 1892), recueil de pièces de théâtre : La dernière idole ; L'oeillet blanc ; Lise Tavernier ; Le char ; Sapho ; L'obstacle ; La menteuse..., tomes XIX et XX des Oeuvres complètes illustrées d'Alphonse Daudet ; menues rousseurs dans le texte, plats légèrement insolés, petites usures sur les coiffes, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Genève, La Palatine, 20 octobre 1945. In-8, broché, 326 pp. Bel exemplaire. Avec 8 planches hors-texte dont en frontispice Photographie d'Al Daudet par Pirou. Le texte du présent volume a été établi avec l'agrémpent et suivant les indications du fils du grand écrivain, M. Lucien Daudet. Il comporte, outre le texte intégral de " Trente ans de Paris " et celui de " Souvenirs d'un Homme de Lettres " (publiés tous deux en 1888), divers fragments empruntés à l'édition complète ne varietur des Oeuvres d'Alphonse Daudet (Librairie de France 1929).
bon état,non coupé en partie.
Paris, Plon, 1944. 12 x 19, 225 pp., quelques illustrations en N/B, broché, bon état (couverture légèrement défraîchie).
1 des 50 Ex. Num. sur vélin supérieur.
Librairie Alphonse Lemerre Broché "In-12 (9,5 x 16,3 cm), brochés, 19 volumes sur 20 des oeuvres d'Alphonse Daudet éditée chez Alphonse Lemerre : Lettres de mon moulin // Le Petit Chose // Contes du lundi // Jack (2 volumes) // Les Femmes d'artistes - Robert Helmont // Numa Roumestan // Tartarin de Tarascon // Port-Tarascon // Le Nabab (2 volumes) // Les Rois en exil // Les Amoureuses - Poèmes et fantaisies // L'Evangéliste // Trente ans de Paris // Rose et Ninette // Théâtre // Tartarin sur les Alpes // Sapho ; le volume manquant à la présente collection est ""Fromont jeune et Risler aîné"" ; pliures aux dos, quelques traces et marques d'usage sur les plats, couvertures plus ou moins jaunies selon le volume, mors du volume ""Contes du lundi"" fendus en tête, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
1636 Paris, Alphonse Lemerre, non daté, "Oeuvres de Alphonse daudet". In-16 relié,reliure demi-basane marron à coins, dos à nerfs avec caissons ornés de motifs fleuronnés, tête dorée, 365 pages. Parfait état, bel objet .
Ray biblio cord A4*
Paris: Alphonse Lemerre, [c. 1879] in-12, 256 pages, portrait gravé par Martinez. Demi maroquin vert à coins, tête dorée, très bel exemplaire.
Oeuvres de Alphonse Daudet. Lettres de mon moulin. Edition définitive. (Paris: Alphonse Lemerre, [1879]). [M.C.: littérature]