Fayard, 1939, in-12, xxi-433 pp, avant-propos de Adrien Dansette, broché, bon état (Coll. Les Grandes études politiques et sociales)
"M. Dansette, historien averti, a su découper dans l'oeuvre de l'empereur, dans celles des témoins de son règne des pages bien choisies, nombreuses, et ingénieusement articulées en livres et chapitres : sentiments et idées de jeunesse (rousseauisme et jacobinisme ; doctrine impériale, vues sur le passé, dictature, pouvoir exécutif, législatif, judiciaire, la famille, la religion, l'aristocratie, l'instruction publique, l'économie nationale, la question juive, l'armée, la guerre, la politique extérieure, vues d'avenir, pensées de l'homme dEtat ; l'homme et sa destinée). Une des caractéristiques psychologiques du personnage, c'est son extraordinaire dynamisme, c'est son opportunisme réaliste et réalisateur, traversé au surcroît par des rêveries d'un romantisme ou d'un romanesque étonnant. Les douze pages d'introduction de M. Dansette sont d'ailleurs pleines de saines observations critiques. II y explique avec finesse comment se concilient les contradictions apparentes des pensées napoléoniennes." (Georges Bourgin, Revue Historique, 1943) — "Un volume dû au patient et sagace labeur de M. A. Dansette, qui l'a fait précéder d'un avant-propos où sont exposés le sens et le but de l'oeuvre. L'éditeur de ces pages a voulu classer et présenter dans un ordre logique les vues politiques et sociales de Napoléon. Ce n'était pas une mince besogne que de glaner ces idées dans les documents les plus divers et de les ordonner avec méthode. Louons M. A, Dansette d'y avoir réussi et de nous présenter, dans une série de chapitres, très heureusement subdivisés, la pensée de Napoléon qui, dans tous les domaines où elle eut à s'exercer, se révéla comme celle d'un homme formé à l'école des maîtres du XVIIIe siècle, de l'héritier botté et couronné de la Révolution française." (B. Combes de Patris, Revue des études historiques, 1939) — "On doit à Adrien Dansette, en 1939, un recueil intitulé "Napoléon : vues politiques". Précieux, il se limite toutefois au seul domaine du pouvoir, négligeant les jugements sur les hommes et les événements." (Jean Tulard)