<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">« Si j’avais fait de la politique, je serais mort depuis longtemps », déclare Socrate à 70 ans, lors de son procès à Athènes en 399 avant J.C. Remarque étonnante : il vivait sous un régime qui passe pour le modèle idéal de nos démocraties modernes. Était-ce donc si dangereux de se lancer dans cette activité en Grèce ?</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">De fait, les risques de la vie politique moderne en France n’ont rien à voir avec ceux que prenaient les « orateurs » en Grèce, même s’ils présentent parfois des ressemblances troublantes. Les hommes politiques grecs et surtout athéniens ont connu un incroyable harcèlement judiciaire, se terminant souvent très mal (perte des biens, de la citoyenneté, exil, condamnation à mort) – quand ils n’étaient pas tout simplement assassinés. On s’étonne que Périclès soit mort dans son lit quand on voit la triste fin d’Alcibiade ou de Démosthène.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Cet ouvrage, qui s’appuie sur des textes abondamment cités, intéressera tous ceux qui souhaitent mieux connaître le fonctionnement réel de la démocratie grecque et la comparer à la nôtre... ainsi que les hommes politiques modernes prompts à se référer à ce régime qui ne fut peut-être pas idéal, mais qui reste toutefois admirable à bien des titres.</span> Paris, 2022 Les Belles Lettres. 312 p., Broché. 13,5 x 21 cm
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