Edouard Pelletan & Daniel Vierge, Paris 1902, 25,5x32,5cm, relié.
Edition illustrée de 120 dessins originaux de Daniel Vierge, un des 100 exemplaires numérotés sur Chine. Reliure en demi maroquin fauve à coins, dos à cinq nerfs sertis de doubles filets dorés orné de doubles caissons dorés et décorés, les caissons sont enrichis de pièces de maroquin mosaïqué rouge, bleu, brun et vert,encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés (premier plat intégralement insolé), tête dorée, reliure de l'époque signée Stroobants. Agréable exemplaire parfaitement établi. L'ouvrage est bien complet duportrait de Daniel Vierge en frontispice, gravé à la manière noire, et de la "remarque" de Daniel Vierge sur la page de faux-titre. Notre exemplaire comporte une suite des quatre aquarelles originales inédites de Daniel Vierge gravées à l'eau-forte par G. Noyon, ici en trois états dont l'eau-forte pure et l'épreuve avec remarque. En fin de volume et à la suite, le prospectus redigé par Edouard Pelletan est joint. Signature manuscrite de Daniel Vierge en dessous de la justification du tirage. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après une aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur une page de texte du célèbre album. Le bois définitifservira de tête à l'édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure reprenant une aquarelle très particulière du manuscrit de Paul Gauguin, véritable percée graphique dans le texte,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. L'aquarelle initiale était découpée en ondulations autour de la figure féminine et collée sur le dernier chapitre pour en empêcher la lecture et ainsi remettre le récit en route. Gauguin avait d'ailleurs ajouté des traits sinueux partant de l'aquarelle sur la page de texte, donnant ainsi l'impression d'une grotte percée dans la page, par le pouvoir psychique de la femme assise dont la tête diffuse des rayons ondulants. Monfreid décide de la placer en tête de l'ouvrage accompagnée de deux oiseaux tirés d'autres uvres, pour illustrer le pouvoir de l'artiste et de son imaginaire. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après l'aquarelle mystique effaçant la fin première du récit pour permettre au lecteur de pénétrer graphiquement dans l'album peint, et repris dans la version imprimée comme ouverture initiatique du récit gravé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (1924), 93x78mm, autre.
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après deux uvres de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur japon pelure, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres, l'homme au bois étant une reprise d'une aquarelle de la page 37 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme en pied originellement observée par ce fureteur, est ici présentée en buste avec main au visage, modèle repris sur un bois gravé de Gauguin en page 4 du manuscrit (et son croquis original collé en page 51), évoquant une scène similaire. Le bois définitifservira de tête au chapitre IV de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe gravure synthétisant une aquarelle du manuscrit original de Noa Noa, inspirée du mythe de Diane et Actéon, gravée par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après une aquarelle réinterprétant le mythe de Diane surprise au bain par Actéon. Monfreid a pris soin de conserver, dans la gravure, la forme typique en bois de cerf de la branche saisie par l'indiscret, qui évoque sa métamorphose par la déesse. Très rare uvre de Gauguin mêlant mythologie antique et exotisme insulaire dont la puissance subversive semble toute entière portée par l'expression de feinte surprise de la Diane vahiné. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres différentes. La femme de dos étant une reprise exacte d'une encre de la page 92 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme allongée reprend le célèbre thème de la femme aux manges, Te Arii Vahine-Opoi, que Gauguin représenta en peinture mais aussi en gravure. Le bois définitifservira de tête au chapitre V de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure rassemblant deux thèmes majeurs de l'uvre tahitienne, dont le dessin central du manuscrit de Noa Noa, gravé fidèlement par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après deux uvres majeures: la fameuse femme aux mangues dont Gauguin tira lui-même une première gravure en 1898 et la grande encre bleue au centre de l'album manuscrit de Noa Noa. En rassemblant ces deux vahinés aux postures sensuelles, Monfreid opère une véritable synthèse de l'uvre de Gauguin tout en reprenant la traditionnelle double figure des tableaux de l'artiste. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire de "Tehura", bois dessiné et gravé d'après le tableauMerahi metua no tehamanade Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Le bois définitifservira de tête au chapitre VI, Le Conteur parle, page 81 de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Très important et tout premier bois du célèbre tableau de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, auquel Gauguin offrit cette toile après deux infructueuses expositions. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve sans doute unique du bois gravé d'après le chef-d'uvre de Gauguin, Merahi metua no Tehamana, représentant l'épouse du peintre et son principal modèle tahitien. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après la première aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur le contreplat de la reliure du célèbre album. Le bois définitifservira de tête au chapitre X de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre de ce précurseur de l'art moderne. Superbe et importante gravure de l'uvre ouvrant le manuscrit de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après l'aquarelle inaugurant l'un des plus beaux albums de peintre et symbolisant l'art de vivre tahitien, entre mer nourricière et plaisirs terrestres. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (1907), sujet : 12,4x18,9cm, planche : 18,5x26,9cm, une feuille.
Bois dessiné et gravé par Georges-Daniel de Monfreid, en noir et blanc sur papier pelure. Épreuve probablement unique. Annotation manuscrite de l'artiste ("état 5") en marge basse au crayon. Epreuve originale d'essai en noir d'un bois inspiré de l'uvre de Gauguin et gravé par George-Daniel de Monfreid pour un projet de frontispice, demeuré inédit, des Immémoriaux de Victor Segalen. Seule deux autres épreuves originales définitives en couleur sont connues à ce jour. Ce bois gravé devait illustrer, en frontispice, l'édition originale des Immémoriaux, de Segalen, roman ethnographique, directement inspiré de son voyage en Polynésie sur les traces de Gauguin. Segalen en demande donc la réalisation au disciple et plus proche ami du peintre, auquel il a d'ailleurs offert Noa Noa acheté à Papeete lors de la vente à l'encan des biens de Gauguin. Une amitié et une admiration mutuelles naissent dès lors entre Segalen et Monfreid sous l'égide tutélaire du peintre disparu. C'est d'ailleurs en constante référence au Maître, que les deux amis évoquent la réalisation de ce frontispice, auquel Segalen attachait une grande importance mais qu'il sera obligé d'abandonner pour des raisons de coût d'édition: «Voici beaucoup plus intéressant pour moi : quoi me ferez-vous pour mon hors-texte ? Si j'osais imaginer quelque chose, ce serait une rude figure de face, très sobre, très fruste, et d'un androgynat à tendances mâles, bref le type maori décrit par Gauguin dans son Noa Noa et réalisé par lui dans le bois sculpté qui est demeuré à Tahiti (visage de femme analogue à celui que vous possédez) et dont je vous ai donné je crois une photographie. (...) Êtes-vous d'avis de réserver votre Illustration de début aux exemplaires de luxe et d'amis ou bien de la prostituer dans les exemplaires courants? Je me permets de renouveler un timide désir, exprimé chez Vollard à votre exposition: si vous tirez quelques épreuves encore de vos estampes en couleurs, au pochoir, ne m'oubliez pas.» (Brest, le 2 novembre 1906). Réponse de Monfreid,le 8 janvier 1907 : «J'ai commencé à chercher votre hors-texte. Ah! je ne vous le décrirai point encore: il ne vient pas salon ce que votre livre devrait évoquer. Du reste je ne suis pas riche en imagination, encore moins en «symbolisme» je reste - vous vous en êtes aperçu- un «naturaliste» (mais non un «réaliste») et pour résumer l'impression de vos Immémoriaux, il faudrait être Gauguin. Enfin je ne désespère pas de faire quelque chose tout de même; seulement il faut encore un peu de temps pour l'étudier...». Monfreid réalisera deux bois d'essais - dont les formats (22x12 et 23x16) n'étaient pas adaptés à l'édition - reprenant chaque fois les mêmes figures, rudes et frustres, souhaitées par Segalen. Notre bois semble être la version finale de ces études, parfaitement adapté au format in-12 du Mercure de France. Cependant, l'illustration comporte le nom de l'auteur en tête, or Segalen, officier de marine, ne pouvait signer une uvre romanesque et dut choisir un pseudonyme, Max-Anély. Cette contrainte contribua peut-être à l'abandon de ce frontispice tant désiré et, selon toute vraisemblance, validé par les deux bois d'essais. Monfreid réutilisera d'ailleurs le même visage masculin pour réaliser l'ex-libris sollicité par Segalen. Dans sa lettre du 2 novembre, le poète imaginait déjà un tirage confidentiel pour l'uvre de Monfreid. Ce ne sont finalement que trois exemplaires qui seront conservés, un tirage d'essai en noir et deux tirages définitifs en couleur, réhaussés à l'or. Monfreid en conserva probablement une et offrit l'autre àSegalen qui rêvait de posséder une estampe de celui qu'il nommait son « Patron » et auquel il dédiera son recueil de poèmes, Peintures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Errol Buckner , Paris 1958, 14x19cm, broché.
Edition originale, un des 250 exemplaires de luxe numérotés, seuls grands papiers. Ouvrage illustré de 7 dessins de Daniel Tar. Envoi autographe signé de Daniel Tar à un ami enrichi d'un dessin encadrant l'envoi autographe : "... toutes mes amitiés particulières et autres. Amicalement, cette erreur de puberté. Daniel Tar." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, Paris 1995, 13,5x21cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé à pleine page de Daniel Picouly à un ami prénommé André : "André vous avez un fils qui fait de très belles images. Moi je me débrouille a essayer avec les mots. Daniel." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Seuil, Paris 1994, 12,5x22,5cm, broché.
Edition originale, un des 220 exemplaires numérotés sur vélin neige, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. Hommage autographe daté et signé de Jean Daniel. Nous joignons une page et demie du manuscrit de l'ouvrage abondamment corrigée par Jean Daniel. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[SEGALEN Victor] MONFREID George-Daniel de d'après GAUGUIN Paul
Reference : 78777
(1907)
s.d. (1907), sujet : 12,4x18,9cm, planche : 15,1x20,9cm, une feuille.
Epreuve originale en couleur d'un bois inspiré de l'uvre de Gauguin et gravé par George-Daniel de Monfreid pour un projet de frontispice, demeuré inédit, des Immémoriaux de Victor Segalen. Seule une autre épreuve originale en couleur et une épreuve d'essai, en noir, sont connues à ce jour. Tirage en deux tons, vert et brun, sur japon ancien et rehaussé à la peinture dorée par l'artiste. Ce bois gravé devait illustrer, en frontispice, l'édition originale des Immémoriaux, de Segalen, roman ethnographique, directement inspiré de son voyage en Polynésie sur les traces de Gauguin. Segalen en demande donc la réalisation au disciple et plus proche ami du peintre, auquel il a d'ailleurs offert Noa Noa acheté à Papeete lors de la vente à l'encan des biens de Gauguin. Une amitié et une admiration mutuelles naissent dès lors entre Segalen et Monfreid sous l'égide tutélaire du peintre disparu. C'est d'ailleurs en constante référence au Maître, que les deux amis évoque la réalisation de ce frontispice, auquel Segalen attachait une grande importance mais qu'il sera obligé d'abandonner pour des raisons de coût d'édition: «Voici beaucoup plus intéressant pour moi : quoi me ferez-vous pour mon hors-texte ? Si j'osais imaginer quelque chose, ce serait une rude figure de face, très sobre, très fruste, et d'un androgynat à tendances mâles, bref le type maori décrit par Gauguin dans son Noa Noa et réalisé par lui dans le bois sculpté qui est demeuré à Tahiti (visage de femme analogue à celui que vous possédez) et dont je vous ai donné je crois une photographie. (...) Êtes-vous d'avis de réserver votre Illustration de début aux exemplaires de luxe et d'amis ou bien de la prostituer dans les exemplaires courants? Je me permets de renouveler un timide désir, exprimé chez Vollard à votre exposition: si vous tirez quelques épreuves encore de vos estampes en couleurs, au pochoir, ne m'oubliez pas.» (Brest, le 2 novembre 1906). Réponse de Monfreid,le 8 janvier 1907 : «J'ai commencé à chercher votre hors-texte. Ah! je ne vous le décrirai point encore: il ne vient pas selon ce que votre livre devrait évoquer. Du reste je ne suis pas riche en imagination, encore moins en «symbolisme» je reste - vous vous en êtes aperçu- un «naturaliste» (mais non un «réaliste») et pour résumer l'impression de vos Immémoriaux, il faudrait être Gauguin. Enfin je ne désespère pas de faire quelque chose tout de même; seulement il faut encore un peu de temps pour l'étudier...». Monfreid réalisera deux bois d'essais - dont les formats (22x12 et 23x16) n'étaient pas adaptés à l'édition - reprenant chaque fois les mêmes figures, rudes et frustres, souhaitées par Segalen. Notre bois semble être la version finale de ces études, parfaitement adapté au format in-12 du Mercure de France. Cependant, l'illustration comporte le nom de l'auteur en tête, or Segalen, officier de marine, ne pouvait signer une uvre romanesque et dut choisir un pseudonyme, Max-Anély. Cette contrainte contribua peut-être à l'abandon de ce frontispice tant désiré et, selon toute vraisemblance, validé par les deux bois d'essais. Monfreid réutilisera d'ailleurs le même visage masculin pour réaliser l'ex-libris sollicité par Segalen. Dans sa lettre du 2 novembre, le poète imaginait déjà un tirage confidentiel pour l'uvre de Monfreid. Seuls deux exemplaires de l'épreuve en couleur, réhaussée à l'or, semblent avoir été finalement conservés, le second étant aujourd'hui dans les collections du Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye. L'artiste en avait sans doute tiré un pour lui et offert l'autre à Segalen qui rêvait de posséder une estampe de celui qu'il nommait son « Patron » et auquel il dédiera son recueil de poèmes, Peintures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Pierre Lanauve de Tartas, Paris 1965, 27,5x37,5cm, en feuilles sous chemise et étui.
Edition originale illustrée de 17 lithographies originales par Daniel Louradour, un des 210 exemplaires numérotés sur grand vélin de lana comportant l'état définitif des illustrations. Quelques petites rousseurs sur les plats de la chemise et les gardes, sinon agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Randal Lemoine au président Emilien Amaury enrichi des signatures de Daniel Louradour et de Pierre de Tartas de Lanauve. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Grasset et fasquelle 1992 in8. 1992. broche avec jacquette. 339 pages. C'est en 1961 à Bizerte que Jean Daniel fit l'expérience de cette 'blessure' qui faillit lui coûter la vie. Quelques balles d'un fusil mitrailleur la mort qui soudain se rapproche insiste puis s'éloigne. Hésitante renaissance... Pendant plusieurs années Jean Daniel tient alors une sorte de journal intime. Au jour le jour ce fut la chronique chuchotée d'une époque en tumulte telle qu'elle se traduisait sur les visages des hommes et des femmes connus et inconnus qui se rendaient au chevet du malade. C'est ce texte qui est ici publié tel qu'il fut écrit. Ce journal d'hier appelait un contrepoint d'aujourd'hui. D'où comme une retouche ou un repentir la seconde partie de ce livre dans laquelle l'auteur revisite quelques temps forts de sa mémoire. Que sont devenus depuis trente ans les êtres les événements les idées et les sentiments qui peuplaient son journal ? Quels sont désormais les nouveaux enjeux et les nouveaux démons de ce 'Temps qui vient' ? De la décolonisation à l'implosion du communisme de la guerre d'Algérie à la guerre du Golfe de l'improbable à l'imprévisible d'une France à l'autre de Sartre et Foucault à Havel et Kundera et de Camus à Camus l'itinéraire intellectuel et moral d'un homme qui se voudrait contemporain de sa propre histoire Bon Etat intérieur propre
Albin michel 2003 in8. 2003. Broché. 198 pages. Dans un avion qui le ramène de La Réunion Jospin confie ce qu'il pense réellement de Chirac. Rapporté le propos suscite la stupeur de celui qui vient de le proférer : C'était off. Les qualificatifs désobligeants appartenaient à cette litanie de confidences que les journalistes écoutent mais ne doivent pas répéter. Off les guérillas entre ministres Ferry contre Darcos Mer contre Lambert. Off Michel Rocard l'homme du parler vrai caché dans le jardin de l'Élysée. Off aussi les journalistes qui prêtent leur plume à l'un ou à l'autre et qui cornaquaient Noir ou Tapie. Au fil de sa carrière de journaliste politique à La Voix du Nord La Croix Le Monde et Le Nouvel Observateur Daniel Carton a relevé nombre d'exemples de cette connivence intéressée qui voit le silence des uns payé par les services des autres : un logement des voyages des places à l'Opéra ou à la Comédie-Française. Cette complicité faite de bronzage en commun sous le commode prétexte d'universités d'été voire plus si affinités et d'une subtile pratique du tutoiement scelle le pacte qui unit la France d'en haut . Daniel Carton pour sa part a choisi de se situer délibérément du côté de cette France d'en bas sans cesse manipulée et qui n'a pas le droit de savoir ce qui se chuchote off . La politique comme on ne la raconte pas Bon Etat
Jean-Claude Lattès 14 0cm x 22 5cm x 1 8cm. Sans date. Broché. 220 pages. "Interlocuteur Privilégié" tel est le nom que l'on donnait à des membres choisis au sein de la garde la plus rapprochée de François Mitterrand. Membre du GSPR (Groupede la Sécurité de la Présidence de la République) dès sa création par le commandant Prouteau en 1982 Daniel Gamba devient à l'Élysée l'un de ces Interlocuteurs Privilégiés en 1990. En contact permanent avec le chef de l'État chargé de sa protection de celle de sa famille et de ses intimes Daniel Gamba nous donne un éclairage nouveau et passionnant sur certains grands dossiers des quatorze années de règne de François Mitterrand - affaire Mazarine intimidation de Jean Edern Hallier suicide de François de Grossouvre... - et sur la préparation méticuleuse des voyages des sommets internationaux les relations avec les autres services secrets des grandes puissances. Spécialiste de la sécurité il explique dans le détail la formation les techniques enseignées à ces agents très spéciaux qui sont 24 heures sur 24 au cœur de la vie privée et publique des hommes d'État. Un témoignage exceptionnel à l'heure où la protection des élus suscite de nouvelles interrogations Bon Etat
Grasset, Paris 1941, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire malgré une légère pliure transversale sur le premier plat. Envoi autographe signé de Daniel Halévy à Frédéric Lefèvre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Grasset, Paris 1932, 12x19cm, broché.
Nouvelle édition, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé de Daniel Halévy à Robert Garric. Catholique réformiste, il fut lefondateur des «Équipes sociales» en 1920, qui visaient à constituer une élite sociale et à apporter la bonne parole sur la confraternité née des tranchées aux ouvriers, dans la tradition des patronages.Simone de Beauvoir, alors élève de Robert Garric en philosophie à l'Institut Sainte-Marie de Neuilly, se souvient de luidans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée" :«Garric parut; j'oubliai tout le reste et moi-même; l'autorité de sa voix me subjugua. À vingt ans, nous expliqua-t-il, il avait découvert dans les tranchées les joies d'une camaraderie qui supprimait les barrières sociales. [...] Nier toutes les limites et toutes les séparations, sortir de ma classe, sortir de ma peau: ce mot d'ordre m'électrisa. [...] Il faut que ma vie serve! Il faut que dans ma vie tout serve!» Infimes piqûres sans gravité sur le premier plat, un mors légèrement fendu en pied. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Henri Cyral, Paris 1928, 15,5x22cm, relié.
Edition ornée d'illustrations in et hors-texte en couleurs de Daniel-Girard, un des 21 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, tirage en grand papier le plus restreint. Reliure en demi chagrin maroquiné vert bouteille, dos légèrement assombri à cinq nerfs soulignés de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés décorés de motifs floraux dorés, petits frottements en tête du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[LA FAYETTE Madame de ou COURTILZ DE SANDRAS Gatien ou HUET Pierre Daniel]
Reference : 36976
(1678)
Chez Estienne Michallet, à Paris 1678, In 12 (10x15,5cm), (8) 456pp., relié.
Édition originale, très rare, longtemps attribuée à Madame de La Fayette, et publiée l'année de La Princesse de Clèves, puis à Courtilz de Sandras et même à Pierre Daniel Huet. Reliure en plein maroquin fin XIXe signé Bellevallée glacé vieux rouge. Dos à nerfs janséniste. Large frise dorée intérieure. Date en queue. Très bel exemplaire, parfaitement établi, grand de marges, et non lavé. À l'inverse de La Princesse de Clèves, ou de La Princesse de Montpensier, les Mémoires de Hollande ne sont pas une nouvelle à caractère historique, mais s'affichent comme un roman de murs qui utilise des prénoms modernes. L'uvre décrit, à travers les amours d'une juive et d'un Lusignan, la vie aux Pays-bas vers le milieu du XVIIe siècle ; c'est l'un des seuls romans osant affronter la réalité telle qu'elle est, et l'uvre mérite d'être distinguée dans l'invention de la littérature romanesque française à ce titre. Le livre intéresse l'histoire et la topographie des Pays-Bas. Il est à remarquer que cette uvre se trouvait dans les plus grandes bibliothèques d'amateurs du XIXe siècle.(Lignerolles, Rochebilière, Rothschild, Téchener, etc.) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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HUGO Victor RODIN Auguste & CARRIERE Eugène & VIERGE Daniel & WILLETTE Adolphe & DUNKI Louis & STEINLEN Théophile Alexandre
Reference : 68765
(1902)
Edouard Pelletan, Paris 1902, 19x27cm, relié.
Edition illustrée de 35 compositions originales d'Auguste Rodin, Eugène Carrière, Adolphe Willette, Daniel Vierge, Louis Dunki et Théophile-Alexandre Steinlen, un des 10 exemplaires numérotés sur Chine, tirage le plus court après deux Whatman. Agréable exemplaire. Reliure en plein maroquin rouge à grain long, dos lisse orné de triples filets dorés et de motifs typographiques noirs, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de quadruples filets dorés agrémentés de fleurons dorés et noirs en écoinçons sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, couvertures et dos conservés, filets dorés sur les coupes, tête dorée. Très bel exemplaire parfaitement établi de cet ouvrage publié en l'honneur du centième anniversaire de la naissance de Victor Hugo. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, Paris 1997, 13,5x21cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire complet de sa bande annonce qui comporte de petites déchirures marginales sans gravité. Envoi autographe signé à pleine page de Daniel Picouly à un couple : "Pour Françoise et Yves, pour une communauté de senteur de soleil et de ce sable qui rend les espaces incertains et la mémoire fausse..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1995, 14,5x21,5cm, broché.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon de Lana, seuls grands papiers. Très bel exemplaire. Emouvant et bel envoi autographe signé de Daniel Pennac à son grand ami Franklin Rist, dédicataire de Comme un Roman, dont l'auteur a ici ajouté le nom à l'encre en dessous des dédicaces imprimées : "Et grâce à ton amitié, Franklin, qui nourrit chaque ligne, et dont un lecteur attentif trouverait même la trace entre les mots. D. Pennac" accompagné d'un dessin représentant un petit bonhomme portant, tel Atlas ou Sisyphe, un stylo plume. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Alphonse Lemerre, Paris 1894, 8,5x15cm, relié.
Edition originale sur papier courant. Ouvrage orné d'illustrations de Daniel Vierge gravées par Privat-Richard. Reliure à la bradel en pleine percaline bleue, dos lisse orné d'un motif floral doré, double filet et dare dorés en queue, pièce de titre de maroquin rouge, couvertures conservées, reliure de l'époque signé Paul Vié. Envoi autographe signé de José Maria de Heredia à Ludovic Halévy qui fut dramaturge, romancier mais aussi librettiste, conjointement avec Henri Meilhac, notamment pour les oeuvres les plus célèbres de Jacques Offenbach (La vie Parisienne, La belle Hélène, La Périchole) et de Georges Bizet avec Carmen. Provenance : de la bibliothèque de Ludovic Halévy avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Flammarion, Paris 1975, 14x20cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire malgré un léger accroc sur le premier plat s'amenuisant pour disparaître des deux pages suivantes. Iconographie Précieux envoi autographe signé de Daniel Costelles à Pierre Clostermann : "Pour Pierre avec ma très très grande reconnaissance. D.C.." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1979, 14x20,5cm, broché.
Nouvelle édition, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire. Affectueux et amusant envoi autographe daté et signé de Daniel Boulanger à Ulrike Bergweiler qui fut secrétaire d'Antoine Gallimard : "En prime pour Ulrike Bergweiler, le gouverneur polygame te salue, mais tiens-toi loin de lui et près de moi..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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