Paris, Henri Plon, Imprimeur Editeur, 1863. 1 volume in-8, reliure demi-basane rouge, plats cartonnés, dos à nerfs, sans pièce de titre, 580 pp., enrichi d'une planche grande dépliante in fine, avec plusieurs figures anatomiques représentant les points d'acuponcture chinoise, quelques rousseurs éparses, bon exemplaire.
Cet ouvrage,fut publié en 1863 par le capitaine Claude-Philibert Dabry de Tiersant, consul de France en Chine, membre de la Société asiatique de Paris. Ce travail a été réalisé à partir de dix ouvrages médicaux chinois, dont le Huangdi Neijing , le Bencao gangmu, le Zhenjiu dacheng. Dabry a activement participé à la Campagne de Chine (1860). Il a résidé en Chine de 1857 à 1871 en tant que consul à Hankou (Hubei). Son ouvrage, préfacé par le Pr. Léon Soubeiran (docteur en médecine, docteur ès sciences et professeur agrégé de lÉcole de Pharmacie) est destiné à la Société dacclimatation. Louvrage présente de façon détaillée la théorie médicale des Chinois, les maladies (internes, externes, des femmes, des enfants), lacupuncture, lart vétérinaire. Lacupuncture (« tchin-kieou » agit sur deux principes : le mécanisme hydraulique du corps humain (sang, humeurs, esprits vitaux) qui apporte léquilibre, la santé ; lair qui joue sur la fluidité des liquides (Dabry. Après avoir décrit les « neuf espèces daiguilles » lauteur traite des « différents points délection en usage dans lacuponcture, et [les] noms des maladies dont la guérison est liée à chacun de ces points »: ces « points » ou « trous » se situent sur des vaisseaux (poumon, gros intestin, estomac, vessie, reins, etc.). Lauteur termine par la présentation « des maladies et de leur guérison par lacuponcture ».Ronald Guillou dans son ouvrage sur lAcuponcture.