Paris, Gallimard, 1989. Fort volume in-8 broché de 434-[6] pages, couverture imprimée, sous chemise et étui ornés de trois vignettes couleurs dont l'une au dos de la chemise, titre manuscrit. Un plat de la chemise est détaché et c'est dommage, l'étui étant d'autre part en bon état. Le livre quant à lui est en parfaite condition.
Agrémenté de 16 illustrations de [Robert] Minot, soit 4 aquarelles (dont 2 sur l'emboîtage et une, non mentionnée, au dos de la chemise) et 12 encre et lavis. L'artiste a truffé l'ouvrage de ses oeuvres originales, toutes délicatement légendées à la main. En fin, un feuillet volant, manuscrit et signé par Minot, nous offre la table de ces illustrations uniques. Pour ce qui est du livre, tirage limité à 40 exemplaires sur Rives-Arjomari-Prioux, celui-ci portant le numéro 12.
Paris, Robert Denoël, (29 novembre) 1929 1 vol. (115 x 185 mm) de 244 p., [1] et 1 f. Demi-maroquin vert à encadrement, dos lisse, titre doré, date en pied, tête dorée, couverture et dos conservés (Devauchelle). Édition originale. Un des 200 exemplaires sur alfa (n° 227), après 25 exemplaires sur madagascar.
Hôtel du nord, c'est d'abord un roman, celui d'Eugène Dabit, couronné du prix du roman populaire en 1931. Et puis, dans la mémoire collective, c'est le merveilleux film réalisé par Marcel Carné en 1938. Les décors de Trauner, montés aux studios de Boulogne, serviront de cadre aux dialogues de Jeason, interprétés par Jouvet et Arletty, pour d'inoubliables scènes de l'Hôtel du nord. Cet hôtel, c'était celui de ses parents, au 102 quai de Jemmapes, au bord du canal Saint-Martin, où le jeune Dabit, à partir de 1923, nota durant cinq années les menus faits et les grands événements qui se déroulèrent dans ces murs. Un hôtel comme celui-ci, quel champ d'observation pour un écrivain ! Marcel Carné, à la sortie du film, livra un intéressant article dans Cinémonde : " avec sa matière si dense et son atmosphère incomparable, il faut reconnaître loyalement que le bouquin offrait un sujet de film bien difficile, parce que trop fragmenté. En outre, le ton de l'oeuvre était assez décourageant et offrait un côté « théâtre libre » ou « roman populiste » qui ne me satisfaisait pas entièrement. Il fallait trouver une action centrale, un « noeud dramatique » (...) c'est Aurenche, l'adaptateur, qui me fournit l'argument rêvé : un fait-divers. On ne pouvait espérer mieux, dans un film, qui est tout entier une suite de choses vécues. Autour de l'intrigue centrale, les notations d'Eugène Dabit, les personnages de son livre forment les actions secondaires, la vie, le grouillement de l'hôtel, son vivant décor (...) Le quai de Jemmapes, avec ses passerelles en escaliers a été reconstitué au studio ; l'Hôtel du Nord a été reconstruit par nos soins, et même, il a fait, j'ose le dire, l'admiration de M. Dabit, son propriétaire. Il vint maintes fois voir tourner Brunot, qui l'incarnait dans le film, tandis que Marken jouait le rôle de Mme Lecouvreur. Mais, même le décor n'est pas exactement calqué sur le modèle. Trauner, en habile décorateur, l'a fort adroitement interprété ". Eugène Dabit, lui, n'y assistera pas : il mourut en 1936 de la scarlatine, sans avoir vu son roman porté à l'écran. Le film fut projeté en avant-première le 10 décembre 1938, au Cinéma Marivaux à Paris. Les critiques applaudissent un film « ensoleillé », la mise en scène de Marcel Carné et le triomphe d' Arletty, propulsée au rang de star française du cinéma avec ce rôle écrit pour elle.
Paris Gallimard 1939 1 vol. in-8, demi-maroquin havane, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 358 pp. Édition originale. Un des 45 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. Exemplaire truffé d'une belle correspondance sentimentale inédite comprenant 6 lettres autographes signées d'une écriture très dense (10 pages in-8, s.l., 7 mars au 26 mai 1935) adressée à une mystérieuse "Domenica" qui apparaît dans le Journal intime sous les initiales P.G.Le 7 mars 1935, Dabit quitte le port du Havre pour rejoindre Southampton et revient sur la soirée qu'il a passée la veille avec sa correspondante : "C'est un souvenir pareil que celui que vous laisse un songe. Et, cependant, bien précis. Je connais trop ces rues, ces quartiers, pour ne pas les revoir, plongés dans la nuit. Mais ils m'apparaissent encore différents, à cause de vous. Quels promeneurs étrangers nous faisions dans ces rues désertes (...) Je voudrais être encore avec vous"... Le 4 avril, il a vu sa correspondante pour la quatrième fois : "Sans doute est-ce la lecture de mes romans qui vous a fait porter sur moi votre pensée. J'aurais pu ne pas être, ou très mal, "l'homme" de mes livres - que je ne prends au sérieux, ainsi que la littérature, l'art, que dans la mesure où ils m'aideront à vivre chaque journée." Il évoque la similitude d'esprit qu'il décèle chez sa correspondante et demande : "Et pourquoi donc résister à cette attirance ? Au nom de quoi ? à cause de quels principes ? quelles vertus sociales ou morales ?" ; et d'ajouter : "Je voudrais que mes lettres, moi-même, vous fassent penser, fut-ce très faiblement, qu'il n'est pas absolument vain de continuer à vivre, même quand on a perdu ce qui vous fût et vous restera le plus cher dans cette vie terrestre (...) Peut-être vivrons-nous encore quelques mois, une année, plus, je ne sais. Et si nous vivons, nous irons ensemble plus loin sur notre route"... Le 16 mai, il évoque son prochain (et ultime) roman, La Zone verte : "J'ai fini de corriger les 200 pages de mon roman (...) Je ne sais plus qu'en penser, il ne m'appartient plus ; je pense qu'il garde tout de même quelque chose de mon désir et de mon amour". Il se réjouit de revoir sa correspondante le samedi suivant. Le dimanche 26, il décrit avec moults détails pittoresques une longue flânerie à la porte des Lilas et regrette : "J'aurais tant souhaité que vous fussiez là... que vous plongiez dans ce bain"... Eugène Dabit disparaîtra prématurément dans sa trente-huitième année l'été suivant au cours d'un voyage en U.R.S.S. Très bel exemplaire.
# AUTEUR: Dabit Eugène # ÉDITEUR: Gallimard Paris # ANNÉE ÉDITION: 1936 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Alfa Navarre # COUVERTURE: Demi chagrin marron # DÉTAILS: In 12° relié 249pp.+ 2ff. Edition originale n° 44 des 25 exemplaires numérotés sur papier Alfa Navarre. 1/2 chagrin avec bordures, dos rond, titre doré. Erreur du relieur indiquant Paul Morand au dos. Bon état, couvertures et dos conservés. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
Eugène Dabit dans la collection ”La renaissance de la nouvelle” dirigée par Paul Morand. Edition originale sur Alfa, de l'auteur ”d'hôtel du nord” un grand classique du genre ”atmosphère, est-ce-que j'ai une gueule d'atmosphère”.
Nrf, Paris 1932, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos légèrement éclairci. Bel envoi autographe daté et signé d'Eugène Dabit à Pierre Lièvre : "... J'ai reçu ces jours-ci "l'Education des filles", et votre dédicace me touche. Je viendrai u soir : choisissez-le. Je vous envoie ce livre qui est, en quelque sorte, mon premier roman. Je souhaite qu'il m'aide à garder votre confiance. Je fais miennes beaucoup de vos idées (dans votre préface à l'extravagante) Est-il possible de le sentir ici. Fidèlement. Eugène Dabit." - Photos sur www.Edition-originale.com -
In-8° agrafé. Présentation d'Eugène Dabit par Jean Cabanel, suivie de fragments illustré de "L'Hôtel du Nord".
Bon état.
Gallimard, 1933, 1 volume de 120x190 mm environ, 220 pages, broché. Un des exemplaires du Service de Presse, avec un envoi d'Eugène Dabit. Dos recollé avec plis, sinon bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Nrf, Paris 1935, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire complet de son prière d'insérer. Envoi autographe daté et signé d'Eugène Dabit à Pierre Lièvre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Gallimard, 1989, in-8, br., 434 pp., index (M.42)
Édition originale. Un des 40 sur vélin, celui-ci n° 2.Nouvelle édition présentée, établie et annotée par Pierre-Edmond Robert, du journal d'Eugène Dabit (1898-1936), auteur du célèbre Hôtel du Nord (1929).Comme neuf.
# AUTEUR: Dabit Eugène # ILLUSTRATEUR: Hétreau Rémy # ÉDITEUR: Denoël - Paris # COLLECTION: ô # ANNÉE ÉDITION: 1944 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: vélin de Rives # COUVERTURE: Cartonnée illustrée verte - à rabats - sous chemise et emboitage # DÉTAILS: In 4° en feuilles sous couverture 210pp.+ 1ff. N° 216 des 301 exemplaires sur Vélin de Rives. 56 eaux-fortes en hors texte et dans le texte. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Très bon état
Paris Gallimard 1937 1 vol. broché in-12, broché, 133 pp. Mention de 4e édition. Petit accroc au dos, couverture un peu défraîchie, sinon en bon état. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Nrf, Paris 1930, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Plats très légèrement salis. Envoi autographe signé d'Eugène Dabit à monsieur Quiret-Vauquelin : "... ce récit d'une jeunesse faubourienne..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Denoël 1944 1 vol. en feuilles petit in-4, en feuilles, couverture illustrée rempliée, sous chemise et étui cartonnés, 210 + (4) pp. Première édition illustrée, comprenant 56 eaux-fortes in et hors-texte par Rémy Hétreau. Tirage limité à 301 exemplaires, celui-ci l'un des 270 numérotés sur vélin de Rives. Très bon exemplaire.
Association des déficients visuels 1988 In-8 cartonné, 277 pp. Cette édition en gros caractères a été publié par “l’Association des déficients visuels”
Eugène Dabit naît à Paris, des parents ouvriers. quand il commence à travailler, il découvre les vieux quartiers du Marais et des bords de Seine qui constitueront le cadre habituel de ses romans.Dans son récit, à la fois réaliste et poétique passent de pauvres vies fragmentaires et inachevées. Bon état d’occasion
éd. Finitude 2009 in-12 br., nouvelle inédite en volume, suivie de Une heure avec Eugène Dabit par Frédéric LEFEVRE, édition originale, exemplaire numéroté sur papier jaune (seul grand papier)
Juin-Juillet 1930. Revue in octavo composée de 32 pages en feuillets agrafés, illustrations au trait dans le texte, composition en noir de Germaine Labaye ( paravent). Propre.
Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Finitude. 2010. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 93 pages augmenétes de quelques photos en noir et blanc,dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Atmosphère de Prague, par Eugène Dabit - Vacances-surprises par Marc Bernard - Dernier tango, par Jean-Pierre Martinet,etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris : nrf Gallimard, 1934, 1e année d'édition, mention de 10e édition. Broché 19x12. 256 pages. [2 petites taches en couverture]
Nul mieux qu'Eugène Dabit (1898-1936) n'a décrit dans ses romans l'univers prolétarien et les petits métiers de Paris. D'abord artiste-peintre, puis industriel de la soie peinte, il devint écrivain pour l'amour d'une muse hongroise elle-même artiste, oscillant constamment entre ses deux passions. "L'Hôtel du Nord", ce premier roman qui l'a fait connaître grâce au succès du film de Marcel Carné (on retient toujours et à tort ce seul titre), était de fait tenu par ses parents (ex-cocher livreur-laveur balayeur-portier d'ascenseur et éventailleuse-femme de ménage-concierge). Il pouvait tout à loisir y observer la clientèle de passage, les ouvriers et les chômeurs qui en étaient satellites, ce qui rend ses textes si vivants et précieux sur le plan sociologique, excellents dans tous les cas pour sa peinture des gens humbles et pauvres, son milieu d'origine pour lequel il avait milité.
Nrf, Paris 1930, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé d'Eugène Dabit à Henri Béraud : "Galtier-Boissière m'avait dit que vous aviez aimé l'Hôtel du Nord. Je vous envoie mon second livre. Comme avec le premier, vous ne sentirez que de vous, je le souhaite, aimant naturellement le monde que vous aimez..." Deux accrocs en tête et en pied du dos, légères déchirures marginales sur les plats, quelques petites rousseurs. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Gallimard 1934 1 vol. relié in-4 tellière, demi-maroquin marron à gros grain, dos à quatre fins nerfs, plats de papier marbré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 256 pp. Édition originale de cette fiction tendrement caustique qui retrace en quatre jours (de son décès à son enterrement) la vie d'un mort. Un des 16 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre, celui-ci truffé d'une lettre autographe signée de Jean Paulhan adressée à l'auteur (1 p. in-8 à l'en-tête imprimé de la Nrf, s.d. "Mardi") mentionnant l'ouvrage : "Je lis le Mort tout neuf, que je trouve très plein, très dru". En parfaite condition.
Club Français du livre Paris, 1950, in-8 cartonnage éditeur toile imprimée sous rhodoïd. Maquette de Pierre Faucheux. 141pp. Un des 3000 exemplaires numérotés. Très bon état.
THERIVE André / RIVIERE Jacques / AYME Marcel / BERRY André / BEUCLER André / CHAMSON André / COIPLET Robert / DABIT Eugène / LOT Fernand / MILLET Raymond / POULAIN Gaston / PREVOST Jean / LEBRETON Constant
Reference : 4512
Editions Librairie de Paris , Firmin-Didot et Cie, 1935, format 220x168mm, broché, couverture rempliée, 137 pages, non coupé, exemplaire sur papier Lafuma non justifié, dos légèrement insolé sinon bel exemplaire, il est joint à l'ouvrage un bulletin de souscription de l'Association, la liste des sociétaires et un carton d'invitation pour le vernissage de l'expostion à l'Esplanade des Invalides .
Sommaire : La Fondation Américaine pour la Pensée et l'Art Français par André Thérive, Histoire de Noë Sarambuca par Jacques Rivière, Quinault par Marcel Aymé, La Bague de Jessica par André Berry, Tola ou la Nouvelle Pologne par André Beucler, Identité par André Chamson, Les lavandières de nuit par Robert Coiplet, Poèmes d'un été par Eugène Dabit, Poèmes par Fernand Lot, Poèmes par Raymond Millet, Introduction au dernier colloque avec Nostradamus par Gaston Poulain, Vieillesse d'Alcibiade par Jean Prévost, les lettrines et gravures sur bois sont dues à Constant Lebreton...
Paris, Les Editions Denoël, 1944. Un fort vol. au format pt in-4 (253 x 193 mm) de 210 pp., sous couverture à rabats rempliés.
Tirage unique à 301 exemplaires. Celui-ci comptant parmi les 270 numérotés du tirage sur vélin de Rives. Il s'agrémente de 56 eaux-fortes in et hors-texte de Rémy Hétreau. ''Elève de l'Ecole Boulle, Rémy Hétreau tint une place prépondérante dans la décoration et l'imagerie. Décorateur, il n'en est pas moins apprécié comme illustrateur. Il a ainsi orné de figures gracieuses et solides L'Hôtel du Nord, ou encore des ouvrages de del Vasto, Gobineau, Lemarchand, Aymé ou Nerval.'' (in Bénézit). ''Eugène Dabit conte ici la vie et la mort du petit hôtel du quai de Jemmapes, encore debout aujourd'hui, et qui a inspiré à Marcel Carné l'inoubliable Hôtel du Nord, avec Arletty, Louis Jouvet, Bernard Blier...'' Bénézit V, Dictionnaire des peintres, p. 525 - Monod I, 477. Coiffes légèrement élimées. Petite coupe en tête du dos. Quelques rousseurs dans le texte ; davantage marquées aux trois premiers feuillets. Du reste, bonne condition.