Paris Imprimerie de P.-A. Bourdier s.d. [1867] in-8 dérelié
42 pp., 27 figures dans le texte et 6 planches hors texte, dont 4 en dépliant.Un seul exemplaire au CCF (BnF). Extrait des Etudes sur l'Exposition universelle de 1867. Jules-Etienne Gigault de Crisenoy (1831-1901), ancien marin, donne ici un aperçu très détaillé des dispositifs et institutions destinés à à venir au secours des naufragés
Paris Guillaumin [imprimé par Thunot] 1860 in-8 broché
2 ff.n.ch., 76 pp.Absent de Sabin. Unique édition, rare. Envoi autographe de l'auteur au sénateur Jean-Baptiste-Auguste Dariste (1807-1875), soutien indéfectible de la politique de Napoléon III et surtout président du comité consultatif des colonies
Paris Charles Douniol 1861 In-12° (116 x 181 mm), de 72 pp. demi-veau rouge avec armes au centre des plats (reliure de l'époque)
UN DES PREMIERS TRAVAUX SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA NOUVELLE CHARITÉ AU XIXe SIÈCLE. Seconde édition parue l'année suivant l'originale, toute aussi rare qu'elle, de cette histoire descriptive et analytique de la société de Saint Vincent de Paul. Rémaniée, elle ajoute une introduction et supprime "tout le premier chapitre intitulé le progrès ainsi que quelques passages qui ne sont pas indispensables pour le but que je me propose" dans le but de mettre à la portée de tout un chacun un ouvrage portant une mise à nu de la Société dans le but de battre en brèche les critiques qu'elle subissait alors. La Société de Saint Vincent de Paul a initié une rupture avec les modes de charité traditionnels en adoptant une approche plus humaniste et respectueuse envers les personnes aidées. Fondée en 1833, cette organisation s'est éloignée des pratiques caritatives paternalistes qui prédominaient, souvent caractérisées par une assistance matérielle sans lien personnel. Au lieu de cela, elle a mis l'accent sur la "visite à domicile" et l'engagement direct, favorisant des relations basées sur la dignité et le respect mutuel. Les membres de la société cherchent à établir un contact humain avec ceux qu'ils aident, en évitant l'humiliation souvent associée à l'aide traditionnelle. Cette nouvelle vision de la charité est née dans un contexte d'urbanisation et d'industrialisation croissantes, où les inégalités sociales devenaient de plus en plus visibles. La Société de Saint Vincent de Paul a ainsi répondu aux défis contemporains en proposant une aide qui ne se limite pas à la distribution de biens matériels, mais qui inclut également un soutien moral et social. Elle vise à traiter les causes profondes de la pauvreté plutôt que ses symptômes. Cette approche novatrice a cependant rencontré des critiques dans les années 1860. Certains membres du clergé et intellectuels considéraient la Société comme une menace pour les structures traditionnelles de charité. Ces critiques étaient souvent motivées par une peur du changement et par l'idée que l'innovation dans les pratiques caritatives pourrait éroder le pouvoir des anciennes institutions. De plus, le climat politique et social de l'époque, marqué par des tensions entre modernité et tradition, a exacerbé ces résistances. Étienne Jules Gigault de Crisenoy (1831-1901), démissionne de la Marine en 1859 pour se consacrer à des études économiques et à des recherches historiques. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages. PROVENANCE : Guillaume Gabriel Pavée de Vendeuvre (1779-1870), avec ses armes (Dor à un paon au naturel au chef dazur chargé dune croisette dor entre deux étoiles du même) à la devise : Ardeo, Persevero, Spero, au centre des plats. Homme politique, député de l'Aube et pair de France, industriel, fondateur d'une faïencerie et d'une verrerie à Spoy, disposait d'une très importante bibliothèque dans son château de Vendeuvre. Petits manques à deux extrémités des mors ainsi qu'à la coiffe de queue, coins légèrement frottés