À Paris, chez H. Nicolle, 1810. 5 volumes in-8, xviii-495+ (4)-511+ (4)-578 + (4)-544 + (4)-636pp., 12 tableaux imprimés sur 11 feuillets dépliants hors texte , relié plein veau marbré époque, dos lisse à fers casque et épée, pièces de titre et de tomaison rouges, rosace dorée aux plats, filet aux coupes, tranches jaunes mouchetées, petits frottements.
Première traduction française par l'historien et traducteur Pierre-François Henry, écrivain et voyageur, William Coxe (1748-1828) visita de nombreux pays d'Europe, notamment comme précepteur de fils de grandes familles anglaises, dont la Suisse, la Russie, la Suède, le Danemark, ou l'Autriche. Curieux de tout, il observait et prenait des notes sur les aspects géographiques, économiques, sociaux, politiques des contrées qu'il traversait et publia de célèbres récits de voyages longtemps demeurés des bibles du voyageur. Il livra également au public des ouvrages relatifs à l'histoire de l'Angleterre, de l'Espagne et de l'Autriche. L’édition parue l’année du mariage de Marie-louise avec Napoléon 1er, événement qui marquait l'apogée de sa puissance. L'empereur des Français s'alliait ainsi à une archiduchesse autrichienne issue d'une des plus vieilles familles régnantes européennes, l’auteur souligne la puissance et le rayonnement autrichien dans l’histoire. L'ouvrage couvre une période qui s'achève en mars 1792 avec la mort du grand-père de Marie-Louise, Léopold II d'Autriche, et donc avec l'avènement de son père François II. P1-11