Paris Vernarel et Tenon 1825 In-18° (134 x 89 mm), [1] pl. - [1] f. - IV pp. - 193 pp. - [3] pl., veau raciné, dos lisse orné, encadrement à froid sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque)
Rare édition originale et unique de ce roman à destination de la jeunesse, récit moral épicé d'éléments féériques et de tentatives de parricides. L'ouvrage est illustré de 4 planches gravées. La fièvre de vertu qui anime l'ouvrage tend parfois au délire : ainsi, une vieille femme un peu fée apporte des cadeaux merveilleux à ses petits neveux fort sages et habiles ; elle raconte ensuite comment, la veille, elle a sauvé une femme et ses deux fils d'un suicide par noyade ; une "herborisation" sert de prétexte à un cours sur le paganisme et les plantes parasites lorsque, soudain, la famille est témoin d'une tentative d'assassinat. Le cadet de la fratrie parvient à arrêter le criminel : il s'agit du fils de la victime, paresseux, joueur, corrompu par de mauvaises fréquentations. Plutôt que de le livrer à la justice, la famille décide de lui faire une frayeur en le séquestrant dans une tour. Croyant être en prison, l'assassin se repentit et implore le pardon de son père. Pas encore épuisée d'avoir répandu partout ses bienfaits, la fratrie s'en va, au péril de sa vie, sauver les habitants du village voisin d'un terrible incendie, puis reloger les sinistrés. "[Les druides] étaient les prêtres du culte, ou religion, des Gaulois. Ce culte était affreux, puisqu'il prescrivait de répandre le sang humain. C'étaient surtout les prisonniers de guerre que les druides immolaient sur les autels de leurs dieux. Les druidesses enfonçaient le couteau sacré dans le sein des victimes, et les druides trempaient dans le sang les branches de cette plante, nommée gui, et en faisaient des aspersions sur le peuple, qui se croyait purifié par ces cérémonies. [C]'étaient les moeurs du temps : les peuples du Nord étaient encore idolâtres, et presque tous sauvages et cruels ; la civilisation, en s'étendant, a fait disparaître la barbarie ; et la religion chrétienne, en adoucissant le caractère, en épurant les moeurs, a fait disparaître la cruauté" (pp. 74-75) Amélie Castel Comtesse de Courval signa de nombreux romans qui, pour la plupart, ont été composés pour la jeunesse (dont Le Château de Marozzi, ou l'orpheline persécutée, 1820 ; Almaïda ou les Tombeaux, 1824 ; Les Enfants aimables, 1834 ; Olga, ou sagesse et folie) ; elle traduisit également de l'anglais la Petite Encyclopédie des enfants. 2 exemplaires en bibliothèque : BnF (Tolbiac), Université Libre de Bruxelles.
Paris, Vernarel et Tenon, 1824. 2 vol. in-12 de (4)-II-(2)-271 pp., 2 figures; (4)-274 pp., 2 figures, veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Édition originale datée 1824 très rare inconnue de Gumuchian et Huguet qui créditent par défaut l’édition de 1834 (dix ans plus tard) d'originale, refondue en un tome (308 pages) sous un titre inversé : Les Enfants aimables ou les Îles fortunées.Récit illustré de 4 figures non signées, destiné à être utile aux enfants «en les aidant à vaincre les difficultés qu’offre toujours l’étude et la leur faisant aimer, en la leur présentant sous une forme plus agréable » d'un voyage aux îles Canaries.Provenance : bibliothèque de Louis-Rangeart de la Germonière (1807-1887) avec son ex-libris, député de la Manche de 1871 à 1876. Étiquette de libraire "Vendu par Frère sur le port à Rouen". Traces de frottement, pâles rousseurs.Quérard III, 97 (édition de 1834) : « Il existe aussi une édition en 2 vol. in-12 » ; Huguet, Livres pour l'enfance et la jeunesse, 269 et Gumuchian, 1902 (édition 1834).
PARIS. VERNAREL ET TENON, LIBRAIRES. 1824. 2 VOLUMES IN-12 (9 X 14 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + II + (2) + 271 ET (4) + 274 + (2) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU RACINE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES MOUCHETEES. ILLUSTRE DE 4 GRAVURES HORS TEXTE. EDITION ORIGINALE PEU COURANTE. MANQUE DE PAPIER SUR LE FEUILLET DE TITRE DU TOME I, INFIME GALERIE DE VER EN MARGE HAUTE SANS AUCUNE ATTEINTE AU TEXTE PAGES 155 À 222 DU TOME 1 ET PAGES 127 À LA DERNIÈRE DU TOME 2, SINON BON EXEMPLAIRE.
Paris, J. Brianchon 1826 (quatrième édition ornée de quatre jolies gravures). 2 volumes in-12 reliés (16,7 x 10,2 cm), reliure plein veau d'époque, filets et ornements dorés, titre sur pièces de titre rouge et verte, 276-272 pages. 440g.C. - Ouvrage d'éducation peu courant. Petits frottements ou éraflures en surface des plats, coins frottés. Reliure solide en bon état et intérieur bien frais.