Paris, Delaunay [Imprimerie Goetschy], 1834 in-8, 36 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Notice lacrimative à souhait ("D'atroces persécutions ont été exercées contre l'ex-conventionnel Courtois, mon père"), mais cousue de fil blanc.Au second retour des Bourbons, et afin d’éviter l’exil, l'ancien conventionnel Edme-Bonaventure Courtois avait offert au roi des pièces qu’il détenait et qui étaient, disait-il, très compromettantes pour la dignité du souverain. Il se serait agi, selon Favret, des lettres que le comte de Provence avait adressées en 1789 et 1790 à Favras, et qui , effectivement, présentaient le prince sous un jour, disons peu favorable. Pour toute réponse, le ministre Decazes fit saisir une partie des papiers de l’ex-conventionnel ; mais Courtois put cependant franchir la frontière en emportant deux caisses de documents. Il mourut en exil, à Bruxelles le 6 décembre 1816, méprisé par ses anciens collègues. Son fils aîné, Achille-Auguste, resté dans cette ville, essaya de reprendre, avec Louis XVIII, les pourparlers et les tentatives de chantage de son père et chercha à faire argent des pièces que le gouvernement des Bourbons avait intérêt à faire disparaître. Puis, à partir de 1831, sous Louis-Philippe comme sous Napoléon III, le frère d'Achille, Henri-Bonaventure abusant du titre de fils du conventionnel Courtois eut de nouveau recours à l’intimidation, aux procès scandaleux et aux chantages de toutes sortes pour attirer sur lui les faveurs des nouveaux régimes. Il échoua toujours piteusement, mais quelle famille .... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT