A Paris, J. J. Blaise, 1820. in-8. XI. 624 pages. 2 planches hors-texte dont un portrait. 2 fac-similés de lettres dépliants. (18x11cm). Broché. Couverture muette. Non rogné. Légères traces d'usage et mouillure. Plat supérieur détaché. Déchirure à un feuillet sans perte. Très bon état. Bel exemplaire non rogné. Une planche représente les deux côtés d'une pièce de monnaie ; portrait d'Anne de Souvré, Marquise de Louvois. Philippe-Emmanuel de Coulanges, dit le « marquis de Coulanges », né à Paris le 23 août 1633, mort à Paris le 31 janvier 1716, est un magistrat et un homme de lettres français, apprécié de son vivant en tant que « chansonnier » (au sens ancien du terme, c'est-à-dire auteur de chansons). Madame de Sévigné, sa parente et son amie, en parle souvent dans ses lettres, le nommant parfois « le petit Coulanges ». Elle lui écrit ce qu’elle pense de lui : "Toujours aimé, toujours estimé, toujours portant la joie et le plaisir avec vous, toujours favori et entêté de quelque ami d’importance, un duc, un prince, un pape (car j’y veux ajouter le Saint-Père pour la rareté), toujours en santé, jamais à charge à personne, point d’affaires, point d’ambition".
Paris, J.-J. Blaise, 1820 1 volume In-8° (13,5 x 21,2cm) Reliure d'époque demi-veau marron; dos orné de roulettes, points et filets dorés, 2 pièces de titres soulignées d'épais faux nerfs ornés de roulettes dorées; papier de couvrure des plats et gardes marbrés. XII + 512p.; 4 planches hors texte dont 1 dépliante. Bords et charnières frottés, petits manques en coiffe de tête et aux coins; 3 fleurons à froid au dos estompés.
1ère édition de ce recueil réunissant de nombreux textes du XVIIè siècle, publié par Louis Jean Nicolas de Monmerqué (1780-1860) avec avertissement de l'éditeur et notes: mémoires sur les conclaves d'Alexandre VIII et d'Innocent XII du magistrat et homme de lettres Philippe-Emmanuel COULANGES, conseiller au Parlement de Metz puis de Paris et auteur de nombreuses chansons, cousin et ami de Mme de Sévigné (1633-1716); texte précédé d'un extrait de sa "Relation de mon voyage d'Allemagne et d'Italie ez années 1657 et 1658", et suivi de 2 lettres inédites de M. de COULANGES à la marquise d'Uxelles, de "lettres inédites" de Mme de SEVIGNE à l'abbé Ménage et à M. Du Plessis (ancien gouverneur du marquis de Grignan), de Christophe de COULANGES (abbé de Livry), du marquis de SEVIGNE, de Robert ARNAULD d'ANDILLY (fils d'Antoine Arnauld, 1589-1674), de Simon Arnauld POMPONNE (Ministre des Affaires étrangères de Louis XIV, fils de de Robert Arnauld d'Andilly, 1618-1699), du cardinal MAZARIN et de LOUIS XIV, et d' "Opuscules inédits" de Jean de LA FONTAINE (épître au duc de Bouillon, "Suite de la relation du voyage de Limoges": lettre à Mme de La Fontaine, avec la description du château de Richelieu, et 3 lettres à Jacques Jannart, oncle de sa femme); 4 planches hors texte: portrait de la Marquise de Louvois, médaille relative au cardinal de Bouillon, et 2 fac-similés d'écriture: de l'abbé de Coulanges et de La Fontaine. Exemplaire relié, bien complet des 4 hors-texte.
LENCLOS Ninon de - COULANGES Marie Angélique de (Femme de lettres. - Épouse de Philippe Emmanuel, marquis de Coulanges. - Née Dugué de Bagnols)
Reference : 23951
(1862)
Paris Michel Lévy frères 1862 -in-12 demi-chagrin 1 volume, reliure demi-chagrin (binding half basane) marron clair in-douze (17,3 x 10,8 cm), RELIURE D'EPOQUE, dos à nerfs (spine with raised bands), décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre et tomaison frappés "or" (gilt title) avec un filet à froid de part et d'autre, filet à froid de part et d'autre des nerfs, entre-nerfs à caissons formés de 2 filets à froid en encadrement, filet à froid en tête et en pied, papier marbré marron et crème aux plats, toutes tranches lisses, sans illustrations (no illustration), 259 pages, 1823 Paris Chaumerot jeune Editeur,
Note : "Collection épistolaire des femmes célèbres du siècle de Louis XIV".....TABLE DES MATIÈRES (ne fait pas partie de louvrage original) - Lettres de Mme de Coulanges, à madame de Sévigné - 1 -, Notice sur madame de Coulanges - 3 -Lettres de Mme de Coulanges, à madame de Sévigné - 9 - [50 lettres] - Lettres de Ninon de LEnclos - 183 - Notice sur Ninon de LEnclos - 185 - Lettres de Mlle de LEnclos à M. de Saint-Évremont, et de M. de Saint-Évremont à Mlle de LEnclos - 201 - [19 lettres] - La Coquette vengée par Mlle de LEnclos - 245 - .....bel exemplaire.......RARE....en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris J. J. Blaise, Libraire 1820 in 8 (21x13,5) 1 volume reliure pleine basane fauve racinée, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin rouge, filets et guirlandes dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées, XII et 512 pages, avec 2 fac-similés d'écriture, 1 portrait et 1 planche de médailles, rousseurs éparses. Bel ex-libris gravé armorié de Mme la Douairière van Tieghem de Ter Hoije, née Soemens avec la devise: Me stella duce. Phillippe Emmanuel de Coulanges, 1633-1716. Très bel exemplaire, reliure rutilante ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure
COULANGES (Philippe Emmanuel, marquis de) magistrat et homme de lettres, parent et ami de Madame de SEVIGNE.
Reference : 37C30
Les lettres de ce remarquable épistolier figurent dans les premiers recueils de son illustre cousine. Belle et longue lettre rédigée sous forme de commentaires et d’anecdotes empruntés aux acteurs du siècle de Louis XIV, rapportés avec beaucoup d’adresse et une certaine élégance. De la « toilette » de la marquise de Courtanvaut (ou Courtanvaux), Coulanges rassure, sous la dictée de la marquise, Mme de Bernières, que malgré son absence « son ancien camarade » va rendre sa « missive » des plus agréable et « va de point en point vous rendre compte de tout », Il poursuit en lui assurant que la marquise se plaint de son silence et lui annonce les prochaines unions par des mariages dont certains font mourir de rire. « vous devez savoir que Mlle Bruslart, fille de la duchesse de Choiseul épousa jeudy dernier le marquis de charrost, et que le marquis de vieuxpont devoit épouser aujourd’huy Mlle desmarets à qui madame de vauvineux comme une bonne tante donne pour deux ans sa table et son logement… ». Il lui révèlera une « tracasserie » entre les abbés de Polignac et de Caumartin et dévoilera une intrigue fort bien circonstanciée entre le prince de Léon qui semble-t-il, voudrait faire assassiner un de ses laquais. Puis il en viendra au siège de Verrue par le duc de Vendôme, siège qui « va toujours bien et l’on compte qu’il sera pris devant les roys » (l’Epiphanie) et l’interrogera : « LES JUIFS DE VOS AMYS NE VOUS ONT ILS POINT CONFFIE LA PROPOSITION QU’ON DIT QU’ILS ONT FAITE DE DONNER AU ROY CINQUANTE MILLIONS D’ARGENT COMPTANT ET CINQUANTE MILLIONS PAYABLES EN DEUX ANS SI L’ON LEUR VEUT PERMETTRE D’ESTABLIR DIX SYNOGOGUES DANS LA ROYAUME. Si avec cela nos amys le turc et les mecontents de Hongrie nous veulent favoriser, nous voilà les maistres du monde… ».
Paris, Valleyre fils, Cailleau, 1754 in-8, [4] ff. n. ch. (faux-titre & titre, avertissement, privilège), 309 pp., [15] pp. n. ch. de table, veau blond, dos à nerfs orné de pointillés et de caissons fleuronnés dorés, pièce de titre havane, encadrement de triple filet doré sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, guirlande dorée en encadrement sur les contreplats (Canape-Belz). Discrètes restaurations aux mors.
Cousin germain de Madame de Sévigné, Philippe-Emmanuel de Coulanges (1633-1716), conseiller au Parlement de Metz, fut un aimable dilettante sans grande assiduité professionnelle, ce qui lui nuisit grandement, mais qui se tailla une petite réputation par ses chansons, régulièrement publiées depuis 1694, et dont la rédaction finit par l'absorber entièrement. Comme l'écivait sa cousine, "Il se surpasse en fait de chansons ; il était juste qu'il s'y donnât tout entier".Quérard II, 308. Cioranescu, XVII, 22 229-30 (éditions de 1694 et 1698, contenant respectivement 152 et 335 items). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1704 1704. 7 pages. Deux feuillets pliés en deux, une déchirure d’époque liée à l’ouverture du cachet de cire. Longue lettre autographe signée Coulanges, Quevilli ce 22 juillet Rep an 26, à Madame de Bernières à Paris. 7 pages in-quarto, [1704] adresse avec cachet de cire rouge aux armes. Coulange regrette de n'avoir pu accepter l'invitation à diner de procureur général de Rouen, Louis-Charles Maignard de Bernières, marquis de Beautot, " Mais mon cher camarade, je suis à une lieue de la ville, et cest une affaire que de sy rendre principalement sur le midi par le cruel chaud qui nous suarde depuis le matin jusquau soir et cen est une plus grande encore, que de quitter une cardinal [le cardinal de Bouillon , alors en disgrâce et destitué de la grande aumônerie] qui parait fort content de ma petite compagnie et qui ma paru ne me donner congé daller à Rouen, que parce quil me veut laisser ma liberté. Je suis donc résolu de le quitter tout le moins que je pourrais, et dautant plus que je commence à toucher au but, que je je me suis proposé pour me séjour au près de lui. Je serais même déjà parti [] plus commodément et plus honorablement que je ne suis venu, il veut que je prenne location dun vieux carrosse quil enverra rendre à Paris, dès que les heureux qui ly mèneront pourront ramener une berline quil y fait faire, et dont de moment en moment, il attend quon lui mande quelle est en état de marcher.[]. Cette incertitude donc, du temps de mon départ, me fit prendre congé de tout mes bons normands, dès lundi dernier je dinais chez mon petit cousin de Lezeau, que jaivais remis à ce jour, qui ma été dun secours admirable depuis. Il est très joli homme, il sait vivre , et cest tout vous dire que la force du sang cest si bien fait sentir en moi que je laime fort, et que lai tout à fait pris en ma protection il me donna le meilleur déjeuné du monde, et du meilleur air, et sut fort bien en trier la compagnie qui me conviendrait le plus : Cétait Mignonnette, cétaient Monsieur et Madame Garnetot, Madame la présidente de Bernières, la belle soeur de Made de Lezeau, sa propre femme, labbé dAntreaille, et son conseillé du parlement, homme du monde dont jai oublié le nom, le marquis de la Londe et lieutenant devaient être aussi de ce repas, ils en étaient priés , mais lun sétait trouvé obligé daller à une partie de chasse, et lautre à Forges pour y visiter madame de Pont Charevain [] Le repas fut fort gay nous chantâmes à lenvie de Madame de Granetot et moi, et chacun eut ses partisans, comme il arrive assez ordinairement, après une longue table et une courte digestion, chacun pris son parti, mon cousin me mena chez Monsieur le procureur général , comme je lai déjà dit, ensuite chez Mesdames première présidentes et présidente de Malbueille que je navais point vu depuis leur dîner et je finis par le cours qui est selon moi une des plus belles promenades quon puisse fréquenter. [] joubliai dans ma première lettre il est vrai, de vous parler de labbé de lÉpine, qui est toujours la fleur des poids, il est venu ici après diner, je lau vu aussi après diner chez Monsieur de Courson ou il ne voulut pas venir diner, et jai diner une fois seulement avec lui chez Madame de Motfeuille, voilà tout ce que jai vu mon cher filleul, qui me parait encore un peu affable, mais qui nest pas moins bonne compagnie. [] Dites à Mademoiselle de Rys, je vous supplie que jai autant de vénération pour son amie que si elle navait pas été fouetté à lâge de dix sept ans. Je suis persuadé même quelle en est devenue plus sage par en avoir la mémoire plus récente mais cest une belle récompense que cinq cent bon mil francs quon dit quelle aura pour son partage, pour peu quelle cherche une anguille, elle la trouvera facilement.Vous avez donc été une bonne semaine à Choly, je crois que Madame de Coulange y est présentement pour moi, je ny serai jamais si fort que je le désire, mais je vous supplie mon cher camarade, que vous vous y trouviez à même temps, je ne suis pas de si bonne compagnie que Messieurs les abbés de Langlée et Morel pour payer desprit et de jeu, mais au moins je vous parlerai normand, et cette langue peut être ne vous sera pas indifférente. []Hélas je vois bien que je men retournerai à Paris sans voir la procession de la ligue, mais je men consolerai par vous voir mon cher camarade et par vous bien répéter que je suis lhomme du monde qui vous honore le plus et le plus constamment votre humble et très obéissant serviteur. Mille compliments Coulanges."
Signé par l'auteur
1820 Paris, J. J. Blaise, 1820, in-12 de XI-(1)-624 pp., 2 fac-similés de lettres dépliants, 1 planche de médailles, 1 portrait gravé, reliure de l'époque de plein veau brun raciné, dos lisse richement orné de fers dorés, pièces de titres de maroquin rouge et vert, petit manque à la coiffe inférieure, sinon bon exemplaire, sans rousseurs.
1820 P., J. J. Blaise, 1820, 1 fort vol. in-12 (191 x 106 mm) relié plein papier rouge orangé à la Bradel d'époque, titre, jeu de 7 filets et "N°3 - Histoire" dorés au dos, de (4) pp. (catalogue de l'éditeur) - XII - 624 pp.Tout petit accroc sans manque au mors inférieur, rares rousseurs, très bel exemplaire dans un beau cartonnage d'époque.
Provenance : Famille de Charnay, avec ex-libris armorié portant devise "Constant in Fide", gravé, contrecollé en garde.