1748 "12 volumes in-12 de (2) ff., LXXXIV, 450 pp. - (2) ff., 536 pp. - (2) ff., 510 pp. - (2) ff., 468 pp. - (2) ff., 520 pp. - (2) ff., 469 pp. - 10, XXXV, 460 pp., (2) ff. ; (12) ff., 580 pp. - (6) ff., 605 pp. - (2) ff., 492 pp. - (2) ff., 615 pp. - (2) ff., 589, (3) pp., veau raciné, filet à froid en encadrement sur les plats, armes au centre, dos lisses ornés de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches marbrées bleues (reliures de l'époque)."
"Belle réunion complète du théâtre des frères Corneille. Cette édition du Théâtre de Pierre Corneille, fut publiée par les soins du censeur royal François-Antoine Jolly, pour la première fois en 1738. ""Un Avertissement, placé en tête du premier volume donne des renseignements sur l'époque de la représentation et de l'impression de chaque pièce. Jolly a pu recueillir, à ce sujet, un certain nombre de faits curieux, qui s'étaient conservés jusqu'à lui par tradition"" (Picot, 634). Cette nouvelle édition est complétée d'un volume consacré aux Œuvres diverses de Pierre Corneille. Cet ouvrage avait été édité originellement de façon autonome par l'abbé François Granet, en 1738 (Picot, 174). Il réunit des traductions, des poèmes - dont plusieurs célébrant les victoires du roi -, des madrigaux, des sonnets, et divers écrits. Au Théâtre du grand Corneille, sont jointes les œuvres dramatiques de son frère cadet Thomas (1625-1709). On y retrouve notamment sa tragédie Timocrate, le plus grand triomphe de tout le XVIIe siècle : interprétée pendant près de six mois devant une salle comble, elle connut quatre-vingts représentations consécutives, c’est-à-dire mieux que son frère, Racine ou Molière ! ""Tragédies romanesques, tragédies cornéliennes, tragédies sentimentales à la Quinault, ou même à la Racine ; comédies espagnoles et comédies françaises ; opéras et pièces à machines, Thomas Corneille en fournit tous les genres au théâtre du Marais et au théâtre de l'Hôtel de Bourgogne"" (Dictionnaire des Lettres françaises, XVIIe siècle). A la mort de son frère, en 1684, Thomas Corneille fut élu à l'unanimité à son fauteuil à l'Académie. Il y fut reçu par Racine qui, à cette occasion, prononça le fameux éloge de son illustre rival, présenté ici à la fin du dernier tome. Chacun des deux œuvres complets des frères Corneille s'ouvre sur un portrait gravé en frontispice : Pierre d'après Le Brun et Thomas d'après Jouvenet. Bel exemplaire en reliure de l'époque, aux armes de René-Mans de Froulay, comte de Tessé. (Olivier, Hermal et Roton, Reliures armoriées françaises, 974). De la bibliothèque de Lumigny avec ex-libris. E. Picot, Bibliographie cornélienne, 638."
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Précieux et bel exemplaire provenant des bibliothèques Eugène Paillet et Robert Hoe. A Paris, chez Antoine de Sommaville & Augustin Courbé, 1643. Avec privilège du Roy. In-4 de (8) ff. y compris le frontispice, 121 pp. et (1) f. de privilège. Le privilège est daté du 30 janvier 1643, et l’Achevé d’imprimer à Rouen pour la première fois, aux depens de l’Autheur, par Laurens Maurry, ce 20, jour d’octobre 1643. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Thibaron-Joly. 229 x 171 mm.
L’une des grandes originales de la littérature française et l’une des plus rares éditions du Grand Corneille. Le Petit, p. 158; Tchemerzine, II, 546; Picot, Bibliographie cornélienne, 26. Polyeucte fut représenté sur la scène du théâtre du Marais dans les premiers mois de 1643. «Le succès de ‘Polyeucte’ fut éclatant et rappela celui du ‘Cid’. Les acteurs de l’Hôtel de Bourgogne, qui le représentèrent, y gagnèrent autant d’argent qu’à aucune tragédie profane». (Picot). L’on conçoit aisément que le catholique Corneille entraîné par sa poétique de l'admiration à faire accomplir par ses héros des actions toujours plus remarquables, n'ait pu donner comme successeur à Auguste que Polyeucte : seul le héros chrétien l'emporte en magnanimité sur le plus admirable des héros profanes; seul un saint peut avoir un comportement qui serait jugé invraisemblable chez tout autre homme; seul un homme animé de la grâce divine peut accomplir des actes qui redeviennent vraisemblables sans cesser d'être extraordinaires. Comme le geste de clémence d'Auguste, les actions de Polyeucte ressortissent exactement à ce vraisemblable extraordinaire que préconisaient sans trop y croire les théoriciens et que Corneille a toujours poursuivi. Aussi, tandis que les critiques littéraires ne pouvaient qu'approuver la nouvelle tragédie de Corneille, les dévots, qui condamnaient l'idée même de théâtre profane, furent-ils particulièrement choqués de le voir accueillir les choses de la religion. Pour eux, le compromis rêvé par Corneille entre l'esthétique du plaisir et la morale chrétienne – compromis qui permet d'imaginer qu'on puisse faire une œuvre d'art séduisante à partir d'un sujet chrétien – était inacceptable, surtout lorsque l'intrigue osait mêler amour humain et amour divin. Mais l'ensemble du public lui-même, qui fit un triomphe à la pièce, a mal compris (et jusqu'au XVIIIesiècle) le projet de Corneille: il s'est intéressé avant tout à l'intrigue amoureuse et au drame purement humain de Pauline, Sévère et Polyeucte, sans voir que l'histoire des amours de Pauline et de Sévère, aussi touchante et délicate que celles des bergers de la pastorale contemporaine, est inséparable de l'histoire de Polyeucte, dont l'héroïsme serait inconsistant s'il ne s'inscrivait au cœur de l'histoire d'amour. Corneille, dans son « Examen de Polyeucte », qu'il rédigea plus tard, définit assez justement le style de Polyeucte en le comparant à celui de ses autres tragédies : «Le style est souvent d'une beauté qui force l'admiration : les fameuses «Stances» sont un des plus beaux morceaux de tout le théâtre de Corneille.» La tragédie de Corneille a donné naissance à plusieurs œuvres musicales. La première en date est l’opéra en trois actes de Gaetano Donizetti (1797-1848), dont la représentation fut interdite à Naples par le gouvernement des Bourbons et qui vit le jour finalement à Paris, en février 1840, dans une adaptation française de Scribe. Parmi les autres œuvres inspirées par Polyeucte, la plus connue est l'opéra du compositeur français Charles Gounod (1818-1893), représenté à Paris en 1878. Fort bel exemplaire à grandes marges de l’une des plus rares éditions originales de Corneille, provenant des bibliothèques Eugène Paillet et Robert Hoe avec ex-libris, relié en maroquin rouge de Thibaron-Joly.
La plus rare des grandes éditions en partie originale du Théâtre de Pierre Corneille imprimée à Paris en 1660, «à ses yeux l’une des plus importantes »; elle manquait à la collection Dennery. Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Augustin Courbé Et chez Guillaume de Luyne, 1660. Avec privilège du roy. 3 volumes in-8. On joint à cette édition les deux volumes suivants imprimés dans le même format et avec les mêmes caractères: - Poëmes dramatiques de T. Corneille. I. [II.] partie. Imprimé à Rouen, et se vendent à Paris, chez Augustin Courbé Et Guillaume de Luyne, 1661. Avec privilège du Roy. 2 volumes in-8. Soit en tout 5 volumes petit in-8 de: I/ xc pp., (6) pp. dont 1 gravure à pleine page, 704 pp.; II/ cxvii pp., (10) pp., 720; III/ lxxxiiii pp., (5) pp., pp. 1 à 178, (2) ff. comportant un tirage à part des pp. 177-178, pp. 179 à 632; I/ (2) ff., 710 pp., (2) pp.; II/ (4) pp., 652, (4) pp., la dernière blanche. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Cuzin. 163 x 105 mm.
La plus rare des grandes éditions en partie originale des Œuvres de Pierre Corneille ornée de 39compositions gravées sur cuivre d’après François Chauveau. I. Partie: Le frontispice représente un cartouche surmonté de deux Amours tenant une couronne; on lit dans le centre du cartouche le titre et la date de 1660. Le volume renferme 8 pièces (de Mélite à l’Illusion) accompagnées chacune d’une figure. Les figures de Mélite, de Clitandre, de la Veuve, de la Suivante, de la Place royale, de l’Illusion sont signées F. C(hauveau), delin.; H. D(avid), sculp.; celles de la Gallerie du Palais et de Médée sont signées L. S(pirinx). II. Partie: Le frontispice représente un cartouche soutenu par deux Amours sonnant de la trompette; il porte la date de 1660. Le volume contient 8 pièces placées dans cet ordre: le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Pompée, Théodore, le Menteur et la suite du Menteur. Les figures du Cid, de Cinna, de Polyeucte, du Menteur, de la Suite du Menteur et de Théodore sont signées de Chauveau et de David; celle d’Horace est signée de Spirinx, celle de Pompée ne porte pas de signature. III. Partie: Le frontispice, qui représente un cartouche surmonté d’une corbeille de fleurs, est daté de 1660 et signé: I. Math[eus]f. Le volume renferme 7 pièces accompagnées de 7 figures: Rodogune, Héraclius, Andromède, D. Sanche, Nicomède, Pertharite et Œdipe. Les figures de Rodogune et de Don Sanche sont signées de L. Spirinx; celles d’Héraclius, d’Andromède et de Pertharite sont signées de Chauveau et David; celles de Nicomède et d’Œdipe sont signées de Matheus. Le privilège est daté de janvier 1653, sans indication du quantième; il est donné pour neuf ans à Corneille lui-même, qui déclare le céder à Augustin Courbé et Guillaume de Luyne, suivant l’accord fait entre eux. On lit à la fin: Achevé d’imprimer pour la première fois, [en] vertu du présent privilège, le dernier d’octobre 1660, à Rouen, par Laurens Maurry. En 1664, Corneille soumit ses pièces à une première révision; il introduisit aussi quelques changements dans les pièces qui formèrent la Seconde partie publiée en 1648. Les éditions qui suivirent reproduisirent fidèlement le texte arrêté alors par le poëte; les quelques variantes qu’on y relève sont le plus souvent le fait des typographes ou le résultat du hasard. En 1660, Corneille fit une nouvelle révision de son théâtre. Il agrandit le format qu’il avait précédemment adopté, rendit ses volumes plus symétriques, mit en tête de chacun d’eux un Discours spécialement écrit pour l’édition, et des Examens dans lesquels il passa en revue chacune de ses pièces. Corneille lui-même nous entretient dans une lettre à l’abbé de Pure, datée du 25 aout 1660, de la peine que lui donna la publication de ce nouveau recueil, en particulier la confection des Discours: «Je suis, dit-il, à la fin d’un Travail fort pénible sur une matière fort délicate. J’ay traité en trois Préfaces les principales questions de l’art poétique sur mes trois volumes de Comédies. J’y ay fait quelques explications nouvelles d’Aristote, et avancé quelques propositions, et quelques maximes inconnues à nos Anciens. J’y réfute celles sur lesquelles l’Académie a fondé la condamnation du Cid, et ne suis pas d’accord avec Mr d’Aubignac de tout le bien mesme qu’il a dit de moy. Quand cela paroistra, je ne doute point qu’il ne donne matière aux Critiques, prenez un peu ma protection. Ma première Préface examine si l’utilisté ou le plaisir est le but de [la] Poésie Dramatique, de quelles utilités elle est capable et quelles en sont les parties, tant intégrales comme le Sujet et les mœurs, que de quantité comme le Prologue, l’Épisode et l’Exode. Dans la seconde je traite des conditions du Sujet de la belle tragédie, de quelle qualité doivent estre les incidents qui la composent et les personnages qu’on y introduit afin de sentir la pitié et la crainte, comment se fait la purgation des passions par cette pitié et la crainte, et des moyens de traiter les choses selon le vraysemblable ou le nécessaire. Je parle en la troisième des trois unitez, d’action, de jour et de lieu. Je croy qu’après cela, il n’y a plus guère de questions d’importance à remuer et que le reste n’est que la broderie qui (sic) peuvent ajouter la Rhétorique, la Morale et la Politique.» (Marty-Laveaux, t. xè, pp. 486 sq.; l’original est à la Bibliothèque nationale, msc. Franç., n° 12763, folio. 157 sq.) Magnifique exemplaire à grandes marges de cette édition en partie originale, l’une des plus rares et aux yeux de Corneille les plus importantes, comprenant en outre un tirage à part des pages 177 et 178 du volume III du Théâtre de Corneille. Provenance: Weber avec ex-libris.
[imprimée par Cramer], 1765, 12 volumes in-12 de 196x125 mm environ, Tome I. 390 pages, avec 1 frontispice et 2 gravures hors texte, - Tome II. 339 pages, avec 2 gravures hors texte, - Tome III. 403 pages, avec 3 planches, - Tome IV. 390 pages avec 3 gravures hors texte, - Tome V. 343 parges avec 2 gravures hors texte, - Tome VI. 353 pages, avec 3 gravures hors texte, - VII. 367 pages pages avec 3 gravures hors texte, - VIII. 327pages avec 3 gravures hors texte, - Tome IX. 366 pages, avec 3 gravures hors texte, - Tome X. 397 pages, avec 4 gravures hors texte, - Tome XI. 439 pages, avec 4 gravures hors texte, - Tome XII. 333 pages, avec 2 gravures hors texte, plein veau blond, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces de titre en maroquin bordeaux et tomaisons brune, ornés de caissons à fleurons et petits dorés, coupes et chasses dorées, encadrement des plats d'un triple filet doré, gardes et tranches marbrées. Des rousseurs mouillures par endroits et pages brunies, petite restauration sur la dernière garde du tome VI, large épidermure sur le dernier plat du tome VIII, et grande mouillure avec petite galerie dans la marge du même tome, petits frottements quelques trous de ver sur le cuir, une date et une appartenance manuscrits sur la première garde blanche. Premier tirage de cette Edition genevoise, illustrée d'un frontispice avec le buste sculpté de Corneille, gravé par Watelet d'après Pierre, et de 34 figures hors texte gravées en taille-douce d'après Gravelot. Ce fut Voltaire qui fit imprimer cette édition par souscription, en plus de la commenter.
Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
CORNEILLE, Pierre (1606-1684) / VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1778)
Reference : 8898
4105 Huit volumes in-4° (208 x 257 mm). Volume I: [8]+572 pages, 1 frontispice et 4 planches; contenu: Avertissement du commentateur sur cette nouvelle édition, A Messieurs de l'Académie française, Médée, Le Cid, Cinna, Jules César. Volume II: [2]+526 pages, 4 planches; contenu: Horace, Polyeucte, Le Menteur. Volume III: [2]+536 pages, 4 planches; contenu: Pompée , Théodore, Rodogune, Andromède. Volume IV: [2]+581 pages, 4 planches; contenu: Héraclius, de Calderón, Héraclius Empereur d'Orient, Don Sanche d'Aragon, Nicomède, Pertharite. Volume V: [2]+510 pages, 4 planches; contenu dipe, La Toison d'Or, Sertorius, Sophonisbe. Volume VI: [2]+607+[1bl]+[2] pages, 4 planches; contenu: Othon, Agésilas, Attila, Bérénice, tragédie de Racine, Bérénice, comédie héroïque de Corneille, Pulchérie. Volume VII: [2]+636+[2] pages, 6 planches; contenu: Suréna, Ariane, tragédie de Thomas Corneille, Le Comte d'Essex, de Thomas Corneille, Mélite, Clitandre, La Veuve. Volume VIII: 520+[2] pages, 4 planches; contenu: La Galerie du Palais, La Suivante, La Place royale, L'Illusion comique, trois discours, Vie de Pierre Corneille par Bernard de Fontenelle, réponse de l'éditeur à un détracteur de Corneille, discours de Pierre Corneille à sa réception à l'Académie française. Belles reliures de lépoque en plein veau marbré, double filet doré sur les coupes, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges. Ex-libris rectangulaire au contreplat du 1er volume : « André Gutzwiller » (Paris, 1922-Arlesheim, 2014), banquier et bibliophile bâlois.
«On fait actuellement une très belle édition in-4° de Corneille et de mon Commentaire. Elle est aussi correcte que celle de mes faibles ouvrages est fautive» (Voltaire à La Harpe, 22 janvier 1773). Cest une réimpression in-4°, avec quelques changements et le texte entièrement encadré, de l'édition in-8° publiée par Voltaire en 1764. Elle contient les mêmes gravures, réimposées, auxquelles on a ajouté un très bel encadrement, pour les adapter au nouveau format, savoir: un frontispice par Pierre, gravé par Watelet, représentant le Génie couronnant le buste de Corneille, et 34 figures hors-texte par Gravelot, gravées par Baquoy, Flipart, Lemire, Lempereur, De Longueil, Prévost et Radigues. Picot, Bibliographie cornélienne, 1876, no 643, page 309; Bengesco, II, pages 141-142; Cohen-de Ricci, colonnes 255-256
1774 Genève [Berlin, Rotterdam], 1774. Complet en 8 vol. in-4: 20 x 26.5 cm. I/ 1 front., 6 ff., 572 pp. + [4] pl. grav.; II/ 1 f., 526 pp. + [4] pl. grav.; III/ 1 f., 536 pp. + [4] pl. grav.; IV/ 1 f., 581 pp. + [4] pl. grav.; V/ 1 f., 510 pp. + [4] pl. grav.; VI/ 1 f., 607-[3] pp. + [4] pl. grav.; VII/ 1 f., 636-[2] pp. + [6] pl. grav.; VIII/ 1 f., 520-[2] pp. + [4] pl. grav. Réimpression in-4, avec quelques changements et le texte entièrement encadré, de l'édition in-8 publiée par Voltaire en 1764. Elle contient les mêmes gravures, réimposées, auxquelles on a ajouté un encadrement, en raison du format. A savoir: un frontispice par Pierre, gravé par Watelet, représentant le Génie couronnant le buste de Corneille, et 34 figures hors-texte par Gravelot, gravées par Baquoy, Filpart, Lemire, Lempereur, de Longueil, Prévost et Radigues. Reliures de l'époque en veau blond moucheté. Dos à cinq nerfs, avec pièces de titre et pièces de tomaisons en maroquin vert, et caissons à fers dorés ornés d'un trophée en leur centre. Roulettes dorées sur les plats, les coupes ainsi quaux chasses. Gardes recouvertes de papier marbré. Traces de frottements aux reliures. Rares piqûres. Coiffes des tomes 4, 7 et 8 restaurées.
Voltaire, piqué des critiques dont ses Commentaires avaient été l'objet, accentua dans un certain nombre de passage le blâme qu'il avait porté contre Corneille. (Cohen, Guide de l'amateur, 1880: 94-95 / Picot, Bibliographie cornélienne, 1876: no. 643, p. 309). Contenu. I: [Avertissement du commentateur sur cette nouvelle édition. À Messieurs de l'Académie française. Médée ; le Cid ; Cinna ; Jules César.] II: [Horace ; Polyeucte ; le Menteur.] III: [Pompée ; Théodore ; Rodogune ; Andromède.] IV: [Héraclius, de Calderón ; Héraclius, empereur d'Orient ; D. Sanche d'Aragon ; Nicomède ; Pertharite.] V: [Oedipe ; la Toison d'or ; Sertorius ; Sophonisbe.] VI: [Othon ; Agésilas ; Attila ; Bérénice, tragédie de Racine ; Bérénice, comédie héroïque de Corneille ; Pulchérie.] VII: [Suréna ; Ariane, tragédie de Thomas Corneille ; le Comte d'Essex, de Thomas Corneille ; Mélite ; Clitandre ; la Veuve.] VIII: [La Galerie du Palais ; la Suivante ; la Place royale ; l'Illusion comique ; Trois discours ; Vie de Pierre Corneille, par Bernard de Fontenelle ; Réponse de l'éditeur à un détracteur de Corneille ; Discours de Pierre Corneille à sa réception à l'Académie française.]
Rare édition originale du premier travail de la toute jeune Académie française créée deux ans plus tôt, qui prend ici part à la violente querelle du Cid. Paris, chez Jean Camusat, 1638. In-8 de (1) f.bl., 192 pp., (1) f.bl. Longue note manuscrite ancienne à l’encre au verso du titre. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 176 x 108 mm.
Rare édition originale du premier travail de la toute jeune Académie française créée deux ans plus tôt, qui prend ici part à la violente querelle du Cid. Picot, Catalogue Rothschild, n° 1143 ; Tchemerzine, II, 235 ; Picot, Bibliographie cornélienne, n° 1380 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 379. « Ce fut Chapelain que l’Académie nomma pour recueillir ses observations » (Bulletin Morgand et Fatout, n°7835). « Scudéry s’étant avisé d’écrire un libelle contre Corneille sous le titre d’’Observations du le Cid’ et d’en appeler au jugement de l’Académie, le cardinal de Richelieu prit son parti et força la Compagnie, malgré ses répugnances, à se mêler d’une affaire dans laquelle le sentiment public s’était déjà vivement prononcé : ‘En vain contre le Cid un ministre se ligue Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue’. Le 16 juin 1637, l’Académie, pour complaire à son puissant protecteur, confia à trois commissaires, dont Chapelain et Conrart, le soin de préparer la réponse aux ‘Observations’ de Scudéry. Le manuscrit de Chapelain est conservé à la Bibliothèque nationale. Presque à chaque page, de la main du cardinal ou de celle de Clitois, son médecin, on trouve des notes marginales, des passages soulignés, des ratures qui témoignent de l’intervention passionnée de Richelieu. Si bien qu’on peut presque affirmer que le livre qui a pour titre : ‘Les Sentimens de l’Académie françoise sur la tragi-comédie du Cid’, est bien plus son œuvre que celle de la Compagnie. » Bibliothèque H. De Backer, n°852. A travers le présent ouvrage rédigé en grande partie par Valentin Conrart et Jean Chapelain, l’Académie française prend part à la vive polémique déclenchée par la parution du chef-d’œuvre de Corneille en 1637. C'est l'unique fois où l'Académie s'érige en arbitre littéraire « La préférence que le public adjugea à Corneille sur tous ses concurrents lui attira l’envie de plusieurs auteurs entre lesquels il y en eut qui écrivirent contre le "Cid". L’Académie Françoise se vit même obligée par le Cardinal de Richelieu d’examiner cette pièce, plus pour y trouver des défauts que pour en faire remarquer les beautés. C’est ce qui produisit le livre intitulé ‘Sentiments de l’Académie Françoise sur la Tragi-comédie du Cid’. Le Cardinal, malgré l’estime qu’il avait pour corneille, à qui même il donnait pension, voyait avec déplaisir tous les travaux des autres auteurs & les siens mêmes effacés par ce dernier. Ca ce Ministre se piquait d’exceller en Poësie, comme en toute autre chose. Mais on eut beau écrire et cabaler, le Cid eut toujours une approbation générale ». (Moreri, Le Grand dictionnaire historique, II, p. 379). « Corneille ayant fait représenter son ‘Cid’, il fut mis infiniment au-dessus de tous les autres… Entre ceux qui ne purent souffrir l’approbation qu’on donnait au ‘Cid’, et qui crurent qu’il ne l’avait pas méritée, M. de Scudéry parut le premier, en publiant ses ‘Observations’ contre cet ouvrage, ou pour se satisfaire lui-même, ou, comme quelques-uns disent, pour plaire au Cardinal. En de différent qui partagea toute la Cour, le Cardinal sembla pencher du côté de M. de Scudéry, et fut bien aise qu’il écrivit à l’Académie française pour s’en remettre à son jugement… Le 16 juin 1637 il fut ordonne que l’Académie examinerait le ‘Cid’ et les ‘Observations’ contre le Cid. M. Chapelain présenta le manuscrit de ses mémoires au Cardinal. J’ai vu avec beaucoup de plaisir ce manuscrit apostillé par le Cardinal en sept endroits, de la main de M. Citois, son premier Médecin. Ces apostilles témoignent qu’il était persuadé de ce qu’on reprochait à M. Corneille, que son ouvrage péchait contre les règles. Il examina cet écrit avec beaucoup de soin et d’attention. Ainsi furent mis au jour, après environ cinq mois de travail, les ‘Sentimens de l’Académie françoise sur le Cid’. Le Public reçut avec beaucoup d’approbation et d’estime ce travail de l’Académie Françoise. Ceux-là même qui n’étaient pas de son avis ne laissèrent pas de la louer : & l’envie qui attendait depuis si longtemps quelque ouvrage de cette Compagnie, pour le mettre en pièces, ne toucha point à celui-ci. Pour moi, je ne sais si les plus fameuses Académies d’Italie ont rien produit de meilleur, ou d’aussi bon, en de pareilles rencontres. Je compte en premier lieu pour beaucoup, que sans sortir des bornes de la justice, ces Messieurs pussent satisfaire un premier Ministre, tout puissant en France et leur Protecteur qui certainement était animé contre le ‘Cid’. Si ensuite vous examinez ce livre de plus près, vous y trouverez un jugement fort solide, auquel il est vraisemblable que la postérité s’arrêtera ; beaucoup de savoir, & beaucoup d’esprit, sans aucune affectation de l’un, ni de l’autre ; et depuis le commencement jusqu’à la fin une liberté, & une modération tout ensemble, qui ne se peuvent assez louer. » (Pellisson, Histoire de l’Académie françoise, 1743, pp. 110-130). « Cet ouvrage est un chef-d’œuvre en son genre. De toutes les critiques, c’est peut-être la seule bonne, et qu’on puisse lire avec fruit. L’Abbé Desfontaines a dit, que qui voudrait s’instruire, comparerait cette critique, avec l’examen qu’a fait Corneille lui-même de sa pièce. Voyez Querelles littéraires, tom. 1, article Corneille & le Cardinal de Richelieu » (note manuscrite ancienne rédigée à l’encre au verso du titre). Précieux exemplaire d’une grande pureté, particulièrement grand de marges car conservé dans son vélin souple de l’époque.
CORNEILLE, Pierre / CORNEILLE, Thomas / VOLTAIRE (éd.) / GRAVELOT, Hubert-François (ill.) / PIERRE, Jean-Baptiste Maris (ill.)/ WATELET, Claude-Henri (grav.) et al.
Reference : 6468
(1765)
1765 S.l. [Genève], s.éd. [Cramer], 1765. 12 vol. in-8: 12.5 x 20.5 cm. Second tirage de l'édition originale (Genève, Cramer, 1764) du "Théâtre de Corneille", célèbre édition de Voltaire, avec ses commentaires, illustrée par Gravelot. Ce second tirage identique au premier à l'exception des pages de titre où les vignettes de Cramer sont manquantes. Ensemble illustré d'un frontispice gravé par Watelet d'après Pierre représentant le Génie couronnant le buste de Corneille et de 34 figures à pleine page d'après Gravelot gravées par Baquoy, Flipart, Lemire, Lempereur, de Longueil, Prévost et Radigues. Reliures de l'époque en plein veau. Dos lisses avec pièces de titre et de tomaison en maroquin brun. Fleurons et filets dorés. Tranches rouges. Gardes recouvertes de papier marbré. Reliures frottées par endroits, quelques restaurations très habiles, papier propre, rares piqûres. Agréable ensemble.
Détail du contenu. I: Médée; Le Cid - 1 front. + 2 pl. grav. / II: Horace; Cinna; extrait de Jules César de Shakespeare - 2 pl. grav. / III: Polyeucte; Pompée; Le menteur - 3 pl. grav. / IV: Suite du menteur; Théodore; Rodogune - 3 pl. grav. / V: La Comédie fameuse; Héraclius; D. Sanche d'Aragon - 2 pl. grav. / VI: Andromède; Nicomède; Pertharite - 3 pl. grav. / VII: Epitaphe d'Elizabeth Ranquet; Oedipe; La toison d'or; Sertorius - Avec 3 pl. grav. / VIII: Sophonisbe; Othon; Agésilas - 3 pl. grav. / IX: Attila roi des huns; extrait de Bérénice de Racine; Titus et Bérénice; Pulchérie - 3 pl. grav. / X: Surena; Ariane par Th. Corneille; Le comte d'essex, par Th. Corneille; Mélite - 4 pl. grav. / XI: Clitandre; La veuve; La galerie du palais, La suivante, comédie - 4 pl. grav. / XII: La place royale; L'illusion; Trois discours de P. Corneille - 2 pl. grav. Biblio: BERNASCO, Biblio. Voltaire: II, 1700 / COHEN, Livres à vignettes: 94 / PICOT, Biblio. Cornélienne: 640
Couverture souple. Broché. 128+152 pages. 9 x 14 cm. Couverture muette d'époque.
Livre. Chefs-d'oeuvre de Pierre et de Thomas Corneille, tome premier. Portrait de Corneille en frontispice. Paris, chez Billois (Collection : Bibliothèque des théâtres), 1810.
Tchemerzine, II, pp. 550 et 552 ; Le Petit, pp. 161-164 ; Picot, Bibliographie cornélienne, 35 et 40 Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Antoine de Sommaville et Augustin Courbé, 1644. In-4 de (4) ff. pour le titre, l’Epistre et la liste des acteurs, 130 pp. et (1) f. de privilège. Maroquin rouge, encadrement de triple filet doré sur les plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Trautz-Bauzonnet. 217 x 160 mm.
Tres rare edition originale du « menteur » de pierre corneille. Tchemerzine, II, pp. 550 et 552 ; Le Petit, pp. 161-164 ; Picot, Bibliographie cornélienne, 35 et 40. Avec cette comédie Corneille ouvrait la voie à la vraie comédie de caractère. « Après avoir emprunté aux Espagnols le sujet du Cid, Corneille leur emprunta le sujet de sa première comédie sérieuse. La Verdad Sospechosa, qui lui servit de modèle, parut en 1630 sous le nom de Lope de Vega, mais elle fut revendiquée en 1630 par son véritable auteur, D. Juan de Alarcon. C’est de cette pièce […] que Corneille a tiré les traits principaux du Menteur ; il ne fait point difficulté de le reconnaître, et il ajoute dans l’Examen joint à la comédie en 1660, ‘qu’il voudrait avoir donné les deux plus belles pièces qu’il ait faites et que ce sujet fût de son invention’ ». (Picot). Le Menteur fut représenté dans le cours de l’année 1643, par la troupe du Marais. Cette pièce ne tarda donc guère à être imprimée. « Cette comédie joue essentiellement sur la confusion entre la vérité et les apparences, sur les prouesses verbales du héros et sur le contrepoint comique apporté par les commentaires ironiques du valet Cliton ». « Dans une de ses lettres à Corneille, Balzac, s’il ne témoigne pas encore du succès qu’obtint la nouvelle comédie, semble tout au moins indiquer qu’on en parlait déjà dans le public : ‘Vous serez Aristophane, quand il vous plaira, lui dit-il, comme vous estes déjà Sophocle’ (Lettre du 10 février 1643) ». Les éditions originales in-4 des pièces de Corneille sont rares. Exemplaire à belles marges de ce classique de la littérature française, finement relié par Trautz-Bauzonnet. Localisation des exemplaires en France : Bibliothèques de Chantilly et de Rouen. Nous n’avons pu en localiser à la B.n.F.
Malmö, Edition GKM Siwert Bergström 1996. In-8, pleine toile rouge de l’éditeur, titré or dos et plat, 109 pages, frontispice de Corneille + une sérigraphie originale sur planche volante. Recueil de poèmes de Maria Wine en suédois et en français richement illustré en couleurs et en n&b. par Corneille van Beverloo. Notre exemplaire, signé par Wine et Corneille, est en outre enrichi d’une sérigraphie originale en couleurs, 12,5 X 21 cm, numérotée HC 11/50, datée 96 et signée par Corneille. Cette image est reproduite en taille réduite en frontispice de l’ouvrage mais dans de tristes couleurs rapportées à celles, éclatantes, de la sérigraphie. Etat neuf
Rouen, Cagniard, 1887. In-folio de XIX, 44, 37 et 32 pages, 23 dessins au lavis par Jules Adeline en héliogravure et tirés en taille-douce précédés d'un portrait de S.S. Léon XIII et accompagnés du contrat de mariage de Marie de Corneille réunissant les signatures de Pierre et de Thomas Corneille. Volume imprimé à très petit nombre sur beau papier. En parfait état intérieur Broché, dans une couverturede soie moirée violette avec cartouche gravé d'après un dessin spécial et Armoiries sur disque de soie rose, protégé dans un emboitage en carton marbré.
Très bel exemplaire de cet ouvrage. Table générale : Dédicace. Portrait de Sa Sainteté Léon XIII (planche hors-texte). La Salle des Etats, le 19 mars 1885 (Frontispice). Introduction (par l'Abbé Julien Loth). La Séance du 19 mars 1885 à l'Archevêché de Rouen (par l'Abbé Loth). A Corneille (Poésie par M. L'Abbé Duhamel). La Vieillesse de Corneille (Poésie par Paul Allard). Discours de Monseigneur Thomas, Archevêque de Rouen. Corneille à sa maison de campagne de Petit-Couronne (Planche hors-texte). Partition : Méditation (Ch. Lenepveu) réduction piano et chant. Appendice - notice sur l'Exposition cornélienne (par F. Bouquet). Contrat de mariage de Marie de Corneille. Description des vignettes par Jules Adeline.
1822 5 volumes, reliure plein veau blond marbré in-octavo (binding full calfskin in-octavo), dos long (spine without raised band) décoré or (gilt decoration) filets et roulette or (fillets and gilt line) , fers spéciaux (specials blocking stamps) - titre frappé or (gilt title) - tomaison or (volume numbering), coiffes supérieure et inférieure des deux premiers tomes légèrement accidentées (head and tail of the spine lightly damaged), avec léger manque de dorure (lightly blurred gilding), plats décorés or (gilt decoration) d'un encadrement de double filets et roulette "frise" or (fillets and gilt line on the cover), filet sur les coupes (gilt line on the cuts) manque de dorure (blurred gilding), marque-page en tissu vert (bookmark in green tissue), tête lisse (top edge smooth), toutes tranches lisses (all smooth edges) peignées (all painting edges) rouge et bleu,etiquette de librairie d'époque : "Forest Libraire à Nantes, quai de la fosse", orné d'un portrait de Corneille en frontispice gravé sur bois (engraving wood) en noir par Le Brun en tête du tome 1, travail de vers sur quelques pages du tome 2 en marge sans conséquence sur le texte (worm's work on some pages no consequence for the understanding of the text), 470 + 460 + 461 + 518 + 447 pages, 1822 Paris Chez Lheureux Editeur,
avec une vie de P Corneille par Fontenelle, Picot, Bibliographie cornélienne, 694. Réunion, sous la même tomaison, des oeuvres choisies de Thomas et Pierre Corneille, bien relié....en bon état général malgré les petits défauts signalés (good condition in spite of the smalls defects indicated).
1776 [Sans lieu ni éditeur], 1776, 10 volumes in-8, environ 20x13 cm, plein veau marbré, dos à 5 nerfs ornés de caissons et fleurons dorés, titres et tomaisons dorés sur cuir havane, tranches jaspées, filet doré sur les coupes. Contient 21 gravures. 3 coiffes arasées, des pages roussies sans gêne pour la lecture, petit manque de papier dans les marges d'une dizaine de pages répartie dans l'ensemble des volumes.
Tome 1 : Médée - Le Cid - Cinna ou la clémence d'Auguste - Jules César, tragédie de Shakespear. viij-520 pp. et 4 gravures.Tome 2 : Horace - Polyceucte, martyr - Le menteur. 380 p. et 3 gravures.Tome 3 : suite du Menteur - Pompée - Théodore, vierge et martyre. 380 p. et 3 gravuresTome 4 : Rodogune, princesse des Parthes - Andromède - L'Héraclius espagnol ou la comédie fameuse, dans cette vie tout est vérité, et tout est mensonge - Héraclius, empereur d'Orient. 504 p. et 3 gravures.Tome 5 : D. Sanche d'Aragon - Nicomède - Pertharirte, roi des Lombards - Oedipe. 472 p. et 4 gravures.Tome 6 : La toison d'or - Sertorius - Sophonisbé - Othon. 488 p. et 4 gravures.Tome 7 : Agésilas - Attila, roi des Huns - Bérénice, tragédie, 1670 - Bérénice, comédie héroïque, 1670 - 376 p. et 2 gravures.Tome 8 : Pulchérie - Suréna, Général des Parthes - Ariane, tragédie de Thomas Corneille - Le Comte d'Essex, tragédie de Thomas Corneille. 396 p. et 4 gravures.Tome 9 : Mélite - Clitandre - La veuve ou le traître trahi - La galerie du palais ou l'amie rivale. 436 p. et 4 gravures.Tome 10 : La suivante - La place royale - L'Illusion - Trois discours : sur le poëme dramatique, sur la tragédie, sur les trois unités. 418 p. et 4 gravures. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Pierre CORNEILLE L'Imitation de Jésus-Christ. Traduite & paraphrasée en Vers François par P. Corneille. 1658, Imprimé à Rouen par L. Maury pour Robert Ballard à Paris. 1 vol. in-4 relié de 8 - 531 pages. Reliure à la grotesque plein veau, dos à 5 nerfs orné de caissons, filets, frises, fleurons et titre, frappés à l'or fin. Titre gravé, 4 planches dessinées et gravées par François CHAUVEAU. Ex-libris manuscrit d'un curé en page de titre. traces de mouillures sur les premières pages, reste de l'exemplaire propre. Reliure frottée, coiffe supérieure arasée. Rare seconde édition in-quarto de la traduction en vers de l'Imitation de Jésus Christ par Pierre Corneille. "Elle reproduit le texte de l'édition in-4 de 1656 avec les mêmes figures de Chauveau". Moyen
[revue] Objets et Mondes tome 6 [tome VI] fascicule 2. Eté 1966. (Auteurs: Jacques MILLOT, David L. SNELLGROVE, Marc GABORIEAU, Mirelle HELFFER et A.W. MACDONALD, Corneille JEST)
Reference : 1141286
Paris: Musée de l'Homme, Museum National d'Histoire Naturelle, 1966 in-4, nombreuses illustrations. Broché. Bon état. Sommaire: Jacques MILLOT, Le Népal et la R.C.P. 65. - David L. SNELLGROVE, Expériences népalaises. - Marc GABORIEAU, Les musulmans du Népal. - Mirelle HELFFER et A.W. MACDONALD, Sur un sarangi de Gâine. - Corneille JEST, La fête du Janaipurnimâ à Pâtan. - Jacques MILLOT, Le bétel au Népal. - Corneille JEST, Les Chepang, ethnie népalaise de langue tibéto-birmane.
[revue] Objets et Mondes tome 6 [tome VI] fascicule 2. Eté 1966. Sommaire: Jacques MILLOT, Le Népal et la R.C.P. 65. - David L. SNELLGROVE, Expériences népalaises. - Marc GABORIEAU, Les musulmans du Népal. - Mirelle HELFFER et A.W. MACDONALD, Sur un sarangi de Gâine. - Corneille JEST, La fête du Janaipurnimâ à Pâtan. - Jacques MILLOT, Le bétel au Népal. - Corneille JEST, Les Chepang, ethnie népalaise de langue tibéto-birmane. (Paris: Musée de l'Homme, Museum National d'Histoire Naturelle, 1966). [M.C.: revue, Ethnologie, Népal, art]
Les Chefs-d’œuvre de Pierre et Thomas Corneille reliés en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville, duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. Oxford, s.n., 1760.3 volumes in-12 de: I/ (4) ff. et 384 pp.; II/ (2) ff. et 382 pp., (1) f.; III/ (2) ff. et 557 pp. Pte. restauration et pte. mouillure dans l’angle inférieur du faux-titre du tome 1 sans atteinte au texte. Reliés en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 160 x 96 mm.
Jolie édition des «chefs-d’œuvre» de Pierre et Thomas Corneille. Elle contient Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, Heraclius et Othon de Pierre Corneille et Ariane, Le Comte d’Essex, Le Menteur, Le Baron d’Albikrac, Le Festin de Pierre, La Comtesse d’orgueil et L’Inconnu de Thomas Corneille. Précieux exemplaire spécialement relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Béatrix de Choiseul-Stainville (1730-1794), duchesse de Gramont, sœur du duc de Choiseul, ministre des affaires étrangères de Louis XV. «Elle exerça par son courage et son énergie viriles une très grande influence sur son frère le ministre duc de Choiseul. Elle épousa le 16 août 1759 Antoine-Antonin, duc de Gramont, pair de France, gouverneur de la Navarre et du Béarn, dont elle fut la seconde femme. Elle mourut sur l’échafaud le 17 avril 1794. La duchesse de Gramont avait rassemblé une bibliothèque considérable reliée en maroquin rouge ou vert.» (Olivier, pl. 2160). «Les livres de la duchesse de Gramont se recommandent surtout par la qualité exceptionnelle du maroquin dont la couleur a résisté à l’action incisive du temps. Le soin avec lequel a été exécuté le ‘corps de l’ouvrage’ justifie l’empressement dont ils sont l’objet de la part des bibliophiles et les prix quelquefois élevés qu’ils obtiennent dans les ventes publiques». (E. Quentin-Bauchart, Les Femmes Bibliophiles de France, II, pp. 108-110). Les éditions de nos grands classiques conservées dans des reliures armoriées d’une provenance si prestigieuse sont fort rares.
Douze images et texte de Corneille. Editions GKM Siwert Bergström. Malmö. Suède. [1986]. In folio carré (32 x 32 cm). (18) ff. de Bristol : couvertures de carton bleu outremer renfermant sur la première un puzzle découpé en couleurs, recouvertes de 2 feuilles de Rhodoïd.
Livre d’artiste réalisé par le peintre Corneille à l’occasion des 4 ans de son fils. Corneille (1922-2010) fut membre fondateur du groupe CoBrA, peintre de la couleur et du plaisir. Le portrait frontispice de Corneille et son fils est suivi de douze planches (six en couleurs et six en noir), en sérigraphie. Le texte de l’artiste, en regard des compositions, est écrit en trois langues : français, suédois et anglais.
1678 1 P., G. Quinet, 1678, in-12 de 183 pp., relié pleine basane, dos 5 nerfs richement orné, titre or sur pièce de maroquin bordeaux, roulette sur les nerfs et sur les coupes, tranches mouchetées, gardes peignées ; empreintes d'armes estampées à froid sur les plats, ducales semble-t-il ; n'ai pas réussi à déterminer ce qui meuble les quartiers.
Deuxième édition de l'une des pièces principales de la "Querelle du Cid" avec, au verso du dernier feuillet, l'extrait du privilège du 26 novembre 1637 de l'édition originale publiée par Jean Camusat en 1638. Créé en janvier 1637, imprimé dès le mois de mars suivant, "Le Cid" remporta un immense succès mais se heurta également à des critiques acerbes, qui passionnèrent lopinion. Corneille ne respectait pas les règles du théâtre classique, entre autres la règle des trois unités. En un an, près dune quarantaine dopuscules pour ou contre Corneille virent le jour. Scudéry, auteur d' "Observations sur le Cid", suggéra dans sa "Lettre à l'illustre Académie" que la pièce fût jugée par l'Académie française. Le cardinal de Richelieu, séduit par l'idée, pria l'Académie qu'il avait créée en 1634 de nommer plusieurs commissaires chargés d'examiner la pièce. Cinq mois et trois versions plus tard, la première et la troisième révisées par Chapelain, Richelieu accordait l'autorisation d'imprimer. « Cet ouvrage fut digne de la grande réputation de cette Compagnie naissante. Elle sut conserver tous les égards quelle devait et à la passion du cardinal et à lestime prodigieuse que le public avait conçue du Cid. » (Fontenelle). L'Académie termine ainsi ses "Sentimens sur Le Cid" : « La naïveté et la véhémence de ses passions, la force et la délicatesse de plusieurs de ses pensées, et cet agrément inexplicable qui se mêle dans tous ses défauts lui ont acquis un rang considérable [...]. » Guez de Balzac enfin, mettra son autorité morale et littéraire au service dune vue comparable lorsquil écrira à Scudéry, au début de 1638, que « toute la France » est avec Corneille et que la beauté du Cid est de lordre de la « Magie ». Corneille ne se présenta à lAcadémie quaprès la mort de Richelieu et ny sera élu quà sa troisième candidature en 1647. Picot : Bibliographie des uvres de Pierre Corneille, 1381 - Jacques Schérer : La Querelle du Cid Pellisson : Relation contenant lHistoire de lAcadémie française (1653), cité dans Bibliothèque M.D. : Corneille (Rouen, 1993), n° 66 (pour loriginale).
Paris, Librairie Académique Didier, 1880. 12 x 18, 476 pp., reliure dos cuir, bon état (peu de rousseurs, cachets du Collège jésuite Saint Stanislas).
Chez Firmin Didot frères libraires, 1840, in4°, dos et mors en cuir vert, dos à 4 nerfs, entrenerfs à motifs en dorure, etat d'usage(quelques traces d'usure sur les plats et coins), t1: 704 pages avec portrait, t2: 760 pages, notes de tous les commentateurs.
[Pierre Didot l'aîné et Firmin Didot] - CORNEILLE (Pierre) ; CORNEILLE (Thomas)
Reference : 66282
(1800)
4 vol. in-18 rel. moderne demi-basane bleue, de l'imprimerie et de la fonderie stéréotypes de Pierre Didot l'aîné et de Firmin Didot, Paris An VIII ( 1800 ), 256 pp., 317 pp., 314 pp. et 241 pp.
Etat très satisfaisant (ex libris en garde, dos lég. insolés). Prix pour cet ensemble, qui regoupe des oeuvres des deux frères Corneille.
P., David le jeune, 1755, nouvelle éd., 7 vol. in-12, veau marbré, dos à nerfs, filets dorés formant caissons ornés de fleurons dorés, pièces d'auteur, de titre et de tomaison rouges, tr. rouges (rel. de l'ép.) et CORNEILLE (Thomas). Poëmes dramatiques. P., chez Gissey, 1738, nouvelle éd., 5 vol. in-12, veau marbré, dos à nerfs orné d'un double filet doré formant caissons eux-mêmes décorés de fleurons dorés, pièces d'auteur, de titre et de tomaison havane, filets dorés sur les coupes, tr. mouchetées (rel de l'ép.). (L.76)
Réunion complète des Oeuvres des frères Corneille. La pièce de Thomas Corneille, Timocrate, fut le plus grand succès théâtral du XVIIème siècle. Le tome VII de Pierre Corneille, contient les Oeuvres diverses. Picot. Bibliographie cornélienne, 638. Exemplaires très solides mais deux pièces de titre manquent et quelques coiffes sont frottées.
Signé J. Boulanger, 1840. Pension de Mr Vallée. Dessin original de 29,5 x 31 cm, sur papier beige, rehaussé à l'aquarelle. Bon état, auréole d'humidité en marge basse. Sous verre dans un cadre en pin (abimé).
Dessin très précis des maisons de la rue de la Pie à Rouen, exécuté par un élève de la Pension de M. Vallée à Rouen. La maison de gauche est devenue Musée, c'est là que Pierre Corneille est né et où il écrivit Le Cid. La maison de droite, dite "Grande maison", aujourd'hui disparue, appartenait à Thomas. La maison natale de Corneille, située 17, rue de la Pie (aujourd'hui au 4) à Rouen sur la paroisse Saint-Sauveur-du-Marché dont Corneille fut marguillier, est une propriété qu'avait acheté son grand-père en août 1584. Cette maison familiale est constituée de deux logis contigus, la « petite maison » (dans laquelle naît Pierre) et la « grande maison » (dans laquelle naît son frère Thomas et sa sur Marthe, future mère de Bernard Le Bouyer de Fontenelle). À la mort de leur père en 1639, les deux frères héritent de leurs maisons natales respectives, l'ensemble restant en indivision. Elles comportaient un jardin avec un puits commun, jardin disparu (de même que la « grande maison ») lorsqu'est créé une rue derrière la maison. Pierre Corneille revend sa maison 4 300 livres en 1683 à un chirurgien pour obtenir une rente pour sa fille Marguerite et l'établir dans un couvent où elle devient religieuse sous le nom de Sur de la Trinité. La maison passe alors dans la main successive de plusieurs propriétaires (serrurier, cabaretier).
Paris, Firmin Didot Frères, Fils et Cie, libraires, imprimeurs de l'institut de France, rue Jacob, 56 Relié 1858 Deux volumes in-4 (17,5 x 25,5 cm.), reliés demi-veau vert et percaline noire, 704 et 760 pages, plats empressés à froid, fleurons et filets dorés au dos et plats, tranches marbrées, portrait de Corneille en frontispice ; coins usés, coiffes, mors et bords frottés, intérieur frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.