1665 Couverture rigide Bruxelles, François Foppens, 1665. Un volume in-12 (16 x 10 cm), reliure plein vélin de l’époque, tache rouge au second plat (voir photo). Frontispice, 11 feuillets non chiffrés, 495 pages, 4 feuillets non chiffrés de tables, 4 figures gravées, quelques mouillures claires, quelques petites galeries de vers avec perte de quelques lettres. PICOT n° 391 : Réductions des figures de Chauveau déjà employées.Le texte original, attribué à Thomas a Kempis, s'inscrit dans le courant de la Devotio Moderna, un mouvement de réforme spirituelle de la fin du Moyen Âge, prônant une vie intérieure simple et profondément dévouée à Dieu. La traduction de Corneille, en 1656, survient dans une France marquée par les conflits religieux, notamment entre catholiques et protestants. En pleine période de la Contre-Réforme, ce texte renforce l'importance de la dévotion personnelle. L'ouvrage est divisé en 4 livres. Chaque chapitre est une méditation ou un enseignement sur des thèmes comme l'humilité, la charité, le renoncement aux biens matériels et le détachement des plaisirs terrestres. L'oeuvre de Corneille a connu un grand succès, à la fois pour son utilité dans la dévotion personnelle et pour la beauté de sa langue. Bien qu'il soit surtout connu pour ses tragédies théâtrales (Le Cid, Horace...), cette traduction témoigne de sa dévotion religieuse personnelle et de son talent à rendre accessible un texte complexe à ses contemporains. Bon état intérieur, bon exemplaire, paru du vivant de Corneille.
Assez bon