A Rouen, et se vendent à Paris chez Gabriel Quinet, 1665. In-12 de 2 ff. (titre et privilège), & 83 pages, orné d'un frontispice gravé par Louis Cossin collé au contre plat, papier roussi aux cinq derniers feuillets. Provenance: Bibliothèque de l'abbé Bernard Merlette. Veau brun d'époque, dos à nerfs orné, manque de cuir en tête et en pied.
Edition originale rare. Texte latin avec la traduction en vers de Corneille en regard. "Le poème latin traduit par Corneille se compose de 83 strophes de huit vers rimés, et présente cette particularité que les lettres initiales du premier vers de chaque strophe donnent en acrostiche la Salutation angélique: Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus et benedictus Fructus ventris tui. Cet ouvrage ascétique, d'une forme assez barbare, est attribué à Saint Bonaventure, mais il avoue lui-même dans sa préface que l'attribution ne lui parait pas certaine" (Picot). Membre de la Société historique de Compiègne (en 2009), labbé Bernard Merlette, érudit bien connu des médiévistes, notamment pour ses travaux sur les écoles et les bibliothèques de Laon, mais également pour son intime connaissance des manuscrits médiévaux et laide précieuse quil a toujours bien voulu apporter aux chercheurs, a aussi, durant plusieurs décennies, rassemblé une importante bibliothèque de recherche, au gré dune fréquentation assidue des libraires et bouquinistes parisiens. Picot, n° 137 Tchemerzine, II, 628.