Mortagne, Loncin et Daupeley, 1855-1857. 2 volumes in-8, demi chagrin époque, dos lisses ornés de filets et de roulettes dorés, titres dorés, LIX, 423 pp; 568 pp. Edition originale. Ouvrage illustré de 21 lithographies dont une en couleurs et certaines en bistre. Envoi de l'auteur à Adolphe d'Houdetot, le célèbre écrivain cynégétique, intérieur frais malgré quelques tâches et rousseurs. Coins émoussés et tordus, coiffes frottées, petites épidermures au dos du tome II, coupes usées, plats frottés, 1 page de garde déchirée au volume II mais sans manque.
L'auteur a corrigé de sa propre main certains titres et légendes d'illustrations et a remplacé au volume I des vers supprimés par la censure (p. 377-378-379). Ouvrage non mis dans le commerce. Aglaé de Corday, poète, reçut le jour au château de Baudry, près de Verneuil, commune de Rueil, canton de Brésolles, le 22 mars 1796. Parente de Charlotte de Corday par son mari, Mme de Corday (née de Postel), eut pour ami, et en quelque sorte pour professeur, Ancelot, de l'académie française. Indépendamment d'une foule d'élégies, d'épîtres et de pièces en vers, on lui doit: "Les deux soeurs" et "Dix mois en Suisse" (cf Frère, tome I, 270).
Louviers : Ch. Achaintre, 1838 In-8, (6)-XXVI-275 pages, frontispice de Ferdinand de Vanleaux. Broché, couverture imprimée, témoins conservés.
Accident au dos en tête, quelques rares rousseurs. Pages 47-48 vierges, sans manque. Edition originale du premier livre de cette descendante de Charlotte Corday. "Cet ouvrage ne fut pas mis dans le commerce, mais seulement distribué à quelques amis. Ces Pages d'album, la plupart en vers, sont signées Balzac, Victor Hugo, Lamartine, Berryer, Chateaubriand (distique en anglais), A. Barbier, Saintine, Béranger, A. de Musset ... etc." (Carteret).
"Louviers, Ch. Achaintre, 1838, in-8 plein cartonnage vert de l'époque, pièce de titre maroquin, lettres dorées, (4) + XXVI + 275 pp, frontispice (Ferdinand de Vanleaux), étiquette de publicité contrecollée sur une garde in fine, annonçant la parution prochaine de DIX MOIS EN SUISSE, du même auteur. Les pages 47 et 48 sont vierges, suivies d'un errata (tout comme l'exemplaire de la B.N.). RARE EDITION ORIGINALE du premier ouvrage d'Aglaé de Corday. Edition non mise dans le commerce. ""Cet ouvrage ne fut pas mis dans le commerce, mais seulement distribue a quelques amis. Ces Pages d'album, la plupart en vers, sont signees Balzac, Victor Hugo, Lamartine, Berryer, Chateaubriand (distique en anglais), A. Barbier, Saintine, Beranger, A. de Musset ... etc.""--(Carteret). Mention manuscrite sur la page de titre, sans doute un ENVOI : ""A Antidem (?), donné par l'auteur"", petite signature non identifiée. Aglaé de Corday, née de Postel, poètesse, parente de Charlotte Corday par son mari, naquit au château de Bressolles en 1796. Elle avait reçu une instruction extrêmement négligée que son mari Louis de Corday l'engagea à parfaire ; elle lut beaucoup, principalement les historiens, et s'essaya même dans la poésie. Elle entra en relations avec les principales personnalités littéraires de l'époque." Légers frottements, un coin un peu émoussé, couverture en bon état. Intérieur en bon état (mouillures superficielles, rousseurs éparses, quelques pages un peu défraichies).
PHOTO SUR DEMANDE.
Mortagne, Impr. Loncin et Daupeley, rue d'Alençon, 1855-1857, 2 vol. in-8°, lix-423-lxx et (7)-568 pp, 22 pl. de belles gravures hors texte (la plupart en bistre et une en couleurs), reliure demi-chagrin violine, dos à 4 nerfs et caissons très ornés, filets dorés sur les plats (rel. de l'époque), intérieur très frais et sans rousseurs, bel exemplaire, qqs corrections à l'encre de la main de l'auteur et envoi a.s. de l'auteur. Ouvrage non mis dans le commerce. Rare
Par Aglaé de Corday, née de Postel, femme poète, parente de Charlotte Corday par son mari, qui naquit au château de Bressolles en 1796. Elle a publié, indépendamment d'une foule d'élégies, d'épîtres et de poésies diverses : Les Deux Soeurs, poème (Louviers, 1838), Dix mois en Suisse (Louviers, 1839), les Fleurs Neustriennes, poésies, et La Sorcière de Laredo (Mortagne, 1855-1857). Interrogée sur pourquoi elle n'avait jamais mentionné Charlotte Corday dans son oeuvre, elle répondit : "Charlotte de Corday fut chantée par André Chénier, c'est une héroïne dont je m'honore de porter le nom, le dessein qu'elle eut d'empêcher Marat de faire le mal était très louable, mais le moyen qu'elle employa est répréhensible." Et sur l'émir Abdel-Kader qu'elle met au nombre de ses héros de prédilection : "Je l'admire pour sa renommée militaire et pour sa bravoure personnelle ; mais bien qu'il fût dans son droit de défense, d'autant plus excusable que lui, barbare, agissait contre des chrétiens, il répandit le sang français, et tout en admirant le héros arabe, une Française ne doit pas le chanter." La préface contient des appréciations élogieuses de Charles Nodier, Ancelot, Virginie Ancelot, Lamartine, Salvandy, Saintine, etc. Ouvrage cité par R. Yves-Plessis dans son Essai d'une bibliographie française de la sorcellerie (Chacornac, 1900, réf. 1707) : "Voir : Tome II (pp. 9-215) "La Sorcière de Laredo", roman catholique de sorcellerie, avec une gravure hors texte représentant la sorcière et son chat."