Belle lettre. Il remercie son « généreux confrère » pour l’envoi de son ouvrage « Votre souvenir me va au cœur et m’apporte un régal d’esprit. Il faut être vieux, infirme, oublié, pour sentir comme elle le mérite une pareille surprise. Je vous dois déjà deux belles soirées. Le voilà installé sur ma table le joli petit livre ; après vous avoir lu et relu page par page, je vous reprendrai souvent au hasard, pour tromper les heures de soucis. Vous m’appelez un vrai poète, je vous retourne le mot flatteur, accompagné de mes hommages à l’imagination fraiche et sobre qui vous distingue si fort des bizarres d’aujourd’hui… ». Il poursuit en lui précisant qu’il travaille sur une nouvelle édition de ses trois volumes " Poésies" (paru en 1884, incluant I. Onyx. Rimes galantes. II. Élégances. Dernières élégances. III. Sous les rides. Mélanges.). « Ceux que je vous ai adressés n’étaient que victimes de l’imprimeur, je me suis aperçu, à les relire trop tard, qu’ils abondaient de répliques nécessitant des corrections supplémentaires. Il m’a fallu le courage de me revoir encore et de me décider à d’autres tracas. Je pense mettre en librairie au mois de juin… ».