S.l. [Paris, Fleuri Bourriquant], 1607. Petit in-8° dérelié de 29 pp., (1) f. blanc. Signatures : [A-D]4. Quelques rousseurs.[C10]
Edition originale de la première réaction au Discours du Roy de G. Ribier. Elle serait l'oeuvre d'un avocat, selon Pierre de l'Etoile qui lui trouve "peu de substance". Selon Venard, qui a analysé toutes les pièces de cette affaire, "le premier contradicteur de Ribier est, comme lui, un catholique gallican, mais qui met sa confiance dans la coexistence confessionnelle instaurée par l'édit de Nantes, avec l'espoir que, Dieu aidant, l'unité religieuse se rétablira". Lelong attribue cette réponse au conseiller De Grieux mais cette attribution est contestée. Pour l'auteur, ce concile (proposé par Ribier) "ferait de l'Eglise gallicane une Eglise à part, ce qui accroîtrait le désordre" (Hauser) Lelong, 5887; Hauser, 3234; Venard, n°2.
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A Paris, de l'Imprimerie de Crapart, 1791 in-8, 64 pp., sous ficelle.
Ancien avocat janséniste, Armand-Gaston Camus a participé à la rédaction de la Constitution civile du clergé. Sa popularité auprès de nombreux catholiques n'était donc pas très élevée...L'auteur de ce texte, prêtre du diocèse de Chartres, l'accuse de détruire les « lois les plus anciennes du royaume : celles de la monarchie et de la religion ».M. & W., 15821. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT