S.l. [La Réole ou Bordeaux], 5 avril 1791 - 10 ventôse an VI [28 février 1798] 90 pièces in-4 ou in-folio, en feuilles.
Correspondance active de premier ordre, rassemblant les lettres écrites par les deux "Jumeaux de la Réole", les frères César et Constantin Faucher (1760-1815), à leur ami André-Daniel Laffon de Ladébat (1746-1829), à partir de 1791 député Feuillant de la Gironde à l'Assemblée législative. Le rôle des trois hommes dans les événements révolutionnaires du département étant central, on saisira sans peine l'importance de cet échange. Constantin fut par exemple maire de La Réole de novembre 1791 à décembre 1792, et César lui succéda à ce poste de décembre 1792 à janvier 1793.Nous avons fait le choix de présenter dans leur ordre chronologique, mais mêlées, les missives des deux frères ; la raison principale en est l'indistinction a priori des lettres : elles sont très rarement signées ou paraphées (de Ce pour César, de Cin pour Constantin), et, à l'instar des traits physiques de César et Constantin, présentent de grandes similitudes graphiques (sans être vraiment identiques absolument, on comparera par les exemples les deux formes des h et des d). Certains jours, les deux frères écrivent chacun une lettre à Laffon ; d'autres, ils se contentent d'une souscription à la suite de la missive de l'un des deux. Les matières couvrent à la fois les affaires nationales traitées à l'assemblée par Lafon de Ladébat, et la politique locale de la Gironde, assumée par les deux frères, avec un entrecroisement permanent (mais avec une prédominance normale des affaires locales). Les deux frères ne se privent pas de donner à maintes reprises leur opinion sur la politique générale menée à Paris, et elle n'est pas amène, notamment sur le grand sujet de la guerre avec les puissances européennes.I. [1791].1. Du mardi 5 avril 1791. Sur le convoi de Mirabeau ("Mon ami, nous avons accompagné hier le convoi de Mirabeau, l'assemblée en corps, le corps électoral, la municipalité, les députés de toutes les sections, des détachements de tous les bataillons, toutes les sociétés ou clubs, les ministres du Roi et la moitié de Paris assistèrent à ces funérailles, jamais deuil n'a été plus général et plus profond").2. Du 24 avril 1791. Sur le buste de Mirabeau et le choix entre plusieurs artistes ("Hier le concours pour ces bustes fut ouvert aux Jacobins ; il n'y eut qu'une voix pour celui de M. Dumont. On y retrouvoit l'âme et la vie de Mirabeau ... Houdon vint à ce concours, mais sans y mettre son buste").3. Du 6 août 1791. Sur les obstacles qui sont suscités aux deux frères dans la Gironde ("Le district a demandé au département par le courrier de vendredi dernier de suspendre mon frères pendant deux mois de ses fonctions, et cela sous le prétexte que les délibérations et arrêtés de la municipalité n'ont pas le ton de respect et de soumission que la hiérarchie commande").4. Du 29 novembre 1791. Sur l'effervescence des esprits.5. Du 9 décembre 1791. Annonce une lettre du maire de La Réole [= Constantin]. On joint un billet du même jour signé de Constantin : Copie de la lettre écrite le 9 Xbre 91 au Directoire du district de La Réole.6. Du 13 décembre 1791. Brosse un tableau très sombre de la situation générale ( "L'effroi est celui de la banqueroute, et celle-ci paroît inévitable si nous fesons la première attaque, ainsi qu'on dit que le Roi en a donné l'ordre. C'est la faute la plus grande et la plus cruelle qu'on pût faire : comment, sans marine disciplinée, sans sûreté du côté de l'armée, convaincus de l'infidélité des officiers, sans un sol pour le prêt, sans crédit, troubles intérieurs, factieux enhardis, ministres infidèles, disette, gardes nationales indisciplinées et neuves, clergé intrigant, jugez si le jour même de la déclaration de guerre n'est pas un signal du plus grand désordre").7. Du 17 décembre 1791. "Vous êtes et nous sommes dans la crise. Elle est violente (...). Je voudrais que le Roi écrivît à l'armée une lettre fière, grande, majestueuse, mais confiante et qu'elle [soit] remise à chaque soldat, plus une au peuple pour l'inviter à la paix, à l'union, à l'exécution des loix & à s'en raporter aux soins de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif".8. Du 31 décembre 1791. "Allons, mon cher Monsieur, faites bonne contenance - réünissez-vous pour sauver la patrie, il en est peut-être encore tems".II. [1792].9. Du 5 janvier 1792. Sur le mauvais état de la forteresse de Blaye, qui ne serait pas en mesure d'affronter l'attaque d'une escadre ennemie.10. Du 7 janvier 1792. Sur l'agitation des esprits relativement à la guerre.11. Du 9 janvier 1792. Nouvelles difficultés dans les séances du conseil municipal. "Si, si fait, je suis un fou de me passionner pour l'administration quand tout ce qui m'environne est de glace".12. Du 26 janvier 1792. Sur son opposition à la guerre qui se prépare : "Je m'oppose à la guerre. Notre situation nous coutte beaucoup, la guerre coûtera infiniment d'avantage, tuera tout crédit, fera naître peut-être la guerre civile, et puis point d'armée, &c."13. Du 31 janvier 1792. Longue lettre sur l'impréparation du pays à la guerre : "L'évêque d'Autun [Talleyrand] ne doit pas réussir à Londres. Que voulez-vous qu'on fasse d'une nation qui n'a ni armée, ni matelots, ni argent, ni crédit ; pas d'assiette assurée, point de paix intérieure, point d'union entre les deux pouvoirs bien prouvée, &c. C'est s'y prendre trop tard. Il falloit traiter l'été, et conclure après la sanction..."14. Du 3 février 1792. Critique sévère de l'assemblée législative : "Votre assemblée rétrograde. Combien elle est au-dessous de l'ancienne, et où est cette gravité, cette sagesse, cette constante application aux principales affaires ? Pourquoi cet ascendant que vous laissez prendre aux tribunes ? Pourquoi cette confiance aux frases de ces orateurs politiques de deux jours qui croyant être capables de mener un empire parce que, depuis la Révolution, ils lisent les journaux ?"15. Du 3 février : Sur des troubles occasionnés dans la région par les divisions religieuses.16. Du 9 février 1792 : Sur sa mauvaise santé qui l'oblige à ne pas assister aux séances du directoire.17. Du 11 février 1792. Nouvelles critiques de l'assemblée : "Comment est-il possible que ce malheureux côté gauche ne s'apperçoive pas du danger affreux qui nous menace dehors et dedans ?"18. Du 15 février 1792. Sur l'installation du tribunal criminel du département.19. Du 24 février 1792. Intervention en faveur de Pierre Larquey fils, jeune greffier au tribunal.20. Du 5 mars 1792 (3 bifeuillets, signés César). Longue lettre donnant quantité de nouvelles notamment locales (les inondations récentes et les dégâts occasionnés). Insiste sur la nécessité de rédiger un code matrimonial.21. Vers le 10 mars (signé César). Sur un mariage passé devant la municipalité et qui est menacé d'une action en nullité.22. Du 12 mars 1792. Sur la politique de fermeture des églises en Saintonge.23. Du 23 mars 1792. Sur la mort de l'Empereur [Léopold II], et les agitations persistantes de l'assemblée.24. Du 20 mars 1792. Nouvelles de Saint-Domingue (Les Cayes, Jacmel), et des massacres de blancs qui s'y déroulent : "Voilà où l'orgueil aristocratique et la rupture d'un concordat quand on est le plus foible nous ont conduits. Je vous donné à penser quel effet cela peut produire pour la constitution relativement aux ports de mer et au commerce d'exportation à l'étranger".25. Du 22 mars 1792. Obstacles persistants rencontrées par la muncipalité.26. Du 26 mars 1792 (deux bifeuillets). Sur les relations entre les différents corps administratifs.27. Du 28 mars 1792. Sur la nomination des nouveaux ministres.28. Du 30 mars 1792 (6 pp.). Politique locale.29. Du 31 mars 1792. "Les colons et les armateurs crient contre le décret sur les colonies. On le sçaura là-bas avant le départ des forces, et il y peut produire le plus mauvais effet, je le crains".30. Du 2 avril 1792 (10 pp., signées César). Sur le jugement de Bertonneau, administrateur opposé aux Faucher, et refusant de loger les volontaires dans sa résidence de La Réole.31. Du 2 avril. Grande lassitude des fonctions municipales ...32. Du 3 avril 1792. Sur les finances de la commune.33. Du 3 avril. "Nous dressons un état de nos dettes et de nos ressources. Il nous faut quelques avances de toute nécessité".34. Du 11 avril 1792. Expédie un exemplaire du jugement contre Bertonneau (qui est joint à la lettre sous forme de placard in-folio, signé de Constantin Faucher, président du tribunal de police).35. Du 14 avril 1792. "Votre décret contre les costumes des prêtres me paroît très propre à gâter les affaires. Tous nos fonctionnaires en murmurent".36. Du 17 avril 1792. "Tout ceci s'appaisera, j'y compte : mais la liberté de culte ? n'y comptez pas de longtems. Les deux espèces de prêtres ne vallent rien - intollérans de part et d'autre".37. Du 21 avril 1792. "La guerre est la mort de la constitution. Je le prédis, et après elle, la débâcle sera généralle".38. Du 21 avril. "La paix règne ici, mais je pense qu'il nous sera impossible d'établir la liberté du culte. Le peuple est poussé par le club, celui-ci par quelques enragés que je ne connais pas".39. Du 24 avril 1792. "Par un extraordinaire adressé à un particulier, nous avons appris que le Roi alloit faire usage le 19 de l'initiative. Je tiens cela pour un grand, le plus grand des malheurs".40. Du 25 avril 1792 (2 bifeuillets). Sur les émeutes frumentaires (La Réole serait la seule ville épargnée dans la région). 41. Du 25 avril. "J'ai votre lettre sur la guerre. Elle m'oppresse à ne pouvoir respirer".42. Du 25 avril. Complète les lettres de son frère du même jour.43. Du 28 avril 1792. Sur la communication de la déclaration de guerre du 20 avril : "Le jour que nous apprîmes la déclaration de guerre, il s'ouvrit au club une souscription pour en payer les frais .."44. Du 30 avril 1792 (5 pp.). "Je n'ai aucune foi au cabinet de Londres. C'est sur le fait du commerce, le cabinet de Cartage. Le principe mercantile est celui de l'avarice ; celui de l'ambition n'est pas toujours en activité, il a des pauses - celui du profit n'en a jamais".45. Du 4 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). "Je vous mandai le dernier courrier, mon ami, ma nomination comme commissaire pour aller à Paris deffendre les intérêts de notre commune" (notamment la suspension de son frère).46. Du 5 mai 1792. "J'entends de toute part et dans tout le Royaume, les imbéciles compter sur la désorganisation des armées ennemies, &c., &c. Quelle confiance françoise ! quelle ignorance crasse !"47. Du 7 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). Nouvelles de la région.48. Du 7 mai. "Cet échec est d'une importance bien grave à mes yeux. Je ne puis chasser de ma tête qu'il ne vienne de ce qu'on travaille le peuple et l'armée. Je parle de cette affreuse et cannibale indiscipline. Sans l'intrigue démoniaque de ces enragés qui veulent tout détruire et nous ramener à l'anarchie généralle pour rétablir l'Ancien Régime, ce désordre n'auroit pas eu lieu."49. Du 10 mai 1792. Mauvaises nouvelles de l'agitation de La Réole, et aussi en provenance de Saint-Domingue.50. Du 11 mai 1792 (6 pp.). "Nous vous envoyons la délibération du bureau municipal qui fut annullée par le directoire de département à cause des expressions vives et amères et manquant de respect ..."51. Du 15 mai 1792. Sur les débuts malheureux des opérations militaires.52. Du 18 mai 1792 (par César). Sur la reprise des fonctions de Constantin Faucher comme maire de La Réole le 16 mai précédent : "Nos concitoyens redoublent leurs témoignages d'attachement le jour que mon frère a repris ses fonctions (avant-hier). Plus de 400 citoyens presque tous pères de famille sont venus le chercher avec une musique nombreuse à leur tête".53. Des 18-19 mai 1792. Sur l'arrestation arbitraire par la foule de 6 prêtres réfractaires.54. Du 21 mai 1792. "Je frémis sur votre Paris. Prenez un parti, un parti sévère, sans cela vous vous fusillerez avant la Saint-Jean".55. Du 26 mai 1792. Sur la multiplication des complots et menées "aristocratiques" ...56. Du 4 juin 1792. Sur les poursuites engagées par la commune de Castillon contre le directoire de la Gironde.57. Du 18 juin 1792 . Lutte sourde entre la commune et le district ..58. Du 2 juillet 1792 (2 bifeuillets). "Nous venons de nous trouver dans une position critique : le club de Bordeaux nous a envoyé une lettre imprimée et circulaire pour nous demander de nommer sans retard deux commissaires qui se rendront sur le champ à Bordeaux pour y former un comité central qui avisera au moyen de sauver la chose publique presque désespérée".59. Du 4 juillet 1792 (9 pp., avec une apostille paraphé Ci). Sur les menées de la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux, et les traces négatives laissées dans l'opinion départementale par la suspension de Constantin.60 Du 16 juillet 1792. "Mon frère et moi sommes ici sous le poignard des assassins : il y a quatre jours qu'un membre de notre Société des amis de la Constitution a été renversé sans mouvement d'un coup violent dans la poitrine, au moment où il entroit dans la salle du club".61. Du 16 juillet. Sur l'arrivée du décret de la "patrie en danger". 62. Du 17 juillet 1792. Sur un massacre de 3 prêtres à Caudéran.63. Du 20 juillet 1792. Menées diffamatoires contre les deux frères.64. Du 23 juillet. Émigration d'un grand nombre de prêtres en Espagne.65. Du 25 juillet 1792. Sur l'agitation à l'assemblée nationale.66. Du 29 juillet 1792. Félicité Laffon de Ladébat sur l'obtention de poste de président de l'assemblée (il y a avait été élu le 23 juillet).67. Du 31 juillet 1792. Visite de Ramond de Carbonnières (1755-1827), député à la Législative, cible de l'extrême gauche, et qui avait demandé un congé pour sa santé (il ne reviendra plus à l'assemblée), et se retira à Tarbes. "Eh bien, vous aviez bien raison de dire que votre présidence seroit orageuse."68. Du 4 août 1792. Sur la conscription des volontaires envoyés aux frontières. 69. Du 6 août 1792 (de Bordeaux). Sur l'enrôlement du bataillon bordelais au Champ de Mars.70. DU 6 août (de Libourne). Sur les menaces qui s'accumulent.71. Du 11 août 1792. Sur le bataillon de volontaires.72. Du 12 août 1792. - 73. Du 15 août 1792. "Je gémis sur la situation de l'État. Je le tiens pour perdu depuis plus de 6 mois. Malgré cela, il faut chercher à le sauver".74. DU 16 août 1792. Déroulement de la fête civique.75. Du 20 août 1792. "Il ne nous parvint point de détails sur les affreux événemens qui ont ensanglanté la capitale : vous me feriez plaisir de m'en envoyer une relation imprimée, il doit en courir beaucoup".76. Du 23 août 1792. Sur une adresse non parvenue à l'assemblée.77. Du 27 août 1792. Sur les "trahisons" ...78. Du 1er septembre 1792. Sur la perte de Longwy. 79. Du 4 septembre 1792. Sur la retraite de Metz.80. Du 6 septembre 1792. Élection de Vergniaud et Guadet pour la Gironde (à la Convention).81. Du 8 septembre 1792. Sur les massacres de septembre à Paris : "Cette invasion sanguinaire dans les prisons fait frémir. Je sens bien que la vengeance est le principe de ces meurtres. Si je la blâme, je suis malgré moi porté à l'indulgence quand parti du peuple moi-même, je vois et touche les trahisons ministérielles &c. Ces gueux-là nous ont tué".82. Du 9 septembre 1792. Sur les députés de la Gironde élus à la Convention. 83. Du 10 septembre 1792. Exaltation des clubs popualires.84. Du 11 octobre (2 bifeuillets). Vifs reproches sur l'absence de nouvelles ...85. Du 14 octobre 1792. - 86. Du 26 octobre 1792. - 87. Du mercredi 26 décembre 1792 (2 bifeuillets). - 88. Du 31 décembre 1792. Correspondance avec Ramond "qui se plonge dans les bains de souffre des Pyrénées".III. 1793.89. Du 12 janvier 1793. "Nous sommes encore plus impatiens de recevoir la nouvelle constitution que le jugement".IV. 1798.90. Du 10 ventôse an VI [28 février 1798] (2 bifeuillets, signés du général César Faucher). Cette lettre n'est pas adressée à Laffon, mais à Tronson du Coudray (1750-1798), alors déporté en Guyane : "Vous avez laissé ici des amis bien vrais avec lesquels je fais commémoration de vous et de mon immuable ami Ladébat [également déporté, mais qui survivra]. Moret, Thibaudeau, Menou et Lehoc sont en communauté de sentimens avec moi pour vous aimer, vous plaindre, gémir de l'aveuglement du Directoire qui frappe de la déportation l'un des plus chauds Républicains, de plus ardent ami de la liberté".Cf. Lemay (Edda) : Dictionnaire des législateurs, II, pp. 445-448 p. 634 (pour le voyage de Ramond).ON JOINT une pièce judiciaire relative à Constanttin Faucher : Jacques Bouilhac, domicilié de la commune et canton de Saint-Ferme, aux citoyens juges du tribunal civil du département de la Gironde (un bifeuillet in-folio écrit sur trois pages, contenant la requête de Bouilhac et la sentence du tribunal). Du 15 frimaire an VIII [6 décembre 1799], concerne une affaire de logement de troupes : "Depuis un an, par suite de la conduite la plus étrange et la plus oppressive de la part du citoyen Constantin Faucher, je suis privé de l'usage de ma maison et de celuy de mes meubles. Une saisie mobiliaire a été faite à mon préjudice par ledit Faucher, il a établi des séquestres et accompagné cet acte de rigueur d'une garnison ..." Le tribunal, dans son jugement, ordonne le retrait de la garnison. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Florence, Cabinet scientifique-littéraire de J. P. Vieusseux, 1840. Grand in-8 de VI-358 pages, demi-basane verte, dos lisse orné de filets dorés.
Orné d'un frontispice gravé figurant la maison de la Fornarina à la porte Sellimiana dans le Trastevere (probablement de la main de Constantin).Decorated with an engraved frontispiece representing the house of the Fornarina at the Sellimiana gate in the Trastevere (probably by the hand of Constantin). Edition originale. C'est Paul Arbelet, qui en 1923, attribue la paternité de ce texte à Stendhal. Après un gros travail de recherche, dû à Sandra Teroni et Hélène de Jacquelot, il est permis de savoir quelle est la part prise par Stendhal dans cet ouvrage qui est à la fois une monographie sur Raphaël et un manuel d'apprentissage à la vision du tableau. Travail de symbiose, Stendhal se greffe sur l'écriture de Constantin. Rédigées entre 1835 et 1837, les dix-sept notices sur les tableaux que le peintre sur porcelaine avait copié afin de faire des émaux, seront le début du texte. Puis Stendhal encouragera son ami à élargir son propos, en évoquant les palais, les églises de Rome, et les plus beaux tableaux. C'est lui qui propose le titre; c'est encore Stendhal qui se livre à un important travail de rédaction et de révision — il réécrit parfois complètement et rédige des passages voire des chapitres entiers. Il veille à la mise au net, à la présentation typographique, aux titres courants, mais aussi à l’articulation du texte (il s’est chargé de répartir la matière en chapitres), texte qu’il complète sur épreuve et jusqu’au stade du manuscrit final, car c’est encore lui qui signe les « bons à tirer ». C'est donc une véritable œuvre à quatre mains. Très bel exemplaire, malgré un dos passé. Ex-libris de Charles Gautier. V. Lieber, Ex-libris genevois, n°203; voir l'édition du texte par S. Teroni et H. de Jacquelot aux éditions Beaux-Arts de Paris.First edition. It was Paul Arbelet, who in 1923 attributed the authorship of this text to Stendhal. After a great research work, due to Sandra Teroni and Hélène de Jacquelot, it is possible to know what part Stendhal plays in this work which is both a monograph on Raphael and a learning manual to read the paintings. Work of symbiosis, Stendhal is added on the writing of Constantin. Written between 1835 and 1837, the seventeen explanatory leaflets on the paintings that the painter on porcelain had copied in order to make enamels, will be the beginning of the text. Then Stendhal will encourage his friend to broaden his words, by evoking the palaces, the churches of Rome, and the most beautiful paintings. It is him who proposes the title; it is still Stendhal who makes an important work of writing and revision - he sometimes rewrites completely and writes passages or even entire chapters. He keeps a watchful eye on set up of printing page,on the typographical presentation, to the running titles, but also to the lining sentence of the text (he was responsible for dividing the material into chapters), text which he completes on proof sheet and until the final manuscript, because it is still him who signs the "ready for press". It is a real work with four hands. Very nice copy.
[Constantin Guys] - Baudelaire, Charles - Guys, Constantin (ill.)
Reference : 4303
(1920)
Paris Aux éditions du Sagittaire, chez Simon Kra 1920 in-16 broché Paris, Aux éditions du Sagittaire, chez Simon Kra, 1920. 15 x 15,5 cm, in-16, 125 pp., frontispice et 13 en-têtes gravés sur bois (l'un en deux états) par Robert Dill d'après Constantin Guys, broché sous couverture de papier marbré à rabats.
Edition originale, établie par André Malraux, de ces articles parus dans le "Tintamarre" en 1846 et premier tirage des 14 compositions inédites de Constantin Guys. Tirage à 790 exemplaires. Celui-ci, non numéroté, l'un des 50 exemplaires de tête sur JAPON impérial comportant une SUITE des bois sur CHINE. Déchirures avec perte de papier à la couverture, deux planches de la suite froissées dont l'une avec accident au centre du sujet. (MONOD, 1054 ; CARTERET, IV, 61 : "édition originale et premier tirage recherché") Assez bon ///// ATTENTION : la librairie sera fermée du 17 décembre au 5 janvier. Pendant cette période je ne pourrai que prendre note de vos réservations d'ouvrages. En vous souhaitant à tous et toutes de joyeuses fêtes !
"Constantin Cavafy Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras"
Reference : 17386
(1958)
"1958. Paris Éditions Gallimard 1958 e.o. (fausse mention de 8ème ed.) - Broché 12 cm x 18 5 cm 292 pages - Poèmes de Constantin Cavafy trad. de Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras - Bon état"
Aglaé,Hélian Jacques,Constantin Jean - Constantin Jean - Constantin Jean
Reference : 23713
(1955)
Constantin Jean,Cesar Big - Constantin Jean - Constantin Jean
Reference : 21173
(1954)
Les Compagnons de la Chanson,Hélian Jacques,Constantin Jean,Sala Gilles - Constantin Jean - Constantin Jean
Reference : 78480
(1953)
Partitions sur le Prénom Comufra 1953
Etat moyen Petit format
[Erny ] - Barelli Aimé,Hélian Jacques,Constantin Jean,Marjane Léo,Clay Philippe,Delyle Lucienne,Sauvage Catherine,Darmont Marie,Jeunesse Lucien,Pills Jacques,Bourdin Roger - Constantin Jean - Constantin Jean
Reference : 78557
(1954)
Comufra 1954
Bon état Petit format
RIEDER. 1933. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 253 pages - Auteur, titre et filets dorés au dos.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
NOTA : Maurice Constantin-Weyer, né le 24 avril 1881 à Bourbonne-les-Bains et mort le 22 octobre 1964 à Vichy est un écrivain français. Né sous le seul patronyme de Constantin, il ajoutera le nom de sa deuxième femme et signera toutes ses oeuvres Maurice Constantin-Weyer.Romancier, biographe et essayiste, il a vécu dix ans dans l'Ouest du Canada entre 1904 et 1914 et cette période aventureuse de sa vie a nourri une grande partie de son oEuvre ultérieure écrite en France entre 1920 et 1950. Maurice Constantin-Weyer est un écrivain à succès connu surtout pour ses romans d'aventures dont le plus emblématique est Un homme se penche sur son passé, couronné par le Prix Goncourt en 1928, et dont l'action se situe dans les grands espaces de la Prairie du Manitoba et du Grand nord canadien au début du XXe siècle. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
NON PRECISE. NON DATE. In-12. Broché. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Intérieur frais. Paginé de 186 à 200 - Nombreuses illustrations en couleur dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
NOTA : Maurice Constantin-Weyer (24 avril 1881, Bourbonne-les-Bains - 22 octobre 1964, Vichy) est un écrivain français. Né sous le seul patronyme de Constantin, il ajoutera le nom de sa deuxième femme et signera toutes ses oeuvres Maurice Constantin-Weyer. Romancier, biographe et essayiste, il a vécu dix ans dans l'Ouest du Canada entre 1904 et 1914 et cette période aventureuse de sa vie a nourri une grande partie de son œuvre ultérieure écrite en France entre 1920 et 1950. Maurice Constantin-Weyer est un écrivain à succès connu surtout pour ses romans d'aventures dont le plus emblématique est Un homme se penche sur son passé, couronné par le Prix Goncourt en 1928, et dont l'action se situe dans les grands espaces de la Prairie du Manitoba et du Nord canadien au début du XXe siècle. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
14x20 cm, pleine reliure toile, 461 pages, état neuf, belle reliure, couverture protégée par une jaquette plastifiée, Collection Capricorne dirigée par Pierre Javet, traduit du russe par Andrée Robel -
Après la défense d'Odessa, Constantin Simonov ne se remet pas de la seconde guerre mondiale et Constantin Mikhaïlovitch Simonov, Kirill Mikhaïlovitch dit Constantine, (en russe : ; né à Pétrograd le 15 novembre 1915 (28 novembre 1915 dans le calendrier grégorien) et mort à Moscou le 28 août 1979) est un poète écrivain et journaliste soviétique. Membre du Parti communiste de l'Union soviétique depuis 19421. Il est particulièrement connu pour son poème Attends-moi ( , 1941), où un soldat demande à sa fiancée dattendre son retour de la guerre. Le poème s'adressait à la comédienne Valentina Serova (1917-1975), qui était sa compagne et avec qui il se maria en 1943. Très populaire, son poème a été mis en musique par Matveï Blanter et reste lun des poèmes les plus connus de la littérature russe.D'après Alexander Werth (La Russie en guerre tome 1, p. 299), la pièce de Simonov Gens de Russie, intégralement publiée dans la Pravda en juillet 1942 et jouée dans des centaines de théâtres d'un bout à l'autre du pays, exprimait typiquement le thème de lUnion de tous les Russes ». Werth note aussi (page 300) que « la haine des Allemands s'exprima avec le plus d'intensité dans le fameux poème de Simonov : Tue-le ! » Écrivain soviétique dorigine noble, Constantin Simonov triomphe depuis des années dans une littérature qui a pour but affiché de rééduquer lêtre humain pour construire le communisme Protégé par Staline, il a reçu six fois le prix Staline de littérature plus quaucun autre homme de lettres et il fait partie des dignitaires de la littérature soviétique. Il est devenu immensément célèbre grâce aux poèmes quil rédigeait pendant la seconde guerre mondiale, à une époque où il arpentait le front comme journaliste. Il écrit également des pièces et, depuis le début des années 1950, dinterminables romans de guerre. Politiquement, Constantin Simonov est un auteur utile au pouvoir soviétique. Dans cette logique, les honneurs officiels dont il est couvert sont parfaitement justifiés.
Paris Georges Crès & Cie 1920 in 12 (19x13,5) 1 volume reliure demi maroquin bleu à coins de l'époque, dos lisse orné, tête dorée, couverture conservée, CXV et 157 pages [2], avec un frontispice grave à l'eau forte par Constantin Brandel. Collection "Les Maitres du Livre", 68. Contenant: Hamlet ou les suites de la pitié filiale - Le miracle des roses - Lohengrin fils de Parsifal - Salomé - Pan et la Syrinx - Persée et Andromède. Jules Laforgue, Montevidéo 1860 - Paris 1887, poète français. Edition tirée à 1998 exemplaires numérotés, celui-ci un des 1900 exemplaires numérotés vélin de rives. Bel exemplaire, finement relié ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure Ed. numérotée
Genève, Vacheron-Constantin, s.d. [2003], in-8, 85 pp, cartonnage éditeur à dos de toile noire, vignette en noir au 1er plat, Catalogue du fabricant de montres de luxe Vacheron-Constantin qui présente plusieurs collections pour hommes et pour femmes : Malte, Royal Eagle, Patrimony, Egérie, 1972 et Kalla. Il est illustré de belles reproductions photographiques en couleurs, certaines tirées sur papier translucide, et contient l'histoire de la maison Vacheron-Constantin, créée en 1755 par Jean-Marc Vacheron. Petits frottements. Couverture rigide
Bon 85 pp.
Paris Charlot, coll. "Poésie et théâtre" 1947 1 vol. Broché in-12, broché, couverture à rabats, 41 pp. (couverture légèrement passée). Edition originale de la traduction du roumain par Jacques Lassaigne et Ilarie Voronca. Tirage limité à 1500 exemplaires numérotés sur vélin blanc, celui-ci avec un envoi de Jacques Lassaigne à Maurice Nadeau. Recueillis en 1933 dans la province de Gorj en Roumanie par Constantin Brailoiu, pionnier de l'ethnomusicologie et grand spécialiste du folklore roumain, ces 12 chants rituels retracent le lent cheminement du mort vers son lieu de repos et l'aident à franchir les obstacles qui sont sur sa route. Bon exemplaire, non coupé.
Paris Flammarion 2005-2015 Un volume in-4 pleine toile noire sous jaquette illustrée, 335 pages, riche iconographie en couleurs. Bel exemplaire auquel on joint: Le poinçon de Genève, Vacheron Constantin, une plaquette brochée couverture noir et or, 24 pages, illustrations couleurs, parfait état.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Editions Luc Pire, Bruxelles, 2009. In-4, cartonnnage éditeur illustré en couleurs, 191 pp. Avant-propos de Willy Demeyer, bourgmestre de la Ville de Liège et de Jean-Pierre Hupkens, échevin de la culture de la Ville de Liège - Préface, par Constantin Chariot, directeur et conservateur en chef des musées de Liège - Interview/Constantin Chariot ...
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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s.d. (ca 1937), 9x12,9cm, un dessin.
Dessin original signé de Constantin Brancusi à l'encre brune sur papier crème, provenant de la collection d'Ion Alexandrescu, tailleur de pierre ayant été le collaborateur du sculpteur en 1937-1938, pour la réalisation et l'installation de l'ensemble monumental de Târgu Jiu, plus particulièrement pour La Porte du Baiser et La Table du silence. Les rares dessins passés en vente sont essentiellement figuratifs (femmes et études anatomiques), mais les travaux préparatoires à ses sculptures sont d'une excessive rareté. Nous avons soumis au docteur Doïna Lemny, conservatrice honoraire du Musée National d'Art Moderne où elle eut la charge du fonds Brâncu?i durant trente années, et autrice de nombreuses monographies et essais sur l'artiste, cette uvre inédite qu'elle a pu authentifier et dater avec précision: « Ce petit dessin tracé à l'encre d'une main rapide sur un papier de petites dimensions interpelle par la nouveauté de la composition de formes géométriques: deux cubes superposés supportant une tête ovale encadrée dans un carré acquièrent une posture de cariatide soutenant une architrave, clairement dessinée en haut de la figure. Le tracé rapide et ferme indique l'intention de l'artiste de noter des éléments pour une composition plus complexe qu'il aurait eu l'intention de réaliser. » Bien que non daté, ce dessin peut être rapproché de deux autres compositions similaires réalisées le 3 novembre 1937. Le premier, de même dimension (9x13cm), porte le titre Eva et est enrichi au verso d'un dessin du Baiser et d'un message adressé à Ion Alexandrescu. Le deuxième est, quant à lui, d'un format supérieur (22x32cm) et présente la même composition que notre dessin avec des proportions évoquant plus explicitement une silhouette féminine (voir ci-contre). Sur ces deux autres dessins, Brâncu?i indique les matériaux qu'il envisage d'utiliser pour ce futur ensemble de sculptures: du bois (en roumain: lemn) et du plâtre (gips). Le dessin que nous proposons ne comporte pas de titre ni d'indication des matériaux, mais s'inscrit dans la recherche plastique des deux autres compositions, et pourrait être une stylisation du dessin original pour un projet de sculpture plus abstraite. L'intérêt pour cette figure féminine biblique traversa la carrière artistique de Brâncu?i. Dès 1916, il sculpte une figure en bois africanisante toute en courbes à laquelle il donne pour titre ève. La retravaillant, il réalise finalement, en 1921, une sculpture plus totémique: Adam et Ève. uvre «construite », Adam et Ève annonçait déjà l'intention de Brâncu?i de reprendre la thématique de la femme originelle, mère et protectrice qui se trouve ici émondée des attributs masculins et devenue élévation de formes premières et matricielles, le bloc, l'uf et le plan. Provenance: collection du tailleur de pierre Ion Alexandrescu, ami et proche collaborateur du sculpteur roumain. Pour plus de détails et d'éléments sur le travail de l'artiste, nous renvoyons aux nombreux ouvrages publiés par Doïna Lemny1: Le Milieu artistique et culturel de Brâncu?i: essai d'investigation à partir du legs au Musée national d'art moderne (1998, thèse soutenue en 1997), Constantin Brâncu?i 2005Brâncu?i: au-delà de toutes les frontières (2012), Brâncu?i (2012, monographie pour la rétrospective au Centre Pompidou), Correspondance Duchamp-Brâncu?i (2017) Brâncu?i: la sublimation de la forme) catalogue de l'exposition de Bruxelles 2019-2020 sous la direction de Doïna Lemny), Constantin Brâncu?i, en quête de la chose vraie (à paraître) 1. Nous remercions Madame Lemny d'avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette uvre et de nous avoir aidé à réaliser cette notice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A LA CITE DES LIVRES. 1931. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 67 pages - EXEMPLAIRE N°923/1000 au Vergé d'Arches. Ouvrage protégé d'un papier cristal transparent.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
NOTA :Maurice Constantin-Weyer est un écrivain français. Né sous le seul patronyme de Constantin, il ajoutera le nom de sa deuxième femme et signera toutes ses œuvres Maurice Constantin-Weyer. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Menu du Dejeuner du Prix du Roman d'Aventures - Gus Bofa - Albert Pigasse - Pierre Nord - Jean Bernard - Maurice Constantin Weyer - Pierre Boileau - Francis Carco
Reference : 21189
Menu du Déjeuner du Prix du Roman d'Aventures, donné à Paris le 30 mai 1938. In-4 de 4 pages au format 25,5 x 33 cm. Tirage unique à 50 exemplaires tous nominatifs ( celui-ci à été imprimé au nom de Georges Jadelot ). Couverture avec titre, ornée de 7 dédicaces autographes signées d'Albert Pigasse, Pierre Nord, Pierre Boileau, Maurice Constantin Weyer, Jean Bernard avec très beau dessin au crayon représentant un poisson lisant un manuel intitulé " Le Moulinet à Tambour Fixe ", signature de Francis Carco et une dédicace dont je n'ai pas identifié l'auteur. Au verso de la couverture on trouve le menu en lui-même, avec en regard une pages de dessins de Gus Bofa, caricaturant les membres du Jury : Albert Pigasse ( Le Détective ), Pierre Benoit, René Bizet, Frédéric Boutet, Gus Bofa, Joseph Kessel, Pierre Mac-Orlan, Emile Zavie. Francis Carco, Maurice Constantin Weyer et Léon Deffoux. En bas de page signature autographe de Gus Bofa. Quatrième plat avec dessin de Gus Bofa et justificatif de tirage.Textes des dédicaces :Albert Pigasse - Depuis le Meurtre de Roger Ackroyd, nous collaborons. Jusqu’où ? Nous en reparlerons dans vingt ans, Ma fidèle amitié.Pierre Nord - Au plus fidèle ami.Francis Carco ( signature ).Pierre Boileau - Toute ma sympathie.Jean Bernard - Avec ça mon instruction est complète, en souvenir de la Sauldre, Pâques 1938 et superbe dessin au crayon représentant un poisson lisant un manuel intitulé " Le Moulinet à Tambour Fixe " .Maurice Constantin Weyer, répondant au dessin de Jean Bernard - Avec lequel nous ne prendrons rien.Auteur non reconnu - Très cordial souvenir du plus charmant...?Gus Bofa ( signature ).
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, cart. bleu-nuit de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928)
Moulins, imprimerie Pottier, 1968 ; in-8, broché. 2ff.-XX-245pp.-2ff. Non coupé, parfait état.
Le Père Constantin était un frère Capucin, installé dans le couvent de cet ordre qui existait depuis le XVIIème siècle à Gannat. Son vrai nom était Gilbert Rabusson, fils de Joseph Rabusson, sieur de Vaure, lieutenant général de la ville et châtellenie de Gannat. La dévotion à sainte Procule, patronne de Gannat, avait été ranimée au XVIIème s. et le Père Constantin entreprend de retracer l'histoire de cette martyr chrétienne qui aurait vécue au XIIème siècle, serait fille des comtes de Rodez, serait venue à Gannat pour fuir le mariage et y aurait été décapité par son fiancé en colère. Le manuscrit du Père Constantin date de 1714, il en existe plusieurs copies dont une de 1722, conservée à Gannat. C'est ce dernier texte qui asservi à la transcription intégrale de Louis Virlogeux
1923 Reproduction intégrale des aquarelles de Constantin Guys. Editions René Kieffer, Relieur d'art, Paris, (1923). In-4° broché, Couverture blanche rempliée. Tirage total à 550 exemplaires numérotés. 1 des 500 sur vélin à la cuve (après 50 exemplaires sur japon). Illustré des reproductions en couleurs des aquarelles et des dessins du peintre Constantin GUYS.
CONSTANTIN ..//.. Père Constantin / Publié par Louis Virlogeux.
Reference : 8508
(1968)
Moulins, Imprimerie A. Pottier & Cie, 1968, 1 volume, in-8, cartonnage souple éditeur, XX-249 p.. Tirage limité à 400 exemplaires, celui-ci n°29, un des 150 numérotés, après 10 hors-commerce. Réimpression de l'édition de 1722 du père Constantin. 1 illustration hors-texte. Envoi autographe de Louis Virlogeux. Exemplaire en grande partie non coupé.
Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928)
In Spanish. Short description: Constantin Stanislavski. Manual Del Actor, Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUZLO000074