Edition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer de Benjamin Constant défendant les droits du condamné à mort Wilfrid Regnault. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jacques-Claude Beugnot. Paris, chez Béchet, Juillet 1818. In-8 de (1) f. de titre, 27 pp., (1) p. Relié en velours vert, filet d’étain encadrant les plats, large motif feuillagé en étain au centre des plats, dos lisse, doublures et gardes de papier moiré blanc, tranches mouchetées. Reliure romantique de l’époque. 197 x 127 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer par lequel Constant prend position dans l’affaire judiciaire et hautement médiatique « Wilfrid Regnault ». C. P. Courtney, A bibliography of editions of the writings of Benjamin Constant, I, 30. “Printers déclaration, 18 July, 1 000 copies, dépôt légal, 18-20 July, 1 000 copies.” (C. P. Courtney). Wilfrid Regnault, soupçonné d’avoir participé aux massacres de septembre sous la Révolution, est accusé de l’assassinat d’une servante du village d’Amfreville en Normandie. Le maire royaliste du bourg Bénigne Porte de Blosseville et le représentant du ministère public poussent les investigations à sa charge dans cette direction. Il est condamné à mort le 29 août 1817. Selon Benjamin Constant, la réputation du condamné a déterminé la sentence de la Cour d’Assises de l’Eure. En 1818, l’auteur publiera deux lettres adressées à M. Odillon-Barrot, avocat de Wilfrid Regnault, dans lesquelles il démonte méthodiquement et avec talent la machination judiciaire dont son client est victime. Le présent mémoire fait suite aux poursuites juridiques contre le marquis de Blosseville qui avait publié le 7 septembre 1817 dans le Journal des Débats un article contenant des propos calomnieux, reprenant la rumeur de mauvaise réputation du condamné. Pour Benjamin Constant, il s’agissait de savoir si une personne condamnée à mort avait le droit de défendre son honneur. « La lutte pour la liberté de la presse est accompagnée d’une campagne non moins virulente contre les abus de la justice criminelle. Constant, suivant l’exemple de Voltaire dans l’affaire Calas, mais plus hardi que son illustre prédécesseur, s’engage dans une affaire juridique qui dépasse de loin les limites d’un simple cas particulier : le procès contre Wilfrid Regnault accusé d’un meurtre que probablement, il n’a pas commis. Les brochures et articles de Constant sont une accusation de la procédure criminelle qui ne recule pas devant l‘arbitraire, et qui n’hésite pas, comme l’observe E. Laboulay à “mêler la politique à la justice et la police à la magistrature”, cela dût-il coûter la vie à un citoyen innocent. Constant, excellent juriste, profitant de sa riche expérience en procès, monte en épingle les fautes ou les infractions de la procédure de l’instruction, les erreurs matérielles sur lesquelles repose le jugement, les abus du pouvoir, les lésions du droit de défense. L’engagement humanitaire est incontestable. Mais il est, chez Constant, toujours doublé d’un engagement politique précis ; la critique des procès est en même temps un programme d’opposition. Car des erreurs matérielles, mêmes si elles sont graves et tirent à conséquence, doivent causer l’inquiétude, mais non pas nécessairement une crise politique ; mais lorsque Constant s’applique à les démontrer, on croit l’autorité judiciaire en danger. […] La vie de Regnault sera finalement sauvée mais il sera condamné à vingt ans de prison sans preuves. Constant n’a donc obtenu qu’un succès partiel, mais sa réputation dans le public a considérablement grandi. » Kurt Kloocke, Benjamin Constant, une biographie intellectuelle, p. 235, p. 353. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jean-Claude Beugnot, portant cet ex dono autographe sur le feuillet de titre : « M. Beugnot de la part de l’auteur ». Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) eut de nombreuses responsabilités gouvernementales de la Révolution française jusque sous la Restauration. Il fut tour à tour préfet, ministre, puis député. Selon Alfred François Nettment (Histoire de la littérature française sous la restauration), il fréquentait le salon de Mme de Staël où il aura côtoyé Benjamin Constant, le Comte de Ségur ou encore M. de Talleyrand. Il se distinguait par sa personnalité de « causeur piquant, sérieux, gai et instructif, [qui] prend tous les tons avec succès, suivant les hasards de la conversation. ». Selon le Journal intime de Benjamin Constant, celui-ci lui aurait-même promis la Légion d’Honneur et les Mémoires de Jacques-Claude Beugnot témoignent de quelques discussions politiques qu’ils ont pu avoir. Bel et précieux exemplaire dédicacé par l’auteur et conservé dans son élégante reliure de l’époque en velours vert. Localisation des exemplaires : seules 3 Institutions françaises semblent posséder cette rare originale.
En Français dans le texte, n°225. Paris, Treuttel et Würtz, Londres, H. Colburn, 1816. In-12 de vii, (1) p.bl., 228 pp. Quelques piqûres. Relié en demi-basane havane à coins, dos lisse orné de filets dorés formant faux-nerfs, mention Bibliothèque d’Hauteville frappé en lettres d’or en pied du dos. Reliure de l’époque. 163 x 99 mm.
Edition originale française, la première des deux parisiennes, portant bien au verso du titre la mention des formalités d’enregistrement et, à la fin, le nom de l’imprimeur Crapelet. Carteret, I, p. 178-179; Clouzot, 70; En Français dans le texte, 225. Après l’épopée des Cent-Jours et le triomphe des ultras, Benjamin Constant est contraint à l’exil. Il se rend à Londres et décide de publier en même temps à Londres et à Paris cet ouvrage écrit à Genève en 1806, au milieu des orages de la passion tumultueuse de l’auteur pour Germaine de Staël. Trois éditions parurent à la même date: une appelée communément «édition de Londres», et deux éditions de Paris portant deux adresses différentes. «Toutes trois sont rares et très recherchées» écrit Clouzot. Dans ce roman pour partie autobiographique qui reste un des chefs-d’œuvre du roman d’analyse, Benjamin Constant spectateur de lui-même campe avec talent ce héros déjà romantique incarnant le mal du siècle:«cette fatigue, cette incertitude, cette absence de force, cette analyse perpétuelle, qui place une arrière-pensée à côté de tous sentiments et qui les corrompt dès leur naissance». Cette œuvre dense et brève assurera la renommée durable de l’écrivain. «Avec ‘Adolphe’, il a donné un des romans les plus beaux de la littérature française, un des plus mystérieux, des plus provocateurs qu’on ait écrits; il suscite toujours des réactions passionnées et des études nombreuses et variées… La première édition est celle de Colburn, en association avec Treuttel et Würtz à Paris, annoncée le 6 juin dans le ‘Morning Chronicle’. Elle est rarissime (trois exemplaires connus dans les bibliothèques publiques: la British Library, Harvard et la Taylorian Institution à Oxford). La B.n.F. ne la possède pas, mais elle a la première édition parisienne publiée presque en même temps, imprimée par Crapelet d’après les épreuves de l’édition anglaise. L’éditeur français est placé avant son confrère londonien à l’adresse et la mention d’imprimeur est, bien entendu, différente.» (En Français dans le texte, 225). «On le considère comme le type même du roman d’analyse psychologique. L’auteur a publié cet ouvrage comme une «anecdote trouvée dans les papiers d’un inconnu», pour montrer à quelles sombres tragédies peut conduire la sécheresse de cœur. Sous cette forme, qui lui permet de paraître détaché de ses propres passions d’homme de son temps, ce partisan tenace des libertés constitutionnelles a pu confesser une désillusion amoureuse et défendre ses idées politiques avec une ferveur accrue». (Dictionnaire des Œuvres, I, p. 33). Il s’agit d’un «ouvrage très rare et d’une grande valeur littéraire» écrit Carteret. Exemplaire en pure condition d’époque, conservé dans sa reliure de l’époque, d’un grand roman, classique par sa vigueur, mais déjà de caractère romantique.
Piazza, Paris, 1936- Collection "Contes de France et d'Ailleurs". In-8 relié pleine basane grenat, titre doré sur le dos, tête dorée, couverture illustrée conservée, VI et 204 pages [1], avec des illustrations en couleurs de Paul-Emile Becat. Introduction d'Edmond.Pilon. Benjamin Constant, 1767 -1830, homme politique et écrivain français. Exemplaire n° LXXXI, l'un des 300 exemplaires sur papier Annam.- Intérieur bien frais, reliure en très bon état.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade", 1957. In-12 relié (17,5 x 11 cm), reliure éditeur plein cuir vert, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette blanche imprimée, rhodoïd et étui gris de l'éditeur, 1696 pages. - Édition et préface d'Alfred Roulin. Ce volume contient : Écrits autobiographiques : Adolphe - Le Cahier rouge - Cécile - Jounaux intimes - Fragments du carnet disparu. Littérature et politique : Mélanges de littérature et de politique - Réflexions sur la tragédie - Fragments des Mémoires de Madame Récamier - De l'esprit de conquête et de l'usurpation - Principes de politique - De la liberté des brochures, des pamphlets et des journaux - Sur la liberté de la presse - Discours à la Chambre des députés. De la religion considérée dans sa source, ses formes et ses développements.. Petit ex-libris. Très bon état.
Paris, Calmann Lévy éd. 1882. In-8 broché, XL-365 pp.. Ex. non coupé.
Bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A la Société d'édition "Le Livre", 1930.- Sous la direction de Emile Chamontin. In-8 broché (24,4 x 16 cm), 213 pages. Illustré de gravures au burin de Pierre Gandon (hors-texte, en-tête de chapitres, culs-de-lampe), imprimées en taille-douce par Maurice Vernant. Tirage limité à 530 exemplaires, celui-ci l'un des 450 sur vélin de cuve. 580g.- Très frais, bel exemplaire.
L'Intercontinentale d'édition à Monaco, 1945 (Les Romans Romantiques). In-4 broché de 24 x 19 cm, 86 pages, illustré en noir par Marcel Chapuis. Tirage à 950 exemplaires, celui-ci l'un des 400 ex. sur vélin pur fil de Rives (n° 13).-220g.L. - Très frais, très bon état.
P., Librairie Gründ, La Biliothèque précieuse, 1935 (?) ; in-8, 254pp.-1ff., broché. 12 illustrations pleine page en couleurs hors-texte.
Le grand roman de Benjamin Constant suivi de notes autobiographiques.
Édition Piazza « Le Livre Français », 1923, in-8° de XXVII + 125 pages, Titre des chapitres en rouge, cul-de-lampe, l'un des exemplaires numérotés sur papier velin du Marais, bibliographie de 4 pages, bon état, bien frais.
Nrf gallimard, 1951. In-12 broché, couverture rose-saumon imprimée en noir, 154 pages, bon état.
Paris, Buisson, 1798. In-8 broché de 94 pp., couverture bleue de l'époque, titre manuscrit à l'encre du temps sur le plat supérieur.
Édition originale. On a accusé Constant d'avoir publié cette brochure à l'instigation de Sieyès pour préparer les esprits au coup d'État qui se déroulera en Brumaire an VIII. La brochure publiée en 1798 et réimprimée en 1799, ne souhaite rien de plus que ce que désiraient beaucoup de gens, la réforme de la constitution pour éviter des convulsions révolutionnaires. Constant ne sut rien du complot jusqu'au 17 brumaire.Feuillets roussis. Martin et Walter, 8164.
[Paris], 20 décembre 1821. 1718 1 feuillet double in-8° plié (185 x 120 mm) manuscrit rédigé à l'encre brune, adresse au verso du second feuillet avec adresse et cachets de poste rouge et noir indiquant l'année (trace de plis, petit manque de papier par bris du cachet de cire sans atteinte). Chemise de papier d'époque.
Lettre autographe signée adressée par Benjamin Constant à son ami éditeur et journaliste Jean-Pierre Pagès, document provenant des archives de ce dernier ou figurait sa correspondance avec La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopédiste, romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine vaudoise, est lauteur de nombreux essais sur des questions politiques ou religieuses. Il a également écrit des romans psychologiques sur le sentiment amoureux comme Le Cahier rouge (1807). Républicain engagé en politique depuis 1795, Il devient sous le Consulat chef de l'opposition libérale. Élu député en 1819, il le sera encore à sa mort en 1830. Siégeant dans le groupe des célèbres « Indépendants », il est l'un des orateurs les plus en vue de la Chambre des députés et défend le régime parlementaire. Son discours « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », prononcé en 1819, oppose deux conceptions de la liberté, lune pratiquée par les « Anciens » (principalement, les citoyens de la Grèce antique), et l'autre par les « Modernes », dans nos sociétés. Il est l'un des phares de l'école libérale, luttant pour le respect des libertés individuelles dans le cadre de la Charte et contre les exigences ultraroyalistes. Ce combat est poursuivi dans la presse (le Mercure, la Minerve, la Renommée, le Courrier français), par la publication de nombreux ouvrages, et à la Chambre des députés ou il siège de 1819 à 1822 aux côté de La Fayette quil avait convaincu de se présenter aux élections. A lépoque, les deux hommes sont liés à Jean-Pierre Pagès (1784-1866), avocat, encyclopédiste et homme politique ariégeois et un des rédacteurs et fondateurs de la Constitution de la II? République Française. En 1815, sous la Restauration, Pagès est assigné à résidence à Angoulême Il commence alors un travail dhistorien (publié en 1817) sur les principes généraux du droit politique dans leur rapport avec lesprit de lEurope et avec la monarchie constitutionnelle du début de la Révolution. Pagès noue ainsi des relations épistolières avec des acteurs de la vie politique, dont Tissot, Benjamin Constant, La Fayette et Lamartine. Sur leur invitation, il sinstalle à Paris et continue décrire et de publier : Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle De 1818 à 1829. Journaliste, Il entretien une correspondance avec La Fayette au cours de son voyage aux Etats-Unis de 1824-1825. Levasseur, secrétaire du général, écrira "il était ami avec Lafayette en tant que journaliste, Lafayette est parti faire un voyage aux Etats-Unis pendant la Restauration, il lui a écrit pour que ces lettres soient publiées, et cela a donné lieu à des articles de presse à l'époque. La présente lettre de Benjamin Constant provient des archives de Pages qui incluaient ces fameuses lettres (vente publique de novembre 2022 à Toulouse). Dans cette lettre du 2O octobre 1821 expédiée par Benjamin Constant à ladresse parisienne de Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), il lui réponds à son ami son état de santé : « Merci mon cher Pagès. Je me sens mieux, mais loin dêtre bien » « tranquillisez-vous pour ce qui regarde mon médecin ». Il évoque son activité parlementaire quil poursuit malgré son état : « Jai pourtant ce matin été à la séance préparatoire, dans lespoir dobtenir un billet. Le sort na pas récompensé mon courage ». Il sinquiète ainsi que son épouse de la santé de Mme Pagès : « Je suis fâché de ce que votre femme est toujours souffrante. La mienne lui dit mille choses et à vous aussi ». Il termine sa lettre « Bien des amitiés. B. Constant » suivi du pos script um « Quand aurais-je de vous des épreuves ? ». Cette question évoque un travail dédition dun article ou dun ouvrage en cours sur lequel travaillent alors les deux hommes. Beau et rare document, témoignage du travail et des liens damitié entre ces deux penseurs et acteurs du courant libéral français de la première moitié du 19éme siècle. 1 double leaf 8-vo folded (185 x 120 mm) handwritten in brown ink, address on the back of the second leaf with address and red and black postmarks indicating the year (trace of folds, small lack of paper by breaking the wax seal without damage). Vintage paper folder. Autograph letter signed by Benjamin Constant addressed to his friend editor and journalist Jean-Pierre Pagès, document coming from the archives of the latter where appeared his correspondence with La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopedist, novelist, politician, and French intellectual of Waldensian origin, is the author of numerous essays on political and religious issues. He also wrote psychological novels about love, such as Le Cahier rouge (1807). A Republican involved in politics since 1795, he became the leader of the liberal opposition under the Consulate. Elected deputy in 1819, he will be elected again at his death in 1830. Sitting in the group of the famous "Independents", he was one of the most prominent speakers in the Chamber of Deputies and defended the parliamentary system. His speech "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes" (On the freedom of the Ancients compared to that of the Moderns), delivered in 1819, contrasts two conceptions of freedom, one practiced by the "Ancients" (mainly, the citizens of ancient Greece), and the other by the "Moderns", in our societies. He is one of the beacons of the liberal school, fighting for the respect of individual liberties within the framework of the Charter and against the ultraroyalist demands. This fight was pursued in the press (the Mercure, the Minerve, the Renommée, the Courrier français), by the publication of numerous works, and in the Chamber of Deputies where he sat from 1819 to 1822 alongside La Fayette, whom he had convinced to run for office. At that time, both men were linked to Jean-Pierre Pagès (1784-1866), a lawyer, encyclopedist and politician from Ariège and one of the drafters and founders of the Constitution of the II? French Republic. In 1815, under the Restoration, Pagès was placed under house arrest in Angoulême. He then began a work of historian (published in 1817) on the general principles of political law in their relationship with the spirit of Europe and with the constitutional monarchy of the beginning of the Revolution. Pagès thus established epistolary relations with actors of the political life, of which Tissot, Benjamin Constant, La Fayette and Lamartine. At their invitation, he moved to Paris and continued to write and publish: Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle... From 1818 to 1829. As a journalist, he kept up a correspondence with La Fayette during his trip to the United States in 1824-1825. Levasseur, secretary of the general, will write "he was a friend of Lafayette as a journalist, Lafayette left to make a trip to the United States during the Restoration, he wrote to him to have these letters published, and this gave rise to press articles at the time. The present letter of Benjamin Constant comes from the archives of Pages which included these famous letters (public sale of November 2022 in Toulouse). In this letter of October 20, 1821 sent by Benjamin Constant to the Parisian address of Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), he answers his friend about his state of health: "Thank you my dear Pagès. I feel better, but far from being well" ... "Don't worry about my doctor". He evokes his parliamentary activity which he continues in spite of his state: "I however went this morning to the preparatory session, in the hope of obtaining a ticket. Fate did not reward my courage". He worries as well as his wife about the health of Mrs. Pagès: " I am annoyed that your wife is still suffering. Mine says a thousand things to her and to you too". He ends his letter "Best regards. B. Constant" followed by the poscript um "When will I have proofs from you? This question evokes the editing of an article or a work in progress on which the two men were working. This is a beautiful and rare document, a testimony of the work and the bonds of friendship between these two thinkers and actors of the French liberal current of the first half of the 19th century.
Phone number : 06 81 35 73 35
Lausanne, Institut Benjamin Constant / Genève, éditions Slatkine, 2005. Au sommaire : Benjamin Constant, romantique froid ? - Le moyen âge à Coppet - Johann Gottfried Herder et Benjamin Constant - Ethics and polytheism in Constant's early writings : the influence of Hume, Smith and Gillies - Benjamin Constant et la naissance du mot "individualisme" - An answer to the question : what is liberalism ? Benjamin Constant and Germany - L'idée de l'individualité dans les écrits politiques de Benjamin Constant - Two liberals on religion : Tocqueville and Constant compared - Lettres inédites de membres de la famille Constant à madame de Staël - Une lettre de Benjamin Constant à Charles Malo - Chronique des "Oeuvres complètes". In-8 broché, 286 pp. Très bon état, comme neuf.
2002 Lausanne, Institut Benjamin Constant / Genève, éditions Slatkine, 2002. Sommaire : Conversation, causeries, bavardage et parlage dans les "Journaux intimes" de Benjamin Constant - Le dernier procès de Juste de Constant et l'esprit de famille chez Benjamin et chez Marianne Magnin - Les conceptions religieuses de Chateaubriand et de Constant - "Doux commerce", social organization, and modern liberty in the thought of Benjamin Constant - Benjamin Constant und Georg Sartorius - A note on John Wild - La philosophie de l'histoire d'Edmund Burke - Le "Philadelphie" à Paris. Brissot et la démocratie représentative. In-8 broché, 340 pp. Très bon état, comme neuf.
Ensemble de 15 volumes in-8 (202 x 123 mm), plein veau acajou moucheté de l'époque, dos lisses ornés d'un riche décor romantique de palettes, chaînettes, filets et fers spéciaux dorés, pièces de titre et de tomaison de veau vert bronze, tranches cailloutées assorties aux gardes.
Exceptionnel ensemble des oeuvres collectives non romanesques de Benjamin Constant, en édition originale, réunies et reliées uniformément à l'époque (sauf le dernier volume, relié à l'identique).1- Première édition collective en partie originale, recueil complet des écrits politiques, écrits de circonstances et articles de presse composés par Benjamin Constant, augmentés de l'histoire des sessions parlementaires de 1816 et 1818. (Courtney, 131a).2- Edition originale. Recueil de 69 discours prononcés par Benjamin Constant entre 1819 et 1827, précédés d'un avant-propos de l'auteur. (Courtney, 132a).3- Première édition collective de ces vingt importants essais de philosophie politique de Benjamin Constant, la plupart dans des éditions modifiées, et six inédits, précédés d'une préface de circonstance. Publié quelques mois avant la mort de l'auteur, l'ouvrage constitue l'ultime synthèse de sa doctrine et son testament politique, "véritable credo du libéralisme". (Courtney, 134a).4- Édition originale des cinq parties, conforme à la description donnée par Courtney, les deux dernières ont paru à titre posthume. (Courtney, 58a).5- Edition originale posthume. Le testament spirituel de Benjamin Constant, "expression interrompue et dernière d'une pensée qui aurait dû prolonger sa course longtemps encore". (Courtney, 63a).6- Première édition complète. Etablissement du texte, introduction et notes par Jean Mistler. Ce volume en reliure moderne à limitation de lensemble.Des rousseurs et piqûres éparses, plus soutenues à certains feuillets.Bel ensemble réuni dans une reliure romantique uniforme décorative de l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, La Tradition, 1942 ; in-4 (24 x 19,5 cm). 136 pp.-2 ff. En feuilles sous chemise et étui d'éditeur.
Edition tirée à 770 exemplaires, un des 130 sur vélin d'Arches, illustrée d'eaux-fortes originales en deux couleurs par Émilien Dufour, enrichi d'une suite en noir de toutes les planches avec remarques et d'une épreuve de la planche d'essai.
P., La Bonne compagnie, 1944. In-8 broché, couv. rempliée illustrée, 191 pp., [1] f., illustrations coloriées au pochoir dont 10 hors-texte et 10 en tête de chapitres. Exemplaire numéroté sur vélin teinté.
Petite fente au bord de la couv. en tête, bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
CONSTANT BENJAMIN (1767-1830) SERGE DE SOLOMKO (Sergueï Sergueïevitch Solomko dit) (1867-1928)
Reference : 101671
Paris, Librairie des Amateurs, A. Ferroud, 15 mai 1913, 194x130 mm environ, (89), 213 pp., (2), demi-maroquin bleu à coins, dos à 5 nerfs, caissons décorés, gardes marbrées, titre et date au dos, tête dorée, dos et couvertures conservées. Exemplaire sur vélin teinté d'Arches n°777, d'un tirage total de 1012, avec les douze illustrations pleine page en couleurs et quelques vignettes et bandeaux de Serge de Solomko.(101671)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Ides et Calendes, 1945, in-12 broché de 126 pages, couverture rempliée imprimée. *** Tirage limité à 1510 exemplaires numérotés. Exemplaire N° 1272 sur 1500 numérotés de 1 à 1500 tirés sur vélin de Biberist.
Paris, Charpentier, 1857 In-12, demi-basane verte, dos à nerfs orné de motifs dorés, 273 p.
Infimes rousseurs, dos passé avec de petits accrocs, sinon très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Gallimard, Paris, 1955. In-8, broché, xxiii-361 pp. Préface - Introduction, par Alfred Roulin - Première Partie : Lettres de Benjamin Constant à Rosalie de Constant (1786-1813) - Deuxième Partie : Correspondance de Benjamin Constant et Rosalie Constant (1813-1830) - Notes.
Un des trois mille cent cinquante exemplaires numérotés sur vélin de châtaignier de la première édition [ex. n° 1472]. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Constant Benjamin Lindsay Anna Constant de Rebecque Baronne
Reference : 006494VPVC
ISBN : B0017Y2IE4
Plon Broché D'occasion état correct 01/01/1933 150 pages
Coll. "Ecrivains de toujours" n° 78, Paris, éd. Seuil, 1968, gd. in-12, cartonnage souple, couv. portrait de Constant en noir éd., 190 pp., très nb. photos et reproductions de documents anciens en noir, bibliographie, table des matières, La vie et l'œuvre de Benjamin Constant. Pas courant Bon état; la couverture est très légèrement défraîchie
Paris, Librairie L. Conquet, 5 rue Drouot, 1889, 1 volume in-12 de 180x115 mm environ, 2ff. blancs, faux-titre avec justificatif de tirage au dos, frontispice en 3 états, titre, xv-201 pages, 1f.(table), 2ff.blancs, reliure plein maroquin orange brûlée, dos à 5 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, dentelles dorées sur les chasses, encadrement des plats d'un quintuple filet doré et motifs feuillage et fleurons à chaque angle, gardes marbrées. Exemplaire N°1, un des 100 exemplaires sur papier du Japon numérotés de 1 à 100, avec un portrait de l'auteur en frontispice en trois états, gravé par Courboin d'après Desmarais. Ors légèrement ternis sur le dos, un coin frotté, un mors en partie fendu mais structure solide, sinon bon état.
Benjamin Constant de Rebecque, né le 25 octobre 1767 à Lausanne et mort le 8 décembre 1830 à Paris, inhumé au cimetière du Père-Lachaise, est un romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine vaudoise. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Calmann-Lévy, éditeurs. (1907). In-8°. 3 f., 129 p., 2 f. Avec un frontispice. Reliure moderne, chagrin rouge, titre doré
Exemplaire sur Hollande. - Avec une dédicace autographe de Louise Constant de Rebecque a sa "chère cousine ..." sur le faux-titre. - Couverture originale frottée. Titre bruni.