Paris, 1814 - 1822 4 titres en un vol. in-8, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné de guirlandes d'oves à froid, de filets, guirlandes et fleurons dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Mors supérieurs fendus, coins abîmés.
Recueil de plusieurs textes politiques importants de Benjamin Constant à la période qui suit l'effondrement de l'Empire et la difficile mise en place du premier régime parlementaire que la France ait connu, et que l'ami de Madame de Staël voulait tirer dans le sens le plus libéral possible : I. De L'Esprit de conquête et de l'usurpation, dans leurs rapports avec la civilisation européenne. Quatrième édition, revue et augmentée. Paris, H. Nicolle, Le Normant, 1814, viij pp., 234 pp. Première édition parisienne. Cet ouvrage politique capital fut publié à Hanovre le 30 janvier 1814, pendant l'exil de l'auteur, et cette édition originale est absolument rarissime ; la seconde édition fut donnée en Angleterre, en mars de la même année. Le texte de notre édition a été considérablement remanié ; il demeure le plus fort réquisitoire contre les ressorts intimes du régime impérial, opposé par Constant à tout ce qui définit en positif l'esprit du siècle (développement des relations de commerce, et de la liberté individuelle). Il serait plus pertinent sans doute s'il ne s'appuyait surtout sur une tenace rancune personnelle (Constant fut volontairement tenu à l'écart des affaires par Napoléon pendant plus de dix ans). Courtney 10c.II. Principes de politique, applicables à tous les gouvernemens représentatifs et particulièrement à la constitution actuelle de la France. Paris, Alexis Eymery, mai 1815, xij pp., pp. 13-322, un f. n. ch. de table. Édition originale de ce traité important où Constant prend obligeamment le titre de "Conseiller d'État" que Napoléon lui avait donné à l'issue de l'entretien accordé au philosophe le 14 avril 1815. L'ami de Madame de Staël, qui comparait encore l'Empereur à Attila et à Gengis-Khan le 19 mars 1815, se voyait confier le soin de rédiger une nouvelle constitution "libérale" pour le régime restauré. Ce sera l'"Acte additionnel aux constitutions de l'Empire", promulgué le 22 avril après plusieurs entrevues entre Napoléon et Constant. Le présent ouvrage en forme pour ainsi dire le commentaire autorisé. La paternité du texte fit si peu de doutes dans l'opinion que cette nouvelle constitution fut brocardée sous le nom de "benjamine" Courtney, 17a.III. Annales de la session de 1817 à 1818. Paris, F. Béchet [Imprimerie de Poulet], 1817, [2] ff. n. ch., 136 pp., puis pp. 269-327. Ce texte forme un recueil d'amateur qui ne retient des Annales de la session de 1817, écrites à trois mains (par Constant, Pagès et Saint-Aubin) que les parties rédigées par Constant (I et V) et Pagès (II). Courtney 27a (1) et (5).IV. Lettre à Monsieur le Procureur-général de la Cour royale de Poitiers. Paris, chez les marchands de nouveautés, imprimerie de Constant-Chantpie, 1822, 24 pp. Très rare opuscule. Suite à l'arrestation du général Berton pour conspiration en 1820, l'acte d'accusation du procureur de la cour royale de Poitiers, Jean-Henri Mangin, parla d'une conjuration s'étendant aux Deux-Sèvres et au Maine-et-Loire. Les principaux auxiliaires étaient les membres d'une Société de Chevaliers de la Liberté connus aussi sous le nom de Carbonari. Il y avait eu en effet, disait-il, une sorte de fusion entre ces deux groupes originairement distincts, et le premier était devenu comme un degré d'initiation au second. Le procureur rapporta en outre des propos selon lesquels Laffitte, Foy, La Fayette et Benjamin Constant donnèrent des instructions à ces sociétés secrètes pour un nouveau mouvement à opérer sur Saumur, le but étant de détrôner le roi et de s'emparer de la famille royale. Cité nommément comme instigateur le 5 septembre 1822, Benjamin Constant fit paraître sa Lettre à Monsieur le Procureur-Général de la Cour royale de Poitiers le 17 du même mois, dans laquelle il affirme que le but de l'accusation a été de compromettre le plus de membres possibles de l'opposition. La destruction de cette brochure contenant des outrages contre des magistrats, fut ordonnée par arrêt de la Cour royale de Paris en date du 6 février 1823. Drujon, 222. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Coll. "Ecrivains de toujours" n° 78, Paris, éd. Seuil, 1968, gd. in-12, cartonnage souple, couv. portrait de Constant en noir éd., 190 pp., très nb. photos et reproductions de documents anciens en noir, bibliographie, table des matières, La vie et l'œuvre de Benjamin Constant. Pas courant Bon état; la couverture est très légèrement défraîchie
Paris, Savine, 1888 in-12, 598 pp., bradel papier fantaisie, couv. cons. (reliure de l'époque). Dos passé.
Les 255 lettres contenues dans cet ouvrage sont extraites d'une volumineuse correspondance de Benjamin Constant à divers membres de sa famille. Cette correspondance fait partie des manuscrits Constant légués en 1835 à la bibliothèque de Genève par Charles Constant de Rebecque, cousin germain du célèbre orateur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lausanne, Institut Benjamin-Constant, Oxford, The Voltaire Foundation, 1980 in-8, VIII-319 pp., texte sur deux colonnes, 1312 numéros décrits, tables, toile verte, dos lisse, titre poussé en lettres dorées sur le plat supérieur (reliure de l'éditeur). Bon exemplaire.
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Paris, Anthelme Boucher, 1823 in-8, 240 pp., demi-veau havane à coins, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pointillé doré sur les plats, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Des mouillures claires.
Unique édition, passablement rare. L'auteur, qui se présente comme "ancien visiteur de l'arrondissement de la Guienne", avait déjà commis en 1814 un mémoire sur la même organisation, intitulé Mémoires historiques des événemens relatifs à l'Institut philanthropique, et dont la finalité était identique, à savoir faire reconnaître par le gouvernement royal l'étendue des services rendus à la cause de la légitimité sous la Révolution. Constant Dupont (d'après Quérard) ou Dupont-Constant était un Antillais qui vécut essentiellement dans la clandestinité, si bien que les péripéties de son existence échappent en grande partie à la prise de l'historien.L'Institut philanthropique, sous une dénomination "neutre" et sage, était en fait une société secrète royaliste fondée en 1796 par l'abbé André-Charles Brotier et implantée au départ dans les départements de la Haute-Garonne, du Gers et de l'Ariège. Elle s'étendit ensuite à la plupart des régions du sud-ouest (Gironde, Lot-et-Garonne, Lot, Aveyron, Tarn, l'Hérault, Gard, Aude, Hautes et Basses-Pyrénées, Pyrénées-Orientales). Son action explique et prépare le terreau royaliste des années de l'Empire dans ces départements, surtout pour le basculement de Bordeaux en 1814.Très peu de mentions en apparaissent dans les sources du temps : des notations dans l'Histoire de la Révolution de l'abbé de Montgaillard ; un récit plus ou moins fantaisiste dans une des nombreuses productions de Lamothe-Langon (Mémoires et souvenirs d'un pair de France, ex-membre du sénat conservateur, 1829).Quérard II, 709. Cf. Bertaud (Jean-Paul) : Les Royalistes et Napoléon (Paris, 2009).Exemplaire de Prosper de Barante (1782-1866), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, L.-Henry May & Motteroz, s.d. (1896) 2 vol. in-12 oblongs (13 x 22 cm), 144 pp., [4] ff. n. ch., ; 160 pp., [11] ff. n. ch., avec de nombreuses illustrations en noir dans le texte, percaline bleue (I) et verte (II), dos lisses, premiers plats et dernier plat du vol. II illustrés de décors argentés (reliure de l'éditeur).
Un des nombreux guides illustrés de tourisme composés par Constant Chmielenski, dit Constant de Tours (né en 1850). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, 1864 - 1885 12 pièces in-8, en feuilles.
Ensemble vraiment peu commun de ces petits occasionnels publiés dans son exil de Genève par le militant maratiste Constant Hilbey (1817- après 1885), ouvrier tailleur qui eut toute sa vie de grandes prétentions littéraires, mais semblait enveloppé d'oubli dès avant la publication de ses pamphlets. Il y a assurément du fou littéraire dans les thèmes obsessionnels ressassés à longueur de plume (anti-cléricalisme, sentiment de persécution, etc.). La plupart de ces pièces sont absentes des catalogues de bibliothèque, et une telle réunion semble exceptionnelle.I. Les Tombeaux du Panthéon [Imprimerie Jaquemot, 1864] : 2 pp. - II. Lettre contre la crémation, ou l'usage de brûler les morts [Imprimerie Jules Carey, 1876] : 4 pp. - III. Les Cailloux de Rome, chansonnette [Imprimerie J. Carey, avril 1879] : 4 pp. - IV. Point de séparation ! [Imprimerie J. Carey, septembre 1879] : 4 pp. - V. Au peuple de Genève [Imprimerie J. Carey, 1880] : 8 pp. - VI. La Société en danger [Imprimerie J. Carey, 1881] : 8 pp. - VII. Réfutation de l'encyclique [Diuturnum illud] [Imprimerie J. Carey, décembre 1881] : 8 pp. - VIII. Une enquête [Imprimerie J. Carey, 1882] : 8 pp. - IX. Une colonie française à Genève [Imprimerie J. Carey, 1883] : 8 pp. - X. Le Travail anarchique de l'Église romaine [Imprimerie J. Carey, février 1884] : 8 pp. - XI. La Source des persécutions [Imprimerie J. Carey, juin 1884] : 16 pp. - XII. Les Plaisanteries des brigands du jour. Rapport sur le guet-apens dressé contre Constant Hilbey [Imprimerie J. Carey, 1885] : 12 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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2003 2003. Benjamin Constant: Adolphe/ Librio 2003 . Benjamin Constant: Adolphe/ Librio 2003
Très bon état
Brissot - Thivars, Libraire Paris 1824 In-12 ( 170 X 105 mm ) de 239 pages, demi-basane tabac à coins, dos lisse orné de palettes dorées, toutes tranches dorées. Edition en partie originale. "Edition importante, présentant une préface de Benjamin Constant en édition originale, donnant d'importantes variantes et nouveaux passages et fixant le texte définitif. Recherché." Clouzot, p.40. Mouillure claire en queue de volume, plus prononcée sur les derniers feuillets et au premier plat de la reliure. Bon exemplaire, de la bibliothèque P. TISSOT ( Timbre humide ).
[Paris], 20 décembre 1821. 1718 1 feuillet double in-8° plié (185 x 120 mm) manuscrit rédigé à l'encre brune, adresse au verso du second feuillet avec adresse et cachets de poste rouge et noir indiquant l'année (trace de plis, petit manque de papier par bris du cachet de cire sans atteinte). Chemise de papier d'époque.
Lettre autographe signée adressée par Benjamin Constant à son ami éditeur et journaliste Jean-Pierre Pagès, document provenant des archives de ce dernier ou figurait sa correspondance avec La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopédiste, romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine vaudoise, est lauteur de nombreux essais sur des questions politiques ou religieuses. Il a également écrit des romans psychologiques sur le sentiment amoureux comme Le Cahier rouge (1807). Républicain engagé en politique depuis 1795, Il devient sous le Consulat chef de l'opposition libérale. Élu député en 1819, il le sera encore à sa mort en 1830. Siégeant dans le groupe des célèbres « Indépendants », il est l'un des orateurs les plus en vue de la Chambre des députés et défend le régime parlementaire. Son discours « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes », prononcé en 1819, oppose deux conceptions de la liberté, lune pratiquée par les « Anciens » (principalement, les citoyens de la Grèce antique), et l'autre par les « Modernes », dans nos sociétés. Il est l'un des phares de l'école libérale, luttant pour le respect des libertés individuelles dans le cadre de la Charte et contre les exigences ultraroyalistes. Ce combat est poursuivi dans la presse (le Mercure, la Minerve, la Renommée, le Courrier français), par la publication de nombreux ouvrages, et à la Chambre des députés ou il siège de 1819 à 1822 aux côté de La Fayette quil avait convaincu de se présenter aux élections. A lépoque, les deux hommes sont liés à Jean-Pierre Pagès (1784-1866), avocat, encyclopédiste et homme politique ariégeois et un des rédacteurs et fondateurs de la Constitution de la II? République Française. En 1815, sous la Restauration, Pagès est assigné à résidence à Angoulême Il commence alors un travail dhistorien (publié en 1817) sur les principes généraux du droit politique dans leur rapport avec lesprit de lEurope et avec la monarchie constitutionnelle du début de la Révolution. Pagès noue ainsi des relations épistolières avec des acteurs de la vie politique, dont Tissot, Benjamin Constant, La Fayette et Lamartine. Sur leur invitation, il sinstalle à Paris et continue décrire et de publier : Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle De 1818 à 1829. Journaliste, Il entretien une correspondance avec La Fayette au cours de son voyage aux Etats-Unis de 1824-1825. Levasseur, secrétaire du général, écrira "il était ami avec Lafayette en tant que journaliste, Lafayette est parti faire un voyage aux Etats-Unis pendant la Restauration, il lui a écrit pour que ces lettres soient publiées, et cela a donné lieu à des articles de presse à l'époque. La présente lettre de Benjamin Constant provient des archives de Pages qui incluaient ces fameuses lettres (vente publique de novembre 2022 à Toulouse). Dans cette lettre du 2O octobre 1821 expédiée par Benjamin Constant à ladresse parisienne de Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), il lui réponds à son ami son état de santé : « Merci mon cher Pagès. Je me sens mieux, mais loin dêtre bien » « tranquillisez-vous pour ce qui regarde mon médecin ». Il évoque son activité parlementaire quil poursuit malgré son état : « Jai pourtant ce matin été à la séance préparatoire, dans lespoir dobtenir un billet. Le sort na pas récompensé mon courage ». Il sinquiète ainsi que son épouse de la santé de Mme Pagès : « Je suis fâché de ce que votre femme est toujours souffrante. La mienne lui dit mille choses et à vous aussi ». Il termine sa lettre « Bien des amitiés. B. Constant » suivi du pos script um « Quand aurais-je de vous des épreuves ? ». Cette question évoque un travail dédition dun article ou dun ouvrage en cours sur lequel travaillent alors les deux hommes. Beau et rare document, témoignage du travail et des liens damitié entre ces deux penseurs et acteurs du courant libéral français de la première moitié du 19éme siècle. 1 double leaf 8-vo folded (185 x 120 mm) handwritten in brown ink, address on the back of the second leaf with address and red and black postmarks indicating the year (trace of folds, small lack of paper by breaking the wax seal without damage). Vintage paper folder. Autograph letter signed by Benjamin Constant addressed to his friend editor and journalist Jean-Pierre Pagès, document coming from the archives of the latter where appeared his correspondence with La Fayette. Benjamin Constant (1767-1830), encyclopedist, novelist, politician, and French intellectual of Waldensian origin, is the author of numerous essays on political and religious issues. He also wrote psychological novels about love, such as Le Cahier rouge (1807). A Republican involved in politics since 1795, he became the leader of the liberal opposition under the Consulate. Elected deputy in 1819, he will be elected again at his death in 1830. Sitting in the group of the famous "Independents", he was one of the most prominent speakers in the Chamber of Deputies and defended the parliamentary system. His speech "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes" (On the freedom of the Ancients compared to that of the Moderns), delivered in 1819, contrasts two conceptions of freedom, one practiced by the "Ancients" (mainly, the citizens of ancient Greece), and the other by the "Moderns", in our societies. He is one of the beacons of the liberal school, fighting for the respect of individual liberties within the framework of the Charter and against the ultraroyalist demands. This fight was pursued in the press (the Mercure, the Minerve, the Renommée, the Courrier français), by the publication of numerous works, and in the Chamber of Deputies where he sat from 1819 to 1822 alongside La Fayette, whom he had convinced to run for office. At that time, both men were linked to Jean-Pierre Pagès (1784-1866), a lawyer, encyclopedist and politician from Ariège and one of the drafters and founders of the Constitution of the II? French Republic. In 1815, under the Restoration, Pagès was placed under house arrest in Angoulême. He then began a work of historian (published in 1817) on the general principles of political law in their relationship with the spirit of Europe and with the constitutional monarchy of the beginning of the Revolution. Pagès thus established epistolary relations with actors of the political life, of which Tissot, Benjamin Constant, La Fayette and Lamartine. At their invitation, he moved to Paris and continued to write and publish: Annales de la session 1817 et 1818 à Benjamin Constant, De la responsabilité ministérielle... From 1818 to 1829. As a journalist, he kept up a correspondence with La Fayette during his trip to the United States in 1824-1825. Levasseur, secretary of the general, will write "he was a friend of Lafayette as a journalist, Lafayette left to make a trip to the United States during the Restoration, he wrote to him to have these letters published, and this gave rise to press articles at the time. The present letter of Benjamin Constant comes from the archives of Pages which included these famous letters (public sale of November 2022 in Toulouse). In this letter of October 20, 1821 sent by Benjamin Constant to the Parisian address of Jean-Pierre Pagès (24 rue Neuve St Roch), he answers his friend about his state of health: "Thank you my dear Pagès. I feel better, but far from being well" ... "Don't worry about my doctor". He evokes his parliamentary activity which he continues in spite of his state: "I however went this morning to the preparatory session, in the hope of obtaining a ticket. Fate did not reward my courage". He worries as well as his wife about the health of Mrs. Pagès: " I am annoyed that your wife is still suffering. Mine says a thousand things to her and to you too". He ends his letter "Best regards. B. Constant" followed by the poscript um "When will I have proofs from you? This question evokes the editing of an article or a work in progress on which the two men were working. This is a beautiful and rare document, a testimony of the work and the bonds of friendship between these two thinkers and actors of the French liberal current of the first half of the 19th century.
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Edition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer de Benjamin Constant défendant les droits du condamné à mort Wilfrid Regnault. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jacques-Claude Beugnot. Paris, chez Béchet, Juillet 1818. In-8 de (1) f. de titre, 27 pp., (1) p. Relié en velours vert, filet d’étain encadrant les plats, large motif feuillagé en étain au centre des plats, dos lisse, doublures et gardes de papier moiré blanc, tranches mouchetées. Reliure romantique de l’époque. 197 x 127 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de ce plaidoyer par lequel Constant prend position dans l’affaire judiciaire et hautement médiatique « Wilfrid Regnault ». C. P. Courtney, A bibliography of editions of the writings of Benjamin Constant, I, 30. “Printers déclaration, 18 July, 1 000 copies, dépôt légal, 18-20 July, 1 000 copies.” (C. P. Courtney). Wilfrid Regnault, soupçonné d’avoir participé aux massacres de septembre sous la Révolution, est accusé de l’assassinat d’une servante du village d’Amfreville en Normandie. Le maire royaliste du bourg Bénigne Porte de Blosseville et le représentant du ministère public poussent les investigations à sa charge dans cette direction. Il est condamné à mort le 29 août 1817. Selon Benjamin Constant, la réputation du condamné a déterminé la sentence de la Cour d’Assises de l’Eure. En 1818, l’auteur publiera deux lettres adressées à M. Odillon-Barrot, avocat de Wilfrid Regnault, dans lesquelles il démonte méthodiquement et avec talent la machination judiciaire dont son client est victime. Le présent mémoire fait suite aux poursuites juridiques contre le marquis de Blosseville qui avait publié le 7 septembre 1817 dans le Journal des Débats un article contenant des propos calomnieux, reprenant la rumeur de mauvaise réputation du condamné. Pour Benjamin Constant, il s’agissait de savoir si une personne condamnée à mort avait le droit de défendre son honneur. « La lutte pour la liberté de la presse est accompagnée d’une campagne non moins virulente contre les abus de la justice criminelle. Constant, suivant l’exemple de Voltaire dans l’affaire Calas, mais plus hardi que son illustre prédécesseur, s’engage dans une affaire juridique qui dépasse de loin les limites d’un simple cas particulier : le procès contre Wilfrid Regnault accusé d’un meurtre que probablement, il n’a pas commis. Les brochures et articles de Constant sont une accusation de la procédure criminelle qui ne recule pas devant l‘arbitraire, et qui n’hésite pas, comme l’observe E. Laboulay à “mêler la politique à la justice et la police à la magistrature”, cela dût-il coûter la vie à un citoyen innocent. Constant, excellent juriste, profitant de sa riche expérience en procès, monte en épingle les fautes ou les infractions de la procédure de l’instruction, les erreurs matérielles sur lesquelles repose le jugement, les abus du pouvoir, les lésions du droit de défense. L’engagement humanitaire est incontestable. Mais il est, chez Constant, toujours doublé d’un engagement politique précis ; la critique des procès est en même temps un programme d’opposition. Car des erreurs matérielles, mêmes si elles sont graves et tirent à conséquence, doivent causer l’inquiétude, mais non pas nécessairement une crise politique ; mais lorsque Constant s’applique à les démontrer, on croit l’autorité judiciaire en danger. […] La vie de Regnault sera finalement sauvée mais il sera condamné à vingt ans de prison sans preuves. Constant n’a donc obtenu qu’un succès partiel, mais sa réputation dans le public a considérablement grandi. » Kurt Kloocke, Benjamin Constant, une biographie intellectuelle, p. 235, p. 353. Précieux exemplaire offert par l’auteur à Jean-Claude Beugnot, portant cet ex dono autographe sur le feuillet de titre : « M. Beugnot de la part de l’auteur ». Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) eut de nombreuses responsabilités gouvernementales de la Révolution française jusque sous la Restauration. Il fut tour à tour préfet, ministre, puis député. Selon Alfred François Nettment (Histoire de la littérature française sous la restauration), il fréquentait le salon de Mme de Staël où il aura côtoyé Benjamin Constant, le Comte de Ségur ou encore M. de Talleyrand. Il se distinguait par sa personnalité de « causeur piquant, sérieux, gai et instructif, [qui] prend tous les tons avec succès, suivant les hasards de la conversation. ». Selon le Journal intime de Benjamin Constant, celui-ci lui aurait-même promis la Légion d’Honneur et les Mémoires de Jacques-Claude Beugnot témoignent de quelques discussions politiques qu’ils ont pu avoir. Bel et précieux exemplaire dédicacé par l’auteur et conservé dans son élégante reliure de l’époque en velours vert. Localisation des exemplaires : seules 3 Institutions françaises semblent posséder cette rare originale.
Paris, Pichon et Didier, 1829; in-8, (V)-XIV-483 pp., index, demi-veau acajou, dos lisse orn, filets dorés, tranches citron (reliure de l'époque). Mors un peu frotté avec début de fente en tête.
Édition originale du dernier ouvrage publié du vivant de Benjamin Constant.Ces mélanges, destinés à promouvoir sa candidature à l'Académie, s'ouvrent par ce qui constitue son testament politique, véritable credo du libéralisme :"J'ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique : et par liberté, j'entends le triomphe de l'individualité, tant sur l'autorité qui voudrait gouverner par le despotisme, que sur les masses qui réclament le droit d'asservir la majorité à la minorité. Le despotisme n'a aucun droit".Suivent vingt essais qui abordent tour à tour des questions politiques (la puissance de l'Angleterre, la démocratie anglaise), littéraires (Mme de Staël) ou religieuses.Bon exemplaire, malgré les défauts signalés, de la Bibliothèque de M. Berryer (ex-libris). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Bachelier, s.d. (1835) in-4, 57 pp., broché sous couverture d'attente. Manque la seconde couverture, très abondantes rousseurs.
Extrait du Journal de l'École polytechnique. L'un des travaux du mathématicien Jean-Marie-Constant Duhamel (1797-1872) sur les équations aux dérivées partielles et leurs applications à la théorie de la chaleur.Seulement deux exemplaires au CCf (BnF et Institut). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 28 pp., en feuilles.
Député des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux Etats-Généraux, Amand-Constant Tellier (1755-1795), juriste très engagé dans les idées nouvelles, dirigea le Comité de judicature de l'Assemblée nationale.Absent de Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 7 pp., en feuilles.
Député des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux Etats-Généraux, Amand-Constant Tellier (1755-1795), juriste très engagé dans les idées nouvelles, dirigea le Comité de judicature de l'Assemblée nationale.Martin & Walter, 32 304. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1791) in-8, 28 pp., dérelié.
Député des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux Etats-Généraux, Amand-Constant Tellier (1755-1795), juriste très engagé dans les idées nouvelles, dirigea le Comité de judicature de l'Assemblée nationale.Absent de Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Pichon et Didier, 1829 in-8, (V)-XIV-483 pp., 1 f. d'errata, demi-chagrin noir, dos à nerfs (rel. du XIXe). Rousseurs. Mors restaurés.
Edition originale.Benjamin Constant aborde dans ces mélanges le problème de la démocratie anglaise, des questions littéraires (Mme de Staël, la littérature et ses rapports avec la liberté...), des réflexions sur la liberté religieuse. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Revue positiviste internationale, 1908 in-8, [4]-136 pp., broché. Défraîchi, petits manques au dos.
Le docteur Constant Hillemand (1859-1941) découvrit la pensée d'Auguste Comte par le biais de l'Abrégé du Cours de positivisme, et le cours de sociologie de Pierre Laffitte acheva de le convaincre de la pertinence de cette vision du monde, comme nombre de médecins de cette fin du XIXe siècle. Il devint le secrétaire de Laffitte de 1888 à la mort de ce dernier, survenue en 1903.?Exemplaire de Christian Cherfils, l'auteur de Bonaparte et l'Islam, avec envoi autographe de l'auteur au faux-titre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bruxelles, Hauman, Cattoir et Comp., 1837 grand in-8, [4]-XXVII-551 pp., table, demi-basane glacée bleue, dos lisse orné de triples filets dorés, tranches mouchetées de bleu (reliure de l'époque). Coiffes frottées, mais bon exemplaire.
Rare édition intermédiaire entre l'originale de 1818-1820, dont les huit volumes forment comme une grande collective politique des écrits du penseur libéral, et l'édition de 1872 révisée et élaguée par Edouard Laboulaye (en deux volumes in-8). En raison de la rareté proverbiale de l'originale, cette contrefaçon belge en un seul volume donne un accès plus commode au texte primitif. Rappelons qu'il s'agit plus d'un recueil des écrits antérieurs de Constant qu'un traité nouveau. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez l'auteur, et Honoré Champion, 1909 in-8, 31 pp., broché.
L'abbé Constant Baloche (1856-1918) était premier vicaire de la paroisse Saint-Merry.Envoi autographe de l'auteur à C. Blanchet, de la Bibliothèque nationale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie F. Champenois, s.d. (vers 1915) vue in-8 oblongue (22 x 63 cm) en dépliant, en feuille sous couverture de carton souple.
Signée de l'affichiste Constant-Léon Duval (1877-1956), très demandé pour ses talents de paysagiste, cette vue panoramique en couleurs, légendée de chaque côté, représente les différents monuments et établissements thermaux de Vichy. C'est jusqu'en 1920 seulement que ses compositions étaient imprimées chez le lithographe Champenois, ce qui donne une date approximative à notre plaquette. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Albin Michel, 1928 in-8, [2]-LXXXI-518 pp., bibliographies, broché, couverture illustrée.
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Paris, L. de Potter, s.d. (1855) 4 tomes en 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., 320 pp., [2] ff. n. ch., 336 pp. ; [2] ff. n. ch., 311 pp., [2] ff. n. ch., 367 pp., demi-maroquin Bradel cerise, couvertures imprimées et un dos conservés (reliure du XXe siècle).
Édition originale rarissime.Unique édition de ce roman, qui forme à la fois une "espagnolade" des plus classiques et le plus rare des ouvrages nés de la collaboration de deux auteurs alors très populaires.Gentilhomme désargenté et toujours à la limite du déclassement, Théodore-Louis-Auguste de Foudras (1800-1872) chercha longtemps à se procurer des ressources jusqu'à ce qu'il finît par trouver l'inspiration : déjà collaborateur assidu du Journal des Chasseurs de Léon Bertrand, il fut en France le créateur d’un nouveau genre : le roman cynégétique, qui lui apporta enfin le succès. Alors qu’il n’existait, avant ses publications, que des traités techniques, les thèmes de la chasse, du chien et de la nature entrent, avec lui, dans la littérature française. C’est son parent Carlo Camillo de Capizuchi, marquis de Bologne (en fait, le père de la première épouse de son père) qui aurait lui aurait servi d'inspirateur à titre posthume (il avait été guillotiné en 1794).Quant à Constant Guéroult (1811-1882), ce fut un des plus prolifiques romanciers d'un siècle qui en compta beaucoup : il ne cessa en fait d’écrire à partir de 1844, et son inspiration semblait inépuisable. Il jouissait d'une plume facile, mais non dénuée de précision et de talent. De 1850 à sa mort, les romans se succèdèrent, au rythme d’au moins un ouvrage par an.Un seul exemplaire au CCF (BnF). Absent de Palau comme de Thiébault.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Clichy, chez l'auteur, Paris, C. Denoix, s.d. (1909) in-8, [2] ff. n. ch., III pp., 312 pp., avec des illustrations dans le texte, broché.
Édition originale peu commune. L'ouvrage concerne à la fois l'actuelle commune et les parties annexées à Paris en 1860.Joseph-Constant Narbey (1832-1914) était alors premier vicaire de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy (1875-1914).Ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, S.E.V.P.E.N., 1964 gr. in-8, 491 pp., planches, broché.
Thèse complémentaire de Louis Dermigny. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT