1950 Lausanne: Editions du Grand-Chêne, 1950. En feuilles sous étui: 13,5 x 20,5 cm, 227-[2] pp. Belle édition bibliophile illustrée de 21 compositions originales de Michel Ciry. Tirage limité à 275 exemplaires. Celui-ci, un des 260 exemplaires sur Rives (no. 257). Chemise avec titre en capitales noir au dos. Conservé ous étui cartonné. Très délicate édition lausannoise de ce chef-d'oeuvre de Benjamin Constant.
Lausanne, Ediitons du Grand-Chêne / Henri Kaeser, (1950). Un vol. in-8 (207 x 131 mm) de 224 pp. Reliure de l'époque de demi-maroquin cerise à coins, filets à froid portés sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, tête dorés, couvertures et dons conservés.
Exemplaire présenté sous sobre mais élégnate reliure du temps. Tirage unique à 275 exemplaires seulement. Celui-ci, un des 260 exemplaires numérotés du tirage sur Rives à la forme (second papier après seulement 15 de tête sur Japon). Il recèle 21 compositions originales en taille-douce par Michel Ciry. ''Sociétaire du Salon des Peintres Graveurs et du Salon d'Automne, Ciry a également exposé au Salon des Indépendants ainsi qu'à celui des Tuileries [...]''. (in Bénézit). Doté d'une indéniable qualité de style ajoutée à une profondeur d'analyse certaine, ce récit - faisant montre de perfection dans ce qui touche à l'analyse des passions - se veut un examen de toutes les formes les plus subtiles que peut revêtir l'égotisme. Récit de la tristesse et de l'abattement, il s'en dégage une puissance de tension intérieure, une qualité de vibration dans la souffrance que seuls peuvent faire naître la méditation et le repliement dans la nature. En outre, Adolphe propose l’étude de la responsabilité d’un être humain en matière amoureuse. 'La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait". La forme adoptée par l’œuvre fait s'interroger le lecteur quant au fait de savoir s’il s’agit là d’une fiction ou si la part autobiographique prend le pas sur celle-ci. Le roman amène également un regard critique sur la société de son époque. On peut voir dans les différentes peintures qui émaillent cet écrit, des personnages, des circonstances, qui constituentautant d'allégories de la fatalité, thème fondamental du roman, lequel suit le schéma de la tragédie. La fin catastrophique en témoigne d'ailleurs... Bénézit III, Dictionnaire des peintres, p. 40. Excellente condition.