[CONRART Valentin] SCHAPIRA Nicolas
Reference : FRAHISTOXVIIE330524
(2003)
ISBN : 9782876733749
Seyssel, Champ Vallon, "Epoques", 2003, 15,5 x 24, 508 pages cousues sous couverture souple illustrée. "L'histoire de Valentin Conrart est celle d'une puissance sociale fondée sur une exceptionnelle présence dans le monde des lettres de son temps au lieu de poursuivre l'ascension familiale dans le négoce, il devient officier du roi spécialisé dans les affaires de librairie, secrétaire de l'Académie française, figure en vue des salons, personnage central enfin du monde des auteurs qui l'érigent en " secrétaire d'Etat des belles-lettres ". En démontant les ressorts de cette autorité qui n'est assise sur aucune œuvre, ce livre revisite ce que le secrétaire de l'Académie appelle lui-même la " profession des lettres " au XVIIe siècle. A suivre Conrart dans ses activités d'intermédiaire de publication, c'est-à-dire de fabrication de la réputation des auteurs, on découvre sous un nouveau jour les relations entre pouvoir royal et écrivains, le processus de production des livres entre le cabinet de l'auteur, l'atelier du libraire et la Chancellerie où se délivrent les privilèges d'impression, et par là les logiques profondes qui gouvernent la " république des lettres ". Mais Conrart utilise encore sa compétence dans le maniement des textes pour rendre de multiples services au pouvoir politique, aux aristocrates des salons, à la communauté protestante parisienne dont il est un notable, à sa famille de commerçants et de banquiers. La démarche de Nicolas Schapira consiste à observer ces espaces sociopolitiques à la lumière de l'activité d'un homme de lettres en leur sein, et à envisager en retour les lettres à partir de leurs effets dans d'autres champs sociaux, à une époque où ni la littérature ni l'écrivain n'ont encore de statut bien défini. En croisant tous les fils qui tissent une identité sociale, l'auteur démontre ainsi que le professionnel des lettres du XVIIe siècle est un professionnel de la politique, dont la réussite sociale - fortune, honneur, réputation - dépend de la capacité à négocier dans l'action, c'est-à-dire plume en main, la diversité de ses engagements."
Très bon état.
MONTPENSIER (Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de) – CONRART (Valentin).
Reference : 114718
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 622 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Pendant la Fronde, la Grande Mademoiselle fut d'abord du parti de la cour ; mais bientôt, poussée par son esprit aventureux, elle se rangea au côté de Condé et prit une part active à la lutte. Exilée par Mazarin à Saint-Fargeau en 1652, elle n'en revint qu'en 1657. Après avoir refusé des princes et des rois, elle s'éprit d'un cadet de Gascogne, Lauzun : elle l'épousa après avoir dû abandonner tous ses biens au duc du Maine, mais elle ne fut pas heureuse en ménage. Ses Mémoires rédigés sans notes et, pour partie longtemps après les faits comportent des incohérences, des erreurs et des longueurs. Mais, venant d'un témoin oculaire, les renseignements fournis sont très précieux." (Bourgeois et André II, 801) – "Premier sociétaire perpétuel de l'Académie française, Conrart note, au jour le jour, ses impressions pendant la Fronde. Habitant la rue Saint-Martin, il est bien placé pour narrer les événements qui se déroulèrent à Paris d'avril à août 1652. Dans cette narration, la partie principale est celle qui a trait à la journée du 4 juillet et aux massacres dont Conrart n'hésite pas à attribuer la responsabilité aux princes." (Bourgeois et André II, 811).
Slatkine Reprints. 1971. In-8. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 454 pages. Légères traces de colles sur la page de garde.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Valentin Conrart, 1er secrétaire perpétuel de l'Académie Française. Classification Dewey : 928-Ecrivains
[Chez l'éditeur du Commentaire Analytique du Code Civil] - MONTPENSIER, Mademoiselle de ; CONRART, Valentin ; (MICHAUD ; POUJOULAT)
Reference : 50329
(1838)
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-veau cerise, dos à 4 nerfs plats dorés orné, Nouvelle Collection des Mémoires pour Servir à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, tome IV, Chez l'éditeur du Commentaire Analytique du Code Civil, Paris, 1838, 622 pp. sur 2 col.
Joli exemplaire très bien relié (très petites mouill. et frott. en dos, mais néanmoins très beau).
Slatkine Reprints Cartonnage d'éditeur 1971 In-8 (13.5x22 cm), cartonnage d'éditeur, titre et auteur dorés au dos, 454 pages, Mémoires publiés pour la première fois par L.J.N. Monmerqué ; très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
BALZAC, Jean Louis Guez, seigneur de / CONRART, Valentin (ed.)
Reference : 2202
(1665)
1665 Paris, Louis Billaine, 1665. 2 vol. in-fol: 23 x 36 cm. I/[26] ff., [12]-1059-[1] pp.; II/ [6] ff., 717 pp., [3] ff., 218 pp., [1] f. Édition en partie originale et seule édition des oeuvres complètes. Volumes rares et recherchés d'après Brunet. Avec un portrait de l'auteur en frontispice du 1er vol. gravé par G. Vallet. Édition dirigée par Valentin Conrart où on y trouve un certain nombre de pièces inédites. Reliures de l'époque en plein veau moucheté. Dos à 6 nerfs, ornés de caissons dorés. Titre et tomaison en lettres dorées. Papier légèrement et uniformément bruni par endroit. Reliures frottées, ensemble solide et agréable à consulter.
Contenu. Tome I. Correspondance ; Tome II. "Le prince" ; "Aristipe, ou De la cour" ; "Advis prononcé et depuis écrit, ou extrait d'une conversation, dans laquelle il fut parlé des Ministres et du Ministère" ; "Socrate chrestien" ; "Dissertations chrestiennes et morales" ; "Dissertations politiques" ; "Dissertations de critique" ; "Le barbon" ; "Carminum liber primus" ; "Carminum liber II" ; "Carminum liber III" ; "Carminum liber adoptivus" ; "Epistolae selectae" . Brunet, I, 630-631 / Graesse, I, 284
Paris, Sebastien Mabre-Cramoisy, 1686. In-18 de [12]-243-[21] pages, pleine basane brune, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre absente, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Coiffes et coins frottés, petite fente au mors inferieur, un cahier légèrement déboîté.
Illustré d'un frontispice gravé. Rare publication qui ici est attribuée à Valentin Conrart, mais est en réalité l'oeuvre de Michel Le Faucheur, pasteur né à Genève en 1585. Son enfance est rude et marquée par la piété austère huguenote. Il étudie la théologie sous des maîtres illustres, tels que Théodore de Bèze et acquiert une solide connaissance, non seulement du latin, du grec et de l’hébreu, mais aussi du syriaque. Ses talents théologiques considérables lui valent une nomination comme pasteur à l’église de Dijon alors qu’il n’a que 18 ans. En 1607, il accepte un poste à Annonay (Ardèche) sans avoir reçu un congé régulier de l’Eglise de Dijon, ce qui lui vaut une plainte au synode national de La Rochelle de la même année. En 1609, il se rend à Paris et prêche trois fois à Charenton. Ces prêches sont remarqués et on rapporte même que « quand il vint à sa péroraison, il tira les larmes des yeux de la plupart de ceux de l’assistance, même de ceux de M. de Sully, encore que les componctions en ceux de sa qualité soient fort rares ». Il n’est donc pas étonnant que plusieurs Eglises se disputent ce pasteur dont la réputation oratoire se répand, y compris dans le Midi, où il prêche à l’occasion de visites chez sa sœur, mariée à Montpellier. Le Faucheur y exercera la fonction de pasteur, mais aussi de professeur de théologie à la faculté locale, qui est florissante à cette époque. Comme la plupart des pasteurs de cette époque, il doit soutenir des joutes théologiques avec des représentants de l’Eglise catholique, et notamment avec l’évêque de Montpellier.
Paris chez la Veuve Loüis Billaine 1681, in-12, (4)-347 pages(1 pp. d'errata). Basane brune époque, dos orné, tranches mouchetées; coiffe supérieure arasée, usure à un coins, frottements.
Première édition de cette correspondance écrite entre le 28 avril 1647 et le 12 juin 1649.Félibien entretint avec Valentin Conrart, premier secrétaire de l'Académie française, une correspondance ayant pour objet l'actualité littéraire au temps de la Fronde et des événements militaires et diplomatiques qui conduiront à la signature des Traités de Westphalie. André Félibien, architecte et historiographe du roi, auteur des "Entretiens sur les ouvrages et la vie des plus excellents peintres anciens et modernes", de la "Description sommaire du château de Versailles", etc.
PLESSIS-MORNAY, Philippe de MORNAY, dit & Charlotte Duplessis-Mornay (1548-1606) & Valentin Conrart ( 1603-1675 ):
Reference : 131228aaf
A Paris, chez Treuttel et Würtz, libraires, (de l’impr. de Crapelet), 1824 - 1825, gr. in-8vo, Exemplaire frais, reliure en d.-cuir d’époque, dos à 4 nerfs, orné or, plats couverts de papier marbré. Bel état.
Première édition. Haag VII, 541; Hauser, 1612; Bourgeois & André, 670; Cioranescu, 16277
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