1798 Gènes, chez Yves Gravier libraire, 1798, An I de la République Ligurienne, in-8 de 361-(1) pp., rel. postérieure fin XIXe , demipercaline bordeaux, dos lisse avec date en pied, angle supérieur de la page de faux-titre anciennement réparé, bon ex.
4e édition de ce texte, l'un des plus importants de l'auteur. Ses idées philosophiques et sociales sont principalement connues par cet ouvrage.
"In-8 de 12 pp. ; 63 pp. ; 70 pp., vélin vert, tranches rouges (reliure de l'époque)."
"Réunion de trois édition originales en faveur des réformes de Turgot. 1. [CONDORCET, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de], [Sur l'abolition des corvées], slnd, [1775]. À la fin de l'année 1775, Turgot prépare les six édits libéraux qui doivent marquer sa politique. Parmi ceux-ci, à côté de la suppression de la police des grains ou des jurandes, un d'entre eux requiert toute l'attention de Condorcet, nommé inspecteur général de la monnaie par le Contrôleur général lui-même. Il s'agit de celui destiné à mettre fin - contre une contribution financière - à la corvée, c'est-à-dire l'entretien ou la construction des routes par les paysans de manière obligatoire et sans aucune rétribution, plusieurs jours par an. Avant même la publication de l'édit libérateur, Condorcet, dans cette brochure, sous le voile de l'anonyme, dénonce avec virulence l'iniquité des corvées. ""N'oubliez pas que dans la Ville des frivolités, il s'est trouvé des hommes très-graves qui ont osé désirer que vous restassiez condamnés à travailler quinze jours sans salaires, […], de peur que pour vous délivrer de ce fardeau, il ne leur en coûtât une imposition sur leur superflu, […] & lorsque ces Gens graves voudront faire du bruit, souvenez-vous qu'ils ne crient que pour leurs intérêts, & n'ayez plus la sottise de croire que ce soit jamais pour les vôtres."" Selon le Journal de l'abbé de Véri (3 fév. 1776), ""l'ouvrage avait été enlevé tout entier par M. Turgot lui-même dès qu'il avait paru, parce qu'il était déplacé. Mais il en était resté une douzaine d'exemplaires déjà distribués ; et c'est un de ceux-là, […], qu'on a recherché pour le déférer aux chambres assemblées"". Le 30 janvier 1776, ce texte est donc supprimé par le Parlement où on a notamment dénoncé ""l'espèce de cri séditieux avec lequel, l'auteur anonyme, cherche à soulever les peuples"". L'incipit explicite de la brochure de Condorcet, ""Bénissons le Ministre bienfaisant qui nous délivre du […] fléau des corvées"", ne laissant aucun doute sur l'Égide sous laquelle se place un tel projet, c'est bien évidement le Contrôleur général qui était directement visé derrière cette censure. I.N.E.D., 1181. - Jammes, Le Bûcher bibliographique, n° 106. 2. [ANONYME], L'Ami de la France ou Le monopoleur converti. sl., 1775. Alors même que les mesures libérales de Turgot font face à la guerre des farines provoquée par la cherté des grains, cet ouvrage témoigne d'une conversion soudaine à la liberté. ""La France libre des entraves intérieures a extérieures, devient l'entrepôt de confiance de toutes les nations. La France seule devient vraiment commerçante. Le bras de l'agriculture se déploye […]"". I.N.E.D., 4541. 3. [BONCERF, Pierre-François], Les Inconveniens des droits féodaux. A Londres et Paris, Valade, 1776. Collaborateur de Turgot, Boncerf (1745-1794) dans cette brochure dénonce l'archaïsme des anciennes servitudes, ""les derniers vestiges de la barbarie Féodale"", et propose d'établir une loi pour leur rachat. ""La prospérité des Etats est, en raison de la liberté des personnes, des choses & des actions : ces trois genres de liberté rejettent l'esclavage des personnes, les différentes servitudes établies sur les fonds par le Droit féodal & les obstacles qu'apportent au commerce les privileges de vente & de fabrication, & ensuite les péages, douanes & prohibitions. […]. Le 23 février 1776, moins d'un mois après l'arrêt contre la publication de Condorcet demandant la suppression des corvées, ce nouvel écrit inspiré par la politique des réformes libérales menée par le Contrôleur général est condamné par le Parlement à être lacéré et brûlé de la main du bourreau. Deux mois et demi plus tard, Turgot est contraint à la démission. I.N.E.D., 601. - Jammes, Le Bûcher bibliographique, n° 106. Bel exemplaire. De la bibliothèque du chateau de La Roche-Guyon, propriété des La Rochefoucault, avec timbre humide à l’encre bleue."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
"CONDORCET, (MARIE JEAN ANTOINE NICOLAS CARITAT MARQUIS de).
Reference : 42119
(1795)
Paris, Agasse, l'an III de la République, une et indivisible (1795). 8vo. Bound in a very nice newer pastiche-binding in full mottled calf. Five raised bands and gilt title-label to spine. A very nice, clean, fresh, and attractive copy. VIII, 389 pp.
The rare first edition of Condorcet's main work, ""the most fully developed exposition of the progress of man"" (Printing and the Mind of Man, p. 149) and a main work of the Enlightenment as well as of historical thought in general. The author was the creator of what came to found the basis for the modern French system. The great French philosopher, political thinker and mathematician, M.J.A. Condorcet (1743 - 1794), played a seminal role in 18th century France. He was friends with the likes of d'Alembert, Voltaire, Turgot etc., and he greatly contributed to the social and political debates of politically turbulent France. As one of the few, he advocated a liberal economy, equality in public education as well as in gender and race etc. He preached constitutionalism, and his thoughts that are still influential today embody those of the Enlightenment and rationalism.""A belief in the ultimate perfectibility of man lies at the root of all progressive thinking about the human condition. The ""philosophes"" and Godwin had familiarized the reading public with this notion" it was left to Condorcet to give it its finest and most durable expression. It was the gospel of nineteenth century that mankind is destined for indefinite future progress. Condorcet, looking back and then forward, saw proof of this in the growing equality between classes and nations, the intellectual, physical and moral improvement of man" and he prophesied that popular education on correct principles would strengthen and assure this progress."" (PMM 246).During the French Revolution Condorcet came to play a dominating role, advocating a rationalist reconstruction of society, and he championed many liberal causes. In 1791 he became secretary of the Legislation Assembly, and the institution adopted his scheme for comprehensive state education, which later became the basis of the modern French system. In the struggle between the two political parties, the Girondists and the Montagnards, Condorcet occupied an independent role, but when he opposed the death penalty under the trial of King Louis XVI (still supporting the actual trial), and the radical Montagnards gained more power, Condorcet was branded a traitor, and in October 1793 a warrant was issued for his arrest. He now went into hiding for several months (almost a year), and it is during these months that he writes the work that was to become his most important, the main work ""Esquisse..."" (""Sketch for a Historical Picture of the Progress of the Human Mind""), which was published posthumously, the year after his death. In 1794 Condorcet was arrested, and two days later he was found dead in his cell, -it is unknown whether he committed suicide or was murdered because of fear of fierce reactions that would definitely have occurred had the beloved man been officially sentenced to the death penalty.""In the Esquisse"", published after his death, Condorcet traces the history of man through epochs, the first three covering his progress from savagery to pastoral community and thence to the agricultural state. The next five span the growth of civilizations and knowledge down to Descartes, and the ninth describes the revolution of Condorcet's own lifetime, from Newton to Rousseau. The prophetic view of the tenth epoch shows Condorcet at his most original. He forecasts the destruction of inequality between nation and classes, and the improvement, intellectual, moral and physical, of human nature..., it exercised considerable influence on Comte. But it is as the most fully developed exposition of the progress of man that Condorcet's work is now remembered, and it is this which has given it its lasting appeal."" (PMM 246).
Paris, Firmin Didot frères, 1847-1849. 12 vol. grand in-8 de (6)-CLXXXVI-(2)-652 pp. ; (6)-VIII-672 pp. ; (6)-664 pp. ; (6)-644 pp. ; [6]-575 ; (6)-662 pp. ; (6)-575 pp. ; (6)-662 pp. ; (6)-547 pp. ; (6)-616 pp. ; (6)-676 p. ; (6)-690 pp., percaline grise.
Édition originale de la meilleure édition collective de Condorcet, devenue au demeurant extrêmement rare. Revu sur les manuscrits de l'auteur, l'ouvrage renferme plusieurs écrits inédits de Condorcet, ainsi que nombre de lettres de Voltaire (Bengesco, III, 2058) et de Turgot. Arthur Condorcet O’Connor (1763-1852) a épousé en 1807 la fille unique du marquis ; François Arago (1786-1853) s’est chargé de la partie scientifique de l’ouvrage. Tome I : Biographie de Condorcet, correspondance, et oeuvres diverses. Tomes II et III : Eloges. Tome IV, V et VI : Mélanges de littérature et de philosophie. Tome VII à XII : Économie politique et politique. Bon exemplaire sur beau papier, non rogné. Le portrait manque. Quelques rousseurs éparses. Brunet, II, 216 ; INED, 1173.
REMY (Abbé) - MONTYOUD - CONDORCET M.J.A.N. CARITAT (M.is de).
Reference : (LCPCRELI-0010)
(1777)
(Un rare ouvrage de Condorcet sur Michel de l'Hôpital, en édition originale, relié pour la Marquise du Deffand, la célèbre salonnière du XVIIIe siècle) REMY (Abbé) - MONTYOUD - CONDORCET M.J.A.N. CARITAT (M.is de). (Ribemont, 1743 - Bourg-la-Reine, 1794) "ELOGE DE MICHEL DE L'HOPITAL, CHANCELIER DE FRANCE, DISCOURS QUI A REMPORTE LE PRIX DE L'ACADEMIE FRANCOISE, EN 1777". (Avec :) "ELOGE DE MICHEL DE L'HOPITAL, CHANCELIER DE FRANCE. DISCOURS QUI A OBTENU LE SECOND ACCESSIT DU PRIX DE L'ACADEMIE FRANCOISE, EN 1777". (Avec :) "ELOGE DE MICHEL DE L'HOPITAL, CHANCELIER DE FRANCE. DISCOURS PRESENTE A L'ACADEMIE FRANCOISE, EN 1777". 1777, Paris, Demonville. 3 ouvrages en 1 volume in-8° (223x148 mm) (dimensions pages 217x138 mm) I : 68 pp. (y compris le titre) ; II : 59, (1) pp. (y compris le titre) ; III : 124 pp. (y compris le titre, l'avertissement et l'approbation). (I : A-D8, E2 ; II : A-C8, D6 ; III : A-G8, H6) Reliure de l'époque en veau marbré. Encadrement d'un simple filet à froid sur les plats. Dos à cinq nerfs avec le célèbre fer doré du "Chat assis" et petites décorations dorées dans les compartiments et pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes. Tranches marbrées à couleurs. Gardes de papier décoré. Trois rares Editions Originales reliées ensemble. Deux petites et habiles restaurations à deux coins. Anciennes petites taches sur le premier plat, mais très bel exemplaire, très frais. Provenance : Rare exemplaire de Marie-Anne de Vichy-Chamrond, Marquise du Deffand (1696-1780), avec son célèbre fer doré du "Chat assis" frappé dans les compartiments du dos. Des écrits sur Michel de l'Hôpital consacrés au concours de l'Académie Française, la Marquise du Deffand à choisi les trois compositions qui lui ont paru les plus remarquables. L'ouvrage du célèbre philosophe et mathématicien était le meilleur. La personnalité de Michel de l'Hôpital, prônant la tolérance à l'époque si intolérante des guerres de religion, l'a évidemment inspiré. Mais son texte suscita l'hostilité des prêtres, des nobles et des amis de Necker. Prétextant que l'ouvrage excédait du double les bornes prescrites, l'académie ne lui donna pas le prix. "... Tel fut le Chancelier de l'Hôpital. Au milieu du plus violent fanatisme, il fit entendre la voix de la raison & de l'humanité ; au sein de l'anarchie & de la révolte, il défendit avec un courage égal & l'autorité du Roi & les droits de la Nation ; la corruption de son siècle, les intrigues de la Cour, n'altèrent ni son intégrité ni sa franchise ; & lorsque tous ne songeoient qu'à établir leur fortune sur les malheurs publics, seul il veillait pour la Patrie". (...) "On me reprochera peut-être de montrer les hommes sous des couleurs trop odieuses ; mais qu'on daigne se souvenir que j'ai à peindre, & le siècle le plus coupable peut-être dont les Annales du Monde aient transmis la mémoire, & dans ce siècle les classes plus élevées, c'est à dire, les plus corrompues de la Société...". L'union de Condorcet et de la Marquise du Defend est particulièrement piquante. On sait que Madame du Deffand tint un des plus importants salons du XVIIIe siècle où se côtoyaient hommes politiques, philosophes et écrivains célèbres : le Duc de Choiseul, Horace Walpole, Voltaire, d'Alembert, Montesquieu, Diderot, Condorcet, Mirabeau et bien d'autres le fréquentèrent et ce salon eut une grande influence sur la société du temps. Madame du Deffand était considérée comme une des femmes les plus spirituelles de son époque, comme en témoignent les lettres qu'elle a laissées, remarquables par la pureté de leur style. (LCPCRELI-0010) (4.500,00 €)
(Un rare ouvrage de Condorcet sur Michel de l'Hôpital, en édition originale, relié pour la Marquise du Deffand, la célèbre salonnière du XVIIIe siècle) (www.cepays-ci.com)
1795 In-8 (195 x 124 mm), demi-basane fauve de l'époque, dos lisse orné de fleurons, filets et roulettes dorés, titre doré, tranches mouchetées, viij, 389 p. (faux-titre et titre inclus). A Paris, chez Agasse, L'An III de la République, une et indivisible [1795].
Edition originale posthume de premier tirage, sans mention dédition, publiée par Pierre Daunou et Sophie de Condorcet. "Jamais ce quil est convenu dappeler les illusions du progrès na été exposé avec autant déloquence. Condorcet, à la veille de mourir par la faute de cette Révolution quil a préparée et servie, persiste et signe. Son testament est aussi celui des Lumières. Cette tentative dembrasser dun seul regard lhistoire de lhumanité pour y reconnaître les manifestations de la perfectibilité de lesprit humain sachève sur une extraordinaire évocation de lavenir de lhumanité, où lenthousiasme du philosophe sunit à la sobriété du savant" (Alain Pons, GF, 1988)."La forme sous laquelle la pensée occidentale a assimilé l'idée que le XVIIIe siècle se faisait du progrès. Ceux qui vinrent après n'eurent d'autres alternatives que de reconnaître leur allégeance ou d'affirmer leur hostilité" (Frank Manuel, "Prophets of Paris", cité par Baker, 'Condorcet', p. 449).('En Français dans le texte', 196. Martin & Walter, 8083. PMM, 246).Précédé de:LEQUINIO (Joseph-Marie). Les Préjugés détruits. Paris, Cercle social, 1793. (8), 367 p. Déchirure sans manque au faux-titre et travail de ver pp. 350-367. Exemplaire signé.Quelques rousseurs. Dos légèrement frotté. Un petit défaut de papier sans perte (p. 11).Très bon exemplaire, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
MONTESQUIEU, Charles-Louis de Secondat (baron de) - (DESTUTT DE TRACY - VILLEMAIN - D'ALEMBERT - HELVETIUS, Claude-Adrien - VOLTAIRE - CONDORCET, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de - BERTOLINI)
Reference : 25268
(1840)
Paris DALIBON 1840 -in-8 demi-veau 8 volumes, reliure demi-veau glacé havane in-octavo à coins (binding half-calfskin in-octavo with corners) (13,2 x 21,2 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos 4 nerfs (spine with raised bands), décoration "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), Auteur, Titre et Tomaison frappés "or", pièce de titre et de tomaison sur fond noir avec un filet "or" de part et d'autre, roulette "or" en place des nerfs avec un filet "or" de part et d'autre, entre nerfs à fleuron central "or" dans un fleuron fumé à froid avec double roulettes à froid et un filet "or" de part et d'autre, filet et roulette "or" en tête et en pied, Papier peigné marron aux plats, toutes tranches lisses jaspées, orné d'un Portrait-frontispice à l'eau-forte de Montesquieu d'après Devéria gravé sur cuivre par H. C. Müller, (XLVI + 429) + (442) + (472) + (526) + (615) + (VIII +456) + (566) + (487) Pages, 1822 Paris DALIBON, LIBRAIRE (imprimerie de L.-T. CELLOT) Editeur,
Comprend:I. Essai sur la vie et les ouvrages de Montesquieu, signé : D*** [Depping]. Éloge de Montesquieu, par d'Alembert. Éloge de Montesquieu, par Villemain. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence ; II. Analyse de "l'Esprit des lois" par d'Alembert. Analyse raisonnée de "l'Esprit des lois" par Bertolini. De l'Esprit des lois, I-X ; III. De l'Esprit des lois, XI-XXX ; V. De l'Esprit des lois, XXXI. Défense de "l'Esprit des lois". Réponse de M. de Risteau aux observations sur "l'Esprit des lois". Commentaire sur quelques principales maximes de "l'Esprit des lois", par Voltaire. Lettre d'Helvétius. Remerciement sincère à un homme charitable, attribué à Voltaire ; VI. Lettres persanes ; VII. Arsace et Isménie. Le Temple de Gnide. Essai sur le goût. Discours. Ébauche de l'éloge historique du maréchal de Berwick. Pensées diverses. Notes sur l'Angleterre. Poésies. Lettres familières ; VIII. Commentaire sur "l'Esprit des lois", par M. le Cte Destutt de Tracy, suivi d'observations inédites de Condorcet sur le 29e livre et d'un mémoire sur cette question : "Quels sont les moyens de fonder la morale d'un peuple" ? .......... Bonne édition des oeuvres de Montesquieu, la première à contenir le Commentaire de Destutt de Tracy, revu par l'auteur. Très complète, elle rend compte de la réception de Montesquieu du temps des Lumières (D'Alembert, François Risteau, Voltaire, Helvetius, Condorcet) et au début du XIXe. Le Commentaire sur L'Esprit des Lois de Destutt de Tracy, fut d'abord traduit en anglais et publié à Philadelphie par Jefferson en 1811. La première publication en français date de 1817 à Liège. Il forme ici l'intégralité du volume 8 avec : Quels sont les moyens de fonder la morale d'un peuple et les Observations de Condorcet. "Au système de Montesquieu, Destutt de Tracy oppose un plan de gouvernement républicain reposant sur le suffrage universel. C'est à l'époque redevenu une nouveauté. Il définit la liberté par le pouvoir d'exécuter ses volontés et, par là d'atteindre au bonheur" (D. Bagge, "Les idées politiques en France sous la Restauration", p. 150). (Brunet, III, 1859. Vicaire, V, 1104) ....... BELLE RELIURE ROMANTIQUE ...... TRÉS BIEN RELIÉ ............ EN TRÉS BON ÉTAT (very good condition). en trés bon état
Londres, 1786 In-8 de (2)ff., 322pp., veau rose, chainette dorée d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisse orné de lyres dorées dans des caissons dorés, pièces de maroquin vert foncé, roulette dorée sur les coupes, bordures ornées d'une dentelle à froid, tranches pailles (reliure de l'époque).
"Édition originale. Même s'il fut l'intime de l'homme comme du ministre, l'intérêt de cette Vie de Monsieur Turgot, publiée par Condorcet en janvier 1786, ""tient moins à son aspect biographique qu'à l'exposé des idées de Turgot que Condorcet faisait siennes"" (É. et R. Badinter). Le projet de Turgot comprenait une profonde réforme judiciaire et le droit pour tous les propriétaires de contribuer à la formation des lois. À défaut de constitution républicaine, Turgot appelait de ses vœux une monarchie constitutionnelle. Et Condorcet de formuler cette proposition essentielle : ""La Constitution républicaine, c'est celle où les droits de l'homme sont conservés."" La théorie fiscale de Turgot est ici justifiée mathématiquement. À ce titre, l'ouvrage est retenu parmi les livres marquants d'économie. Il a aussi fourni l'occasion à son auteur de préciser ses vues, passées à la postérité, sur l'importance de l'éducation. Bel exemplaire. I.N.E.D., Économie et Population. Les doctrines françaises avant 1800, 1186. - Élisabeth Badinter et Robert Badinter, Condorcet(1743-1794) Un intellectuel en politique, Paris, Fayard, 1988."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Fayard, 1986, fort in-8°, 647 pp, textes choisis et revus par Olivier de Bernon, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Des Salons à la prison : ainsi passe la vie de Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794). Esprit encyclopédique s’il en fut, membre de toutes les Académies d’Europe, et de celle de Philadelphie, secrétaire perpétuel de l’Académie Royale des Sciences, il fut le seul des philosophes des Lumières à prendre une part active à la Révolution, avant d’en dénoncer les excès. Décrété d’accusation puis arrêté au moment de quitter Paris, il se suicide dans sa prison. Le volume rassemble des textes complémentaires. L’Essay sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix cherche les conditions d’un suffrage idéal où l’expression des votes fût le plus possible celui de la vérité, par la maîtrise des aléas de l’individuel. Les ouvrages des années 1788-1793 exposent la théorie du suffrage et son application politique : Lettres d’un bourgeois de New-Haven, Essay sur la constitution et les fonctions des assemblées provinciales, Sur les élections. Les autres écrits donnent un exposé plus général de la "mathématique sociale" qui s’inscrit dans la tradition juridico-mathématique inaugurée par Nicolas Bernoulli: le Discours de réception à l’Académie française, les Eléments du calcul des probabilités, ainsi que le travail inédit Sur la persistance de l’âme. La méthode, et l’originalité de l’auteur, tiennent dans l’application de ses travaux sur le calcul des probabilités aux sciences morales et politiques. (Catalogue des Auteurs, CF)
Paris, , Ponthieu , 1824. 2 vol. in-8 de (4)-362 pp., tables, erreurs de pagination sans manque ; (4)-390 pp., tables, demi-basane fauve à petits coins, dos lisse orné, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Condorcet n'a pas eu le temps d'écrire de mémoires avant son arrestation et sa mort. Comme le titre le précise, il s'agit de réflexions de Condorcet sur la Révolution française tirées de sa correspondance et réunies par F.G. de La Rochefoucauld-Liancourt ». Rousseurs, mors supérieur du tome I partiellement fendu, quelques notes au crayon.Fierro, 347 ; Tourneux, IV, 22237.
Paris, Imprimerie Nationale, 1793. In-8 de (2)-129 pp., cartonnage marbré, table manuscrite ancienne à l’encre rouge reliée en tête de volume (reliure moderne).
Deuxième édition du rapport présenté à la Législative le 21 avril 1792 imprimé par ordre de l’Assemblée Nationale augmentée de l’Aperçu des frais et d’une note sur la création d’une chaire consacrée à l’application du calcul aux sciences politiques et morales. Cachets sur le titre ; rousseurs. INED 1174 ; Tourneux, III, 16980 ; Buisson, I p. 462.Suivi de 11 pièces sur l'instruction publique :2. DAUNOU (Pierre-Claude-François). Rapport sur l'Instruction publique, présenté au nom de la Commission des onze et du Comité de Salut Public, dans la séance du 23 Vendémiaire. Paris, Imprimerie Nationale, 1795. In-8 de 26 pp. Édition originale. Daunou (1761-1840), nommé membre de la Commision des Onze, 6 mai 1793 fut le principal rédacteur de la Constitution de l'an III. Sa compétence dans les questions d'éducation lui fit confier l'élaboration du projet de la nouvelle organisation de l'instruction publique, qui formait l'une des lois organiques de la Constitution. Ce projet allait devenir loi, le 3 brumaire an IV, celle-ci devait rester en vigueur jusqu'en 1802. Buisson, I p. 641.3. MASUYER (Claude-Laurent-Louis). Discours sur l'organisation de l'Instruction publique en France. Examen et réfutation du systême proposé suvccessivement par les citoyens Condorcet et G. Romme au nom du Comité d'Instruction publique de l'Assemblée Législative et de la Convention nationale. Paris, Imprimerie Nationale, 1793. In-8 de 98 pp. Édition originale. Réfutation du rapport de Condorcet auquel Masuyer (1763-1794) reproche son coût excessif et un système d'instruction jugé trop aristocratique. Rousseurs, mouillure marginale sur les derniers feuillets. INED 3095 ; Buisson II, p.1856. 4. MASUYER (Claude-Laurent-Louis). Projet de Décret sur l'organisation de l'Instruction publique. Paris, Imprimerie Nationale, 1795. In-8 de 111-(1) pp. Édition originale posthume. Projet présenté en 1793 mais publié après la mort sur l'échafaud de Masuyer le 21 mars 1794. Buisson II, p.1856. 5. LAKANAL (Joseph). Aperçu des dépenses des divers objets d'Instruction publique. Paris, Imprimerie Nationale, 1795. In-8 de 10 pp. Édition originale. Bilan de la réelle application dans la pratique des décrets votés par la Convention. Le rôle joué par Joseph Lakanal (1762-1845) au sein du célèbre Comité d'instruction publique fut majeur, il en fut selon l'expression de Grégoire « la cheville ouvrière ». Stourm, p. 235 ; Buisson II, 1474. 6. VILLAR (Noël-Gabriel-Luce de). Rapport et projet de décret, présentés au nom du Comité d'instruction publique, sur l'organisation de la Bibliothèque nationale, dans la séance du 6 vendémiaire an 4. Paris, Imprimerie Nationale, 1795. In-8 de 10 pp. Édition originale. Tourneux, III, 17771.7. LAKANAL (Joseph). Rapport sur les langues orientales, commerciales et diplomatiques, fait au nom des Comités d'Instruction publique et des Finances. Paris, Imprimerie Nationale, 1795. In-8 de 8 pp. Édition originale. Projet d'établissement de l'Ecole des langues orientales, sous le nom d'Ecole des Langues vivantes, commerciales et diplomatiques, voté le 11 Germinal an III. Tourneux III, 17470.8. PLAICHARD-CHOTTIÈRE (René-François). Rapport fait à la Convention nationale, sur la question de savoir s'il est utile ou non de conserver l'institut des Jeunes Français établi dans le ci-devant prieuré Martin, sous la direction de Léonard Bourdon Paris, Imprimerie Nationale, (1795). In-8 de 8 pp. Édition originale. Le rapporteur conclut à la suppression de l’école et au transfert des élèves à l’Institut militaire de Liancourt. Tourneux III, 17363.9. DUHAMEL (Jules-Michel). Essai analytique sur cette question : Quelle est l'instruction nécessaire au citoyen français ? Paris, Imprimerie de l'Institution Nationale des Sourds-Muets, (1795). In-8 de (2)-II-32 pp. Édition originale. Tous les membres de la société doivent savoir la langue nationale, le droit naturel, la droit politique, et l’économie politique. Par le citoyen Duhamel, Instituteur Adjoint des Souds-Muets de l'Ecole de Paris. INED, 1544.10. [REGNIER (Claude-Ambroise)]. Observations Sur le projet de décret présenté à la Convention nationale relativement aux écoles militaires. (Paris), Potier de Lille, 1793. In-8 de 6-(2) pp. Édition originale. Manque à Tourneux.11. RAFFRON DE TROUILLET (Nicolas). Plan d'instruction publique : destiné à plus de 15,000,000 de Français, en un seul chapitre qui peut être lu une fois par semaine aux habitants de la campagne, à ceux des villes qui n'ont pas le temps d'assister à des leçons longues et savantes, et à ceux qu'on appelle hommes de peine. Paris, Imprimerie Nationale, (1795). In-8 de 3 pp. Édition originale. Tourneux, III, 17017.12. BAUDIN (Pierre-Charles-Louis). Rapport et projet de décret présentés au nom du Comité d'Instruction publique sur la concession d'un local pour y donner des leçons publiques que plusieurs élèves recevront gratuitement. Paris, Imprimerie Nationale, (1795). In-8 de 3 pp. Édition originale. En faveur du citoyen Clareton, d’Avignon, auteur d’un système perfectionné d’enseignement de la musique et qui avait obtenu de la Commune du 10 août un emplacement provisoire dans la maison des Filles-Saint-Thomas ; Baudin proposait d’autoriser le conseil exécutif provisoire à concéder dans un domaine national, non susceptible de vente ou de location, un emplacement convenable. Le décret conforme fut rendu le 6 juillet 1793 sur la proposition de Lakanal. Tourneux, IV, 22201.
VOLTAIRE (François Marie AROUET de), CONDORCET (Marie Jean Antoine Caritat de)
Reference : 14811
(1778)
1778 Paris (Genève), 1778, sans nom d'éditeur (Grasset), in 8 de XII-316 pp., titre encadré portrait de Pascal gravé par Demeuse en frontispice et portrait de Voltaire gravé par Brichet placé face à la préface, page 163 numérotée par erreur 139, jolies vignettes gravées sur bois, culs de lampes etc., rel. d'ép. plein veau fauve marbré, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches jaspées de couleurs, bel ex.
Édition rare. Dès 1776, Condorcet avait fait paraître les "Pensées de Pascal. Nouvelle édition", avec des notes de Voltaire extraites de la 25e lettre des "Lettres philosophiques". Il s'agit ici de la réédition de cet ouvrage que Voltaire fit imprimer à Genève par Grasset ("voir" sa lettre à Wagnière du 14 mai 1778, Besterman, n° 20027) Voltaire l'augmenta d'un "Avertissement du nouvel éditeur" et de nouvelles notes, au bas des pages signées : "Note du présent éditeur", ou "second éditeur", elles sont au nombre de cent vingt-huit. Les notes de Condorcet sont signées : "Premier éditeur, auteur de l'Éloge". Voltaire indique, dans son "Avertissement", que l'attribution à Fontenelle du texte joint par Condorcet à son édition : "Réflexions sur l'argument de M. Pascal et de M. Locke, concernant la possibilité d'une autre vie à venir", lui paraît erronée. Ce livre est probablement le dernier qu'ait fait imprimer Voltaire. L'"Éloge" et les "Pensées" furent réimprimés en 1780 pour former le t. XVI de "L'Évangile du jour". (Notes de la Bibliothèque Nationale). Cet ouvrage a été condamné par décret de la Cour de Rome du 18 septembre 1789. (Bengesco, 1910). Bel ex-libris armorié gravé du XVIIIe siècle.
Paris,Ponthieu en 1824.2 vols.in-8 en demi-reliure de l'époque.362 et 390 pages avec les Tables des Matières.Mémoires apocryphes tirés de la correspondance de Condorcet avec Suard,Morellet,Rousseau,D'Alembert,Diderot etc..Bon état avec qques rousseurs.
1786 un volume, reliure demi-basane havane in-octavo (half binding sheepskin in-8), (23 x 15 cm), reliure tardive (19ème), dos à nerfs (spine with raised bands), décoration or (gilt decoration) à filets or (gilt lines) et mates, filet mate de chaque côté des nerfs, pièce de titre sur fond rouge avec filet or (label of title with gilt line), titre frappé or, papier peigné aux plats (cover with painting paper), toutes tranches non rognées, sans illustrations (no illustration), dos légèrement frotté, [IV]-299-[1] pages, 1786 Londres (sans nom d'Editeur),
Edition Originale........Note(s) : Par Condorcet, d'après Barbier. - Fausse adresse. Probablement imprimé aux Pays-Bas d'après le matériel typogr. Réf. bibl. : CG, XXXI, 516. - CG, CXCVI, 26. - Barbier........Condorcet dans son ouvrage défend la pensée physiocratique et le personnage du ministre Turgot. il exposera et démontrera le bien fondé des théories économiques de Turgot. ....D'après Stourm, la Vie de Turgot de Condorcet est éloquente et utile à consulter......Rare....en bon état malgré le léger défaut signalé (good condition in pite of the small defect indicated).
Paris, Hôtel de Thou, 1773 in-12, [4] ff. n. ch. (titre, table, errata, extrait des registres de l'Académie), 168 pp., veau fauve raciné, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches rouges (reliure de l'époque). Dos frotté, coins abîmés.
Edition originale de ce recueil, qui sera poursuivi et développé pour constituer une série de cinq volumes (1799), allant jusqu'en 1790. Notre titre ne regroupe que onze éloges (Cureau de La Chambre, Roberval, Frénicle, Picard, Mariotte, Duclos, Blondel, Claude Perrault, Huyghens, Charas, Roëmer). L'ouvrage marque les premiers efforts de Condorcet pour revitaliser la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, paresseusement occupée par Grandjean de Fouchy depuis 1743 (Condorcet lui succéda en 1776) ; il reçut un accueil enthousiaste de Voltaire, beaucoup plus mitigé de Grimm.Cioranescu, XVIII, 20 431. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Milan, Imprimerie italienne et française, an VI (1798) in-8, viij pp., 384 pp., pp. 387-389, demi-chagrin fauve, dos à nerfs orné de guirlandes dorées et de filets et fleurons à froid (rel. de la fin du XIXe). Coiffes très frottées.
Très rare édition milanaise, destinée aux républicains de la Péninsule. L'ouvrage fut reçu, dès sa première édition (an III), comme la vulgate idéologique de la République post-thermidorienne, puis directoriale, et à ce titre, fut diffusé de façon officielle par la Convention. K. M. Baker, Condorcet (Paris, 1988). En Français dans le texte, 196. Martin et Walter, I, 8083. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, chez Agasse, l'an III de la République, [1795]. In-8 de [8]-385 pages, demi-basane brune, dos lisse orné de filets et fleurons dorés.
Édition originale. Cet ouvrage de philosophie de l'histoire retrace les grandes étapes du progrès général de l’esprit humain à travers l’histoire, les sciences, la morale et la politique. Condorcet rédige cet ouvrage dans les derniers mois de sa vie, alors qu'il est contraint de se cacher chez Mme Vernet à Paris, à la suite de l'émission d'un décret d'arrestation à son encontre. Il manque la table des matières (p. 387 à 389). Marginalia au crayon sur une quarantaine de pages (au début). Dos refait avec réemploi de l'ancien, quelques mouillures. En Français dans le texte, 196; Martin & Walter, 1, 8083; Printing and the Mind of Man 246; Quérard, II, p. 269.
A Paris, chez Agasse, 1795. In-8 de VIII-389 pp., demi-basane brune, dos frotté (reliure de l'époque).
Edition originale. « L'Esquisse de Condorcet est la formulation la plus caractéristique de ce qu'on a pu appeler l'« idéologie du progrès ». On retrouve son influence dans les oeuvres de Saint-Simon et d'Auguste Comte. L'ouvrage a été publié pour la première fois en 1795. Les Conventionnels, qui deux ans auparavant avaient voté la mise en accusation puis la condamnation à mort de leur collègue, décidèrent alors, sur la proposition de Daunou, l'acquisition aux frais de l'État de 3000 exemplaires du livre du « philosophe infortuné ».Dos frotté, coins usés, petite galerie de ver marginale.PMM, 246 ; En français dans le texte, 196.
1786 In-8 (219 x 144 mm), demi-veau blond, dos lisse orné de doubles filets dorés en place des nerfs, titre doré, (reliure Laurenchet), (4), 299 p. et (1) p. d'errata (exemplaire imprimé sur grand papier). Londres, 1786.
Véritable édition originale comportant l'errata au verso de la page 299 et l'avertissement, suivi de "l'avis de l'éditeur" qui informe le lecteur de la place des notes renvoyées en fin de volume. Condorcet fait l'éloge de Turgot et se pose en défenseur de la doctrine physiocratique et des idées économiques des Lumières qu'il contribua à mettre en uvre en tant que ministre des Finances de 1774 à 1776.Selon Spengler ('Économie et population', INED, 1954, p. 242), "la théorie fiscale de Turgot y est exprimée en termes mathématiques", faisant de Condorcet l'un des précurseurs de l'École mathématique. "Contrairement à ce que suggère le titre, ce livre n'est pas une biographie, mais plutôt un exposé des idées éducatives, politiques et économiques de Turgot. En fait, Stanley Jevons l'a qualifié de l'un des premiers ouvrages sur l'économie pure" (Gerits).(Einaudi, 1217. Gerits, 'Vie de Turgot', édition A. Goldsmiths, 13128. Kress, B.1032).Petite tache marginale aux deux derniers feuillets.Exceptionnel exemplaire, lun des rares imprimés sur grand papier (vergé de Hollande), entièrement non rogné, témoins conservés.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Chez Masson et Fils, Libraires, 1822 ; in-8°, broché, couverture muette de papier mauve de l'époque pour le dos et 2ème plat, ocre pour le 1er plat ( postérieure), titre manuscrit au 1er plat, étiquette imprimée au dos; VIIIpp., 440pp.Exemplaire modeste, couverture jaunie, avec petits manques, faux-titre jauni, traces de mouillure en marge externe en début et fin d'ouvrage, très pales à quelques autres feuilets; tranches poussiéreuses, exemplaire non rogné.
Cette édition renferme deux textes essentiels pour la pensée du XVIIIe siècle. Ils parurent pour la première fois en 1795 pour "L'esquisse..." et en 1781, sous un pseudonyme, pour " les réflexions sur l'esclavage". Ils représentent sans doute la contribution majeure de Condorcet, à la Philosophie des Lumières. (GrF)
Paris, , Masson et fils , 1822. In-8 de VIII-440 pp., demi-veau rouge, dos orné à nerfs, tranches marbrées, signet de soie verte (Bibolet).
Réédition de deux des plus importants ouvrages de Condorcet. Le texte qui est considéré comme le testament des Lumières, et le seul texte consacré de façon exclusive à l'esclavage et le premier a tenté d’agir contre. A la suite on trouve son Adresse au corps électoral contre l'esclavage des noirs ; Sur l'admission des députés des planteurs de Saint-Domingue à l'Assemblée Nationale , et l'Adresse à l'Assemblée Nationale sur les conditions d'éligibilité. C'est en 1822 que la Société de la morale chrétienne, fondée en 1821, constitue un Comité pour l’abolition de la traite des Noirs.Bel exemplaire dans une fine reliure de Bibolet ancien apprenti de Simier. Il s'installa à Paris où il eut son atelier de 1826 à 1847 et travailla pour les grands de son temps, notamment Talleyrand.
Paris, de l'Imprimerie nationale, 1793. In-8 de (2)-48-50 pp., cartonnage moderne, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge en long, non rogné.
Édition originale. Ce texte, le plus long de tous les projets constitutionnels jamais proposés en France, était officiellement l'oeuvre du Comité de constitution tout entier. En fait, Condorcet en était l'inspirateur principal, Thomas Paine, David Williams, Barère, et plus encore Sieyès, ayant joué au sein du comité un rôle des plus effacés. Parfois appelée « projet girondin », cette constitution ne fut jamais adoptée. Trace de mouillure angulaire claire sur les 10 premiers feuillets.
Paris, , de l'Imprimerie nationale , [1791]. In-8 broché de 7 pp.
Édition originale.
Londres, , 1791. 2 tomes en 1 vol. in-16 de (2)-303 pp. et (2)-279 pp., demi-basane racinée, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Paris, Fiévée, 1792. In-8 broché de 16 pp.
Édition originale. « Dans l’adresse de la République française aux hommes libres, Condorcet rappelle que le nouveau régime repose sur la souveraineté de la nation. Est-ce que le peuple qui, le premier s’est déclaré souverain, va porter atteinte à la souveraineté des autres peuples, en les révolutionnant, en les républicanisant malgré eux ? Si telle a été la réalité, ce n’était certes point la pensée de la gironde : Dans chaque État, le droit d'établir une Constitution et de la changer appartient essentiellement à l'Universalité du Peuple, qui même ne peut aliéner par aucun contrat, par aucune convention, le pouvoir de l'exercer » (François Laurent, Études sur l'histoire de l'humanité - L’Empire).