Amsterdam, Mortier, 1746. 8vo. Two parts bound in one nice contemporary Cambridge-style mirror binding with five raised bands and richly gilt spine. Nobel super ex-libris to front board. Light wear to extremities, a few small wormholes to board and upper capital with slight loss of leather, showing endbands. Internally very fine and clean, a nice copy. XXX, 265, (3), 292 pp-
First edition of Condillac’s first, and arguably one of his most important, work in which he explores the ideas of the origins of human knowledge and the formation of concepts. It marks a radical departure from the dominant conception of the mind as a reservoir of innately given ideas. Descartes had argued that knowledge must rest on ideas, Condillac turned this upside down by arguing that speech and words are the origin of mental life and knowledge. He argues that all human knowledge ultimately arises from sensory experience and that the mind is initially passive, receiving impressions from external stimuli - he took his mentor John Locke's anti-Cartesian philosophy to a systematic extreme, claiming that even ideas of morality and theology could be derived from their supposed origin in sensation Étienne Bonnot de Condillac was an 18th-century French philosopher and epistemologist known for his work in the fields of philosophy of mind and epistemology. Condillac is often associated with the school of sensationalism, which emphasizes the role of sensory experiences in the formation of knowledge. Condillac was largely responsible for the systematic establishment in France of Lockian sensationalism and he became the ""father of French philosophy in the 18th century."" (C.Mallet, ”Nouvelle Biographie Générale”) and his work influenced many later philosophers, and also anticipated Wittgenstein's view of language and its relation to mind and thought. Barbier II 235 Tchemerzine III 474.
NOEL (R.) - [CONDILLAC (Etienne BONNOT de) - CHESNEAU DUMARSAIS ou DU MARSAIS (César)].
Reference : 8156
(1822)
Paris, Guillaume et Compagnie, 1822. Un fort vol. in-8 (213 x 128 mm) de 864 pp. + 9 planches dépliantes gravées in fine. Reliure de l'époque de demi-veau glacé brun, dos lisse orné d'entrelacs dorés, triples filets dorés, fleurons dorés, titre doré, palette dorée en queue, toutes tranches marbrées.
Seconde édition, en partie originale, complète de ses 9 planches dépliantes gravées. Intéressante étude constituant le Compendium de toutes les oeuvres de Condillac. Disciple de John Locke, Condillac a inspiré en retour certains penseurs anglais. Dans des domaines liés aux associations d’idées, à la suprématie du plaisir et de la douleur, et dans l’explication générale de toute pensée comme une sensation ou une sensation transformée, on peut discerner son influence chez Alexander Bain et Herbert Spencer. Condillac a contribué de façon notable à la constitution de la psychologie en science. En France, au début du XIXème siècle, le courant des Idéologues en a fait son maître. Précurseur de l’économie politique, économiste libéral classique, Condillac a inspiré des générations d’économistes, notamment en France. Quérard VI, La France littéraire, p. 435. Frottements affectant les mors. Léger manque superficiel au premier plat. Rousseurs principalement concentrées en marge des planches. Du reste, belle condition. Peu courant.
Paris, L. Hachette et Cie, 1869. Un vol. in-8 (217 x 138 mm) de 2 ff. n.fol. et 444 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin glacé tête-de-nègre, dos lisse orné de filets maigres à froid, filets dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Rare et importante thèse présentée à la Faculté des Lettres de Paris. Elle se propose ''d'examiner une à une l'ensemble des théories logiques développées par Condillac. Ainsi, une étude sur la logique de Condillac nous permettra-t-elle de revenir aux premières lois de la pensée, aux rudiments de l'analyse. Ce travail se divise en trois parties. La première est tout entière consacrée à l'analyse des écrits logiques de Condillac. La deuxième renferme la discussion des théories. La troisième se veut une comparaison de la doctrine de Condillac avec celle de plusieurs autres philosophes''. (in Avant-propos). Frottements affectant principalement les coupes de l'exemplaire. Petite auréole angulaire claire affectant les derniers feuillets. Lesquels présentent en outre quelques rousseurs marginales. Nonobstant, belle condition.
A Paris, de l'Imprimerie de Charles Houel, An VI de la République (1797-1798), 1 volume in-8 de 200x125 mm environ, 484 pages, 1f.(errata), demi maroquin à long grain brun avec coins en parchemin crème, titres dorés sur pièce de titre corail, dos lisse orné de caissons à motifs dorés, gardes bleu clair, tranches mouchetées de rouge et gris. Quelques plis sur le dos et petits accrocs sur le cuir, pièce de titre fendue, petites mouillures très claire dans la marge sans atteinte au texte, rares rousseurs et papier légèrement bruni.
Étienne Bonnot de Condillac, abbé de Mureau, est un philosophe, écrivain, académicien et économiste français, né le 30 septembre 1714 à Grenoble (Dauphiné) et mort le 3 août 1780 à Lailly-en-Val (Orléanais). Il étudie les philosophes modernes, surtout John Locke. Il répand ses idées et pousse plus loin que son maître une philosophie empiriste propre à substituer à la métaphysique l'observation et l'étude des faits. Il publie ainsi, à partir de 1746, plusieurs ouvrages de philosophie qui se font remarquer par la nouveauté des idées et par la clarté du style, et attirent lattention sur sa doctrine, le sensualisme. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Genève, chez Du Vuillard Fils & Nouffer, Imprimeurs-Libraires, 1780 pour le tome I, / A Parme de l'Imprimerie Royale, 1775 pour les autres tomes, 16 volumes in-12 de 195x120 mm environ, Tome I. lxxx-284 pages, - Tome II. 31-411 pages, - Tome III. 32-330 pages, complet des 9 planches dépliantes de science, - Tome IV. 17-222 pages, -Tome V. 24-354 pages, - Tome VI. 30-1-445 pages, - Tome VII. 26-428 pages, - Tome VIII. 27-494 pages, - Tome IX. 26-295 pages, - Tome X. 24-367 pages, - Tome XI. 36-484 pages, - Tome XII. 50-595 pages, - Tome XIII. 40-506 pages, Tome XIV. 44-509 pages, - Tome XV. 38-384 pages, - Tome XVI. 9-348 pages, suivies de Directions pour la Conscience d'un Roi, 8-77 pages, reliures plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à fleurons dorés, filets dorés sur les coupes, tranches rouges (dos lisse et tranches marbrées pour le tome I). Quelques rousseurs et pages brunies, mouillures claires dans les marges supérieures, des frottements, épidermures, et petits trous de ver sur le cuir, manque une partie de la page de titre du tome X, déchirures avec restaurations anciennes sur quelques gardes de couleurs, une coiffe ébréchée.
Étienne Bonnot de Condillac, abbé de Mureau, est un philosophe, écrivain, académicien et économiste français, né le 30 septembre 1714 à Grenoble (Dauphiné) et mort le 3 août 1780 à Lailly-en-Val (Orléanais).Premier et seul vrai représentant du courant empiriste en France, Condillac y exerça à ce titre (ainsi qu'à l'étranger) une influence considérable. Son apport principal pourrait être résumé en ces mots : "Développer, accumuler et défendre le savoir universel, c'est-à-dire la somme des connaissances de l'humanité, l'esprit critique (c'est-à-dire l'anti-conformisme), afin de former des citoyens libres, éclairés, qui seront les plus difficiles à gouverner qu'il est possible de le faire". Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Avignon, Fischer, 1824, 1 br., couverture muette d'attente. in-8 de 160 pp. ;
Etienne Bonnot, abbé de Condillac (1715-1780), né à Grenoble, ami de Diderot et Rousseau.
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Charles Houel, An VI - 1798, , 2 vol. in 12 : 233 pp. + 252 pp, Cartonnage d'attente vert, coins havane, dos long, Deuxième édition, parue l'année de l'originale, la première en format in-12 et en deux volumes de ce livre qui exerça une profonde influence sur le goût des sciences de toute une génération. Pour Condillac, comme pour ses prédécesseurs de la tradition rationnelle, les mathématiques étaient le symbole même de la connaissance. Sa préférence allait à l'analyse plutôt qu'au raisonnement synthétique. La géométrie s'étant montrée vulnérable à ceux qui élaboraient des systèmes, c'est l'algèbre qui, pour lui, présentait une science complète, étant, en effet, à la fois un langage et une méthode d'analyse. L'approche philosophique de Condillac épousait la mission réformatrice des Lumières, le commandement du rationalisme réduisant les dispositions humaines par leur rapprochement aux phénomènes naturels et proposant une interprétation de la grammaire de la nature (cf. DSB, Charles C. Gillispie). C'est par ce livre que Condillac a agi sur les tendances philosophiques de la génération qui lui succéda. Comme ses prédécesseurs rationalistes, qui voyaient dans les mathématiques le parangon de savoir, il développa, comme il l'avait fait dans ses oeuvres précédentes, l'analyse plutôt que le mode scientifique de raisonnement. Condillac est parfois proche de visions prémonitoires dans l'intuition du langage artificiel des machines modernes. On trouve, par ailleurs, l'analyse du texte de Condillac sous l'angle des transformations conceptuelles, dont le dix-huitième siècle fut le théâtre : "L'idée de "Calcul" perd sa signification exclusivement mathématique. Le calcul n'est plus uniquement applicable au nombre et à la grandeur : il déborde du domaine de la quantité sur celui des qualités pures... L'Idée de Calcul a la même extension que celle de Science ; elle est applicable à toutes les multiplicités dont la structure se ramène à certaines relations fondamentales... Condillac exprime le premier dans 'La Langue des Calculs', avec une parfaite précision, cette idée générale de la Science" (E. Casirer, La Philosophie des Lumières, Paris, 1870, p.57). Cartonnages frottés, quelques petites rousseurs. Couverture rigide
Bon 2 vol. in 12 : 233 pp. + 252
London, Chez de Bure l'aîne, 1754. Small 8vo. 2 cont. full mottled calf, richly gilt backs, tome-and titlelabels in leather, gilt. Very slightly rubbed. Fine. 2 halftitles. (2),VI,345"(4),335,(1) pp. Old owners name on titles, 1 leaf with a tear, repaired without loss. A few minor brownspots, fine and clean.
Rare first edition of Condillac's main work. Condillac's philosophy of science was considered the most authoritative reading of Newtonian methodology. Among many others Lavoicier and other protagonists of the chemical revolution were influenced by his reform of nomenclature, as were and are botanists, zoologists and geometrics by his scientific explanations. His psychological empiricism is now considered the first positivist account of science.Condillac was one of the greatest French philosophers of the Enlightenment. He was friends with Rousseau and Diderot and was a forerunner in the junction between epistemology and philosophy, which was inspired by Locke and Newton, as the two sciences almost merged into one in this period. ""Condillac contibuted to the synthesis more decisively than did any other writer."" (D.S.B. III:380).In this his main and most important work Condillac shows how more complicated functions of the soul arise from the combination and counter-effects of the sensations. According to his highly influential theory, all thought is derived from sense-perception, by placing sensations in a certain order with the help of language and mathematical signs.His ""philosophy of science as language occupies a midpoint in the evolution of scientific epistemology between the empiricism of Locke and the positivism of Comte."" (D.S.B. III:380).Condillac viewed language as the analyst of experience and in this work puts forth his idea that effective knowledge is derived from the mind's ability to invent and manipulate symbols of uniform and determinate significance. He approached all problems genetically and adduced the acquisition of language by regarding a baby. ""(I)n the most comprehensive of his works, the ""Traité des sensations"", he sets out, faithful to his genetic approach, to trace in principle the process by which a being organized with the capacity of becoming human learns to avail itself of the several senses with which it is provided."" (D.S.B. III:381).
Paris, Charles Houel, 1798, in-8, de 484, (1) pp, veau moucheté, dos lisse, tranches marbrées, Édition originale d'un livre qui exerça une profonde influence sur le goût des sciences de toute une génération. Pour Condillac, comme pour ses prédécesseurs de la tradition rationnelle, les mathématiques étaient le symbole même de la connaissance. Sa préférence allait à l'analyse plutôt qu'au raisonnement synthétique. La géométrie s'étant montrée vulnérable à ceux qui élaboraient des systèmes, c'est l'algèbre qui, pour lui, présentait une science complète, étant, en effet, à la fois un langage et une méthode d'analyse. L'approche philosophique de Condillac épousait la mission réformatrice des Lumières, le commandement du rationalisme réduisant les dispositions humaines par leur rapprochement aux phénomènes naturels et proposant une interprétation de la grammaire de la nature (cf. DSB, Charles C. Gillispie). C'est par ce livre que Condillac a agi sur les tendances philosophiques de la génération qui lui succéda. Comme ses prédécesseurs rationalistes, qui voyaient dans les mathématiques le parangon de savoir, il développa, comme il l'avait fait dans ses oeuvres précédentes, l'analyse plutôt que le mode scientifique de raisonnement. Condillac est parfois proche de visions prémonitoires dans l'intuition du langage artificiel des machines modernes. On trouve, par ailleurs, l'analyse du texte de Condillac sous l'angle des transformations conceptuelles, dont le dix-huitième siècle fut le théâtre : "L'idée de "Calcul" perd sa signification exclusivement mathématique. Le calcul n'est plus uniquement applicable au nombre et à la grandeur : il déborde du domaine de la quantité sur celui des qualités pures... L'Idée de Calcul a la même extension que celle de Science ; elle est applicable à toutes les multiplicités dont la structure se ramène à certaines relations fondamentales... Condillac exprime le premier dans 'La Langue des Calculs', avec une parfaite précision, cette idée générale de la Science" (E. Casirer, La Philosophie des Lumières, Paris, 1870, p.57). Bel exemplaire, mors restaurés, manque les gardes Couverture rigide
Bon de 484, (1) pp
Paris, imprimerie de Ch. Houel, an VI - 1798 ; 23 tomes in-8 (197 mm), veau fauve marbré, dos lisse à faux nerfs décoratifs dorés, pièce de titre marron clair, roulette sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque) ; T.I : Essai sur l'origine des connaissances humaines, [4], XVI, Avertissement des Editeurs, signé Arnoux Mousnier, XII, 522 pp., [1] f. blanc, portrait ovale de Condillac gravé par A. Clément d'après P. Duval ; T.II : Traité des systèmes, [4], 406, 6 pp. ; T.III : Traité des sensations, [4], 675 pp. ; T.IV : Le commerce et le gouvernement, [4], 359 pp. (i.e. 559 pp.) ; T.V : Cours d'Etudes pour l'instruction du Prince de Parme. (1) La grammaire, [4], CL, 384, 22 pp. ; T.VI : (2) L'Art de penser, [4], 255 pp., [1 bl.], 12 pp. ; T.VII : (3) L'Art d'écrire, [4], 443, [1 bl.], 20 pp. ; T.VIII : (4) L'Art de raisonner, [4], 353, [1 bl.], 21 pp., 9 planches dépliantes ; T.IX ; X ; XI ; XII ; XIII ; XIV (5, 6, 7, 8, 9, 10) : Histoire ancienne, [4], 437, [1 bl.], 18 pp., [4], 526, 28 pp., [4], 517, [1 bl.], 24 pp., [4], 644 pp., [4], 370 pp., [4], 464 pp. ; T.XV ; XVI ; XVII ; XVIII ; XIX ; XX : Histoire Moderne, (11) [4], 604 pp., (12) [4], 410, 24 pp., (13) [4], 439 pp., (14) [4], 495 pp., (15) [4], 544 pp., (16); [4], 541, [1 bl.], 38 pp. ; T.XXI : (17) De l'étude de l'Histoire, [4], 412, 4 pp. ; T.XXII : La logique, ou les premiers développemens de l'art de penser, [4], 231 pp. ; T.XXIII : La langue des calculs, [4], 487 pp.
Première édition collective de Condillac, qui contient en entier le fameux " Cours d'études pour l'instruction du Prince de Parme" qui représente ici les tomes V à XXI. (Tchemerzine-Scheler II-485).Né à Grenoble, Etienne Condillac (1714-1780) est le jeune frère du philosophe connu sous le nom d'abbé Mably qui s'occupa de ses études et le fit venir à Paris où il entra à St Sulpice et à la Sorbonne en s'orientant essentiellement vers la philosophie et les sciences. Il fréquenta beaucoup les salons où il retrouvait Rousseau, Diderot, d'Holbach, Helvetius, Voltaire et, avec son frère, Madame de Tencin ; il fut également assez proche des physiocrates. En 1758, il devint le précepteur de l'infant don Ferdinand, fils du duc de Parme et remplit cette fonction pendant neuf années. Rentré en France, il fut élu à l'Académie française en 1768. Petites usures à quelques coiffes et coins, bon exemplaire dans l'ensemble, dans une reliure décorative.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, Imprimerie de Ch. Houel 1798 23 volumes. In-8 20,5 x 12,5 cm. Reliures de l’époque pleine basane fauve marbrée et glacée, dos lisses ornés de petits fers encadrés de roulettes dorées, pièces de titre cuir rouge et vert, plats encadrés de roulettes dorées, tranches jaspées, portrait de Condillac en frontispice, environ 500 pp. par volume. Bel ensemble en très bon état, intérieur très frais.
Comprend : Vol. I. Essai sur l'origine des connaissances humaines - II. Traité des systèmes - III. Traité des sensations - IV. Le Commerce et le gouvernement - V. Cours d'études. La grammaire - VI. Cours d'études. L'art de penser - VII. Cours d'études. L'art d'écrire - VIII. Cours d'études. L'art de raisonner - IX-XIV. Cours d'études. Histoire ancienne - XV-XX. Cours d'études. Histoire moderne - XXI. Cours d'études. De l'étude de l'histoire - XXII. La Logique - XXIII. La Langue des calculs. Très bon état d’occasion
Chez Pierre Mortier, à Amsterdam [Paris] 1746, in-8 (9,5x17cm), xxx, 265pp. ; (4) 292pp., 2 tomes reliés en un volume.
Edition originale. Reliure en pleine basane blonde d'époque. Dos à nerfs orné. Roulettes en queue. Pièce de titre en maroquin rouge. Un petit manque en tête. 3 coins émoussés avec perte de cuir. Léger travail de vers sur la marge droite des premiers feuillets devenant un simple trou de vers sur l'ensemble de l'ouvrage. Assez bon exemplaire. Ce premier ouvrage où s'érige la pensée de Condillac s'appuie considérablement sur le maître à penser de l'auteur : Locke. Déjà, l'abbé Condillac rejette toute cause spirituelle et s'en prend à toutes les philosophies idéalistes (Leibniz, descartes...), mais il n'est pas encore le chef de file du Sensualisme, qu'il n'affirmera que bien plus tard. Son style est déjà clair, précis et logique, allant directement à l'essentiel par inductions. Condillac jette dans cette première oeuvre les bases et les principes sur lesquels s'étayeront sa pensée future.Ex-libris Maurice Privat. Etiquette Librairie Raymond Clavreuil. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Aux Deux-Ponts, [Parme, Stamperia Reale, Giambattista Bodoni], 1775 [1782]. 13 vol. grand in-8, veau marbré, dos lisses ornés, pièces de titres en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin rouge sur pièce de maroquin vert, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée par Bodoni, de cet ambitieux projet pédagogique, didactique, historique et philosophique de l’abbé de Condillac, destiné à l’éducation de l’Infant Ferdinand, fils du duc de Parme dont il fut le précepteur.L'édition fut imprimée en 1775, mais ne put être publiée à la demande de la Cour d'Espagne qui s'était opposée à la sortie de ce livre ; ce ne fut qu'en 1782 que Bodoni obtint la permission de débiter son édition après y avoir mis plusieurs cartons, et une nouvelle page de titre à la fausse adresse de Deux-Ponts. Le Cours au Prince de Parme, qui est le petit-fils de Louis XV, rassemble la grammaire, l'art de raisonner, l'art de penser, l'introduction à l'histoire ancienne et l'introduction à l'histoire moderne ; Condillac développe les idées qu'il avait exposées dans l'Essai sur l'origine des connaissances humaines et dans le Traité des systèmes. Dans le treizième et dernier volume, intitulé De l’Étude de l’histoire écrit par son frère Mably, on trouve la lettre de Fénelon à Louis XIV : Directions pour la conscience d’un roi.Portrait de Condillac gravé par Francesco Ravenet et 9 planches dépliantes.Très bel exemplaire relié à l'époque sur son lieu d'impression, très grand de marges. Complet des feuillets blancs ; quelques rousseurs.Brooks, 203 ; Tchemerzine, II, 481.
Aux Deux-Ponts, Parme, Stamperia Reale, Giambattista Bodoni, 1775 [1782]. 13 vol. grand in-8, maroquin rouge, dos ornés à 5 double-nerfs, bandelettes de maroquin vert incrustée entre les nerfs, double filet doré encadrant une roulette dorée sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée par Bodoni, de cet ambitieux projet pédagogique, didactique, historique et philosophique de l’abbé de Condillac, destiné à l’éducation de l’Infant Ferdinand, fils du duc de Parme dont il fut le précepteur.L'édition fut imprimée en 1775, mais ne put être publiée à la demande de la Cour d'Espagne qui s'était opposée à la sortie de ce livre ; ce ne fut qu'en 1782 que Bodoni obtint la permission de débiter son édition, après y avoir mis plusieurs cartons, et une nouvelle page de titre à la fausse adresse de Deux-Ponts. Le Cours au Prince de Parme, qui est le petit-fils de Louis XV, rassemble la grammaire, l'art de raisonner, l'art de penser, l'introduction à l'histoire ancienne et l'introduction à l'histoire moderne ; Condillac développe les idées qu'il avait exposées dans l'Essai sur l'origine des connaissances humaines et dans le Traité des systèmes. Dans le treizième et dernier volume, intitulé De l’Etude de l’histoire écrit par son frère Mably, on trouve la lettre de Fénelon à Louis XIV : Directions pour la conscience d’un roi.Portrait de Condillac gravé par Francesco Ravenet et 9 planches dépliantes.Très bel exemplaire relié à l'époque, très grand de marges. Complet des feuillets blancs. Quelques feuillets déplacés à la fin du dernier volume.Brooks, 203 ; Tchemerzine, II, 481.
Paris Chez Dufart 1803, An XI 31 volumes in-12 demi basane maroquinée rouge, dos lisses, filets, titre et tomaison dorés, 259pp. + 9 pl. dép., 264 pp., 406 pp., 468 pp., 207 pp., 348 pp., 212 pp., cl+384+22 pp., 255+12 pp., 443+20 pp., 353+21 pp., 437+18 pp., 325+14 pp., 320 pp., 315 pp., 403 pp., 370 pp., 370 pp., 464 pp., 340 pp., 348, pp., 423 pp., 320 pp., 308 pp., 278 pp., 455 pp., 291 pp., 412+4 pp., 231 pp., 270+18 pp., 484 pages. Quelques plats frottés, ouvrages de la bibliothèque de Théodore Guilleminot (cachets de cire enlevés, quelques petits manques de papier à certaines pages de titre), bel ensemble agréablement relié.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
La Haye, Neaulme, 1749 ; 2 tomes reliés en un volume in-12 ; plein veau fauve marbré, dos à faux-nerfs dorés, décoré et doré, pièce de titre grenat, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (8), 228, (4), pp. [229]-449, (1) pp. faute à corriger.
EDITION ORIGINALE (Tchemerzine-Scheler, II-478). Minuscule restauration à un coin, très bel exemplaire d'un des textes majeurs de la Philosophie des Lumières.
Phone number : 06 60 22 21 35
CONDILLAC, étienne Bonnot, abbé de
Reference : 132916
(1984)
ISBN : 221301471X 9782213014715
Paris, Fayard, coll. « Corpus des oeuvres de philosophie de langue française », n° 1 1984 In-8 relié 22,5 cm sur 13,5. 437 pages. Très bon état d’occasion.
Notes, tables. Ex-libris tampon B H. Textes revus et corrigés par l’auteur, figurant dans l’édition posthume des Oeuvres de Condillac (1798) établies d’après les manuscrits autographes. Très bon état d’occasion
[De l'Imprimerie de Ch. Houel] - CONDILLAC, Etienne Bonnot de
Reference : 49844
(1798)
Oeuvres de Condillac., Revues, corrig&es par l'Auteur, imprimées sur ses manuscrits autographes, et augmentés de La Langue des Calculs, ouvrage posthume, 1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane racinée, pièce de titre en maroquin, roulette dorée d'encadrement aux plats, De l'Imprimerie de Ch. Houel, Paris, An VI, 1798, 2 ff. n. ch., 255 pp. et 8 ff. (tables reliés dans le désordre avec deux ff. de table du tome 5)
Etat très satisfaisant (accroc à la coiffe en queue)
Paris, chez Dufart, An XI-1803. 31 vol. in-12, demi-basane brune, dos lisse orné de frises dorées, de fleurons et frises à froid, les initiales L. C. couronné doré en queue de dos, pièces de titre et de tomaison verte, tranches jaunes mouchetées de bleu (petites épidermures et frottements, petits manques, quelques taches et rousseurs).
Jolie édition des oeuvres de l'abbé de Condillac. Elles comprennent notamment le Traité des systèmes, le Traité des sensations et le Traité des animaux, l'histoire ancienne et moderne ainsi que la Langue des calculs. Agréablement reliées. Ex-libris héraldique de la bibliothèque de M. L. Chauvassaignes. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Genève, chez François Dufart ; Lyon, chez Bruyset ; P., chez Volland, 1788-1789, 16 vol. in-12, 9 planches dépliantes hors texte au tome 3, reliures bradel papier vert foncé, dos lisses avec filets dorés, pièces de titre basane carmin (rel. de l'époque), manque 8 pièces de titre, qqs cahiers légèrement déboîtés, pas de rousseurs mais pt travail de vers sans gravité sur qqs feuillets de 4 des volumes, les 2 dernières pages de la table des matières du tome 1 et les pages de faux-titre et de titre du tome 6 ont été recopiées à la plume très proprement, état correct
Elève des Jésuites de Lyon, puis du Séminaire de Paris, ordonné prêtre en 1740, Condillac (1714-1780) quitta très tôt le sacerdoce pour la vie mondaine des gens de lettres. De 1758 à 1767, il vit à Parme, précepteur de l’Infant, pour lequel il rédige un Cours d’études. De retour à Paris, il est élu à l’Académie française ; en 1759, il sera membre de l’Académie de Berlin, puis en 1776, de la Société Royale d’Agriculture d’Orléans. Déclinant l’offre du Dauphin qui souhaitait lui confier l’éducation de ses fils, il se retire chez sa nièce pour y préparer l’édition future – et posthume – de son oeuvre. — Table : tome 1. Grammaire. De l'analyse du discours. Des éléments du discours ; tome 2. L'art d'écrire ; tome 3. L'art de raisonner ; tome 4. De l'art de penser ; tomes 5 à 10. Histoire ancienne ; tomes 11 à 15. Histoire moderne (jusqu'en 1720) ; tome 16. De l'étude de l'histoire.
Fayard, 1984, in-8°, 438 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Elève des Jésuites de Lyon, puis du Séminaire de Paris, ordonné prêtre en 1740, Condillac (1714-1780) quitta très tôt le sacerdoce pour la vie mondaine des gens de lettres. De 1758 à 1767, il vit à Parme, précepteur de l’Infant, pour lequel il rédige un Cours d’études. De retour à Paris, il est élu à l’Académie française ; en 1759, il sera membre de l’Académie de Berlin, puis en 1776, de la Société Royale d’Agriculture d’Orléans. Déclinant l’offre du Dauphin qui souhaitait lui confier l’éducation de ses fils, il se retire chez sa nièce pour y préparer l’édition future – et posthume – de son oeuvre. Les contemporains apprécièrent le Traité des Systèmes plus que ceux qui suivirent : l’abbé Raynal le trouve « plus agréable et plus estimable » ; d’Alembert, à l’article Système de l’Encyclopédie, cite abondamment le premier chapitre. Par la suite, les Idéologues puis Auguste Comte en retiendront les leçons. Le Traité critique l’abstraction sous toutes ses formes, en analysant, non les contenus, mais les conditions logico-formelles du discours qui rendent la pensée systématique inacceptable : cela permet à l’auteur d’envelopper sous la même réfutation des doctrines aussi disparates que la métaphysique des idées innées et l’art divinatoire. Un bon système n’est pas une totalisation partant de principes a priori, mais la liaison d’une multiplicité de données à partir d’un phénomène bien choisi : celui de Newton montre en science le modèle optimal de la systématicité, paradigme à importer dans les autres disciplines, arts mécaniques, beaux-arts, éthique et politique. (Catalogue des Auteurs, CF) — "Le Traité des sensations est paru en 1754; le Traité des animaux en 1755. Nous publions les textes revus et corrigés par l'Auteur, figurant dans l'édition posthume des Œuvres de Condillac (1798) établie d'après les manuscrits autographes. Nous nous sommes contentés de moderniser la typographie." (Francine Markovits)
1755 In-12, plein veau de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés, pièce de titre de maroquin rouge, vii, (1), 232 p. Amsterdam et Paris, de bure & Ch. Ant. Jombert, 1755.
Edition originale. Dans cette systématisation de son 'Traité des systèmes', Condillac réfute les doctrines de Descartes et de Buffon sur la psychologie animale et soumet à la même méthode empirique la question de lorigine des facultés chez les animaux. Il livre, en contrepoint, ses théories sur la place de l'homme, la supériorité de la raison, la connaissance de Dieu et la possession de la loi morale. (Corpus Condillac, 01, p. 182. G. Kaucher, Les Jombert, n°206. Tchemerzine-Scheler, II, 480).Petit accroc de papier en marge p. 77-78. Coiffes et coins usés, mors fendillés.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1746 2 volumes in-12 (167 x 97 mm), plein veau blond marbré de l'époque, dos à nerfs ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bordeaux, armes dorées au centre des plats, filet doré sur les coupes, tranches rouges, xxiv, 265 p. et (4), 292 p. Amsterdam, Pierre Mortier, 1746.
Une des deux éditions à la date de l'originale."L'exposé systématique de la doctrine sensualiste de Condillac. Il prépare pour les écrivains de l'époque des Lumières, un cadre philosophique dans lequel pourront être incluses les solutions les plus radicalement opposées au spiritualisme traditionnel ; il fournit aux scientifiques une méthode, aux idéologues une doctrine qui restera à la base de la philosophie française, jusqu'à la contre-révolution et au triomphe de Kant" (J.-P. Faye). Selon Rousseau, dans les 'Confessions', c'est Diderot qui engagea le libraire Durand à prendre le manuscrit.(J. Sgard, 'Corpus Condillac', 02, p. 175).Bel exemplaire aux armes d'Alexandre de La Rochefoucauld (1690-1762), homme de culture, officier puis Grand-Maître de la Garde-Robe du Roi, il fut disgracié en 1744 et s'exila sur ses terres de La Roche-Guyon. Il avait réuni une belle et très importante bibliothèque (Olivier, 710).
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Amsterdam, Mortier, 1746, 2 volumes in 12 reliés en plein veau, dos ornés de fers et filets dorés, tranches jaspées (reliures de l'époque), (toute petite épidermure sans gravité à un plat), T.1 : 24pp., 265pp., T.2 : (2), 292pp.
---- EDITION ORIGINALE ---- TRES BEL EXEMPLAIRE ---- PREMIER OUVRAGE DE CONDILLAC ---- "The development of CONDILLAC's thought is recorded in a very coherent way in his main works : L'ESSAI SUR L'ORIGINE DES CONNAISSANCES HUMAINES (1746), Traité des systèmes (1749), Traité des sensations (1754), Traité des animaux (1755), La logique (1780) and La langue des calculs". (DSB III pp. 380/383)**8775/ARM1A
P., Dufart, 3 VOLUMES in 12 reliés en pleine basane, dos ornés de fers dorés (reliures de l'époque), une coiffe et un coin légèrement émoussés, petit travail de vers dans les marges de quelques feuillets au tome 2 affectant légèrement le texte des notes marginales), T.1 : (4), 320pp., T.2 : (2), 443pp., T.3 : (2), 353pp., 21pp.
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- "It was through his last works - La logique and La langue des calculs - that CONDILLAC exercised the most decisive influence on the philosophical taste of the generation of scientists immediately following his own. Therein, he looked to mathematics as the exemplar of knowledge...". (DSB III p. 382) ---- Comment la nature même nous enseigne l'analyse, et comment d'après cette méthode, on explique l'origine et la génération, soit des idées, soit des facultés de l'âme - L'analyse est l'unique méthode pour acquérir des connaissances - L'analyse fait les esprits justes - Causes de la sensibilité et de la mémoire - L'analyse considérée dans ses moyens et dans ses effets ; ou l'art de raisonner réduit à une langue bien faite - Comment le langage d'action analyse la pensée - De l'influence des langues - Des différens degrés de certitude ou de l'évidence des conjectures et de l'analyse - Du mouvement et de la force qui le produit - Observations sur le mouvement - De la pesanteur - Accélération du mouvement dans la chute des corps - De la balance, du levier, de la roue, de la poulie, du plan incliné, du pendule - Comment l'évidence de fait et l'évidence de raison démontrent le système de Newton - Du mouvement de projection - Des ellipses que les planètes décrivent - Des aires proportionnelles aux temps - De la gravitation mutuelle des planètes entre elles et des planètes avec le soleil - Réflexions sur l'attraction - De l'analogie - Idée générale du système du monde - etc**8594/P2