Paris, Marchant, (1801) in-8, 8 pp. Tache sur le premier feuillet, soulignure ancienne à l'encre.
Reconnaissance de la religion catholique comme la religion de la majorité des français. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Mons, Imprimerie de Monjot, s.d. (1802) placard in-folio (61 x 40 cm), Petit manque de papier semi-circulaire sur la marge gauche, avec perte de lettres.
Du 27 Germinal an X [17 avril 1802]. Très importante proclamation consulaire préparant les esprits à la promulgation de la Convention de Messidor entre la République et le Souverain Pontife, qui se fera dès le lendemain 28 Germinal [18 avril]. Dans des termes soigneusement pesés, est exprimée toute la portée que le gouvernement donnait à ce texte, et l'esprit dans lequel les difficiles négociations avaient été menées : "Du sein d'une révolution inspirée par l'amour de la patrie, éclatèrent, tout-à-coup, au milieu de vous, des dissensions religieuses, qui devinrent le fléau de vos familles, l'aliment des factions et l'espoir de vos ennemis. Une politique insensée tenta de les étouffer sous les débris des autels, sous les ruines de la religion même (...). Pour arrêter ce désordre, il fallait rasseoir la religion sur sa base, et on ne pouvait le faire que par des mesures avouées par la religion même. C'était au Souverain Pontife que l'exemple des siècles et la raison commandaient de recourir, pour rapprocher et réconcilier les coeurs (...). Ministres d'une religion de paix, que l'oubli le plus profond couvre vos dissensions, vos malheurs et vos fautes (..). Citoyens qui professez les religions protestantes, la loi a également étendu sur vous sa sollicitude (...). Que jamais des combats de doctrine n'altèrent ces sentimens que la religion inspire et commande (...)." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT