Paris Alphonse Picard et fils 1904 in-8 broché Paris, Alphonse Picard et fils, 1904. 23 x 14,5 cm, in-8, (8) 491 pp., broché sous couverture imprimée.
Bel exemplaire. (1 kg) Très bon
P., Ollendorff, 1883. In-16, (2) ff., 215 pp., broché.
Recueil de maximes, le texte encadré d'un filet rouge. Rousseurs.
Librairie de Firmin Didot et cie, Paris, 1875. In-12 (17 x 12 cm) reliure demi-basane marron, dos lisse à filets et titre dorés, 385 pages. Manque de cuir sur le dos, sinon, très bon état des feuillets.
Marie Joséphine de Suin, connue sous le nom de ville de Comtesse Diane de Beausacq, et ses noms de plume de Comtesse Diane et Emmeline Raymond (1829 - 1899). Diane de Beausacq tint salon à Paris où elle recevait notamment Jane Dieulafoy, Pierre Loti, Henri Martin, Sully Prudhomme, Jean Aicard, José-Maria de Heredia, ... De 1860 à 1902, Elle crée et dirige la revue "La Mode Illustrée" sous le nom de Emmeline Raymond. Très au fait des usages dans le grand monde, elle insite sur les rapports de respects mutuels entre maîtres et servants par une belle formule : "On ne peut exiger le respect ; il est indépendant, comme tous les sentiments : on l'inspire, on ne l'impose pas."
DIANE Comtesse [pseud. de comtesse Marie Josephine de Suin DE BEAUSACQ] (& BERGERET Gaston, preface)
Reference : Y83390
(1902)
Paris, Paul Ollendorff 1902 xliv + 326pp., nouvelle édition revue et augmentée, 19cm., br.orig., pour la plupart non coupé, bon état, Y83390
Mulhouse, Société d'éditions littéraires et artistiques - librairie Paul Ollendorff, 1902; in-12, 326 pp., demi-marocain tranche du haut dorée. Preface par Gaston Bergeret.
Preface par Gaston Bergeret.
DIANE (Marie de Suin, comtesse de Beausacq, dite Comtesse).
Reference : AMA-213
(1875)
1875-1887. 4 pp. in 8° et 4 p. in 12..
– 11 décembre 1875, sur papier à son chiffre couronné: «Le commandant de la Moselle m’a enlevé, au moment où le calme de la mer me permettait de descendre à terre et de vous remercier de la protection que vous vouliez bien me donner. Ce bâtiment maudit n’a pu se traîner que jusqu’à Cadequez et alors il m’a fallu débarquer dans des conditions bien moins favorables, puisque vous n’étiez plus là. C’est au prix d’une fatigue extrême que je suis arrivée à Paris, mais j’étais résolue à en finir, ou à en mourir. [...] que je vous aurai tenu en garde contre la malveillance de certaines personnes, qui si j’en crois les cancans du bord ont demandé votre changement? Il n’y a peut-être rien dans tout cela qui vaille qu’on s’en occupe, pourtant! je me ferais scrupule de ne pas vous avertir et de ne pas vous dire que je reste à votre disposition si à Paris je pouvais vous être utile.»– Paris, 18 juin 1887, sur papier à large liseré noir: «C’est avec un profond sentiment de douleur que j’apprends le grand, l’irréparable malheur qui vous frappe. [...] me rappelant les gracieuses instances de Mlle Dussault je songeais à aller la voir aux Ruches et ce voyage que je voulais faire pour elle vivante j’aurais trouvé satisfaction à le faire aujourd’hui pour elle morte, si une impossibilité ne me retenait à Paris. ”
1897-1898. 11 pp. in 12.
— 2 décembre 1897 sur La Douleur d'aimer de son correspondant : « toujours douleur en effet et que souvent j'ai comparée à une maladie ». Elle admire une « observation profonde, une grande science des pauvres cœurs qui battent plus vite ou plus fort que les autres. » — 7 janvier 1898 : Elle a trouvé tant de paquets de livres à son retour qu'elle a décidé de ne les ouvrir qu'un par un « pour ne pas compliquer les examens, les lectures et les remerciements. » Elle lit La Femme inquiète « lentement, comme je lis les œuvres de ceux que j'aime, en écoutant la symphonie des mots […] Enfin ! Ah joie ! ah ! surprise ! adorable ! je trouve mon nom devant celle que j'aime le mieux. Je vous jure qu'elle me ressemble. » — 26 août 1898 : Qu'a-t-il décidé pour Turin ? Hélène Vacaresco lui fait espérer sa venue avec sa tante. »