Paris, A. Sautelet, 1826-1827 4 vol. in-8, XIV-527, [4]-478, [4]-492 et [4]-538 pp., basane fauve marbrée, dos lisses ornés alternativement de motifs à la cathédrale et de croisillons de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison cerise et noires, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Accroc à un mors inférieur, rousseurs parfois abondantes, mais bel exemplaire.
Edition originale du premier ouvrage publié par Charles Comte (1782-1837) après son retour de France en 1826 (il avait été condamné à deux mois de prison en 1820 pour un appel en faveur des "victimes du despotisme", et s'était enfui à Genève, d'abord, pour ne pas purger sa peine, et en revint à Paris qu'une fois la prescription écoulée). Ce traité théorique se ressent du mariage de Comte avec la fille de Jean-Baptiste Say (en 1818), de l'influence intellectuelle de son beau-père, et surtout de la fréquentation en exil des économistes de l'école de Jeremy Bentham (il avait dû partir de Lausanne en 1823 et s'était alors réfugié en Angleterre). L'ancien publiciste anti-bourbonien se transforma en effet en partisan du développement des banques, de l'industrie, de la réglementation du travail, dans un sens globalement non saint-simonien, mais très proche de celui des libéraux anglais. A noter, dans ce livre important qui eut un retentissement considérable sur l'école libérale française, que tout le livre V (volume IV) est consacré à l'analyse de l'origine et de la nature de l'esclavage.Dupin (1832), 133. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., A. Sautelet, 1826-1827. Quatre volumes in 8, XIV-527, [4]-478, [4]-492 et [4]-538 pp., basane fauve marbrée, dos lisses.
"Edition originale du premier ouvrage publié par Charles Comte (1782-1837) après son retour de France en 1826 (il avait été condamné à deux mois de prison en 1820 pour un appel en faveur des ""victimes du despotisme"", et s'était enfui à Genève, d'abord, pour ne pas purger sa peine, et en revint à Paris qu'une fois la prescription écoulée). Ce traité théorique se ressent du mariage de Comte avec la fille de Jean-Baptiste Say (en 1818), de l'influence intellectuelle de son beau-père, et surtout de la fréquentation en exil des économistes de l'école de Jeremy Bentham (il avait dû partir de Lausanne en 1823 et s'était alors réfugié en Angleterre). L'ancien publiciste anti-bourbonien se transforma en effet en partisan du développement des banques, de l'industrie, de la réglementation du travail, dans un sens globalement non saint-simonien, mais très proche de celui des libéraux anglais. A noter, dans ce livre important qui eut un retentissement considérable sur l'école libérale française, que tout le livre V (volume IV) est consacré à l'analyse de l'origine et de la nature de l'esclavage. [Dupin (1832), 133]."
Paris, chez les marchands de nouveautés, 1815 in-8, 47 pp., broché sous couverture imprimée.
Rare première publication séparée de l'auteur, qui jusque là n'écrivait que dans les pages du Censeur, périodique d'opposition qu'il avait fondé en 1814. Défenseur des idées libérales en politique, d'abord contre Napoléon, puis contre les Bourbons restaurés, l'avocat Charles Comte (1782-1837) fut un esprit souvent brouillon, que son mariage avec une fille de l'économiste Jean-Baptiste Say convertit également au libéralisme économique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Mme Marchant, novembre 1814 in-8, [4]-368 pp., demi-basane blonde, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, pièces de titre cerise, coins en vélin vert, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Supercherie littéraire sans lendemain. - La mention finale "Fin du tome second" ainsi que le guidon "Tome II" aux signatures ne figurent que parce que l'ouvrage consiste en la réédition, sous forme de livre, et non de périodique, du volume II du Censeur, journal libéral, qui avait dû arrêter sa publication après la loi restrictive du 21 octobre 1814 sur la presse. Le procédé ne fut employé que dans notre cas, ce qui explique la faible attestation du volume dans les dépôts publics (il n'est par exemple pas référencé à la BnF).On trouve au sommaire de ce volume, un Tableau de la conduite des Jésuites en France depuis leur admission dans le royaume jusqu'à leur suppression, Observations générales sur les Etats-Unis, le compte-rendu d'ouvrages politiques dont celui de Clarkson sur les désavantages politiques de la traite de nègres, la revue de presse, les actes ministériels, administratifs et judiciaires et le compte-rendu des séances à la Chambre des Pairs et à la Chambre des Députés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Antoine Béril, ancien premier commis des finances ; Charles-François d'Aviau du Bois de Sanzay (1736-1826), archevêque de Bordeaux ; Marie-Louis Auguste comte de Marcellus (1776-1841), député de la Gironde, pair de France ; Raymond de Sèze (1748-1828), magistrat, homme politique, avocat du roi Louis XVI.
Reference : 010459
Antoine Béril, ancien premier commis des finances ; Charles-François d'Aviau du Bois de Sanzay (1736-1826), archevêque de Bordeaux ; Marie-Louis Auguste comte de Marcellus (1776-1841), député de la Gironde, pair de France ; Raymond de Sèze (1748-1828), magistrat, homme politique, avocat du roi Louis XVI. L.A.S., Bordeaux, 22 mars 1814, 2pœ in-folio. Intéressante lettre de cet ancien fonctionnaire demandant une rente au duc d'Angoulême. Il a tout perdu, notamment sa rente provenant d'un prêt de 12000 francs au roi Louis XVI lors de l'édit de 1787 portant création de 6 millions de rentes viagères. Il loge près de Sainte-Eulalie à Bordeaux. La lettre est contresignée par Dinety, curé de Sainte Eulalie et Sanzay, l'archevêque de Bordeaux. Note en tête de la première page : « renvoié à son excell. Mgr le ministre des finances par ordre de S.A.R » signé par le comte de Marcellus, membre du conseil du duc d'Angoulême depuis la visite de ce dernier à Bordeaux en 1814, par Raymond de Sèze, H Vignon ( ?) et à nouveau par le comte de Marcellus. Une note indique ensuite que la demande est prématurée. Signautre de M. Viallon ( ?). Beau document, belle réunion de signatures. [132bis]
Paris, 1814, in-8, 368pp, broché, Bel exemplaire sous couverture muette, cachets de bibliothèque. a mention finale "Fin du tome second" ainsi que le guidon "Tome II" aux signatures ne figurent que parce que l'ouvrage consiste en la réédition, sous forme de livre, et non de périodique, du volume II du Censeur, journal libéral, qui avait dû arrêter sa publication après la loi restrictive du 21 octobre 1814 sur la presse. Le procédé ne fut employé que dans notre cas, ce qui explique la faible attestation du volume dans les dépôts publics (il n'est par exemple pas référencé à la BnF). On trouve au sommaire de ce volume, un Tableau de la conduite des Jésuites en France depuis leur admission dans le royaume jusqu'à leur suppression, Observations générales sur les Etats-Unis, le compte-rendu d'ouvrages politiques dont celui de Clarkson sur les désavantages politiques de la traite de nègres, la revue de presse, les actes ministériels, administratifs et judiciaires et le compte-rendu des séances à la Chambre des Pairs et à la Chambre des Députés. 368pp
MAURICE BARRES-HENRY BORDEAUX-ROBERT DE FLERS-PIERRE DE NOLHAC-GERARD BAUER-COMTE LOUIS DE BLOIS-GEORGES BRANDES-FRANCIS CARCO-HENRY DE CARDONNE-TRISTAN DEREME-HENRI DUVERNOIS-JEAN LOUIS FAURE-FRANC NOHAIN-EDMUND GOSSE-LEONCE DE GRAND MAISON-GEORGES GRAPPE-EMILE HENRIOT-EDMOND JALOUX-EUGENE MARSAN-CHARLES MAURRAS-ALBERT EMILE SOREL-ALBERT THIBAUDET-JEAN LOUIS VAUDOYER-FRANCOIS LE GRIX
Reference : ABE-1601291619164
(1923)
LA REVUE HEBDOMADAIRE-PARIS 1923 Soft Cover Fine
EDITE A L'OCCASION DE SON JUBILE LITTERAIRE-EXEMPLAIRE N°292 SUR PAPIER DE MADAGASCAR-208 PAGES-13 CM X 20 CM-NON COUPE-LEGERES ROUSSEURS EN PLATS
LORRAINE (Charles IV duc de) fils de François de Lorraine, comte de Vaudémont, passa son enfance à la Cour de France, compagnon de jeu du futur Louis XIII. Il Succéda à son oncle Henri II en 1624 et devint duc de Lorraine et de Bar de 1625 à 1675 avec plusieurs interruptions, pendant cette période du fait d’une vie très agitée, se mêlant aux intrigues de la Fronde, à la guerre de Trente ans et ayant une vie conjugale tumultueuse (1604-1675). Il accueillit Gaston d’Orléans fugitif et donna en mariage, sa sœur Marguerite, qui lui attira les colères de Richelieu et Louis XIII, lui prit Nancy et d’autres places. Son second mariage avec Béatrix de Cusance, fut toutefois cassé par le Pape Urbain VIII en 1639.
Reference : 95C21
Le prince demande l’admission des Pères Carmes des chaussés (probablement le couvent des Carmes déchaussés de Liège, au Prince et Abbé de Stavelot afin de fonder un couvent pour le salut de leur âmes, « estant grandement désirés du peuple de Stavelot ayant heu aussi Considération quils y peuvent vivre sans leur estre a charge ; et comme ils ont beaucoup d’attendre que vous voudrez bien seconder ce bon et pieux dessein en leur accordant ceste permission. Ils ont cru quils lobtiendroient plus facilement si Je Joignois comme je fais, ma prière a celle quils vous en font… ».