À Troyes, de l’Imprimerie de Garnier, cour Saint-Martin Es sert, À Troyes, de l’Imprimerie de Garnier, cour Saint-Martin Es sert(1728) ; plaquette in-12, brochée, couverture muette papier marbré. 31 pp.Morin 1094 qui signale des exemplaires avec à la suite un cahier de 2 ff portant l’approbation. Ces 2 ff. manquent souvent.On ignore si Michel Morin a réellement existé. Son histoire a suscité une importante littérature, colportée depuis de nombreux centres “Ce Morin, bedeau à Beauséjour en Picardie, est mort un 1er mai au début du XVIIIe siècle en tombant d’un orme où il allait dénicher des pies. Il n’est guère de village qui n’ait, dans la personne du bedeau de sa paroisse une espèce de factotum tel que Morin et il est si vrai qu’on ne doit voir en lui que la personnification de tous ses pareils, qu’on ne désigne pas autrement aujourd’hui encore, les gens qui se mêlent de tout.” Nisard I, 367.La Vengeance conspirée par les amis du défunt, est suivie de la Donation des biens meubles et immeubles du défunt, et d’une Épitaphe, tout cela en vers facétieux truffés de pédanteries. Pour Nisard, l’origine de ce livret n’est pas douteuse. “C’est encore un produit de l’imagination des gais Troyens, une de ces facéties auxquelles ils exerçaient leur plume indisciplinée avant qu’ils se constituassent en académie. Grosley a probablement participé à ce recueil.