Paris Aubry s.d. [1810] in-16 broché sous couverture d'attente de papier bleu
12 pp., un bois naïf gravé à pleine page représentant la colonne.Une des nombreuses plaquettes éditées en cette année 1810 pour célébrer la Colonne Vendôme, dont l'érection eut lieu après 4 années de travaux. Au fil des années, elle reçoit les noms de Colonne d'Austerlitz, puis de Colonne de la Victoire avant de devenir Colonne de la Grande Armée. Mais elle est aujourd'hui communément appelée Colonne Vendôme. Il convient de ne pas la confondre avec la colonne de la Grande Armée qui se trouve près de Boulogne-sur-Mer
Paris, Binet, s.d. (vers 1835) placard grand in-folio (85 x 59 cm), texte sur quatre colonnes, avec une représentation de la Colonne Vendôme lithographiée par Houiste sur toute la hauteur du placard, en feuille. Nombreuses consolidations au verso de la feuille, une mouillure claire en bas des deux dernières colonnes de texte.
Cet impressionnant placard présente sur quatre colonnes, réparties de chaque côté d'une belle représentation de la Colonne Vendôme, un calendrier composé par Bénard, indiquant, jour par jour, les principaux faits d'armes des armées françaises de la Révolution et de l'Empire. En-dessous (au niveau du socle de la colonne), une Notice sur la colonne explique les étapes de la fabrication et de l'érection du monument, suivie par une Chronologie des bas-reliefs.Ici, la colonne est sommée par la deuxième statue de l'Empereur, représenté en tenue dite de "petit caporal", par Seurre, telle que replacée le 28 juillet 1833 en remplacement de celle fondue sous la Restauration, ce qui permet de fixer un terminus a quo pour notre placard. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Aubry s.d. [vers 1820] in-16 en feuilles
12 pp., un bois gravé naïf représentant la colonne.La date attribuée à ce petit opuscule est normalement 1810, année de l'achèvement de ce monument commémoratif, dédié à la gloire des armées victorieuses, et baptisé "colonne de la Grande Armée".Mais le pavillon aux trois fleurs de lis qui surmonte l'image de la colonne en p. 2 et remplace la statue de l'Empereur (descendue en 1814 et fondue en 1818) manifeste que l'on a affaire à une réimpression datant de la Restauration, et dans laquelle l'impureté du souvenir attachée à un monument de l'"Usurpateur" avait été a posteriori sanctifiée par la présence de l'étendard sacré installé au sommet à l'initiative du comte de Maubreuil et de Sosthène de La Rochefoucauld ...L'opuscule se termine par la description de l'Arc de triomphe du Carrousel, édifié entre 1806 et 1808, inauguré le 15 août 1808 (pour la Saint-Napoléon)