LES EDITIONS G. CRES ET CIE 1931 1931. Broché.
Légèrement défraichi par l'age mais en bon état général; photos possible sur simple demande. envoi rapide et soigné
P., chez tous les libraires, s.d. (1883), in-12, xv-332 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Edition originale sans mention
L'auteur de cet ouvrage, poursuivi pour outrages aux bonnes moeurs, a comparu le 26 mai 1884, devant la Cour d'assises de la Seine et a été condamné à trois mois de prison et 1000 francs d'amende. Le volume a été saisi par ordre de la Cour et retiré de la vente. Voir Pia, “Les livres de l'Enfer”, pp. 473-474, qui consacre plus d'une page à cette affaire qui défia la chronique, où Marie Colombier fait un portrait peu sympathique de son ancienne amie Sarah Bernhardt. — Marie Colombier (1844-1910) débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : “Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique” en 1881, puis “Les Mémoires de Sarah Barnum” en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann... « Sarah Bernhardt eût mieux fait de rester chez elle, de s'envelopper dans sa dignité de grande artiste et de laisser le dédain public faire justice d'un livre abominable. Maintenant, le mal est fait ; le volume dont personne n'avait parlé s'arrache ; c'est Sarah qui l'aura voulu ainsi, la colère est toujours mauvaise conseillère. » (Albert Wolff du Figaro, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) ; « Avant le scandale, on avait fait de “Sarah Barnum” un tirage de dix mille. En trois jours, Paris a acheté ces dix mille volumes. La maison Marpon, qui s'était faite l'éditeur anonyme du livre, ne s'était jamais trouvée à pareille fête. (...) le succès de ce mauvais ouvrage est le plus grand succès de librairie de l'année. Et cela va continuer. L'éditeur a été forcé de suspendre la vente avant-hier soir, pour cause d'épuisement de l'édition (...) Les commissionnaires en librairie d'Allemagne, à Leipzig, Stuttgart, Berlin, ont déjà fait des commandes qui se montent à quinze mille exemplaires ; l'Italie en demande autant ; la Russie davantage. Et nous ne parlons pas de la province qui réclame par centaines de télégrammes des envois énormes qu'on ne peut lui faire. (...) La diffamation dont se plaint très justement celle qu'on a voulu peindre aura donc une publicité énorme. Et qui a fait autour de cette diffamation toute cette publicité ? La diffamée, la victime. » (Mermeix dans Le Gaulois, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) . Marie Colombier sera condamnée pour « outrage aux bonnes moeurs » en 1884, et le livre retiré de la vente... — 1862-1883 : Marthe Pigeonnier, comédienne, suit les déboires financiers de Sarah Barnum, comédienne également. Femme entretenue, mais l'argent lui brûle les doigts, elle est toujours "dans la dèche". Extravagante, autoritaire, orgueilleuse, égoïste, sans coeur, jalouse, vulgaire, menteuse, s'évanouissant ou crachant du sang avec ruse, faisant du chantage au suicide, piquant ses amants à sa petite soeur Reine, avec "sa meute de créanciers et d'amants" qui l'entretiennent. Sarah Barnum a une proposition de tournée au Mexique, elle engage sa soeur comédienne également, mais celle-ci tombe malade : elle se rabat sur Marthe Pigeonnier avec le contrat d'Antoinette : "c'est une question de vie ou de mort". Bonne pâte, celle-ci accepte. Le jour de la paye, naturellement, le contrat n'est pas respecté. “Roman” très intéressant sur la (à peine cachée) grande Sarah Bernhardt. La bonne copine, Marthe Pigeonnier est, bien sûr, Marie Colombier, actrice, qui fit effectivement la tournée avec Sarah. Ce livre fit scandale : oser toucher à l'intégrité de la déesse des planches à son apogée ! Les 10.000 livres édités furent confisqués par l'Etat, un procès fut intenté à l'auteure qui fut condamnée. Le préfacier Paul Bonnetain fut provoqué en duel par Octave Mirbeau, ami de Sarah. Alors, qui est la menteuse ? Marie Colombier, qui aurait pu être jalouse du succès de Sarah, et surtout de son maigre paiement de la tournée de 1881, ... ou Sarah Bernhardt, gloire nationale, proche du duc de Morny, et de Victor Hugo, amante de plusieurs hommes français de premier plan, politique ou littéraire, un "monstre sacré", d'après Jean Cocteau...
Mango Littérature 2005 207 pages 15x24x2cm. 2005. Broché. 207 pages.
Bon état
Ouvrage illustré de son portrait elle-même, dun portrait de lauteur par Edouard MANET et dun grand nombre de fac-similés de caricatures américaines., préface par Arsène Houssaye, Maurice Dreyfous Editeur, sans date, 328 pp., relié, rousseurs sur les pages, trace de mouillure sur la page de titre, coins et bords de la couverture frottés, état correct
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
MANGO 2007 20x3x13cm. 2007. Broché.
Comme neuf - livre issu de destockage - pouvant présenter d'infimes traces de stockage - Expédié soigneusement dans emballage adapté
Fleuve éditions 2010 252 pages 18x13x1cm. 2010. Broché. 252 pages.
MERCI DE BIEN LIRE L'ANNONCE JUSQU'A LA FIN. Le livre présente des traces d'usure et de stockage mais reste en bon état pour de la lecture. Expédié soigneusement dans un emballage adapté depuis la France
Mango Littérature 2006 189 pages 20x13x1cm. 2006. Broché. 189 pages. Chaque maison cache un secret les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein comme un docteur fiévreux pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel dans la Creuse la maison de famille du narrateur en a si gros sur le c?ur et tant à dire qu'on va la confesser pièce après pièce l'écouter se raconter souvenirs dérangés vérités arrangées les choses et les gens tels qu'ils furent les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui lui avait choisi de se taire
french edition -livre de bibliothèque recyclé avec couverture plastifiée et étiquette sur dos de couverture - quelques marques plis de lecture et/ou de stockage mais du reste en bon état. Envoi rapide et soigné dans enveloppe à bulles depuis
Brigitte Bardot Serge Gainsbourg Frédéric Chopin Jean-Claude Vannier Serge Gainsbourg Alain Goraguer Art Greenslade Harry Robinson Jean-Claude Vannier Jean-Pierre Sabar Michel Colombier Brigitte Bardot Serge Gainsbourg
Reference : 82636
(1999)
ISBN : 0731454679626
Mercury 1999 14x13x1cm. 1999. CD.
le boitier et le cd présente des marque d'usure mais reste en très bonne état d'ensemble
Pocket 2011 214 pages poche. 2011. Broché. 214 pages.
French édition - Livre présentant des marques de stockage et/ou de lecture sur la couverture et/ou les pourtours mais demeurant en très bon état d'ensemble. Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis la France
Calmann-lévy 1994 279 pages in8. 1994. Broche souple. 279 pages.
Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France
1947 Skira Soft cover As New
Corot XIX siecle les tresors de la peinture francaise Broché avec jacquette, 39 x 29 cm, 4 pp de texte et 6 planches hors texte, non reliée, etat superieur
O.O., B. Arthaud, 1953. 4°. 95, (10) S. Mit 95 zum Teil ganzs. farb. Illustr. von Yves Brayer. Lose Bogen in franz. Broschur, Pergaminschutzumschlag und Kartonbox.
Box mit gebrochenem Gelenk.
1918 Encre de Chine signée en bas à droite, 1918,16.5 x 26 cm., cadre en bois. Joint l'album du Vieux Colombier, 1918.
Dessin de Guy Pierre Fauconnet (Chelles 1882-1960) représentant le cabinet de travail de Jacques Copeau dans sa maison au Linon. Jacques Copeau (Paris 1879-1949 Beaune) est un critique de théâtre, dramaturge, metteur en scène, notamment pour le Théâtre du Vieux-Colombier qu'il fonde en 1913. Il collabore à la création de la Nouvelle Revue Française aux côtés d'André Gide et Jean Schlumberger en 1908. Guy Pierre Fauconnet fut élève à l'Académie Jullian et exposa au Salon des Artistes Français et au Salon des Indépendants. Il fut directeur artistique de la Maison Martine et réalisa également pour Paul Poiret des flacons de parfum et des affiches publicitaires. Après la guerre, il poursuit sa carrière dans le milieu du théâtre, et travailla notamment avec Jacques Copeau et le théâtre du Vieux-Colombier. Cette encre de Chine porte au dos une étiquette d'exposition du Musée Alfred Bonno,à Chelles, pour la rétrospective Guy-Pierre Fauconnet nov.-déc. 1960. Petits remords de gouache blanche, infimes piqures en bas à droite. Nous joignons au dessin l'"Album du Vieux Colombier" , Adart C°,Gallimard,1918, dans lequel le dessin est reproduit.
Paris chez tous les libraires sans date ( 1883 ),mention fictive 46e edition.reliure demi veau dos orné de caissons dorés,Superbe Couverture & 4e de couverture par Willette conservées.Préface de Paul Bonnetain.Savoureux roman de moeurs théâtrales ou Sarah Bernhardt est amicalement " mise en boite " sous le nom de Sarah Barnum..Rarissime édition originale, condamnée. Vicaire p. 918, 11.
rousseurs,sinon bon etat.Marie Colombier, amie de Sarah Bernhardt l'accompagna en Amérique lors de sa tournée. Mais après un brouille entre les deux amies, Marie Colombier publia cette virulente biographie satirique décrivant une Sarah Barnum à la vie décadente, qui meurt d'une surdose d'absinthe. Elle fut poursuivie pour outrages aux bonnes moeurs, condamnée à trois mois de prison et 1000 francs d'amende, le livre fut saisi et remis en vente, mais sans les passages incriminés.
Paris, Marpon et Flammarion, s.d. In-12, 334 pp., illustrations. Toile rouge, nombreux tampons de l'O.R.T.F., Radio-France.
Marie Colombier (1844-1910) fut embauchée par George Sand pour sa pièce "L'Autre" dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmena pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tira deux pamphlets : "Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique "en 1881, puis "Les Mémoires de Sarah Barnum" en 1883. Le scandale fut énorme. Sarah Bernhardt entraîne son fils dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier.
LES MÉMOIRES DE SARAH BARNUM ( Sarah Bernhardt ) Marie Colombier avec une préface de Paul Bonnetain vol. in8, 180x120, relié demi cuir, 332pp, complet, bon état intérieur Paris chez tous les libraires 1883 Marie Colombier débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri3. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique en 1881, puis Les Mémoires de Sarah Barnum en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann. ref/c27/2
Fayard, 1946, fort in-12, 578 pp, 12 figures, 16 cartes, lexique, index, reliure percaline verte de l'éditeur, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"La vérité de l'art, son unité, la multiplicité de ses aspects, de ses métamorphoses, sa vie enfin nous sont restituées par Pierre du Colombier dans une fresque judicieusement ordonnée et articulée, toujours lisible et brossée avec un talent auquel il faudrait être de mauvaise foi ou de parti pris pour ne pas rendre un éclatant hommage. L'ensemble est clairement conçu, rigoureusement composé. Soulignons, à ce point de vue, la supériorité de la synthèse réalisée par un seul homme sur la juxtaposition de parties confiées à divers collaborateurs, qui perd nécessairement en homogénéité, en équilibre, ce qu'elle peut gagner en précision scientifique, en justesse et en étendue d'information. Pierre du Colombier nous présente une « vue d'ensemble », un panorama qui se tient. Il projette une vive lumière sur quelques cimes et laisse forcément dans l'ombre plus d'un recoin du paysage. Tout artiste a sa vision, et faire l'histoire de l'art est un art, II y faut du savoir, mais aussi du goût, du tempérament. Il convient donc d'admettre une certaine dose de subjectivité dans tout ouvrage ayant pour objet cette mystérieuse réalité que notre confrère, dans l'introduction de son livre, circonscrit sans la définir. Savoir et goût peuvent aller de pair, et il serait quasi contre nature qu'un historien français ne fît point la part du lion à l'art de son pays, non seulement parce que cet art a donné le ton à l'Europe tant au moyen âge que durant les temps modernes, mais encore parce qu'il est inutile, en l'occurrence, de justifier ses prédilections. Pierre du Colombier, qui s'est signalé par d'originales contributions à l'histoire de la Renaissance et à celle du Rococo, résume magistralement dans son nouveau livre ses études sur Le Style Henri IV - Louis XIII et sur L'Architecture française dans les cours rhénanes. Il connaît fort bien l'Allemagne où il a longtemps séjourné (on lui doit le meilleur Durer en langue française), et il la traite mieux qu'il n'a traité les Pays-Bas. Prenons-en, une fois pour toutes, notre parti. Là où vraiment l'objectivité n'est pas concevable, ne nous plaignons pas de trouver « un homme » plutôt qu'un comptable ou une machine à enregistrer les dates et à multiplier les noms. (...) Les remarques qui précèdent, si elles ne suffisent pas à montrer la richesse d'un ouvrage au milieu duquel jamais on n'éprouve l'impression d'étouffer, de se noyer ou de s'être perdu, donneront peut-être une idée de l'esprit dans lequel fut composée cette Histoire de l'Art — non illustrée mais pourvue de cartes, de tables de concordances et de listes d'« œuvres caractéristiques » fort utiles — que liront avec profit et le profane à l'intention duquel elle fut écrite, et le « spécialiste » que n'aveugle point sa spécialité." (Paul Fierens, Revue belge de philologie et d'histoire, 1944)