Anvers, ca1600. 19x24 Cm. Eau-forte et burin. Adriaen Collaert (1560-1618), Né à Anvers vers 1560, Adriaen Collaert est le fils de Hans Collaert et le frère de Jan Collaert. Il épouse en 1586 Justa Galle, la fille du graveur et éditeur Philippe Galle. Son activité se déroule à Anvers entre 1580 et 1618. Il devient franc-maître de la guilde de Saint-Luc en 1580. Adriaen Collaert dessine et grave des scènes de tradition chrétienne et de dévotion. Les deux frères Collaert associent leurs ateliers à celui de Philippe Galle et leur production commune ne permet pas toujours de bien les distinguer. Adriaen signe en général ses travaux Adrian. Collaert Sculp. ou Adr. Collart. excud. ou par un monogramme AC.
Merveilleux recueil du XVIIe siècle orné de 159 estampesdes meilleurs artistes d’Occident : Perelle, Poilly, Collaert, de Bruyn, Wenzel Hollar, Ducerceau. [Amsterdam], Nic. Jos. Visscher, 1634. Titre et 19 planches numerotées de 2 à 20. Première édition donnée à Amsterdam en 1634, complète de ses 20 planches de poissons, et seconde édition générale différente de la première imprimée à Anvers vers 1610. Nissen, Zoologische, p. 98. II-Bruyn, Nicolaes de. Libellus varia genera piscium complectens Pictoribus, sculptoribus, caelatoribus, aurifabris etc. mire utilis et necessarius. Nicolaes de Bruyn inventor, Claes J. Visscher, vers 1630. Antwerpen um 1550 – 1656 Rotterdam (Th.-B.) In-4 de 1 titre frontispice et 12 estampes de poissons et batraciens numérotées de 2 à 13. Première planche piquée, ptes. déchirures restaurées en marge des pl. 3, 4, 11 et 12. Première édition décrite par Nissen, Zoologische, p. 69. III- Collaert, Adriaen. Avium Vivae et artificiosissimae Delineationes. Amstelodami, impressae apud Nicolaum Visscher, Anno 1659. In-4 oblong, 1 titre frontispice et 23 estampes d’oiseaux numérotées 2 à 24. Pte. rest. En marge des pl. 4, 10, 15 et 24 ; pl. 6, 11 et 18 piquées. IV- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. 6 estampes de multiples oiseaux. V- Wenzel Hollar, Henri Le Roy / Weyen, Herman. Muscarum Scarabeorum Vermiung Varie Figure & Formae omnes primo ad vivum coloribus depictae & ex Collectionne Arundeliam. A Paris, rue St Jacques, 1651. Oblong in-4 de 6 estampes de multiples papillons, insectes, scarabées, chenilles, sauterelles etc. y compris le titre (Nissen, Zoologische, 206). VI- Wenceslas Hollar. Animalium, ferarum & Bestiarum, Florum, Fructuum, Muscarum, Vermiumq: Icones variae, omnes ad vivum delineatae, per Wenceflaum Hollar, & In lucem editae a Petro Stent, Londini, A° 1663. A New and perfect Book, of Beasts, Flowers Fruits, butterflies, & other Vermines Exactly drawne after v° life & naturall by W. Hollar. Printed and are to be sould, by Iohn Onertonat the White Horse : without New-Gate, London, A° 1674. Titre et 11 superbes estampes de fleurs et d’animaux gravées en 1662 et 1663 suivies de 4 estampes de paysages de Hollar et Chauveau gravées par L. Galle. Pl. 1 piquée, pliure dans la pl. 2, pte. déchirure restaurée pl. 3 et dernière. VII- Le Pautre. 3 estampes présentant 6 gravures de décoration baroque chez Mariette. VIII- Perelle. 56 planches. Saisons, vues des châteaux de Versailles, Vincennes, Tuileries… et paysages divers. Paris, Langlois et Leblond. S.d. IX- Poilly. Éléments de décoration baroque. 9 planches. X- Ducerceau, A. Divers Ornements de feuillages en forme de panneau... Paris, de Poilly, s.d. Titre et 4 planches. [A la fin]. 2 gravures allemandes. [N.-D. de Paris, Pont Saint-Michel] + 3 paysages non signés. 2 pl. piquées. Soit un total de 10 suites gravées du XVIIe siècle d’une extrême rareté présentant 159 estampes d’oiseaux, insectes, papillons, fleurs, scarabées, animaux, paysages, saisons, maisons, parcs et châteaux, éléments de décorations baroques, poissons, vues de Paris, reliées en 1 volume in-8 à l’italienne, veau marbré, roulette dorée d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, hachures intérieures et sur les coupes, tranches rouges. Reliure du XIXe siècle. 284 x 183 mm.
Premier tirage de la rarissime suite de Nicolas de Bruyn né à Anvers vers 1550 accompagné de 8 rarissimes suites du XVIIe siècle des meilleurs artistes d’Occident : Adrian Collaert, Wenzel Hollar, G. Perelle, Poilly et Ducerceau. « Pour des bourses modestes, on édita aux Pays-Bas au XVIIe de petits albums de planches sur les fleurs et sur les animaux. Un des plus remarquables est le petit livre d’oiseaux du graveur sur cuivre flamand Adriaan Collaert (Anvers, ca. 1560-1618). De lui personnellement, on connaît peu de chose : on sait qu'il fut reçu dans la Guilde St-Luc et qu'il épousa en 1586 la fille de Philippe Galle, graveur sur cuivre et éditeur d'estampes, dans l'atelier duquel il débuta. Sous les titres « Avium vivae icones » et « Avium iconum edition secundo » paraissent, exécutées de la main de Collaert respectivement en 1580 et aux environs de 1600, deux séries de 16 gravures d'oiseaux. Dans la première, chaque oiseau est pourvu d'un nom latin. La plupart des figures représentent des espèces indigènes, comme la pie, le geai, l'étourneau, le moineau, la mésange charbonnière, le jaseur d'Europe, etc. On y voit aussi quelques espèces sélectionnées d'animaux domestiques : le coq, le pigeon, etc., ainsi que des oiseaux exotiques : l'autruche, la grue couronnée, la pintade et le perroquet. La deuxième série numérotée de 1 à 16 (page de titre comprise), n'est pas une réédition de la première, comme le titre le laisserait supposer, mais une suite. Après quelques oiseaux indigènes, qui figuraient déjà dans le premier recueil, le choix s'étend aux oiseaux plus rares, aussi bien indigènes qu'exotiques. Le plus souvent, on trouve deux sujets présentés sur une seule planche, mais le rapport de grandeur d'une espèce à l'autre n'est pas respecté. Par contre, les oiseaux semblent en majeure partie dessinés sur le vif. Leur attitude, par exemple celle du perroquet qui mange des cerises, est très naturelle. En opposition avec ses devanciers, Collaert présente ses oiseaux dans un paysage et place au premier plan, sur la plupart des planches, une plante ou un arbre facilement reconnaissable. Sans vouloir trouver en lui un précurseur de ceux qui ont représenté l'habitat, on peut, en tout cas, soutenir que sa nouvelle façon de présenter les oiseaux est à l’origine des plus belles illustrations ornithologiques postérieures. Les planches d’oiseaux d’Adriaan Collaert ont de surcroît une grande valeur scientifique. A.C. Oudemans voit dans l'Avis indica d'A. Collaert (ici à la planche 16), la seule représentation connue de la Laguatia gigantea Schlegel, que les marins néerlandais avaient ramenés vers 1599 ou 1600 de l'île Maurice et qui avait été exposée dans le jardin du comte Van Solms sur le Boitenhof à La Haye. Dans les Voyages et aventures de François Leguat et de ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales (Londres, 1708, p. 171), on rencontre la description de cette bécasse que Schlegel baptisa Leguatia, parce qu'il croyait que la gravure de Leguat était la seule image de cette espèce éteinte : « On voit de grandes volées de Butors et beaucoup de certains oiseaux qu'on appelle Géans, parce que leur tête s'élève à la hauteur d'environ six pieds. Ils sont extrêmement haut montez et ont le cou fort long. Le corps n'est pas plus gros que celui d'une Oye. Ils sont tout blancs, excepté un endroit sous l'aile qui est un peu rouge. Ils ont un bec d'oye, mais un peu plus pointu ; & ses doits des pieds séparez, & fort longs. Ils paissent dans les lieux marécageux, & les Chiens les surprennent souvent, à cause qu'il leur faut beaucoup de temps pour s'élever de terre. Nous en vimes un jour un à Rodrigue, & nous le primes à la main tant il étoit gras ; c'est le seul que nous y ayons remarqué : ce qui me fait croire qu'il y avait été poussé par quelque vent à la force duquel il n'avoit pu résister. Ce gibier est assez bon ». L'illustration que Leguat donne de son Géans, apparaît nettement comme une très maladroite copie de l'Avis indica, dont on a lu l'histoire plus haut. Après une traversée très mouvementée, qui lui valut le surnom de « Robinson français », Leguat débarqua à Flessingue. Probablement élabora-t-il alors son manuscrit en vue d'une édition dans les Pays-Bas, où il s’était déjà refugié en 1689 après la révocation de l'édit de Nantes. On peut donc dire que la planche de Collaert est l'unique bonne représentation de cet oiseau disparu. Si Schlegel l'avait connue, il aurait peut-être donné au Géans le nom de Collaersia » (Catalogue d'exposition de la Bibliothèque Royale de Belgique « En toute sorte de plume », 1968). Les éditions données par la bibliothèque royale de Belgique sont les suivantes : I. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo, 16 pl. 8° obl. Antverpiae, s.d. [ca. 1580 selon Engelmpan], et non 17 feuillets indiqués par Nissen (199). 2. Avium iconum editio secunda. Adrianus Collaert fecit et excudit. 16 pl. Antverpiae, s.d. 4° obl. 3. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo et Theodaro Galineo. 8° obl. 32 pl. s. loc. [Antverpiae], s.d. [1637]. 4. Avium vivae icones, Adriano Collardo inventore, excisae apus C. J. Visscher. Anno 1625. [Antverpiae]. Suivant Nissen 18 pl. 5. Casey Wood signale aussi un Avium vivae icones, Anumtissima imitatio earum atiae incisea et edige sunt... édité par G. B. Rossi, Piazza Navona, [Roma]. 16 pl. (frontispice inclus). Puisque Hollstein, qui, jusqu’à présent a dressé l’inventaire le plus complet de l’oeuvre de Collaert, ne la signale pas, il n’est donc pas sans intérêt de joindre ici une description de cette édition italienne, d’après l’exemplaire de la McGill University Library : « one of the artist's earliest and best album of bird life. Evidently first states of the plate and before all letters (except the systematic natures of the birds). A very clean, clear copy. Very rare in this condition ». 6. Clauss Nissen signale encore une édition contenant 30 illustrations chez F. de Witt, à Anvers, aux environs de 1640. 7. La présente édition donnée à Amsterdam en 1659 semble inconnue des bibliographes. Superbe ensemble de 159 estampes du XVIIe siècle de la plus insigne rareté.
NATALIS Hieronymus - Jérôme NADAL - Jan WIERICX - Antoon WIERICX - Hieronymus WIERICX - Adriaen COLLAERT - Karel de MALLERY (engravers) - Bernardus PASSARO (designer) :
Reference : 46211
10. [1]Antverpiae (Antwerpen), no printer ( Nutius ) , 1593, in-folio, 32,7 cm, engraved title + suite of 153 engravings. (the 6 text leaves which go with this edition are to be found in [ item 2] . Bound in later boards covered with marbled paper, leather title label on smooth spine. Printed on unwatermarked paper. With some marginal small stains and foxing spots at some pages. Plates 61, 73, and 78 have a restoration at the inner margin, not affecting the engraved image. Plates 81, 98, 104 and 145 have small restorations in the upper margin, also not affecting the engraved image. [Together with] [2] Adnotationes et meditationes in evangelia..., Antwerpen, Martinus Nutius, 1594, in-folio, (8) nn pp ( engraved title, pp7/8 blank) + 595 pp + (7)nn pp ( ultimate and penulitmate pp. blank) . Bound in contemporary vellum, with gilt supra libro (canon view), vellum damaged with some loss of material, interior good. (copy from the library of the Friar Minor of Maastricht ( small stamp) Both books in first edition. The plate suite [1] , a real masterpiece of Flemish bookillustration in the 16th century, appeared anonymously in Antwerp in 1593. The publishers were the Antwerp Jesuits **. An explanatory text by Natalis [our item 2] was published one year after these suite was published (in 1594). The engavings were commissioned by the Headquarters of the Jesuit Order in Rome. From correspondance by Christophe Plantin we know that he was involved in this project from 1587 onwards. But he never published this suite. This was done by the Antwerp Jesuits, the printer was Nutius. Only in 1605 did Plantin's son in law Jan Moretus aquire the plates from Carolus Scribanus - the head of the Antwerp Jesuit College. Antoon Wiericx engraved 58 plates, 57 were done by Hieronymus Wiericx, 17 by Jan Wiericx , 11 by Adriaen Collaert, 9 by Karel de Mallery, 1 by Jan Collaert and 1 by the unkown engraver I.N. The plates in our copy carry also the name of the designer, which indicates a first edition . (In the Plantin edition of 1607 -Imhof N1- most designer names were removed). The drawings were made by the Roman draughtsman B.Passaro and are preserved in the Brussels Royal Library. ** See Manuel Insolara... La spiritualité en images aux Pays-Bas...Leuven, 1996, pp. 135-141. Biblio. ref. [1] USTC 402295 Pettegree 22113 . [2] USTC 403349 - Pettegree 22114 .
NATALIS Hieronymus - Jérôme NADAL - Jan WIERICX - Antoon WIERICX - Hieronymus WIERICX - Adriaen COLLAERT - Karel de MALLERY (engravers) - Bernardus PASSARO (designer) :
Reference : 49044
" Antverpiae (Antwerpen), ex Officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1607, in-folio, 34 x 23,5 cm, engraved title page + (10) nn pp + 636 pp + (8)nn pp ( index, approbatio, printer's mark). Bound before the text part of the '' Adnotationes'' is the complete suite ( engraved title + 153 plates) of the '' Evangelicae Historiae Imagines''. Bound in 17th c. French red morocco, smooth spine, all edges gilt, boards with gilt floral fillets decoration . Binding with some restoration at the extremities and the joints. All pages ( text and engravings) are ruled. Some minor stains or thumbing at some pages but overall a very fine copy with large margins. Second edition ( first Plantin edition) of the commentary of Jerome Nadal ( Natalis ) with the bible illustrations by the Wierickx brothers. The first edition of this suite of engravings , a real masterpiece of Flemish bookillustration in the 16th century, appeared anonymously in Antwerp in 1593 and without the text. It was printed by Nutius. The publishers were the Antwerp Jesuits **. An explanatory text by Natalis together with the plates was published one year after the suite . (in 1594). The engavings were commissioned by the Headquarters of the Jesuit Order in Rome. From correspondance by Christophe Plantin we know that he was involved in this project from 1587 onwards. But he never published this suite. ( It was done by the Antwerp Jesuits). In 1605 Plantin's son in law Jan Moretus aquired the plates from Carolus Scribanus - the head of the Antwerp Jesuit College. Antoon Wiericx engraved 58 plates, 57 were done by Hieronymus Wiericx, 17 by Jan Wiericx , 11 by Adriaen Collaert, 9 by Karel de Mallery, 1 by Jan Collaert and 1 by the unkown engraver I.N. The drawings were made by the Roman draughtsman B.Passaro and are preserved in the Brussels Royal Library. In 1607 Moretus published the plates together with Nadal's commentary ( our copy here is from this edition). This is a very fine copy of one of the most outstanding illustrated books of the 16th century , the ultimate Jesuit counter-reformatory answer ; published in the most northern bastion of Roman Catholic Europe, against Protestant Northern Europe. ** See Manuel Insolara... La spiritualité en images aux Pays-Bas...Leuven, 1996, pp. 135-141. Also : P.A.Fabre on the illustrations in '' Les Jésuites à l'age baroque ''. Grenoble, 1996."