Amsterdam. 1758. 1 volume in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Dos et charnières frottées. 180 pp.
Edition originale de cette attaque composée avec Vincent de Gournay contre les règlements de corps de métiers présentés de façon unilatérale comme opposés aux progrès de l'industrie et des arts. Clicquot de Blervache occupa de 1765 à 1790 la place d'inspecteur général du commerce, qu'il avait obtenue par recommandation de Trudaine. INED, 1135.Reliés à la suite quatre autres opuscules, dont trois concernent la controverse amenée par la publication de La Noblesse commerçante de l'abbé Coyer :I. [MOREAU. Jacob-Nicolas :] Examen des effets que doivent produire dans le commerce de France, l'usage et la fabrication des toiles peintes... Genève, et se trouve à Paris. Chez la veuve Delaguette. 1759. [4] pp. ; III pp. ; 240 pp. Il s'agit de la réponse à l'ouvrage : Réflexions sur les avantages de la libre fabrication et de l'usage des toiles peintes de l'abbé Morelet. INED, 3277. II. Le Citoyen philosophe, ou Examen critique de La Noblesse militaire. Dédié à M. l'abbé Coyer. S.l., 1756, 51 pp. Défense des théories de l'abbé Coyer. INED, 4560. III. [ROCHON DE CHABANNES. Marc-Antoine-Jacques :] La Noblesse oisive. 1756. 23 pp. INED, 3866. IV. [VERON DE FORBONNAIS (François) :] Lettre à M. F. ou Examen politique des prétendus inconvéniens de la faculté de commercer en gros, sans déroger à la noblesse. [1756]. 87 pp. INED, 4429.
Paris, par la Société des libraires, 1757 in-12, faux-titre, xvj-207 pp., [5] pp. n. ch. de table, 28 pp., avec un tableau dépliant hors texte, basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Des traces d'humidité en haut des pages au début, mais bon exemplaire.
La première édition porte la date de 1756, et l'attribution à Simon Cliquot de Blervache incertaine, de l'aveu même des bibliographes qui la présentent (Barbier, Quérard).L'essentiel du texte concerne la question fiscale, récurrente en ce dernier siècle de l'Ancien Régime : il propose de créer deux contributions destinées à remplacer tous les autres impôts.Clicquot de Blervache (1723-1796) occupa de 1765 à 1790 la place d'inspecteur général du commerce, qu'il avait obtenue par recommandation de Trudaine. INED, 1141. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amsterdam, Arkstée & Merkus, 1756 2 volumes in-12 de XXXIII, (3), 240 pp.- V (mal chiffrées VII), 268 pp., veau marbré, triple filet doré en encadrement sur les plats, armes dorées au centre, dos lisses orné de caissons de fleurons dorés, pièces de titre de maroquin rouge, filets dorés sur les coupes, tranches rouges (reliures de l'époque).
"Édition originale de ce projet de réforme fiscale. Fils d'un négociant de Reims, Simon Clicquot Blervache, (1723-1796), futur inspecteur des manufactures et du commerce, développe ses idées théoriques et pratiques en matière économique, dans une série de textes publiés essentiellement dans les années 1750. Sous le l'ambitieux - et ""Bernhardien"" - titre du Réformateur, Clicquot propose de doubler les revenus du roi en modifiant totalement le système fiscal. Il s'agirait de supprimer les multiples impositions (taille, capitation, etc.) pour les remplacer par un unique impôt du vingtième ""à lever en nature sur tous les fruits de la terre"" et s'appliquant à tous. Son projet se présente comme un appel au roi : ""Sa Majesté y verra le tableau fidele des desordres qui accablent un peuple qu'elle aime & dont elle est aimée, elle y trouvera aussi le moyen de remédier à ces désordres"" L'auteur, célébrant la Dixme royale de Vauban, propose en outre de nationaliser les salines, mais aussi de supprimer 24 fêtes chômées, non seulement les travailleurs gagneraient plus, mais ils épargneraient ""en n'allant point au cabaret"". Le Réformateur rémois propose encore de réguler le commerce du blé, en augmentant son prix de vente, mais en maintenant toujours celui-ci entre 15 et 18 livres le septier à Paris et de 10 à 13 en province. Il se prononce également pour la suppression sans appel des monastères et la récupération de leurs revenus, ""l'Etat Monastique renfermant un grand nombre de célibataires & d'hommes inutiles"". Large tableau remplié : Modele des registres des préposés a la recette des poids-le-Roy avec l'exemple du prix des grains dans l'Élection de Meaux, pour l'année 1755. Très bel exemplaire en reliure de l'époque aux armes d'Henriette-Anne-Eugénie de Béthizy de Mézières, princesse de Ligne (1710-1788), (Olivier, Hermal et Roton, Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises, 15). I.N.E.D., 1141."
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Chambéry, 1789 2 parties en un vol. in-8, XXII-141-[3]-88-[4]-291-27-iv pp., un f. n. ch. d'errata, avec un frontispice gravé, veau fauve marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, simple filet doré sur les coupes, tranches mouchetées de bleu (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Édition publiée en même temps que l'édition parisienne.Paru sous différents titre (dont L'Ami du cultivateur), l'ouvrage forme un long plaidoyer attribuant au système féodal et à l'existence des dîmes tout le retard de l'agriculture en France, et la pauvreté des paysans, ce qui en fait un bon condensé de la pensée au goût du jour. Clicquot de Blervache (1723-1796) occupa de 1765 à 1790 la place d'inspecteur général du commerce, qu'il avait obtenue par recommandation de Trudaine. INED, 1138.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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1756 Paris. Au dépens de la Société. 1756. 1 volume in-12, plein veau tacheté, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge. XVI pp. ; 207 pp. ; (5) pp.
Nouvelle édition, parue la même année que l’édition originale, illustrée d’1 tableau dépliant. Cette proposition de simplification du système fiscal sous l’ancien régime est attribuée de manière incertaine à l’économiste Clicquot de Blervache. Elle sera complétée l'année suivante du "réformateur réformé".Initiales anciennes JD à l'encre sur la page de titre. Infimes frottements, coiffes arasées. Barbier IV, 173.