A Paris, de l'Imprimerie nationale, 1791. In-8 en feuilles, 12 pp.
"Détruira-t-on, ou ne détruira-t-on pas l'hôtel des Invalides ? [...]".Colonel du régiment des dragons de la Reine, député de la noblesse aux États généraux et fondateur du Club des Impartiaux et du journal du même nom, Clermont-Tonnerre fut assassiné par un groupe d'émeutiers à Paris. A toutes marges, tel que paru, très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
au siège de la Société, 1790-1791, in-8 rel. 1/2 bas. havane (12,5 x 20), 46 p.-48 p.-40 p. + 28 p.- 48 p.-64 p.-71 p.-64 p.-64 p.-44 p., reliure d'époque solide bien que frottée avec quelques fissures aux mors, tranches mouchetées bleutées, intérieur propre sans rousseurs, pièce de titre au dos portant la mention "Revue monarchique", assez bon état.
Ce premier volume comporte les neuf premiers numéros de cette publication hebdomadaire (sur les 25 vraisemblablement parus), du N° 1 (18 décembre 1790) au N° 9 (12 février 1791), avec un supplément de 28 p. pour le n° 3. En préambule, sur 3 pages : "Extrait des registres de la Société des Amis de la Constitution monarchique" exposant les principes de ladite Société. Journal animé principalement par Stanislas de Clermont-Tonnerre qui fut l'un des protagonistes méconnus de la Révolution française. Clermont-Tonnerre est passé à l’histoire pour une phrase sur les droits des Juifs : "Il faut refuser tout aux Juifs comme nation, et accorder tout aux Juifs comme individus". Prononcée le 23 décembre 1789 devant l’Assemblée nationale, cette formule ouvre la voie à la citoyenneté aux Juifs de France. Le reste de l’œuvre de Clermont-Tonnerre a sombré dans l'oubli. Il représente cette voie médiane entre la gauche jacobine et la droite aristocratique qui a été éliminée par la radicalisation de la Révolution. La Société des Amis de la Constitution monarchique s'affiche sans ambiguité comme défenseur de la monarchie.
A Paris, De l'Imprimerie de Migneret, 1791 4 vol. in-8, XLVIII-303, [2]-452, [4]-395 et [2]-433-[1] pp., demi-cartonnage orange (reliure de l'époque). Dos brunis, coiffes et mors frottés, épidermures sur les plats, coupes et coins usés. Rousseurs. Il manque les faux titres des tomes II et IV. Cachet Librairie de Thiel à Metz.
Unique édition collective rare des oeuvres politiques du député à la Constituante, une des victimes du 10 août 1792, dont la bonne volonté en faveur des idées révolutionnaires n'égalait que sa profonde inexpérience et naïveté : elle connut deux sorties strictement identiques, en 1791 et en 1795.Martin & Walter, 7699. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Imprimerie Nationale, Paris. 1791. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Livré sans Couverture, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 12 pages.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale. Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
S.l., Valade, (1790) in-8, 4 pp., dérelié.
Clermont-Tonnerre donne son point de vue sur une séance particulièrement houleuse à l'Assemblée mettant aux prises ce jour-là Goupil de Préfelne, Muguet de Nanthou, Malouët, Jérôme Champion de Cicé (alors Garde des Sceaux) et l'auteur lui-même.Martin et Walter, 7706. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris Imprimerie de Migneret [septembre] 1791 in-8 demi-basane blonde modeste, dos lisse orné de pointillés et fleurons dorés, pièce de titre, coins en vélin vert [Rel. de l'époque], coiffe rognée, manque sur le plat inférieur
303 pp., manque le faux-titre.Edition originale du tout premier commentaire de la Constitution de 1791, très critique vis-à-vis de ses principes, Stanislas de Clermont-Tonnerre (1757-1792), premier député de la noblesse de Paris aux États généraux, étant favorable à une monarchie constitutionnelle à l'anglaise (avec bicaméralisme et véto royal itératif). Il avait conduit avec le duc d'Orléans le groupe de 47 députés de la noblesse qui rejoignirent l'Assemblée nationale le 25 juin, après le serment du Jeu de paume. Exemplaire comportant de nombreuses annotations manuscrites marginales, spécialement aux pp. 68, 74, 78, 79, 80; 81, 83, 84, 85, 86, 91, 93, 94, 95, 99, 107, 110, 118, 119, 124, 145, 152, 156, 157, 160, 170, 176, 267, et critiquant les analyses de l'auteur. Etiquette ex-libris A. Girardin
1791 Paris. Migneret. 1791. 1 volume in-8 non rogné, sous couverture d’attente bleue. 302 pp.
Edition originale du tout premier commentaire de la constitution de 1791.Premier député de la noblesse de Paris aux états généraux, l’auteur examine avec sévérité la constitution : « Quand, après deux ans, un peuple a vu périr son commerce, disparaître son numéraire, détruire toutes ses institutions, dénaturer toutes ses habitudes morales, anéantir sa considération politique… quand, au sein de sa prétendue liberté, il souffre des inquisiteurs, des délateurs, des cachots et des commissions arbitraires ; quand après tout cela, on lui présente une constitution en lui disant voilà ce qui doit te rendre heureux, chaque homme a certainement le droit d’examiner sans complaisance ce que tous ont payé si cher. »Couverture abimée, manque en haut du dos, mouillure sur la garde inférieure.
Paris, Imprimerie Nationale, 1791 in-8, 12 pp., dérelié.
Martin et Walter, 7729. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT